Article r\u00e9alis\u00e9 en partenariat avec la ville de Murakami<\/span><\/em><\/p>\n
L’un des magasins de Murakami<\/strong> c\u00e9l\u00e8bre pour cet artisanat est Kosugi Shikki<\/strong>. Cette boutique existe depuis la p\u00e9riode Edo<\/strong>, et est un v\u00e9ritable mus\u00e9e<\/strong> de pi\u00e8ces de laque de qualit\u00e9. M. et Mme Kosugi ont \u00e9t\u00e9 tr\u00e8s sympathiques et d\u00e9sireux de m’expliquer l’histoire de la laque de Murakami<\/strong>. Bien que j’avoue que je ne savais rien \u00e0 propos de cela auparavant, j’ai eu la chance d’apprendre beaucoup en peu de temps de la part de ma\u00eetres du m\u00e9tier<\/strong>. Tout cela a \u00e9t\u00e9 arrang\u00e9 \u00e0 la h\u00e2te le jour de l’entrevue par les personnes \u00e0 Taiyo Sake Factory<\/strong>, dont j’ai parl\u00e9 plus t\u00f4t. C’\u00e9tait formidable de voir les diff\u00e9rentes industries de la ville s’entendre de cette mani\u00e8re.<\/span><\/p>\n
L’histoire du travail du bois<\/strong> \u00e0 Murakami remonte \u00e0 plus de 600 ans<\/strong>. Comme Kosugi San m’a expliqu\u00e9, puisque Niigata est une r\u00e9gion montagneuse froide, souvent les gens devaient trouver des d\u00e9tournements \u00e0 l’int\u00e9rieur pour rester occup\u00e9s pendant les mois d’hiver. L’une de ces choses \u00e9tait le bois. \u00ab\u00a0Dento Kogeihin<\/strong><\/em>\u00ab\u00a0, ou la tradition de travailler avec ses mains<\/strong>, \u00e9tait une habitude n\u00e9e de ces climats froids et difficiles. Initialement, des artisans de Murakami sculptaient aux portes des temples<\/strong>, puis sont devenus c\u00e9l\u00e8bres avec la laque. Au fur et \u00e0 mesure pendant la p\u00e9riode d’Edo, les seigneurs et les femmes de la cour imp\u00e9riale venaient souvent \u00e0 Murakami pour acheter ces objets pr\u00e9cieux, souvent vendus \u00e0 des prix tr\u00e8s \u00e9lev\u00e9s. M\u00eame les membres de la famille Tokugawa \u00e9taient connus pour avoir quelques articles pr\u00e9cieux de Murakami dans leur collection royale. Le bois naturel est sculpt\u00e9 \u00e0 la main<\/strong> avec des instruments traditionnels, encore aujourd’hui.<\/a><\/span><\/p>\n
Murakami est actuellement le seul fabricant de laque japonaise Tsuishu<\/strong> qui maintient toujours le fait main et peint tous ses objets. Cette technique de sculpture \u00e0 la main<\/strong> fait toute la diff\u00e9rence, car il est alors possible de sculpter des images incroyablement d\u00e9taill\u00e9es dans le bois, ainsi que de cr\u00e9er des impressions sur\u00e9lev\u00e9es dans l’image. Le produit fini est incroyablement doux<\/strong> au toucher. L’atelier de Kosugi met en avant depuis toujours cette attention particuli\u00e8re aux d\u00e9tails et \u00e0 la qualit\u00e9. Chaque \u00e9l\u00e9ment est un travail passionn\u00e9, et cette fabrication garantit que chaque \u00e9l\u00e9ment est con\u00e7u pour durer. En effet, seulement environ 200 articles sont fabriqu\u00e9s chaque ann\u00e9e, et chacun, situ\u00e9 dans la vitrine, a l’apparence d’une pi\u00e8ce ma\u00eetresse. 15% de tous les produits en laque au Japon sont actuellement fabriqu\u00e9s \u00e0 Murakami.<\/strong><\/span><\/p>\n