{"id":27017,"date":"2017-10-31T08:00:13","date_gmt":"2017-10-30T23:00:13","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=27017"},"modified":"2021-04-22T20:14:25","modified_gmt":"2021-04-22T11:14:25","slug":"rizieres-oita-kyushu-bungotakada","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/rizieres-oita-kyushu-bungotakada\/","title":{"rendered":"Les paysages \u00e0 couper le souffle de Bungotakada"},"content":{"rendered":"

Au cours de l’histoire, Bungotakada<\/strong> s’est d\u00e9velopp\u00e9e jusqu’\u00e0 devenir la commune la plus attractive de la p\u00e9ninsule de Kunisaki<\/strong>. Elle est donc devenue incontournable si vous pr\u00e9voyez un voyage dans la pr\u00e9fecture d’Oita<\/strong>, sur l’\u00eele de Kyushu. Dans cette commune rurale, tout est \u00e0 l’identique depuis des mill\u00e9naires. Une nature luxuriante<\/strong> et un style de vie en respect avec un environnement hors du commun. Les touristes y sont encore rares et pourtant, \u00e0 Bungotakada les paysages \u00e9merveillent, que ce soit c\u00f4t\u00e9 terre avec les rizi\u00e8res<\/strong> ou c\u00f4t\u00e9 mer<\/strong> avec une baie grandiose.<\/p>\n

Tashibunoshou, un panorama class\u00e9\u00a0Patrimoine agricole mondial<\/h2>\n

Il y a environ 1300 ans, les terres de Tashibunoshou<\/strong> \u00e9taient la propri\u00e9t\u00e9 des sanctuaires d’Usa<\/strong>. Les moines de l’\u00e9poque ont utilis\u00e9 cet environnement naturellement vou\u00e9 \u00e0 l’agriculture pour y planter des rizi\u00e8res \u00e0 la forme unique. Ils ont ainsi fa\u00e7onn\u00e9 un panorama rest\u00e9 quasiment inchang\u00e9 depuis le Moyen-\u00c2ge.<\/p>\n

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En 2010,\u00a0 pour mettre la lumi\u00e8re sur ces caract\u00e9ristiques exceptionnelles, Tashibunoshou<\/strong> a \u00e9t\u00e9 d\u00e9sign\u00e9 Paysage culturel important du Japon<\/strong>. Trois ans plus tard, ces rizi\u00e8res \u00e0 perte de vue ont obtenu une deuxi\u00e8me distinction, celle de Syst\u00e8me ing\u00e9nieux du patrimoine agricole mondial.<\/strong> Un titre qui met \u00e0 l’honneur des syst\u00e8mes agricoles traditionnels fond\u00e9s sur des savoir-faire et des traditions\u00a0locales<\/strong>, permettant d’assurer la s\u00e9curit\u00e9 alimentaire de certaines populations, parfois menac\u00e9es de disparition.<\/p>\n

Une vue spectaculaire sur les rizi\u00e8res Tashibunoshou depuis l’observatoire de Yuhi Kan-non<\/h2>\n

Pour avoir la meilleure vue de ce panorama, il vous faudra\u00a0grimper jusqu’\u00e0 l’observatoire de Yuhi Kan-non<\/strong> (Le cr\u00e9puscule de Kan-non). Le chemin d’acc\u00e8s \u00e0 cet observatoire est, je dois l’avouer, un peu compliqu\u00e9 \u00e0 trouver. Mon chauffeur de taxi a d\u00fb demander\u00a0 des renseignements \u00e0 un fermier voisin. Apr\u00e8s avoir quitt\u00e9 la route principale pour prendre un chemin de terre, et suivi les indications\u00a0\u5915\u65e5\u89b3\u97f3<\/strong>\u00a0(Yuhi<\/b>\u00a0Kan-non<\/b>), nous nous garons finalement le long d’une for\u00eat de bambous.\u00a0Quelques m\u00e8tres plus loin,\u00a0un portail fait office d’entr\u00e9e vers le fameux observatoire.<\/p>\n

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Nous empruntons un chemin myst\u00e9rieux au coeur la for\u00eat. Apr\u00e8s avoir grimp\u00e9 une centaine de marches, nous arrivons \u00e0 un carrefour. A droite, le sommet nous attend avec un point de vue incroyable. On ne regrette pas l’effort accompli. Comment ne pas \u00eatre \u00e9bloui par ces rizi\u00e8res dor\u00e9es qui semblent s’\u00e9tendre jusqu’\u00e0 l’infini ?\"Une<\/p>\n

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Un paysage et des festivals diff\u00e9rents selon la saison<\/h2>\n

Choisissez bien votre saison pour venir d\u00e9couvrir Tashinobushou<\/strong>. En septembre, juste avant la r\u00e9colte, les rizi\u00e8res sont dor\u00e9es<\/strong> comme sur ces photos. De belles fleurs rouge, les higanbana<\/em> s’\u00e9panouissent \u00e0 l’arriv\u00e9e de l’automne et viennent \u00e9gayer les rizi\u00e8res.
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Les festivals autour des rizi\u00e8res de Tashibunoshou<\/h3>\n

Le deuxi\u00e8me dimanche du mois d’octobre<\/strong>, un festival est organis\u00e9 \u00e0 l’occasion de la r\u00e9colte du riz<\/strong>. Vous pourrez rev\u00eatir si vous le souhaitez un costume traditionnel du Moyen-\u00c2ge et aider les fermiers locaux \u00e0 accomplir leur t\u00e2che. Un autre festival a lieu le deuxi\u00e8me dimanche du mois de juin<\/strong> pour cette fois-ci planter le riz. L’aide est une nouvelle fois la bienvenue ! En juin toujours, l’endroit est id\u00e9al pour observer des nu\u00e9es de lucioles<\/strong> volant dans les champs. Enfin, selon les confidences de mon chauffeur de taxi, entre novembre et d\u00e9cembre, des illuminations sont install\u00e9es dans les rizi\u00e8res pour c\u00e9l\u00e9brer No\u00ebl. Chaque soir, de 19h \u00e0 21h, Tashibunoshou<\/strong> brille dans la nuit.<\/p>\n

Visite du temple Fukiji, la plus vieille b\u00e2tisse en bois de Kyushu<\/h2>\n

A dix minutes seulement en voiture de l’observatoire de Yuhi Kan-non se trouve un temple class\u00e9 tr\u00e9sor national<\/strong>, le Fukiji. Impossible de ne pas faire une halte pour le visiter (entr\u00e9e: 300 yens). Construit en 718, le temple appartenait \u00e0 la secte bouddhiste Tendai. Un havre de paix consid\u00e9r\u00e9 comme le plus vieux b\u00e2timent en bois de l’\u00eele de Kyushu.<\/p>\n

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Le b\u00e2timent principal n’accueille jamais de c\u00e9r\u00e9monies et les photos sont interdites \u00e0 l’int\u00e9rieur. En revanche, les visites sont autoris\u00e9es. Vous pourrez ainsi admirer la statue d’Amitabha, bouddha auquel le temple est d\u00e9di\u00e9 et qui si\u00e8ge au milieu de quatre colonnes. Les c\u00e9r\u00e9monies sont c\u00e9l\u00e9br\u00e9es dans le deuxi\u00e8me b\u00e2timent dans lequel les photos sont cette fois autoris\u00e9es.<\/p>\n

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La baie de Nagasakibana<\/h2>\n

Il faut maintenant reprendre la voiture pour se rendre \u00e0 notre prochaine destination, Nagasakibana<\/strong>, la petite Bretagne d’Oita.\u00a0 Elle se trouve \u00e0 l’extr\u00e9mit\u00e9 de la p\u00e9ninsule de Kunisaki<\/strong>. Vingt minutes de routes tortueuses dans la montagne plus tard, j’entraper\u00e7ois l’oc\u00e9an derri\u00e8re le dernier champs de tournesols encore fleuri fin septembre.<\/p>\n

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Un chemin derri\u00e8re le champs de tournesols m\u00e8ne \u00e0 l’observatoire Iro iro iro<\/strong>, qui offre une vue imprenable sur le site de vill\u00e9giature Nagasakibana<\/strong> et sa plage artificielle.<\/p>\n

\"Nagasakibana,tout<\/p>\n

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Pas de chance, les tournesols<\/strong> avaient d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 coup\u00e9s. En juillet et ao\u00fbt, ils sont plus de 800 000<\/strong> \u00e0 fleurir autour de l’observatoire. Au mois de mars et en avril,\u00a0 c’est le colza<\/strong> qui envahit les plaines et magnifie le panorama. Toutes ces fleurs ont donn\u00e9 son surnom au site : \u00ab\u00a0Hana no Misaki<\/strong>\u00ab\u00a0, le cap aux fleurs.<\/p>\n

Plage et eau turquoise, l’endroit id\u00e9al pour\u00a0se relaxer \u00e0 Oita<\/h2>\n

De retour sur la route principale, il ne faut rouler que deux minutes pour acc\u00e9der au parking du site et pouvoir enfin contempler de plus pr\u00e8s l’immense plage<\/strong>. Ce jour l\u00e0, j’ai l’\u00e9tendue de sable pour moi toute seule. Seuls deux p\u00eacheurs sont pr\u00e9sents au loin sur un grand ponton en pierre.<\/p>\n

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Cette grande plage artificielle ainsi que son eau transparente et turquoise<\/strong>, font de Nagasakibana l’endroit id\u00e9al pour passer une journ\u00e9e en famille, entre amis ou en amoureux<\/strong>.\u00a0A proximit\u00e9 du parking on trouve toutes les facilit\u00e9s : toilettes, caf\u00e9\/snack et magasin de souvenirs.<\/p>\n

Les grottes marines de Nagasakibana, un air de Bretagne au Japon<\/h2>\n

Nagasakibana<\/strong> est \u00e9galement c\u00e9l\u00e8bre dans la r\u00e9gion pour ses grottes marines sur le c\u00f4t\u00e9 nord-ouest du site. Depuis le parking, il faut s’enfoncer \u00e0 pied vers le nord de la p\u00e9ninsule, pendant cinq \u00e0 dix minutes. Puis, explorer les environs afin de d\u00e9nicher les escaliers ou chemins qui vous guiderons sur la c\u00f4te rocheuse et ses nombreux points de vue. Attention, c’est parfois assez pentu. Si vous \u00eates un peu perdu, n’h\u00e9sitez pas \u00e0 demander de l’aide au caf\u00e9.<\/p>\n

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Aire de pique-nique avec vue<\/p><\/div>\n

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D’\u00e9troits escaliers donnent acc\u00e8s \u00e0 la c\u00f4te rocheuse<\/p><\/div>\n

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L’un des escaliers permet d’acc\u00e9der \u00e0 un lieu mystique, la grotte de Gyoja<\/strong> et son mini sanctuaire nich\u00e9 dans les rochers.<\/p>\n

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Comment se rendre sur ces diff\u00e9rents sites ?<\/h2>\n

Aucun bus<\/strong> ne circule entre ces diff\u00e9rents points touristiques. Deux possibilit\u00e9s s’offrent \u00e0 vous : louer une voiture \u00e0 l’a\u00e9roport d’Oita<\/strong> \u00e0 une trentaine de minutes du site de Tashibunoshou ou prendre un taxi<\/strong> \u00e0 la gare d’Usa ou de Showa no machi. G\u00e9n\u00e9ralement, le chauffeur de taxi s’improvise aussi guide (\u00e0 condition de comprendre le japonais). Pour une matin\u00e9e compl\u00e8te avec mon chauffeur (8h30-12H30), il m’en a co\u00fbt\u00e9 17,000 yens ( 130 euros). Possibilit\u00e9 de n\u00e9gocier \u00e0 l’avance le prix en fonction de la dur\u00e9e et des endroits que vous souhaitez visiter.<\/p>\n