{"id":27130,"date":"2017-11-08T08:00:17","date_gmt":"2017-11-07T23:00:17","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=27130"},"modified":"2021-04-22T19:56:30","modified_gmt":"2021-04-22T10:56:30","slug":"showa-no-machi-oita-kyushu","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/showa-no-machi-oita-kyushu\/","title":{"rendered":"Voyager dans le temps \u00e0 Showa no machi, quartier commer\u00e7ant de Bungotakada"},"content":{"rendered":"

article r\u00e9alis\u00e9 en partenariat avec l’office de tourisme d’Oita <\/span> <\/em><\/p>\n

Qui d’entre vous n’a jamais r\u00eav\u00e9 de voyager dans le temps ? La machine qui permettra ce voyage extraordinaire n’a malheureusement pas encore \u00e9t\u00e9 invent\u00e9e (\u00e0 part au cin\u00e9ma). En revanche, il vous suffit de vous rendre \u00e0 Showa no machi<\/strong>, quartier commer\u00e7ant de Bungotakada<\/strong> (Pr\u00e9fecture d’Oita, sur l’\u00eele de Kyushu) pour vivre, le temps d’une journ\u00e9e, comme \u00e0 l’\u00e8re Showa.<\/p>\n

La nostalgie de l’\u00e8re Showa<\/h2>\n

L’\u00e8re Showa<\/strong>, litt\u00e9ralement \u00ab\u00a0l’\u00e8re de paix \u00e9clair\u00e9e<\/strong>\u00ab\u00a0, fut une p\u00e9riode marquante pour tous les Japonais. Elle a d\u00e9but\u00e9 officiellement le 29 d\u00e9cembre 1926 et prit fin le 7 janvier 1989, dates correspondant au r\u00e8gne de l’empereur Hirohito<\/strong>. Une \u00e9poque charni\u00e8re qui a connu l’avant deuxi\u00e8me guerre mondiale et l’apr\u00e8s. Apr\u00e8s 1952, l’\u00e9conomie du pays s’est r\u00e9tablit et le Japon est devenu progressivement l’une des principales puissances \u00e9conomique mondiale. C’est cette \u00e9poque prosp\u00e8re que la ville de Bungotakada<\/strong> souhaite c\u00e9l\u00e9brer avec son quartier commer\u00e7ant du nom de Showa no machi.<\/strong><\/p>\n

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Ce projet de pr\u00e9servation  et de mise en valeurs de magasins de l’\u00e8re Showa, est devenu une attraction touristique<\/strong> \u00e0 part enti\u00e8re en 2002. Le quartier est d\u00e9limit\u00e9 par de grandes portes en arcade annon\u00e7ant en gros caract\u00e8res orange \u00ab\u00a0Bungotakada Showa no machi, avenue commer\u00e7ante<\/strong>\u00ab\u00a0. Des lampadaires oranges et verts au style tr\u00e8s r\u00e9tro en d\u00e9corent les rues.<\/p>\n

Balade et shopping r\u00e9tro \u00e0 Showa no machi<\/h2>\n

A Showa no machi, l’atmosph\u00e8re est paisible, surtout si vous vous y rendez en semaine. Un quartier commer\u00e7ant<\/strong> o\u00f9 le temps semble s’\u00eatre arr\u00eat\u00e9. Vous pourrez y d\u00e9nicher de beaux souvenirs vintage<\/strong> ou m\u00eame carr\u00e9ment refaire votre d\u00e9coration dans le style des ann\u00e9es 50, 60 ou 70<\/strong>. Le magasin d’\u00e9lectrom\u00e9nager ne vend ni \u00e9crans plats ni derni\u00e8res technologies mais bien des t\u00e9l\u00e9viseurs cathodiques et des tourne-disques.<\/p>\n

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\nDans chaque magasin vous pouvez vous procurer un plan du quartier. Et la boutique \u00e0 ne pas manquer est sans conteste selon moi, le rep\u00e8re num\u00e9ro 11 sur la carte, \u00a0\u00bb Zakkashou komiya<\/strong>\u00ab\u00a0. Un magasin de gadgets et jouets en tout genre, comme autrefois. Le paradis pour les petits et grands enfants.<\/p>\n

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Magasin de jouets et gadgets d’autrefois<\/p><\/div>\n

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Les fans d’Astroboy<\/strong> ou de vieux anim\u00e9s seront sans aucun doute combl\u00e9s par tous ces tr\u00e9sors. D’authentiques pi\u00e8ces de collections<\/strong> aux prix parfois \u00e9lev\u00e9s. Pour 45 euros environ vous pourrez ainsi vous offrir un thermom\u00e8tre pour enfants accompagn\u00e9 de sa figurine ou la figurine seule pour une trentaine d’euros.<\/p>\n

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Dans un coin du magasin, pour 100 yens la partie (80 centimes d’euros) vous pourrez m\u00eame jouer au vieux flipper en bois<\/strong>. Comment r\u00e9sister ?<\/p>\n

Le mus\u00e9e des jouets et de la vie quotidienne des ann\u00e9es 60<\/h2>\n

Pour les passionn\u00e9es de jouets anciens et d’objets vintage en tous genres<\/strong>, Showa no machi est d\u00e9finitivement le paradis. Les propri\u00e9taires de la boutique de jouets de la ville tiennent \u00e9galement deux mus\u00e9es<\/strong>. Ils se situent tout pr\u00e8s de la station de bus du quartier. Dans la cour, des voitures anciennes sont expos\u00e9es. Hironobu Komiya, le directeur, est consid\u00e9r\u00e9 comme le plus grand collectionneur de jouets du Japon<\/strong>. Au fil des ann\u00e9es il en a accumul\u00e9 plus de 250,000 datant l’\u00e8re Showa, 50,000 d’entre eux sont expos\u00e9s \u00e0 Bungotakada.<\/p>\n

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Entr\u00e9e du mus\u00e9e  dagashiya no yume et acc\u00e8s \u00e0 la boutique du mus\u00e9e<\/p><\/div>\n

Pour 620 yens (moins de 5 euros), vous avez acc\u00e8s aux deux \u00e9tablissements. Le premier, Dagashiya-no-yume museum<\/em> (Les r\u00eaves du magasin de bonbons) est d\u00e9di\u00e9 aux jouets de 1955 \u00e0 1965<\/strong>. Le mus\u00e9e n’est pas tr\u00e8s grand mais impressionne par sa mise en sc\u00e8ne et la quantit\u00e9 d’objets pr\u00e9sent\u00e9s. On y trouve m\u00eame un grand nombre de vinyles ou encore la reproduction d’un salon typique d’un foyer nippon. Les Japonais se rem\u00e9moreront sans aucun doute ici leurs souvenirs d’enfance. Et pour les \u00e9trangers, c’est le meilleur moyen de s’imaginer la vie d’un petit Japonais \u00e0 l’\u00e9poque.<\/p>\n

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Le second mus\u00e9e, Showa-no-yume Town 3rd street<\/em> (La ville de r\u00eave de l’\u00e8re Showa, 3\u00e8me rue) permet aux visiteurs d’exp\u00e9rimenter la vie de cette \u00e9poque \u00e0 travers des installations audiovisuelles<\/strong>. Une salle de classe a m\u00eame \u00e9t\u00e9 reproduite \u00e0 l’identique. Une immersion totale dans les sixties, s\u00fbrement un peu embelli par rapport \u00e0 la r\u00e9alit\u00e9. Qu’importe, ce voyage express de plusieurs d\u00e9cennies en arri\u00e8re est captivant.<\/p>\n

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D\u00e9jeuner dans un restaurant de soba, la sp\u00e9cialit\u00e9 de Bungotakada<\/h2>\n

Bungotakada est l’un des principaux producteur de nouilles soba<\/strong> au Japon. Ces nouilles de sarrasin<\/strong> portent dans la r\u00e9gion le nom de Takadasoba. Un chauffeur de taxi m’a recommand\u00e9 la meilleure adresse \u00e0 Showa no machi pour d\u00e9guster ces nouilles, et je n’ai pas \u00e9t\u00e9 d\u00e9\u00e7ue. Au restaurant \u00a0\u00bb \u9ad8\u7530\u305d\u3070 \u7fd4<\/a>\u00a0\u00bb (Kakeru takadasoba), les prix sont un peu \u00e9lev\u00e9s pour des soba (de 1200 yens ( 10 euros) \u00e0 2200 yens (21 euros) ). Mais rassurez-vous, pas besoin de casser sa tirelire car le plat le moins cher, des soba froides accompagn\u00e9s de tempura de crevettes et de l\u00e9gumes, est copieux et d\u00e9licieux. Les soba sont go\u00fbteuses, bien fermes et les tempura croustillantes \u00e0 souhait.<\/p>\n

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En dessert, on me recommande  de go\u00fbter \u00e0 l’ \u30a2\u30a4\u30b9\u30ad\u30e3\u30f3\u30c7\u30a3, (ice cream candy), une glace typique des ann\u00e9es 50<\/strong> qu’on ne trouverait plus nulle part au Japon, except\u00e9 \u00e0 Showa no machi. Dans un magasin \u00e0 quelques pas du restaurant, au d\u00e9but de l’art\u00e8re principale, je trouve la fameuse glace. Plusieurs parfums au choix : lait, matcha ou haricots Azuki<\/strong>. La vendeuse me dit que le dernier est le plus populaire alors je me lance (prix : 150 yens). La glace est reconnaissable \u00e0 sa forme pench\u00e9e sur le b\u00e2tonnet. Des morceaux entiers d’haricots rouges sont pr\u00e9sents \u00e0 l’int\u00e9rieur, c’est comment dire… surprenant ! Parfum lait ou matcha aurait s\u00fbrement \u00e9t\u00e9 un meilleur choix.<\/p>\n

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Yuki, le chien shiba mascotte du quartier<\/h2>\n

Impossible de se promener dans Showa no machi sans rencontrer Yuki, un chien shiba<\/strong>, mascotte officielle du quartier. Ses propri\u00e9taires poss\u00e8dent un magasin de sandales traditionnelles japonaises et vendent aussi des produits \u00e0 l’effigie de Yuki. Le chien, aujourd’hui \u00e2g\u00e9 de 14 ans mais \u00ab\u00a0en pleine forme\u00a0\u00bb selon ses ma\u00eetres, est reconnaissable gr\u00e2ce au fichu rouge qu’il porte autour du cou. Comme les stars, il aime se faire prendre en photo.<\/p>\n

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Comment s’y rendre ?<\/h2>\n

Le quartier de Showa no machi est accessible directement en bus depuis l’a\u00e9roport d’Oita<\/strong>. Trajet 1h30. Prix du billet : 1400 yens. Sinon, la station de train et de bus la plus proche est celle d’Usa (10 minutes environ en voiture).<\/p>\n

Comment se d\u00e9placer dans le quartier ?<\/h2>\n

Visiter Showa no machi \u00e0 pieds se fait tr\u00e8s facilement<\/strong> et permet de ne pas passer \u00e0 c\u00f4t\u00e9 des d\u00e9tails charmants de la ville. Mais les week-ends et jours f\u00e9ri\u00e9s, un magnifique bus datant de 1957<\/strong> circule aussi gratuitement. L’occasion de visiter le quartier autrement.<\/p>\n

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Retrouvez toutes les adresses dont je parle dans l’article sur cette carte :<\/p>\n