{"id":30128,"date":"2018-05-06T08:00:23","date_gmt":"2018-05-05T23:00:23","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=29990"},"modified":"2021-06-01T00:33:48","modified_gmt":"2021-05-31T15:33:48","slug":"fushimi-inari-kyoto-sake","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/fushimi-inari-kyoto-sake\/","title":{"rendered":"Explorer Fushimi \u00e0 Kyoto du sanctuaire aux brasseries"},"content":{"rendered":"
Le quartier de Fushimi<\/strong> \u00e0 Kyoto<\/strong> est ultra c\u00e9l\u00e8bre pour le Fushimi Inari<\/strong>, ce sanctuaire compos\u00e9 de centaines de torii<\/em> rouges qui se succ\u00e8dent de mani\u00e8re extr\u00eamement photog\u00e9nique ! Mais pour les Japonais, ce nom \u00e9voque bien plus, \u00e0 commencer par le sak\u00e9 de Fushimi<\/strong>. Un aspect moins connu, mais la production de sak\u00e9 y est une tradition, dans un quartier pr\u00e9serv\u00e9<\/strong> qui vaut le d\u00e9tour pour se d\u00e9tendre apr\u00e8s la visite du sanctuaire.<\/p>\n <\/p>\n Je ne sais pas pour vous, mais l’une des premi\u00e8res images qui m’est toujours venue \u00e0 l’esprit lorsqu’on me parlait du Japon traditionnel et des temples de Kyoto, ce sont ces successions de torii<\/em> rouges offrant des perspectives incroyablement photog\u00e9niques<\/strong>. Cette image d\u2019\u00c9pinal est une r\u00e9alit\u00e9, qui se trouve au sud de Kyoto, \u00e0 5 minutes en train de la gare centrale de l’ancienne capitale.<\/p>\n Il s’agit du Fushimi Inari Taisha, l’un des lieux les plus visit\u00e9s de Kyoto – et le jour o\u00f9 j’ai march\u00e9 pour la premi\u00e8re fois le long de ce sanctuaire restera grav\u00e9 dans ma m\u00e9moire.<\/p>\n <\/p>\n Cr\u00e9\u00e9 en 711, le sanctuaire du Fushimi Inari est d\u00e9di\u00e9 \u00e0 la d\u00e9esse du riz Inari<\/strong>. Son p\u00e8lerinage promet donc de belles r\u00e9coltes pour l’ann\u00e9e \u00e0 venir.<\/p>\n On y croise des statues de renard un peu partout, tenant souvent une clef dans leur gueule. Ce sont des gardiens, qui gardent pr\u00e9cieusement la clef du grenier \u00e0 riz. Avec le temps, l’argent ayant pris plus d’importance que le riz, le sanctuaire est devenu peu \u00e0 peu un lieu de p\u00e8lerinage pour s’apporter de bons auspices<\/strong>, fr\u00e9quent\u00e9 par les commer\u00e7ants, ou par tout un chacun avant de faire affaire.<\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n Les torii<\/em><\/strong>, ces portails shinto\u00efstes tirant ici du orange au vermillon, sont des donations de particuliers ou d’entreprises. Ils forment un long chemin qui fait le tour de la colline et s\u2019\u00e9talent en tout sur une superficie de 870 000 m\u00b2. Faire le tour du sanctuaire demande environ deux heures de marche. Deux heures magiques \u00e0 marcher en pleine nature sous ces immenses torii<\/em><\/strong> qui sont parfois si rapproch\u00e9s qu’on ne sait plus bien si on est vraiment \u00e0 l’ext\u00e9rieur ou \u00e0 l’int\u00e9rieur d’un b\u00e2timent.<\/p>\n Sur le chemin, se trouvent de nombreux petits autels o\u00f9 quelques Japonais se recueillent. Il est aussi possible, comme dans la plupart des sanctuaires, d’acheter des amulettes.<\/p>\n Alors que je marchais, je croisais un employ\u00e9 apposant m\u00e9ticuleusement une couche de peinture rouge sur un torii<\/em> un peu vieillissant. Si cela peut sembler anecdotique, c’est en partie de l\u00e0, \u00e0 mon sens, que vient cette sensation unique que l’on peut ressentir \u00e0 la vue de ces interminables couloirs de torii<\/em>. Ils sont pour la plupart maintenus dans un \u00e9tat impeccable et ces portails color\u00e9s qui tranchent vivement avec la for\u00eat cr\u00e9ent un contraste difficile \u00e0 d\u00e9crire. Un bout d’histoire et de tradition flambant neuf depuis des si\u00e8cles, et qui se renouvelle en permanence.<\/p>\n <\/p>\n <\/p>\nDepuis le sanctuaire de Fushimi Inari…<\/h2>\n