{"id":33058,"date":"2018-05-20T08:00:33","date_gmt":"2018-05-19T23:00:33","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=33058"},"modified":"2020-08-18T15:58:51","modified_gmt":"2020-08-18T06:58:51","slug":"fukuoka-hakata-ramen","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/fukuoka-hakata-ramen\/","title":{"rendered":"Tout savoir sur les Hakata ramen \u00e0 Fukuoka"},"content":{"rendered":"

Fukuoka\u00a0(\u798f\u5ca1)<\/strong> est la principale ville de Kyushu<\/strong>, la plus m\u00e9ridionale des \u00eeles principales du Japon. En 1889, la capitale r\u00e9gionale a aval\u00e9 sa voisine, Hakata<\/strong>, dont le nom se retrouve encore dans de nombreux d\u00e9tails. Il y a le quartier de Hakata, la gare principale de la ville (\u535a\u591a\u99c5)\u2026 et les c\u00e9l\u00e8bres hakata ramen<\/em>, r\u00e9put\u00e9s parmi les meilleurs du pays<\/strong> !<\/p>\n

D\u00e9couverte nocturne de Fukuoka<\/h2>\n

La ville de Fukuoka est situ\u00e9e \u00e0 une courte distance de la Cor\u00e9e du Sud, ce qui en fait une porte d’entr\u00e9e historique sur le Japon depuis le continent. Les influences \u00e9trang\u00e8res sont encore tr\u00e8s pr\u00e9sentes, \u00e0 commencer par les bols de ramen<\/em><\/strong>. Si ce plat est aujourd’hui embl\u00e9matique de la cuisine japonaise, il s’agit bien \u00e0 l’origine d’un plat chinois (comme en t\u00e9moigne encore le fait que son nom soit souvent \u00e9crit en katakana, le syllabaire r\u00e9serv\u00e9 aux mots d’origine \u00e9trang\u00e8re : \u30e9\u30fc\u30e1\u30f3).<\/p>\n

Fukuoka est aujourd’hui une m\u00e9tropole connue pour son dynamisme et son multiculturalisme. J’y ai fait un bref s\u00e9jour dans le quartier de Tenjin<\/strong>, o\u00f9 les salarymen<\/em> s’affairent dans des rues bord\u00e9es d’immeubles de bureaux, de grands magasins et de centres commerciaux, mais aussi de petits bars, restaurants et commerces.<\/p>\n

\"Rues<\/b><\/span><\/p>\n

Apr\u00e8s y avoir d\u00e9gust\u00e9 \u2014 comme il se doit \u2014 un hakata ramen<\/em>, je suis partie pour une balade nocturne vers l’est et le quartier de Nakasu Kawabata. La vue sur la rivi\u00e8re Nakagawa o\u00f9 se refl\u00e8tent les enseignes lumineuses est impressionnante<\/strong> et rappelle d’une certaine mani\u00e8re Dotonbori \u00e0 Osaka.<\/p>\n

Ici encore, la nuit est anim\u00e9e : on trouve quantit\u00e9 de bars et de restaurants ou encore des centres commerciaux comme le c\u00e9l\u00e8bre Canal City, mais l’ambiance est bien diff\u00e9rente de celle du quartier d’affaires voisin.<\/p>\n

\"La<\/p>\n

\"Rue<\/p>\n

\u00a0Le Hakata ramen<\/em> : l’un des meilleurs<\/h2>\n

Que vous soyez un fin connaisseur des ramen<\/em>, ou que vous r\u00eaviez d’en d\u00e9guster un pour la premi\u00e8re fois \u2014 apr\u00e8s avoir visionn\u00e9 Tampopo<\/em><\/strong> de J\u00fbz\u00f4 Itami<\/strong>, lu Le Gourmet solitaire<\/em> de Jir\u00f4 Taniguchi<\/strong>, ou d’autres films, documentaires, mangas, livres ou drama o\u00f9 cette soupe de nouilles \u00e0 une place de choix \u2014, Fukuoka est une destination \u00e0 ne pas manquer.<\/p>\n

En effet, c’est probablement par cette ville que ce plat chinois est arriv\u00e9 au Japon \u00e0 la fin du XIXe si\u00e8cle<\/strong> (certaines sources citent Fukuoka, d’autres Yokohama\u2026) avant de devenir populaire dans tout l’archipel au cours du XXe si\u00e8cle.<\/p>\n

La base commune de tous les ramen<\/em><\/strong>, ce sont des nouilles de bl\u00e9 (appel\u00e9es elles-m\u00eame \u00ab\u00a0ramen\u00a0\u00bb), plong\u00e9es dans un bouillon riche. Si on trouve le plus souvent dans un bol de ramen<\/em> des tranches de porc, des pousses de bambou, de l’\u0153uf et de la ciboule japonaise (le negi)<\/em>, tous les ingr\u00e9dients peuvent varier. La sp\u00e9cialit\u00e9 de Fukuoka, les Hakata ramen<\/em><\/strong>, est pour sa part pr\u00e9par\u00e9e avec un bouillon d’os de porc (tonkotsu rame<\/em>n), accompagn\u00e9 de tranches de poitrine de porc chashu<\/em>, de champignons noirs et de ciboule ; on peut ajouter de l’\u0153uf, des algues nori<\/em>, etc.<\/p>\n

Les nouilles des Hakata ramen<\/em>, enfin, sont plus fines que la moyenne, et s’appr\u00e9cient g\u00e9n\u00e9ralement tr\u00e8s fermes.<\/p>\n

\"un

Les Hakata ramen<\/em> \u00ab\u00a0basique\u00a0\u00bb : tranches de porc, champignons et ciboule dans un bouillon de porc \u00e0 l’aspect laiteux.<\/p><\/div>\n

L’excellent hakata ramen<\/em> d’Ippudo<\/h2>\n

J’ai pour ma part go\u00fbt\u00e9 aux hakata ramen<\/em> dans un restaurant du quartier de Tenjin : Ippudo<\/strong>. Ce nom est peut-\u00eatre familier pour les Parisiens, cette cha\u00eene ayant trois adresses dans la capitale fran\u00e7aise, \u00e0 proximit\u00e9 du quartier japonais et de la rue Sainte Anne. N’ayant jamais test\u00e9 les restaurants parisiens, j’ai donc profit\u00e9 de mon s\u00e9jour \u00e0 Fukuoka pour go\u00fbter le fameux hakata ramen<\/em> d’Ippudo dans sa ville d’origine<\/strong>.<\/p>\n

On reconna\u00eet facilement le restaurant \u00e0 sa fa\u00e7ade \u00e9clair\u00e9e de nombreuses lanternes rouges et blanches.<\/p>\n

\"La<\/p>\n

Un sch\u00e9ma sur le mur aide \u00e0 faire son choix : souhaite-t-on un ramen<\/em> classique ou moderne, l\u00e9ger ou gras<\/strong> ? (on notera au passage la belle collection de sak\u00e9<\/strong> que l’on trouve \u00e9galement \u00e0 la carte). Si vous ne lisez pas le japonais, la carte est illustr\u00e9e et vous n’aurez qu’\u00e0 montrer celui qui vous tente le plus.<\/p>\n

\"Menu<\/h2>\n

J’ai pour ma part choisi le Shiromaru<\/strong> (\u767d\u4e38), le plus basique, afin de d\u00e9couvrir touts les ar\u00f4mes des Hakata ramen<\/em>. Il est toujours difficile de d\u00e9crire les saveurs d’un plat, et il est souvent bien mieux de se laisser surprendre plut\u00f4t de d’en imaginer le go\u00fbt \u00e0 l’avance\u2026 mais il y a une chose que je peux vous assurer : c’\u00e9tait d\u00e9licieux !<\/p>\n

\"Un<\/h2>\n

\"Les<\/h2>\n

Les ramen<\/em> dans les yatai<\/em> de Fukuoka<\/h2>\n

Les yatai<\/em> sont un \u00e9l\u00e9ment tr\u00e8s important de la culture de Fukuoka. Il s’agit de petites \u00e9choppes am\u00e9nag\u00e9e autour de chariots<\/strong>, o\u00f9 l’on peut manger et boire au coude \u00e0 coude avec une dizaine de clients maximum, autour du \u00ab\u00a0chef\u00a0\u00bb. Ils s’installent dans les rues le soir venu, avant de se retirer une fois la nuit bien avanc\u00e9e. Il y en a environ 230 \u00e0 Fukuoka, principalement dans les\u00a0quartiers de Tenjin et de Nakasu. Les Hakata ramen font bien entendu partie des plats que l’on peut y d\u00e9guster : cherchez l’inscription<\/strong> \u535a\u591a\u30e9\u30fc\u30e1\u30f3<\/strong>.<\/p>\n

\"Les<\/h2>\n

On s’y installe pour un repas rapide, mais aussi pour boire et discuter avec le chef et les autres clients dans une ambiance tr\u00e8s conviviale et d\u00e9tendue. Beaucoup d’\u00e9trangers qui s’y sont arr\u00eat\u00e9s disent que, m\u00eame sans parler une langue commune, ils ont pu faire de belles rencontres et \u00ab\u00a0discuter\u00a0\u00bb avec des habitu\u00e9s<\/strong> : un bon bol de soupe et quelques verres de sak\u00e9 peuvent suffire \u00e0 abattre la fronti\u00e8re de la langue et assurer une soir\u00e9e m\u00e9morable.<\/p>\n

\"Les<\/h2>\n

Promenez-vous dans les rues \u00e0 la recherche du yatai<\/em> qui vous tente le plus. Ils sont tr\u00e8s nombreux sur les larges trottoirs des grandes art\u00e8res de Tenjin, o\u00f9 ils contrastent spectaculairement avec les buildings<\/strong>, mais certains sont aussi isol\u00e9s, \u00e0 peu pr\u00e8s n’importe o\u00f9 du moment qu’il y a une petite place o\u00f9 installer le stand.<\/p>\n

\"Un<\/h2>\n

Attention tout de m\u00eame \u00e0 respecter quelques r\u00e8gles dans les yatai<\/em><\/strong> : les places sont limit\u00e9es, il est donc n\u00e9cessaire de commander au moins un plat par personne\u2026 et de ne pas s’attarder trop longtemps.<\/p>\n

Il est possible aussi que l’on vous demande de changer de place en cours de repas, toujours pour les m\u00eames raisons. Les yatai<\/em> devenant populaires aupr\u00e8s des touristes, vous pouvez parfois y avoir de mauvaises surprises : si le prix n’est pas affich\u00e9, renseignez-vous avant de vous installer, et fuyez ceux qui alpaguent les clients, surtout si c’est en anglais !<\/p>\n

\"Yatai<\/h2>\n

\"Yatai<\/h2>\n

Informations pratiques<\/h2>\n

Plus d’informations pour pr\u00e9parer un s\u00e9jour \u00e0 Fukuoka sur le site Crossroad Fukuoka<\/a> (Office du tourisme de Fukuoka, en anglais) et sur Yoka Navi<\/a> (Fukuoka City Guide, en fran\u00e7ais).<\/p>\n

Je vous conseille \u00e9galement le blog B\u00e9n\u00e9 no Fukuoka<\/a> ! Tenu par une blogueuse fran\u00e7aise install\u00e9e depuis 2012 \u00e0 Fukuoka, il regorge d’informations pr\u00e9cieuses, en fran\u00e7ais, sur Fukuoka et le Kyushu en g\u00e9n\u00e9ral.<\/p>\n

Plus d’information sur les restaurants de la cha\u00eene Ippudo \u00e0 Fukuoka et dans tout le Japon sur le site Internet japonais d’Ippudo<\/a> (en anglais). Et pour les parisiens qui veulent go\u00fbter aux hakata ramen<\/em> pr\u00e8s de chez eux, voir le site Internet fran\u00e7ais d’Ippudo Paris<\/a>.<\/p>\n

Dans le Kyushu, il faut aussi visiter Kumamoto, au sud de Fukuoka, pour une autre tradition de <\/a>ramen.<\/em><\/p>\n

Comment s’y rendre ?<\/h2>\n

La gare d’Hakata<\/strong> \u00e9tant le point de jonction entre les lignes de Shinkansen Sanyo (vers Osaka) et Kyushu, l’acc\u00e8s est tr\u00e8s facile en train : environ 5 heures depuis Tokyo, 2h30 depuis Osaka, et 1h30 depuis Kagoshima.<\/p>\n

L’a\u00e9roport de Fukuoka<\/strong> (desservi par le m\u00e9tro), permet de rejoindre Fukuoka en 2h depuis Tokyo et 1h depuis Osaka.<\/p>\n