{"id":33870,"date":"2019-04-22T08:00:51","date_gmt":"2019-04-21T23:00:51","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=33870"},"modified":"2020-03-27T12:02:11","modified_gmt":"2020-03-27T03:02:11","slug":"shikoku-kochi-guide","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/shikoku-kochi-guide\/","title":{"rendered":"D\u00e9couverte de Kochi, au sud de l’\u00eele de Shikoku"},"content":{"rendered":"

Kochi<\/strong> est la ville principale de la pr\u00e9fecture du m\u00eame nom, au sud de l’\u00eele de Shikoku<\/strong>. Elle est surtout connue pour son festival : le Yosakoi Matsuri<\/strong>. Mais Kochi m\u00e9rite que l’on s’y arr\u00eate tout au long de l’ann\u00e9e : c’est une ville charg\u00e9e d’histoire o\u00f9 l’on peut visiter un ch\u00e2teau<\/strong> pr\u00e9serv\u00e9 depuis l’\u00e9poque d’Edo, la plage<\/strong> de Katsurahama ou encore le temple<\/strong> Chikurin-ji, l’un des 88 du p\u00e8lerinage de Shikoku. C’est \u00e9galement la porte d’entr\u00e9e pour partir explorer les superbes paysages montagneux<\/strong> de la pr\u00e9fecture, travers\u00e9s par la rivi\u00e8re Niyodo qui est c\u00e9l\u00e8bre pour son eau turquoise et pure.<\/p>\n

Les grands personnages de Kochi<\/h2>\n

Il y a deux types de personnages tr\u00e8s diff\u00e9rents qui font la fiert\u00e9 de Kochi et que l’on y croise partout :<\/p>\n

\u2022 Sakamoto Ryoma et les autres samoura\u00efs du domaine de Tosa\u00a0<\/strong><\/h3>\n

D\u00e8s le parvis de la gare JR de Kochi, on peut voir les statues de Sakamoto Ryoma, Takechi Hanpeita et Nakaoka Shintaro. Le c\u00e9l\u00e8bre samoura\u00ef<\/strong>\u00a0Sakamoto Ryoma<\/strong> \u2014 connu pour avoir jou\u00e9 un r\u00f4le important dans la fin du shogunat Tokugawa et la restauration de Meiji \u2014 \u00e9tant natif de Kochi, on y trouve nombre de monuments et de produits d\u00e9riv\u00e9s \u00e0 son effigie.<\/p>\n

\"Statues<\/p>\n

\u2022 Anpanman et ses comp\u00e8res<\/strong><\/h3>\n

S’il n’est pas tr\u00e8s connu en France, Anpanman<\/strong> est probalement le personnage le plus populaire aupr\u00e8s des enfants japonais. Ce super h\u00e9ros<\/strong> est un pain fourr\u00e9 \u00e0 la p\u00e2te de haricots rouges, qui combat Baikinman (Microbe-man) avec des amis, ayant eux aussi des t\u00eates de pain (Melonpanna, Currypanman, Shokupanman, etc.). Il a \u00e9t\u00e9 cr\u00e9\u00e9 en 1969 par\u00a0Takashi Yanase, un artiste originaire de Kochi.<\/p>\n

\"Statues<\/p>\n

Le pont Harimaya-bashi<\/h2>\n

C’est en g\u00e9n\u00e9ral le premier endroit qui vient \u00e0 l’esprit quand on \u00e9voque ce qu’il faut voir \u00e0 Kochi. Pourtant le pont Harimaya-bashi ne pr\u00e9sente pas un grand int\u00e9r\u00eat : c’est un pont rouge comme on en voit beaucoup au Japon<\/strong>, situ\u00e9 \u00e0 un carrefour important du centre ville. Il est c\u00e9l\u00e8bre pour avoir servi de d\u00e9cor \u00e0\u00a0 l’histoire d’amour d’un moine bouddhiste et d’une servante au 19e si\u00e8cle\u2026 mais les alentours ont bien chang\u00e9 et le pont a perdu beaucoup de son charme.<\/p>\n

\"Le<\/h2>\n

Le ch\u00e2teau de Kochi<\/h2>\n

Seulement douze donjons ont \u00e9t\u00e9 pr\u00e9serv\u00e9s au Japon (les autres \u00e9tant des reconstitutions modernes), et celui de Kochi est l’un d’eux : son histoire remonte au 17e si\u00e8cle et ses b\u00e2timents actuels au 18e si\u00e8cle. Il a \u00e9t\u00e9 d\u00e9sign\u00e9 Bien Culturel Important<\/b>\u00a0en 1950.<\/p>\n

\"Le<\/p>\n

Il est possible de visiter l’int\u00e9rieur du donjon<\/strong>. Le dernier \u00e9tage offre un panorama<\/strong> impressionnant sur la ville et le grand parc du ch\u00e2teau<\/strong>, o\u00f9 il est agr\u00e9able de se promener. Le parc est public, seul l’acc\u00e8s au donjon est payant (420\u00a5).<\/p>\n

\"Depuis<\/p>\n

\"La<\/p>\n

Le sanctuaire Kochi Dai-jingu<\/h2>\n

Il n’est pas tr\u00e8s grand, et j’aurais pu passer \u00e0 c\u00f4t\u00e9 sans le remarquer si les coqs qui y vivent n’avaient pas attir\u00e9 mon attention. Le Kochi Dai-jingu est un petit sanctuaire<\/strong> mais il est tout proche du ch\u00e2teau et pr\u00e9sente quelques particularit\u00e9s<\/strong> int\u00e9ressantes : ces coqs<\/strong> et les statues \u00e0 leur effigie, ou encore un petit sanctuaire Inari<\/strong> aux statues de renard assez singuli\u00e8res.<\/p>\n

\"Petit<\/p>\n

\"Coqs<\/p>\n

\u00a0Le Yosakoi Matsuri<\/h2>\n

Kochi<\/strong> est aujourd’hui avant tout connue comme la ville o\u00f9 est n\u00e9 l’un des plus grands festivals du Japon<\/strong> : le Yosakoi Matsuri. Ce festival d\u00e9di\u00e9 \u00e0 la danse<\/strong>, inspir\u00e9 \u00e0 l’origine par l’Awa Odori de Tokushima, se d\u00e9roule du 9 au 12 ao\u00fbt chaque ann\u00e9e depuis 1954<\/strong>.<\/p>\n

Les origines de ce matsuri \u00e9tant modernes, il n’est pas rest\u00e9 fig\u00e9 dans une tradition mais a \u00e9volu\u00e9 avec la soci\u00e9t\u00e9, au plus pr\u00e8s de la pop culture japonaise<\/strong>, avec des danses, des musiques et des costumes qui m\u00ealent \u00e9l\u00e9ments traditionnels et modernes. C’est donc un matsuri \u00e0 part, qui pla\u00eet beaucoup aux jeunes g\u00e9n\u00e9rations et a fait des \u00e9mules : les festivals de Yosakoi se multiplient dans tout l’archipel.<\/p>\n

\"Le<\/p>\n

Si vous n’avez pas la chance de s\u00e9journer \u00e0 Kochi pendant le festival, vous pouvez toujours visiter le petit mus\u00e9e<\/strong> qui lui est consacr\u00e9 (entr\u00e9e libre). Affiches, costumes, naruko<\/em><\/strong> (clapets utilis\u00e9 \u00e0 l’origine pour \u00e9loigner les oiseaux des rizi\u00e8res, qui sont devenus l’accessoire incontournable des danseurs de Yosakoi) et images d’archives<\/strong> y sont pr\u00e9sent\u00e9s.<\/p>\n

\"Le<\/p>\n

La plage de Katsurahama<\/h2>\n

C’est l’un des endroits les plus c\u00e9l\u00e8bres de Kochi<\/strong>, et ce n’est pas sans raison.<\/p>\n

Apr\u00e8s un trajet en bus depuis le centre ville, on arrive dans une station baln\u00e9aire<\/strong> un peu d\u00e9fra\u00eechie, o\u00f9 l’on ne voit pas la mer mais seulement des boutiques de souvenirs et des petits restaurants aux stores color\u00e9s, d’un autre temps.<\/p>\n

\"Rue<\/p>\n

Mais tr\u00e8s vite la plage de Katsurahama<\/strong> se d\u00e9voile \u00e0 travers les pins, avec ses escarpements rocheux auxquels s’accroche un\u00a0minuscule sanctuaire.<\/p>\n

\"La<\/p>\n

\"Petit<\/p>\n

L’Oc\u00e9an Pacifique est superbe et la plage tr\u00e8s vaste<\/strong>, mais la<\/strong> baignade est interdite<\/strong> en raison de la force des courants. Malgr\u00e9 cela, tout est l\u00e0 pour contribuer \u00e0 l’ambiance de vill\u00e9giature, jusqu’au vendeur de glaces sous son parasol.<\/p>\n

\"La<\/p>\n

L’immense et c\u00e9l\u00e8bre statue de Sakamoto Ryoma, \u00e9rig\u00e9e en 1928, domine la plage et observe l’oc\u00e9an.<\/p>\n

\"Statue<\/p>\n

Le Chikurin-ji, 31e des 88 temples du p\u00e8lerinage de Shikoku<\/h2>\n

Sur le chemin qui relie le centre ville \u00e0 la plage de Katsurahama, il ne faut pas manquer de s’arr\u00eater au temple Chikurin-ji<\/strong>, fond\u00e9 en 724. Apr\u00e8s avoir travers\u00e9 un jardin de mousses<\/strong>, on d\u00e9couvre la pagode \u00e0 5 \u00e9tages<\/strong> qui domine l’ensemble des b\u00e2timents et jardins du temple du haut de ses 31 m\u00e8tres.<\/p>\n

\"Le<\/p>\n

Le Chikurin-ji \u00e9tant un des 88 temples du p\u00e8lerinage de Shikoku<\/strong>, on y croise g\u00e9n\u00e9ralement des p\u00e8lerins, que l’on reconna\u00eet facilement \u00e0 leur veste blanche.<\/p>\n

\"P\u00e8lerins<\/p>\n

Ce temple abrite de tr\u00e8s nombreuses statues de Jizo<\/strong>, qui semblent pour la plupart tr\u00e8s anciennes.<\/p>\n

\"Statues<\/p>\n

L’acc\u00e8s est gratuit, mais il est possible de visiter le jardin, con\u00e7u par un moine bouddhiste zen en 1318, et le tr\u00e9sor pour quelques yen.<\/p>\n

\"Jardin<\/p>\n

Quelques sp\u00e9cialit\u00e9s culinaires de Kochi<\/h2>\n

Si l’on ne doit retenir qu’une sp\u00e9cialit\u00e9 culinaire de Kochi, c’est sans aucun doute le katsuo no tataki <\/em><\/strong>(\u9c39\u306e\u30bf\u30bf\u30ad) : des tranches de bonite l\u00e9g\u00e8rement grill\u00e9es sur un feu de paille<\/strong>, servies avec de la ciboule, du gingembre et de l’ail et assaisonn\u00e9es au sel ou \u00e0 la sauce ponzu.<\/p>\n

\"Sp\u00e9cialit\u00e9<\/p>\n

Je suis all\u00e9e y go\u00fbter\u00a0\u00e0 quelques pas du ch\u00e2teau : au march\u00e9 couvert d’Hirome<\/strong> o\u00f9 l’on trouve de nombreuses \u00e9choppes et restaurants. C’est l’endroit id\u00e9al pour go\u00fbter aux diverses sp\u00e9cialit\u00e9s locales et faire son march\u00e9 de souvenirs culinaires dans une ambiance tr\u00e8s conviviale<\/strong>. Attention si vous ne voulez pas manger de baleine par inadvertance : on en trouve \u00e0 la carte de beaucoup d’\u00e9choppes\u2026 Kochi ayant \u00e9t\u00e9 un haut lieu de la chasse \u00e0 la baleine. Elle s’appelle \u30af\u30b8\u30e9 (kujira<\/em>) en japonais.<\/p>\n

\"March\u00e9<\/p>\n

Une autre sp\u00e9cialit\u00e9 de Kochi est l’aisukurin<\/strong>\u00a0<\/em>(\u30a2\u30a4\u30b9\u30af\u30ea\u30f3 : tout\u00a0 simplement \u00ab\u00a0ice cream\u00a0\u00bb\u2026 mal prononc\u00e9), une sorte de glace au go\u00fbt nostalgique pour les japonais. Il s’agit de l’anc\u00eatre de la cr\u00e8me glac\u00e9e nippone<\/strong>, faite d’\u0153ufs, de sucre et de lait en poudre. L’aisukurin\u00a0<\/em>est bon march\u00e9 (200\u00a5 pour trois boules au ch\u00e2teau), peu grasse et tr\u00e8s rafra\u00eechissante.<\/p>\n

\"Sp\u00e9cialit\u00e9<\/p>\n

Plus d’informations<\/h2>\n

Plus d’informations pour pr\u00e9parer un s\u00e9jour dans la pr\u00e9fecture de Kochi sur le site Visit Kochi Japan<\/a> (en anglais).<\/p>\n

Comment s’y rendre ?<\/h2>\n

La ville de Kochi est accessible en avion (1h20 depuis Tokyo, 45 minutes depuis Osaka), en train (3h15 depuis Osaka ou Hiroshima via Okayama) et en bus (4h50 depuis Osaka, 4h depuis Hiroshima, 2h50 depuis Tokushima).<\/p>\n

Le centre ville se parcourt ais\u00e9ment \u00e0 pied, mais les tramways de Kochi, qui sont en service depuis 1904, sont un moyen de transport tr\u00e8s agr\u00e9able.<\/p>\n

Les bus touristiques My-Yu desservent la plage de Katsurahama, le temple Chikurin-ji et d’autres lieux touristiques comme le Jardin Botanique Makino. Le tarif est de 1000\u00a5 pour un pass d’une journ\u00e9e, avec une r\u00e9duction de 50% sur pr\u00e9sentation d’un passeport \u00e9tranger, les pass s’ach\u00e8tent \u00e0 l’office du tourisme devant la gare. Toutes les informations (en anglais) sont sur ce document<\/a>.<\/p>\n

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