Koshimizu<\/strong> est l\u2019endroit id\u00e9al pour profiter de la beaut\u00e9 des paysages naturels d\u2019Hokkaido<\/strong><\/a>. Les routes relativement plates et faciles \u00e0 parcourir \u00e0 v\u00e9lo font du cyclisme<\/strong> l’une des activit\u00e9s id\u00e9ales pour profiter de la r\u00e9gion.<\/p>\n\n\n\n
Pour les visiteurs pr\u00e9f\u00e9rant voyager l\u00e9ger, l\u2019office du tourisme propose des v\u00e9los hybrides<\/strong> \u00e0 la location, ainsi que des casques<\/strong>. Les v\u00e9los sont faciles \u00e0 utiliser, \u00e9quip\u00e9s d\u2019un syst\u00e8me de vitesse tr\u00e8s simple. Le parcours auquel je participais s\u2019\u00e9tirait sur une dur\u00e9e d\u2019une heure et demie<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n
D\u00e9marrant \u00e0 l\u2019office du tourisme tout pr\u00e8s de la gare Hama-Koshimizu, nous commencions par nous diriger au nord est avec un premier arr\u00eat au Furetoi Scenic Viewpoint<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n
Le Furetoi Scenic Viewpoint est une structure en forme de pyramide offrant un point de vue \u00e0 360 degr\u00e9s sur Koshimizu<\/strong>. Il surplombe la Mer d\u2019Okhotsk<\/strong> c\u00f4t\u00e9 nord et le Lac Tofutsu<\/strong> de l\u2019autre c\u00f4t\u00e9. Je pouvais apercevoir de la fum\u00e9e s\u2019\u00e9lever des champs dans la chaleur du petit matin, ajoutant au paysage une ambiance cin\u00e9matographique. On distingue au pied du Furetoi Scenic Viewpoint un camping pratiquement install\u00e9 sur la plage.<\/p>\n\n\n\n
Apr\u00e8s avoir quitt\u00e9 la plateforme d’observation, nous sommes remont\u00e9s sur nos v\u00e9los pour nous diriger un peu plus bas sur la route 244, avant de partir sur la gauche en direction du lac Tofutsu. Parmi les champs travers\u00e9s, nous avons distingu\u00e9 une grande vari\u00e9t\u00e9 de fleurs sauvages<\/a><\/strong>, ponctuant le paysage de touches de violet, de rose et de magenta<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n
Nous avons ensuite travers\u00e9 le lac Tofutsu<\/strong> en passant par le pont Heiwa<\/strong> avant de p\u00e9n\u00e9trer dans une zone bois\u00e9e de toutes parts. J\u2019avais appris le jour pr\u00e9c\u00e9dent que compte tenu de la proximit\u00e9 du lac avec le bord de mer, la moiti\u00e9 des esp\u00e8ces d\u2019oiseaux d\u2019Hokkaido<\/strong> pouvaient \u00eatre observ\u00e9es dans cette zone. C\u2019est d\u2019ailleurs pour cette raison que Koshimizu une destination tr\u00e8s pris\u00e9e des ornithologues et des photographes en qu\u00eate d\u2019aigles, de faucons, de h\u00e9rons, de grues<\/a>, et de plus petites esp\u00e8ces telles que des pinsons et des moineaux, ainsi que bon nombre d\u2019oiseaux migratoires. Mon guide m\u2019expliqua qu\u2019au d\u00e9but du printemps, il n\u2019est pas rare que plusieurs cygnes chanteurs<\/strong> fassent le voyage depuis la Russie pour rejoindre le lac. Tandis que nous passions dans les bois, elle me montra du doigt des oiseaux en train de chanter<\/strong> dans les arbres. Elle me fit r\u00e9aliser que c\u2019est \u00e0 v\u00e9lo que l\u2019on peut profiter au mieux des diff\u00e9rents chants de ces oiseaux, un trajet en voiture \u00e9tant trop bruyant et rapide pour appr\u00e9cier pleinement cet environnement naturel.<\/p>\n\n\n\n
Nous nous accordions une pause au sommet de la colline<\/strong> surplombant un champ de pommes de terre. Ma guide me confiait que les bourgeons des plants de pommes de terre offraient un paysage magnifique au mois de Juillet<\/strong>, recouvrant tout le champ de fleurs blanches. Ce tour \u00e0 v\u00e9lo s\u2019av\u00e9ra \u00eatre un bon exercice physique<\/strong>, r\u00e9compens\u00e9 au sommet par la vue sur les champs plus bas et, bien s\u00fbr, les sensation procur\u00e9es par la descente. Ma guide me rappelait de ne pas freiner trop brusquement.<\/p>\n\n\n\n
Apr\u00e8s avoir encore travers\u00e9 d’autres champs, nous avons de nouveau fait un arr\u00eat en haut d\u2019une troisi\u00e8me colline offrant une vue d\u00e9gag\u00e9e sur une route parfaitement droite<\/strong>. Ma guide m\u2019expliqua que les routes de ce genre sont typiques d\u2019Hokkaido<\/strong>. La r\u00e9gion s\u2019est en effet d\u00e9velopp\u00e9e bien plus tard que le reste du Japon, jusqu\u2019\u00e0 il y a tout juste 150 ans, ce qui a conduit \u00e0 organiser les villes de mani\u00e8re plus simple, sur le mod\u00e8le d\u2019un damier<\/strong>. En r\u00e9sultent des routes similaires \u00e0 celle-l\u00e0, s\u2019\u00e9tirant \u00e0 perte de vue<\/strong>, ou tout du moins jusqu\u2019\u00e0 ce qu\u2019elles redescendent puis remontent sur les hauteurs d\u2019une colline. Ma guide me pr\u00e9cisa que la route que nous avions sous les yeux s\u2019\u00e9tirait sur plus de 20km. Elle porte le nom de Ten-ni-tsuzuku Michi<\/strong> ou \u00ab la route menant au paradis \u00bb<\/strong>. Juste \u00e0 notre droite, nous pouvions profiter d’une vue sur le Mt Shari<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n
Nous avons ensuite redescendu la colline ce qui nous donna suffisamment d\u2019\u00e9lan pour grimper en haut de la suivante avant de nous arr\u00eater entre deux champs bien verts. Des rang\u00e9es et des rang\u00e9es de plants parfaitement align\u00e9s<\/strong> s\u2019\u00e9tiraient de chaque c\u00f4t\u00e9. Il y a quelque chose de tr\u00e8s apaisant et paisible \u00e0 se retrouver au beau milieu de cet environnement naturel<\/strong>. Koshimizu est r\u00e9put\u00e9 pour ses pommes de terre, son bl\u00e9 et ses betteraves sucri\u00e8res. <\/p>\n\n\n\n
Sur le trajet retour jusqu\u2019\u00e0 l\u2019office du tourisme, nous avons fait un dernier arr\u00eat \u00e0 la Hogaja Factory<\/strong>, sp\u00e9cialis\u00e9e dans la production de Hogaja senbei<\/em><\/strong> (crackers japonais) \u00e0 base de pomme de terre, d\u2019algue kombu, de coquille Saint-Jacques et de bien d\u2019autres ingr\u00e9dients. Ma guide me mit au d\u00e9fi de deviner ce \u00e0 quoi servait le b\u00e2timent avant de devenir une usine. \u00c0 en juger par le t\u00e9lescope install\u00e9 en haut du b\u00e2timent, je penchais pour un observatoire. Elle me r\u00e9v\u00e9la finalement qu\u2019il s\u2019agissait d\u2019une \u00e9cole primaire.<\/p>\n\n\n\n
De nos jours, il est possible de visiter l\u2019usine<\/strong> afin de d\u00e9couvrir comment ces snacks sont fabriqu\u00e9s. On y trouve \u00e9galement une boutique de souvenirs dans laquelle il est possible de s\u2019installer pour prendre une pause.<\/p>\n\n\n\n
Depuis la Hogaja Factory le trajet fut tr\u00e8s court pour retourner \u00e0 notre point de d\u00e9part, l\u2019office du tourisme. Un trajet qui nous fit passer devant un charmant petit stand de l\u00e9gumes sur le bord de la route, et toujours plus de champs agricoles luxuriants<\/strong> en arri\u00e8re-plan. <\/p>\n\n\n\n
Pour r\u00e9server un parcours \u00e0 v\u00e9lo avec guide priv\u00e9 pour un groupe jusqu\u2019\u00e0 quatre personnes, il vous faudra en faire la demande au moins sept jours \u00e0 l\u2019avance. Pour plus d\u2019information<\/a>, sur les visites guid\u00e9es en v\u00e9lo mais aussi sur d’autres activit\u00e9s comme l’observation d’oiseaux, des initiation au kayak ou aux raquettes, rendez-vous sur le site internet de la Koshimizu Tourism Association<\/a>.et.<\/a><\/p>\n\n\n\n