{"id":34931,"date":"2018-08-30T08:00:35","date_gmt":"2018-08-29T23:00:35","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=34931"},"modified":"2022-08-27T19:16:33","modified_gmt":"2022-08-27T10:16:33","slug":"ehime-tourisme-estival-a-toon","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/ehime-tourisme-estival-a-toon\/","title":{"rendered":"D\u00e9couverte du tourisme estival \u00e0 Toon, Ehime"},"content":{"rendered":"\n
Plut\u00f4t en marge des circuits touristiques<\/strong> habituels, la pr\u00e9fecture d’Ehime<\/strong>, sur l’\u00eele Shikoku<\/strong> a souvent attir\u00e9 mon attention. Toujours curieux de d\u00e9couvrir de nouvelles facettes m\u00e9connues du Japon, ses r\u00e9gions rurales<\/strong> ne m’ont jusqu’\u00e0 pr\u00e9sent jamais d\u00e9\u00e7u. Direction alors la petite ville de Toon<\/strong>, \u00e0 une trentaine de minutes de transport de la gare de Matsuyamashi. Du haut de ses trente trois mille habitants, Toon est avant tout r\u00e9put\u00e9e pour son cadre naturel paisible<\/strong>, entour\u00e9e de montagnes<\/strong> et de champs<\/strong>.<\/p>\n\n\n Dans la liste des incontournables de la r\u00e9gion<\/strong>, on trouve les rizi\u00e8res en terrasse<\/strong>. Autant que je me souvienne, je n’avais jamais eu la chance d’en voir jusqu’\u00e0 maintenant. Je me suis alors rendu au coeur de l’action, \u00e0 quelques kilom\u00e8tres du centre ville de Toon, pour une petite balade au milieu des cultures.<\/p>\n\n\n Astuce:<\/strong> Si vous d\u00e9cidez d’en faire autant, peu importe l’endroit, montez la c\u00f4te par la route principale. Une fois en haut, trouvez la petite entr\u00e9e qui vous permettra d’acc\u00e9der \u00e0 l’int\u00e9rieur des champs o\u00f9 vous pourrez entamer tranquillement votre marche.<\/p>\n\n\n\n Ici, c’est le calme total<\/strong>. Seuls les insectes et animaux sauvages<\/strong> se font entendre alors que les petits villages avoisinant les champs semblent presque d\u00e9serts.<\/p>\n\n\n Si vous aimez les couleurs satur\u00e9es et \u00e9clatantes<\/strong>, vous y trouverez forc\u00e9ment votre compte. La verdure domine le terrain \u00e0 perte de vue avant de se heurter aux montagnes. Mais le plus spectaculaire<\/strong> reste les fameuses cultures en terrasse<\/strong> qui forment un immense escalier le long de la pente. Cet am\u00e9nagement facilite l’\u00e9coulement des eaux de ruissellement ainsi que leur infiltration dans le sol, tout en luttant contre l’\u00e9rosion.<\/p>\n\n\n\n Je termine ma descente en traversant un second petit village<\/strong> qui semble \u00eatre un peu plus anim\u00e9 que le premier. J’y aper\u00e7ois une femme travaillant dans son atelier, \u00e0 couper un paquet de branches d’arbres. J’aurais aim\u00e9 en savoir plus sur le proc\u00e9d\u00e9 mais malheureusement, la barri\u00e8re de la langue m’en a emp\u00each\u00e9. Je termine donc ma balade dans ce cadre rural tr\u00e8s typique<\/strong>, avant de reprendre la route vers ma prochaine destination.<\/p>\n\n\n\n \u00c0 quelques kilom\u00e8tres des cultures se trouve un charmant petit restaurant cach\u00e9 dans les montagnes<\/strong> : le Botanchaya<\/strong>. En arrivant plut\u00f4t de bonne heure, j’ai eu la chance de m’accaparer les lieux pour quelques photos, puisque aucun client n’\u00e9tait encore pr\u00e9sent. Le Botanchaya est \u00e0 l’image des traditions japonaises : on y retrouve de nombreuses petites pi\u00e8ces meubl\u00e9es d’un mobilier typique<\/strong>, auquel s’ajoutent quelques touches emprunt\u00e9es \u00e0 la culture moderne<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n Comme \u00e0 peu pr\u00e8s partout dans les zones rurales japonaises<\/strong>, j’ai eu droit \u00e0 un accueil chaleureux de la part du propri\u00e9taire, qui m’a gentiment ouvert les portes des zones priv\u00e9es de son \u00e9tablissement, pour que j’y fasse quelques clich\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n De retour dans la salle principale, il est maintenant temps de passer aux choses s\u00e9rieuses. Il est dix heure trente du matin, il me semble que c’est un moment propice \u00e0 une d\u00e9gustation de doburoku<\/em><\/strong>. Il s’agit d’une vari\u00e9t\u00e9 r\u00e9gionale de sak\u00e9<\/strong>, qui, contrairement \u00e0 la boisson traditionnelle, est non filtr\u00e9e<\/strong>. Il est principalement produit dans les campagnes, comme ici dans la pr\u00e9fecture d’Ehime.<\/p>\n\n\n\n L’aspect peut para\u00eetre repoussant. Puisqu’il n’est pas filtr\u00e9, le liquide est plut\u00f4t textur\u00e9 et les grains de riz se font encore ressentir \u00e0 la d\u00e9gustation<\/strong>. Malgr\u00e9 tout, son go\u00fbt est loin d’\u00eatre mauvais. Si vous aimez les saveurs plut\u00f4t fortes et sucr\u00e9es<\/strong>, vous appr\u00e9cierez probablement le doburoku<\/em>.<\/p>\n\n\n\n Curieux d’en savoir un peu plus sur le processus de fabrication, le propri\u00e9taire m’a gentiment propos\u00e9 de visiter son atelier<\/strong> pour y prendre quelques photos. Le proc\u00e9d\u00e9 de fermentation<\/strong> se fait \u00e0 l’int\u00e9rieur de gros chaudrons dans lesquels les grains de riz flottent \u00e0 la surface d’un liquide \u00e0 l’apparence laiteuse. De temps en temps, l’artisan vient alors m\u00e9langer le tout \u00e0 l’aide d’un ustensile sp\u00e9cial.<\/p>\n\n\n\n<\/figure><\/div>\n\n\n
Promenade dans les rizi\u00e8res en terrasse de Toon<\/h2>\n\n\n\n
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Un petit village paisible<\/h2>\n\n\n\n
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Le Botanchaya: un restaurant au charme authentique<\/h2>\n\n\n\n
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D\u00e9gustation de doburoku<\/h2>\n\n\n\n
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