ryokan<\/em> dispose de chambres spacieuses dot\u00e9es de petits balcons avec vue sur la ville.<\/p>\n<\/p>\n
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Les onsen<\/em>\u00a0y sont spacieux et comportent bains int\u00e9rieurs<\/strong> et rotemburo<\/em> (bains ext\u00e9rieurs)<\/strong>, magnifiquement d\u00e9cor\u00e9s de pierres. En haut du b\u00e2timent se trouve un bar, directement sur le toit, offrant une vue imprenable sur la ville. Lors de votre check-in, vous recevrez d’ailleurs un coupon vous donnant droit \u00e0 une bi\u00e8re gratuite. Une tr\u00e8s bonne occasion de prendre un verre tout en regardant les lumi\u00e8res de la ville et les magnifiques panaches de vapeur qui s’\u00e9l\u00e8vent au-dessus de Kannawa Onsen.<\/strong><\/p>\n<\/p>\n
Mais le point fort de Kurodaya pourrait bien \u00eatre sa nourriture<\/strong>. Les clients de l’auberge ont la chance de pouvoir profiter d’un repas gastronomique, qui, comme le veut la tradition des repas de ryokan<\/em>, se compose de plusieurs plats. Le d\u00eener met en valeur la sp\u00e9cialit\u00e9 de la pr\u00e9fecture d’Oita : le b\u0153uf de Bungo<\/strong>, un b\u0153uf noir japonais haut de gamme. Pour la petite anecdote, Bungo n’est autre que l’ancien nom de la pr\u00e9fecture d’Oita. Si le b\u0153uf de Kobe et le b\u0153uf de Yonezawa jouissent d’une reconnaissance internationale, le b\u0153uf de Bungo a lui aussi tout d’un grand wagyu<\/em>. Marbrures bien d\u00e9finies et saveur riche, la viande \u00e0 la texture imm\u00e9diatement reconnaissable fond en bouche. Au menu, le b\u0153uf de Bungo est servi cuisin\u00e9 de deux mani\u00e8res diff\u00e9rentes. Tout d’abord un steak de faux-filet, en provenance directe des \u00e9leveurs de Yufuin, une ville voisine. Vient ensuite le shabu shabu<\/em> (fondue japonaise). Dispos\u00e9es \u00e0 c\u00f4t\u00e9 d’un assortiment de l\u00e9gume, les fines tranches de viande crue (que vous ferez cuire dans la fondue) affichent les marbrures impressionnantes du b\u0153uf de Bungo.<\/p>\n<\/p>\n
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Pour le petit d\u00e9jeuner, un buffet est mis \u00e0 votre disposition. Bien que moins \u00e9labor\u00e9 que le d\u00eener, le petit d\u00e9jeuner offre une grande diversit\u00e9 de sp\u00e9cialit\u00e9s japonaises, du poisson grill\u00e9, aux l\u00e9gumes marin\u00e9s, en passant par la soupe miso<\/em>. Entre les repas et l’acc\u00e8s aux onsen<\/em>, une nuit au Kurodaya<\/strong> co\u00fbte entre 13 000 et 35 000 yens, selon la chambre et la p\u00e9riode de votre s\u00e9jour.<\/p>\n<\/p>\n
Il serait tentant de passer tout votre s\u00e9jour entre les onsen<\/em>, votre magnifique chambre en tatami<\/em> et les restaurants du l’auberge, mais si vous voulez d\u00e9couvrir un peu plus Beppu, il y a beaucoup \u00e0 faire dans les environs. Destination tr\u00e8s pris\u00e9e des touristes, les \u00ab\u00a0Enfers de Beppu<\/strong>\u00a0\u00bb sont une de s\u00e9rie de sept bains de sources thermales r\u00e9partis dans la ville et qui suivent tous une th\u00e9matique particuli\u00e8re. Plusieurs se trouvent dans le quartier de Kannawa Onsen, \u00e0 quelques pas de Kurodaya. J’ai eu l’occasion de m’arr\u00eater au Kamado Jigoku<\/strong> (litt\u00e9ralement \u00ab\u00a0enfer de la marmite\u00a0\u00bb) et au Oniyama Jigoku (\u00ab\u00a0enfer des montagnes du d\u00e9mon\u00a0\u00bb). M\u00eame s’ils sont souvent pris d’assaut par les touristes, ces \u00ab\u00a0enfers\u00a0\u00bb valent d\u00e9finitivement un coup d\u2019\u0153il.<\/p>\nDes nuages de vapeur de souffre s\u2019\u00e9chappaient constamment du Oniyama Jigoku<\/strong>, et une douzaine de crocodiles se trouvaient dans une zone d\u00e9di\u00e9e.<\/p>\n<\/p>\n
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Au Kamado Jigoku, on trouve des fontaines de boue et de grands bassins aux eaux orange ou bleu acides. Impossible de se baigner dans ces bains, ils ne sont l\u00e0 que pour \u00eatre visit\u00e9s, mais certains des enfers ont des ashiyu<\/em> (bains de pieds)<\/strong> dans lesquels les visiteurs peuvent d\u00e9tendre leurs orteils fatigu\u00e9s.<\/p>\n<\/p>\n
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En descendant vers la c\u00f4te, la Tour de Beppu<\/strong>, une petite s\u0153ur de la tour de Tokyo construite durant l’\u00e8re Showa<\/strong>, se dresse au dessus de l’horizon et offre une magnifique vue de la baie de Beppu et des montagnes environnantes. Personnellement, je recommanderais un arr\u00eat au Takegawara Onsen<\/strong>. A quelques pas de la tour de Beppu, il s’agit d’un bain public qui fut ouvert en 1879, et qui est d\u00e9sormais le plus vieux bain public de la ville. Le b\u00e2timent actuel a 90 ans et un charme particulier se d\u00e9gage de ses charpentes us\u00e9es par le temps. Exp\u00e9rience d\u00e9finitivement unique, le sento<\/em> propose des bains de sable. Pour 1030 yens, le personnel du Takegawara enterre les clients jusqu’au cou dans un sable d\u00e9tremp\u00e9\u00a0 d’eau thermale. Une exp\u00e9rience assez comparable \u00e0 un sauna, la s\u00e9ance dure entre 10 et 15 minutes avant de retourner dans les bains pour se d\u00e9barrasser des derniers grains de sables.<\/p>\n<\/p>\n
Que vous veniez \u00e0 Beppu pour un week-end relaxant \u00e0 profiter des eaux thermales ou que vous cherchiez un lieu o\u00f9 vous poser avant de partir explorer la pr\u00e9fecture d’Oita, vous ne regretterez pas d’avoir r\u00e9serv\u00e9 une nuit dans l’un des nombreux et luxueux ryokan<\/em> de Beppu.<\/p>\n