{"id":36603,"date":"2018-11-28T02:00:25","date_gmt":"2018-11-27T17:00:25","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=36603"},"modified":"2021-05-28T18:28:37","modified_gmt":"2021-05-28T09:28:37","slug":"shiga-ecotourisme","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/shiga-ecotourisme\/","title":{"rendered":"\u00c9cotourisme \u00e0 Shiga : apr\u00e8s-midi \u00e0 la ferme \u00e0 quelques minutes de Kyoto"},"content":{"rendered":"

Article r\u00e9alis\u00e9 en partenariat avec la pr\u00e9fecture de Shiga<\/em><\/span><\/p>\n

Tout le monde conna\u00eet Kyoto et ses magnifiques temples que l’on trouve \u00e0 chaque coin de rue. Passage obligatoire pour beaucoup de touristes qui visitent le Japon, bien peu sont ceux qui s’aventurent dans la pr\u00e9fecture de Shiga<\/strong>, pourtant \u00e0 seulement quelques minutes de train de Kyoto<\/strong>. Loin de l’agitation touristique, les c\u00f4tes montagneuses de l’immense lac Biwa<\/strong> permettent de se plonger dans un Japon authentique, o\u00f9 les traditions sont v\u00e9cues au quotidien par des familles d’agriculteurs qui continuent \u00e0 vivre de leurs fermes. Et si vous pensez que go\u00fbter \u00e0 cette authenticit\u00e9 n’est pas accessible au premier venu, d\u00e9trompez vous ! Des visites guid\u00e9es sont possibles, avec un interpr\u00e8te qui vous permettra d’aller au plus pr\u00e8s des habitants de Shiga<\/strong>.<\/p>\n

\"Village<\/p>\n

Des temples au milieu des montagnes<\/h2>\n

Je retrouvais ma guide-interpr\u00e8te \u00e0 la gare de Kyoto <\/strong>(service de prise en charge gratuit), d\u00e9j\u00e0 en compagnie de deux touristes anglais avec qui je passerai la matin\u00e9e. Nous prenons le train ensemble, un voyage d’une trentaine de minutes qui nous conduira \u00e0 la station de Ogota onsen<\/strong>. Rien de plus facile et rassurant, donc, pour un voyageur fraichement arriv\u00e9 au Japon qui ne se sentirait pas tr\u00e8s \u00e0 l’aise avec le fonctionnement d’un pays qu’il ne conna\u00eet pas encore.<\/p>\n

\"En<\/p>\n

Apr\u00e8s un petit trajet en taxi, nous arrivons \u00e0 notre premi\u00e8re destination : le village de Ogi<\/strong>. Et la visite commence par un passage au sanctuaire shinto consacr\u00e9 au dieu de la pluie. L’occasion d’essayer un omikuji<\/em>, ces pr\u00e9sages dont les Japonais sont friands. Cet omikuji<\/em><\/strong> a la particularit\u00e9 de devoir \u00eatre plong\u00e9 dans l’eau pour se d\u00e9voiler. Et pour une fois, pas la peine de devoir chercher un omikuji<\/em> traduit en anglais, notre guide se fait un plaisir de nous expliquer notre pr\u00e9sage.<\/p>\n

\"Sanctuaire<\/p>\n

\"Omikuji<\/p>\n

De nombreux sanctuaires<\/strong> se cachent parmi les arbres, on retrouve m\u00eame quelques torii<\/em> rouges<\/strong> venant de Fushimi Inari, ce c\u00e9l\u00e8bre sanctuaire de Kyoto. On croise quelques habitants, balais \u00e0 la main. Gr\u00e2ce \u00e0 eux les lieux ne sont pas envahis par la v\u00e9g\u00e9tation ; ils prennent soin des temples et honorent les dieux<\/strong> comme le faisaient leurs anc\u00eatres avant eux.<\/p>\n

Apprendre \u00e0 faire des mochi<\/em><\/h2>\n

Apr\u00e8s quelques minutes de marche au milieu des maisons du village<\/strong>, entour\u00e9s par les rizi\u00e8res, nous arrivons dans une ferme o\u00f9 nous sommes chaleureusement accueillis par le couple de fermiers. Le simple fait de p\u00e9n\u00e9trer dans leur demeure permet de s’impr\u00e9gner de d\u00e9cennies de tradition<\/strong>. Qu’il est agr\u00e9able de pouvoir s’assoir dans une maison traditionnelle japonaise autour d’un th\u00e9.<\/p>\n

\"Maison<\/p>\n

Une d\u00e9licieuse odeur de riz<\/strong> en train de cuire se d\u00e9gage de la cuisine. La grand-m\u00e8re est entrain de pr\u00e9parer le riz qui nous servira \u00e0 faire des mochi<\/em>. Un riz sp\u00e9cial, particuli\u00e8rement gluant, qu’une machine commence \u00e0 transformer en p\u00e2te.<\/p>\n

\"En<\/p>\n

\"Pr\u00e9parer<\/p>\n

C’est donc le moment de plonger dans la tradition japonaise<\/strong> et de rendre cette p\u00e2te de riz aussi \u00e9lastique que possible en tapant inlassablement dessus avec un grand marteau en bois. Pour cela nous nous rendons \u00e0 l’ext\u00e9rieur. Le grand-p\u00e8re nous explique comment tenir le marteau et nous montre comment faire.<\/p>\n

\"Pr\u00e9parer<\/p>\n

Le marteau est lourd et frapper la p\u00e2te de riz avec est un r\u00e9el effort physique. La grand-m\u00e8re ajoute un peu d’eau et change la position de la p\u00e2te entre chaque coup de marteau. Nous nous relayons, s’encourageant les uns les autres.<\/p>\n

\"Pr\u00e9parer<\/p>\n

\"Pr\u00e9parer<\/p>\n

\"Pr\u00e9parer<\/p>\n

Enfin, la p\u00e2te a pris la bonne consistance. Uniquement du riz, de l’eau, et une bonne dose d’effort et voil\u00e0 nos mochi<\/em>\u00a0pr\u00eats<\/strong> ! On fait de petites boules avec la p\u00e2te et on les recouvre de kinako<\/em>, une poudre de soja grill\u00e9, l\u00e9g\u00e8rement sucr\u00e9e. Un v\u00e9ritable d\u00e9lice fait maison<\/strong>.<\/p>\n

\"Pr\u00e9parer<\/p>\n

\"Pr\u00e9parer<\/p>\n

Les fermiers en profitent pour nous faire d\u00e9couvrir une sp\u00e9cialit\u00e9 dont ils sont fiers. Des mochi<\/em>\u00a0fourr\u00e9s au<\/strong>\u00a0natto<\/em><\/strong>, ces f\u00e8ves de soja ferment\u00e9es dont la consistance et l’odeur peuvent provoquer une certaine appr\u00e9hension chez les Occidentaux. Mais la liste des vertus di\u00e9t\u00e9tiques<\/strong> du\u00a0natto<\/em>\u00a0est si longue qu’elle devrait vous donner le courage d’essayer. On raconte d’ailleurs que manger du natto<\/em> est ce qui permettrait\u00a0aux habitants de la r\u00e9gion de vivre si longtemps. Et \u00e0 titre personnel, je trouve qu’une fois que l’on a pass\u00e9 l’appr\u00e9hension due \u00e0 l’aspect du\u00a0natto<\/em>, c’est un plat absolument d\u00e9licieux.<\/p>\n

\"Mochi<\/p>\n

\"Mochi<\/p>\n

Partager un repas \u00e0 la ferme avec des locaux de Shiga<\/h2>\n

Pour finir cette matin\u00e9e d’immersion \u00e0 la ferme, rien de mieux que de partager un repas avec nos h\u00f4tes<\/strong>. Assis sur les tatamis, nous aurons droit \u00e0 un d\u00e9jeuner typique, un nabe<\/em> de poulet et de l\u00e9gumes. Tous les ingr\u00e9dients cuisent ensemble au milieu de la table dans une sorte de petit chaudron. L\u00e0 encore, rien de plus naturel : chou, champignons, nouilles de riz, poulet, le tout arros\u00e9 d’un peu de sauce soja.<\/p>\n

\"Partager<\/p>\n

Malgr\u00e9 l’\u00e9tonnante simplicit\u00e9 de ce plat, les l\u00e9gumes sont savoureux et le poulet parmi les plus tendres que j’ai pu manger. Et quel plaisir de pouvoir partager ce repas en compagnie de nos h\u00f4tes avec qui on peut \u00e9changer en profondeur gr\u00e2ce \u00e0 notre guide<\/strong> qui nous sert d’interpr\u00e8te. Les fermes se perdent peu \u00e0 peu, les jeunes pr\u00e9f\u00e9rant aller en ville \u00e0 la recherche d’un travail moins \u00e9reintant. Nos h\u00f4tes esp\u00e8rent que leur fils reprendra la suite.<\/p>\n

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D\u00e9couvrir la pr\u00e9fecture de Shiga : informations pratiques<\/h2>\n

Pour r\u00e9server une visite \u00e0 la ferme vous trouverez toutes les informations utiles sur ce site<\/a>.<\/p>\n

Une visite d’une demi journ\u00e9e pour deux \u00e0 trois personnes co\u00fbte 16 000 yens. Il est \u00e9galement possible de prendre une journ\u00e9e compl\u00e8te et de profiter de bains dans les onsen<\/em> de la r\u00e9gion (notez que profiter des onsen<\/em> n’est pas inclus dans la formule de la visite, c’est un choix en option).<\/p>\n