{"id":36611,"date":"2018-11-14T08:00:16","date_gmt":"2018-11-13T23:00:16","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=36611"},"modified":"2021-07-25T02:20:21","modified_gmt":"2021-07-24T17:20:21","slug":"niigata-murakami-wagyu-japonais","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/niigata-murakami-wagyu-japonais\/","title":{"rendered":"D\u00e9gustez un wagyu japonais exceptionnel : le b\u0153uf de Murakami"},"content":{"rendered":"
Article r\u00e9alis\u00e9 en partenariat avec la ville de Murakami.<\/em><\/span><\/p>\n Le b\u0153uf japonais wagyu<\/em><\/strong> est cette viande haut de gamme, au go\u00fbt incomparable\u00a0et \u00e0 la marbrure impressionnante, d\u00e9sormais c\u00e9l\u00e8bre dans le monde entier. Bien que l’on connaisse le nom de certaines viandes comme le b\u0153uf de Kobe<\/strong>\u00a0et celui d’autres r\u00e9gions du Japon, elles ne sont pas seules sur le march\u00e9 du wagyu<\/em>. Murakami, une ville situ\u00e9e dans le nord de la pr\u00e9fecture de Niigata, a sa place parmi cette \u00e9lite de la gastronomie, avec une viande qui provient d’un b\u00e9tail de la plus haute qualit\u00e9, qui pa\u00eet dans les vastes prairies de la r\u00e9gion. Il y a beaucoup \u00e0 appr\u00e9cier dans une tranche de b\u0153uf de Murakami<\/strong>.<\/p>\n <\/p>\n Certains pourraient penser\u00a0qu’un steak \u00e9pais est le meilleur moyen d’appr\u00e9cier le wagyu<\/strong><\/em>, mais la cuisine japonaise offre de nombreuses autres\u00a0mani\u00e8res d’accommoder\u00a0cette viande de haute qualit\u00e9. Si vous pr\u00e9voyez un voyage \u00e0 Murakami, accessible facilement depuis Tokyo en Shinkansen, voici quelques suggestions pour appr\u00e9cier au mieux cette sp\u00e9cialit\u00e9 locale, que vous ayez envie de vous offrir\u00a0un repas gastronomique\u00a0ou que vous ayez un budget serr\u00e9.<\/p>\n Le sukiyaki<\/strong><\/em> est un rago\u00fbt\u00a0traditionnel japonais, dont le bouillon savoureux est pr\u00e9par\u00e9 avec de la sauce de soja, du sucre et du mirin<\/em> (alcool de riz sucr\u00e9). Par rapport aux rago\u00fbts\u00a0auxquels nous sommes habitu\u00e9s, le sukiyaki<\/em>\u00a0introduit un nouvel ingr\u00e9dient : un \u0153uf cru. Avant d’\u00eatre mang\u00e9, chaque ingr\u00e9dient est plong\u00e9 dans l’\u0153uf fra\u00eechement cass\u00e9. Bien que beaucoup d’occidentaux soient mal \u00e0 l’aise avec l’id\u00e9e de manger de l’\u0153uf cru<\/strong>, c’est une chose tr\u00e8s commune au Japon. Un des petits d\u00e9jeuners japonais les plus ordinaires\u00a0est le\u00a0tamago kake gohan <\/em>: tout simplement un \u0153uf cru m\u00e9lang\u00e9 \u00e0 un bol de riz blanc avec un peu de sauce de soja.\u00a0<\/span><\/span><\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n Si vous \u00eates pr\u00eats pour l’exp\u00e9rience, le meilleur endroit pour d\u00e9guster un sukuyaki<\/em> \u00e0 Murakami s’appelle\u00a0Edosho<\/strong>. Ce restaurant cach\u00e9 dans une petite rue pr\u00e8s\u00a0de l’une des art\u00e8res principales de la ville \u00e9tait bien connu de tous les habitants que j’ai rencontr\u00e9 pendant mon s\u00e9jour. Le menu offre une vari\u00e9t\u00e9 d’options, mais l’une des plus luxueuses\u00a0<\/strong>est un de ces d\u00e9licieux rago\u00fbts, pr\u00e9par\u00e9 avec le plus fin des b\u0153ufs\u00a0wagyu<\/em> de Murakami.<\/p>\n <\/p>\n Avant le Seconde Guerre mondiale, le restaurant\u00a0Edosho<\/strong> \u00e9tait g\u00e9r\u00e9 par les tenanciers d’un minshuku<\/em><\/strong> proche, et leur passion de l’hospitalit\u00e9 s’est transmise de g\u00e9n\u00e9ration en g\u00e9n\u00e9ration jusqu’\u00e0 leur nouvel \u00e9tablissement. La salle est chaleureuse, avec son parquet et ses poutres de bois, et les serveurs sont accueillants et heureux de vous guider dans votre d\u00e9couverte du sukiyaki<\/em>. Gardez en t\u00eate que les portions sont g\u00e9n\u00e9reuses et qu’elles conviennent pour deux, ou pour un voyageur vraiment affam\u00e9. M\u00eame les moins experts du\u00a0wagyu<\/em> pourront ais\u00e9ment reconna\u00eetre l’impressionnante marbrure dessin\u00e9e par le gras sur le plateau\u00a0de viande servi \u00e0 la commande d’un sukiyaki<\/em> de b\u0153uf de Murakami (7290\u00a5, sur r\u00e9servation).<\/p>\n <\/p>\n Pour commencer, votre serveur cuira quelques tranches de b\u0153uf directement dans le pot, sans bouillon, seulement avec l’aide pr\u00e9cieuse du sucre. Cette pr\u00e9paration initiale, o\u00f9 se m\u00ealent le go\u00fbt sucr\u00e9 et le gras de b\u0153uf onctueux<\/strong>\u00a0donnera le go\u00fbt du wagyu<\/em><\/strong> \u00e0 tout le bouillon du sukiyaki<\/em>. C’est aussi probablement la partie la plus savoureuse du repas.<\/p>\n <\/p>\n Une fois la sauce de soja, le mirin<\/em> et le sucre ajout\u00e9s \u00e0 la pr\u00e9paration, on peut y plonger les l\u00e9gumes (champignons, radis daikon<\/em>, l\u00e9gumes verts, etc.) lorsque qu’elle commence \u00e0 bouillir. Les l\u00e9gumes sont plus longs \u00e0 cuire que la viande, et vont apporter leurs propres saveurs pour parfaire le go\u00fbt du bouillon. C’est alors qu’arrive la star\u00a0du plat : le b\u0153uf de Murakami. Ces fines tranches de wagyu<\/em> n’ont besoin que de quelques secondes pour cuire, est c’est \u00e0 point<\/strong> qu’elles sont les meilleures\u00a0(entre le brun et le rose).\u00a0<\/strong><\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n Tremper les ingr\u00e9dients dans l’\u0153uf cru<\/strong> avant de les d\u00e9guster est une part essentielle de l’exp\u00e9rience du sukiyaki<\/em>, mais il est tout de m\u00eame possible d’appr\u00e9cier le repas sans \u0153uf. La derni\u00e8re \u00e9tape est l’ajout de nouilles udon<\/em> (mais attention \u00e0 ne pas les laisser trop longtemps dans le bouillon sous peine de les voir se transformer en bouillie).<\/p>\n <\/p>\n Un autre monument de la sc\u00e8ne culinaire de Murakami est le Yamashin<\/strong>. Cette boucherie vend quelques-unes des plus belles pi\u00e8ces de b\u0153uf de Murakami de la ville, et profite aussi de ses provisions\u00a0pour exploiter un restaurant attenant. Bien que le service complet y comporte nombre d’options luxueuses, Yamashin<\/strong> a \u00e9galement install\u00e9 un stand devant le restaurant, proposant des produits plus accessibles. Si votre budget ne vous permet pas de vous offrir l’aloyau, vous trouverez tout de m\u00eame de quoi go\u00fbter au b\u0153uf de Murakami \u00e0 un prix plus abordable.<\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n Au Yamashin, j’ai command\u00e9 deux de leurs produits phares : la croquette de b\u0153uf et le\u00a0menchi katsu<\/em><\/strong>. Adopt\u00e9e par les Japonais, la croquette est une pr\u00e9paration \u00e0 base de pomme de terre et de viande, pan\u00e9e et croustillante. C’est un classique fiable, chaud et savoureux, auquel le b\u0153uf local donne une nouvelle dimension.<\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n Le menchi katsu<\/strong><\/em>\u00a0est quant \u00e0 lui une\u00a0pr\u00e9paration de viande hach\u00e9e pan\u00e9e (du b\u0153uf, du porc ou un m\u00e9lange des deux). Celui de Yamashin est pr\u00e9par\u00e9 avec du b\u0153uf de Murakami, et c’est sans aucun doute le\u00a0menchi katsu <\/em><\/strong>le plus raffin\u00e9 que j’aie pu manger. Je me suis assis dans l’espace am\u00e9nag\u00e9 par le restaurant, c’\u00e9tait un apr\u00e8s-midi calme et j’ai savour\u00e9 chaque bouch\u00e9e.<\/p>\n <\/p>\n Que vous cherchiez plut\u00f4t de la street food ou un v\u00e9ritable d\u00e9jeuner de sukiyaki<\/em> au restaurant, vous pourrez avoir la chance de d\u00e9guster le meilleur des b\u0153ufs\u00a0wagyu<\/em> de Murakami<\/strong> pendant votre s\u00e9jour.<\/p>\nSukiyaki<\/em> de wagyu<\/em> au restaurant Edosho de Murakami<\/h2>\n
B\u0153uf de Murakami \u00e0 petit prix au Yamashin :\u00a0Croquette et\u00a0Menchi Katsu<\/em><\/h2>\n