{"id":36795,"date":"2018-12-16T08:00:12","date_gmt":"2018-12-15T23:00:12","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=36795"},"modified":"2021-05-28T20:06:31","modified_gmt":"2021-05-28T11:06:31","slug":"toyama-gokayama-unesco","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/toyama-gokayama-unesco\/","title":{"rendered":"\u00c0 la d\u00e9couverte de Gokayama et des alentours"},"content":{"rendered":"

Article r\u00e9alis\u00e9 en partenariat avec la pr\u00e9fecture de Toyama<\/em><\/span><\/p>\n

Perdus dans les montagnes japonaises et partag\u00e9s entre les pr\u00e9fectures de Toyama et de Gifu<\/strong>, deux villages pr\u00e9servent une architecture ancestrale<\/strong> tr\u00e8s diff\u00e9rente de ce que l’on trouve au Japon. Shirakawa-go, dans la pr\u00e9fecture de Gifu, est le village le plus visit\u00e9 par les touristes. Mais Gokayama<\/strong>, dans la pr\u00e9fecture de Toyama, offre une ambiance bien diff\u00e9rente. Calme, loin de l’agitation, on y trouve une certaine authenticit\u00e9<\/strong>, au plus pr\u00e8s des traditions. L’occasion de d\u00e9couvrir la ville et son artisanat.<\/p>\n

\"Maisons<\/p>\n

Gokayama : un village inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO<\/h2>\n

Le village de Gokayama est inscrit au patrimoine mondial de l’humanit\u00e9 de l’UNESCO<\/strong> depuis 1995. Le lieu est depuis pr\u00e9serv\u00e9 de tout changement. On aura donc du mal \u00e0 trouver des traces de modernit\u00e9 dans ce village. Entour\u00e9 par les montagnes, on se retrouve ici dans un petit \u00e9crin de tradition<\/strong>.<\/p>\n

\"Vue<\/p>\n

Et la plus grande particularit\u00e9 de Gokayama se remarque tout de suite. Ce sont ces maisons \u00e0 l’architecture rappelant vaguement celle des chalets europ\u00e9ens, qui se serait retrouv\u00e9e m\u00e9lang\u00e9e au style des maisons traditionnelles japonaises. Les toits de chaume<\/strong> sont les plus atypiques. Permettant aux habitations de se prot\u00e9ger contre les hivers rudes et les quantit\u00e9s impressionnantes de neige qui tombent chaque ann\u00e9e, ces toits sont toujours faits \u00e0 la main<\/strong>, de mani\u00e8re traditionnelle.<\/p>\n

\"Toit<\/p>\n

\"Maison<\/p>\n

Car il est n\u00e9cessaire de renouveler les toits r\u00e9guli\u00e8rement. On renouvelle un c\u00f4t\u00e9 du toit tous les 10 ans, l’ensemble du toit est donc renouvel\u00e9 tous les 20 ans. Aucun clou n’est utilis\u00e9, seulement de vieilles techniques ancestrales<\/strong> qui permettent de retirer la paille du toit sans faire de dommages lorsqu’il est temps de le renouveler. La paille elle m\u00eame est cultiv\u00e9e par les habitants du village<\/strong>. Un circuit court impressionnant qui permet au village de conserver son apparence si particuli\u00e8re depuis des si\u00e8cles.<\/p>\n

\"Le<\/p>\n

Il est possible de passer la nuit dans l’une des maisons du village<\/strong>. L’hiver peut \u00eatre rude, et les maisons, moins bien isol\u00e9es que nos habitations modernes, n’offrent pas le confort auquel on peut \u00eatre habitu\u00e9. Mais c’est une v\u00e9ritable plong\u00e9e dans la culture japonaise<\/strong> au c\u0153ur d’une nature grandiose.<\/p>\n

\"\u00c0<\/p>\n

Les habitants, d’une gentillesse in\u00e9puisable<\/strong>, sont passionn\u00e9s par l’histoire de leur village et se font un plaisir de la partager avec leurs h\u00f4tes. Et c’est une occasion rare que de pouvoir s\u00e9journer dans une maison rest\u00e9e si proche des traditions.<\/p>\n

\"Restaurant<\/p>\n

Un petit restaurant dans le village sert des<\/strong> nouilles soba et du tofu fait maison<\/strong>, accompagn\u00e9s de l\u00e9gumes cueillis dans la montagne. D\u00e9licieuse nourriture locale, incontournable lors d’une visite \u00e0 Gokayama.<\/p>\n

S’initier au travail du fer \u00e0 Takaoka<\/h2>\n

Accessible en voiture ou en bus depuis Gokayama, la ville de Takaoka est connue dans tout le Japon pour son travail du m\u00e9tal. C’est dans les forges de Takaoka<\/strong> qu’une grande partie des cloches de tout le Japon ont \u00e9t\u00e9 fa\u00e7onn\u00e9es. Et cette tradition se perp\u00e9tue de nos jours. Il est possible de s’initier soi m\u00eame au travail du fer dans les ateliers de Nousaku<\/strong> \u00e0 Takaoka.<\/p>\n

\"Ateliers<\/p>\n

Je dois avouer que je n’avais pas la moindre id\u00e9e de la mani\u00e8re dont on pouvait cr\u00e9er une tasse de m\u00e9tal de mani\u00e8re artisanale avant de me rendre \u00e0 Nousaku. Cela demande un peu de minutie<\/strong> mais c’est en r\u00e9alit\u00e9 relativement simple. On se sert d’une tasse mod\u00e8le \u00e0 partir de laquelle on va faire un moule de sable.<\/p>\n

\"Ateliers<\/p>\n

\"Ateliers<\/p>\n

Il s’agit de compacter le sable au maximum, des deux c\u00f4t\u00e9s du mod\u00e8le, puis de s\u00e9parer les deux parties du moule aussi d\u00e9licatement que possible afin de conserver la forme intacte.<\/p>\n

\"Ateliers<\/p>\n

On coule ensuite le fer dans les moules<\/strong>. J’ai \u00e9t\u00e9 surpris de la vitesse \u00e0 laquelle le fer prend. Au bout d’\u00e0 peine cinq minutes il est possible de \u00ab\u00a0casser\u00a0\u00bb le moule, c’est \u00e0 dire de laisser le sable s’\u00e9parpiller \u00e0 nouveau. Et au milieu de tout \u00e7a se trouve notre tasse.<\/p>\n

\"Ateliers<\/p>\n

\"Ateliers<\/p>\n

On est libre de polir le verre \u00e0 notre mani\u00e8re et d’y apposer ses initiales. Non seulement il s’agit d’un souvenir unique<\/strong> que je rapporterai chez moi, mais j’ai aussi appris comment fondre des objets de m\u00e9tal de mani\u00e8re artisanale.<\/p>\n

Et il est possible de poursuivre cette d\u00e9couverte par une visite des ateliers de Nousaku<\/strong>. Surprise : c’est exactement de la m\u00eame mani\u00e8re que sont fabriqu\u00e9s les objets en fer et en cuivre dans les ateliers ! Tout se fait de mani\u00e8re artisanale, avec les m\u00eames moules en sable. Seule la partie de polissage et de finition des objets est plus \u00e9labor\u00e9e, mais tout se fait \u00e0 la main<\/strong>.<\/p>\n

\"Ateliers<\/p>\n

\"Ateliers<\/p>\n

Passer la nuit dans un ryokan en bord de mer<\/h2>\n

La pr\u00e9fecture de Toyama est particuli\u00e8rement c\u00e9l\u00e8bre pour sa baie. Immense baie depuis laquelle il est possible d\u2019apercevoir les montagnes aux sommets enneig\u00e9s en m\u00eame temps que la mer, la baie de Toyama<\/strong> fait partie du \u00ab\u00a0Club des plus belles baies du monde\u00a0\u00bb. Non loin de Takaoka, dans les environs de la petite ville de Himi, il est possible de passer la nuit dans un ryokan donnant directement sur la mer<\/strong>.<\/p>\n

\"Ryokan<\/p>\n

Les chambre du Himi Umiakari Onsen<\/strong> donnent directement sur la baie de Toyama. Une vue totalement d\u00e9gag\u00e9e que l’on retrouve partout dans cet h\u00f4tel de luxe. L’h\u00f4tel comporte deux onsen<\/em> (bains d’eau thermale) dont un en ext\u00e9rieur offrant cette m\u00eame vue magnifique sur la mer.<\/p>\n

\"Ryokan<\/p>\n

Le d\u00eener se compose essentiellement de fruits de mer<\/strong>, sp\u00e9cialit\u00e9s de la pr\u00e9fecture de Toyama. On retrouve en particulier de petites crevettes blanches et du calmar luciole, tous deux p\u00each\u00e9s dans la baie de Toyama, pris\u00e9s dans tout l’archipel japonais.<\/p>\n

Et quel plaisir, le matin de profiter d’une vue sur la mer depuis la chambre<\/strong>, et de la retrouver \u00e0 nouveau face \u00e0 soi pour le petit-d\u00e9jeuner !<\/p>\n

\"Ryokan<\/p>\n

Des montagnes \u00e0 la mer en passant par l’artisanat, nul doute que la pr\u00e9fecture de Toyama encore relativement peu connue des touristes laisse de merveilleux souvenirs chez ceux qui prendront le temps de la visiter !<\/p>\n