{"id":38088,"date":"2019-01-17T08:00:38","date_gmt":"2019-01-16T23:00:38","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=38088"},"modified":"2021-06-25T21:58:00","modified_gmt":"2021-06-25T12:58:00","slug":"kagoshima-izumi-quartier-samourai","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/kagoshima-izumi-quartier-samourai\/","title":{"rendered":"D\u00e9couverte du quartier des samoura\u00efs \u00e0 Izumi et c\u00e9r\u00e9monie du th\u00e9 en kimono"},"content":{"rendered":"

Article r\u00e9alis\u00e9 en partenariat avec la ville d’Izumi.<\/em><\/span><\/p>\n

C’est sur l’\u00eele de Kyushu, et plus particuli\u00e8rement dans la Pr\u00e9fecture de Kagoshima, que l’on retrouve de nombreuses r\u00e9sidences de samoura\u00efs<\/strong>. Datant principalement de la p\u00e9riode Edo (vers 1600), elles ont travers\u00e9 les \u00e9poques et sont aujourd’hui intactes. \u00c0 Izumi<\/strong>, petite ville au sud-ouest de l’\u00eele de Kyushu, c’est l’ensemble du quartier de samoura\u00efs qui a \u00e9t\u00e9 pr\u00e9serv\u00e9. De nombreuses activit\u00e9s li\u00e9es \u00e0 ce pan de l’Histoire sont propos\u00e9es, elles permettent une immersion totale dans le Japon f\u00e9odal\u00a0<\/strong>!<\/p>\n

Visite du quartier en kimono<\/h2>\n

Izumi pendant l’\u00e8re Edo<\/h3>\n

La ville d’Izumi, situ\u00e9e \u00e0 flanc de montagne et au bord de la mer Yatsushiro, a jou\u00e9 un vrai r\u00f4le durant la p\u00e9riode Edo. Elle servait de \u00ab\u00a0ville dortoir\u00a0\u00bb pour les samoura\u00efs qui \u00e9taient \u00e0 l’\u00e8re m\u00e9di\u00e9vale, de consid\u00e9rables guerriers<\/strong>. Ils y vivaient et assuraient la protection du chateau du seigneur du Domaine de Satsuma, qui se trouvait dans les montagnes. Aujourd’hui, son quartier de samoura\u00efs, nomm\u00e9 Fumotocho<\/strong> est rest\u00e9 intact et il est possible de le visiter.<\/p>\n

Choisir son kimono, ou yukata<\/h3>\n

\u00c0 mon arriv\u00e9e dans cette jolie maison traditionnelle, une dizaine de kimono<\/em>, de obi<\/em> (ceinture \u00e0 nouer) ainsi que tous les accessoires n\u00e9cessaires \u00e9taient dispos\u00e9s sur le sol en tatami<\/em>. Conseill\u00e9e par deux femmes magnifiquement appr\u00eat\u00e9es, j’ai pu choisir le kimono<\/strong> que j’allais porter: le choix est difficile car ils sont tous tr\u00e8s jolis.\u00a0L’une d’elles m’apprend que je pourrai le garder ! L’autre dame m’explique que le kimono (en soie) se porte l’hiver alors que le yukata<\/em> qui est en coton, donc plus l\u00e9ger, se porte l’\u00e9t\u00e9.<\/p>\n

\"Essayage<\/p>\n

\"Essayage<\/p>\n

Vient l’habillage<\/h3>\n

Apr\u00e8s avoir choisi le\u00a0obi<\/em>, les deux dames disposent sur le sol toutes sortes de liens, de bandelettes de tissus et de cordes qui permettront de nouer le kimono<\/strong>. Elles m’aident ensuite \u00e0 enfiler correctement le\u00a0juban<\/em>, sous-kimono qui fait office de sous-v\u00eatement, en coton tr\u00e8s fin. Vient l’\u00e9tape du kimono: elles nouent, enroulent et \u00e9pinglent minutieusement chaque pan de tissus. Tout est tr\u00e8s minutieux<\/strong> et parfaitement ma\u00eetris\u00e9\u00a0<\/strong>! Elles placent ensuite le\u00a0obi<\/em> autour de ma taille et le nouent dans mon dos. J’enfile les\u00a0tabi\u00a0<\/em>(chaussettes \u00e0 orteil s\u00e9par\u00e9), puis les\u00a0geta<\/em> (socques en bois)<\/p>\n

\"Enfiler<\/p>\n

\"D\u00e9tails<\/p>\n

C\u00e9r\u00e9monie du th\u00e9<\/h2>\n

V\u00eatue de mon kimono, on me conduit vers le coeur de la r\u00e9sidence de samoura\u00efs: une magnifique b\u00e2tisse<\/strong> parfaitement pr\u00e9serv\u00e9e. C’est ici que se d\u00e9roulera la c\u00e9r\u00e9monie du th\u00e9.<\/p>\n

\"Ancienne<\/p>\n

Je suis accueillie par le son du\u00a0koto<\/em><\/strong> (instrument traditionnel) et prends place sur un petit tapis: on m’apprend alors \u00e0 m’agenouiller sans abimer le kimono.<\/p>\n

\"Koto,<\/p>\n

\"C\u00e9r\u00e9monie<\/p>\n

La fin du concert de\u00a0koto<\/em> indique le d\u00e9but de la c\u00e9r\u00e9monie de th\u00e9<\/strong>. La seconde dame m’apporte alors une confiserie<\/strong> traditionnelle joliment dispos\u00e9e sur un papier, dans une petite assiette. Nous nous saluons mutuellement puis je d\u00e9guste lentement la p\u00e2tisserie.<\/p>\n

Vient ensuite le\u00a0matcha<\/em><\/strong> (poudre de th\u00e9 vert), qu’elle bat devant moi \u00e0 l’aide d’un petit fouet en bois. Elle me tend le r\u00e9cipient, puis m’explique comment d\u00e9guster: il s’agit d’\u00eatre d\u00e9licate et d’adopter la bonne gestuelle ! Le bol se tourne deux fois dans un sens, puis je suis invit\u00e9e \u00e0 boire le th\u00e9 par petites gorg\u00e9es. Pour finir, j’essuie d\u00e9licatement le rebord du bol avec le doigt.<\/p>\n

Visite du quartier des samoura\u00efs de Izumi<\/h2>\n

Apr\u00e8s la c\u00e9r\u00e9monie de th\u00e9, nous visitons la jolie maison traditionnelle<\/strong> ainsi que ses jardins<\/strong> superbement entretenus. Un guide m’explique qu’elle a jou\u00e9 un r\u00f4le important lors de certaines batailles: des doubles cloisons et une mezzanine permettaient de se cacher et ainsi d’\u00eatre prot\u00e9g\u00e9 des attaques ! \u00c0 la sortie, une carriole<\/strong> tir\u00e9e par un boeuf<\/strong> nous attend. La balade nous permet de d\u00e9couvrir le quartier<\/strong>, puisque le tour est ponctu\u00e9 d’anecdotes sur Izumi, l’histoire des samoura\u00efs ainsi que sur quelques lieux strat\u00e9giques. M\u00eame si les explications sont en Japonais, c’est un tour tr\u00e8s agr\u00e9able et int\u00e9ressant !<\/p>\n

\"Visiter<\/p>\n

\"Visiter<\/p>\n

Informations pratiques<\/h2>\n

Venir \u00e0 Izumi, Pr\u00e9fecture de Kagoshima<\/h3>\n

Izumi est desservie par le Shinkansen, ligne Kyushu (de Hakata \u00e0 Kagoshima Chuo), arr\u00eat \u00ab\u00a0Izumi station\u00a0\u00bb, ce qui la rend facilement accessible. Il est possible de prendre un Shinkansen avec un JR Pass.<\/p>\n