le moyen de transport id\u00e9al pour faire le tour de l’\u00eele \u00e0 votre propre rythme<\/a>. Choisir un v\u00e9lo \u00e9lectrique peut s’av\u00e9rer particuli\u00e8rement profitable pour ne pas trop peiner sur les routes vallonn\u00e9es de l’\u00eele. Ojika est relativement plate compar\u00e9e aux \u00eeles voisines, mais les routes peuvent tout de m\u00eame s’av\u00e9rer difficiles sur un v\u00e9lo classique. Si vous s\u00e9journez dans une des chambres d’h\u00f4tes de l’\u00eele, sachez qu’il existe des forfaits pour la location d’un v\u00e9lo \u00e9lectrique sur 2 ou 3 jours.<\/p>\n\n\n\nPetit-d\u00e9jeuner, d\u00e9jeuner et d\u00eener sur l’\u00eele d’Ojika<\/h2>\n\n\n\n Explorer Ojika devrait rapidement vous ouvrir l’app\u00e9tit<\/strong>. Le matin, n’h\u00e9sitez pas \u00e0 vous arr\u00eater \u00e0 Kojikoji Pan, une p\u00e2tisserie locale qui fait sa p\u00e2te sans utiliser ni \u0153uf, ni lait, ni beurre\u00a0! Comment\u00a0? Ils utilisent des patates douces de l’\u00eele \u00e0 la place\u00a0! Cette p\u00e2tisserie qui cuisine en grande partie \u00e0 base d’ingr\u00e9dients cultiv\u00e9s sur l’\u00eele ouvre t\u00f4t le matin, c’est donc le lieu id\u00e9al pour prendre son petit d\u00e9jeuner<\/strong> en vous rendant vers la premi\u00e8re destination de votre voyage.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>La p\u00e2te des pr\u00e9parations de kojikoji no contient du \u0153uf, ni lait, ni beurre.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nPour le d\u00e9jeuner, vous pourrez faire le choix entre plusieurs adresses selon ce qui vous tente. Le petits camions jaune de Flourjams sillonne l’\u00eele et s’arr\u00eate dans diff\u00e9rents endroits. si vous voulez conna\u00eetre son emplacement \u00e0 une date pr\u00e9cise on pourra vous le donner \u00e0 l’office du tourisme. Flourjams propose une cuisine aux saveurs internationales<\/strong> avec des plats comme des sandwiches cubains ou le taco rice<\/em> d’Okinawa, un plat invent\u00e9 pour les am\u00e9ricains des bases militaires d’Okinawa, nostalgiques de leur bien aim\u00e9e cuisine tex-mex. J’ai pris une assiette \u00e0 emporter de riz cubain et je me suis install\u00e9 sur la plage de Kakinohama pour le d\u00e9guster.<\/p>\n\n\n\nLe camion jaune de Flourjams<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul><\/figure>\n\n\n\nSi vous pr\u00e9f\u00e9rez manger plus local et moins cuit, Sushi Heiroku est le restaurant de sushi le plus populaire de l’\u00eele<\/strong>. \u00c0 quel point les sushis sont-ils frais \u00e0 Heiroku\u00a0? La coop\u00e9rative o\u00f9 les p\u00eacheurs de l’\u00eele vendent leurs prises du matin se trouve de l’autre c\u00f4t\u00e9 de la rue. Tout est dit.<\/p>\n\n\n\nSushi Heiroku est le restaurant de sushi le plus populaire de l’\u00eele<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nPour le d\u00eener, vous pouvez profiter d’une soir\u00e9e gastronomique au Fujimatsu, inscrit au guide Michelin<\/strong>. Ce restaurant raffin\u00e9 se trouve dans une kominka<\/em> r\u00e9nov\u00e9e (maison traditionnelle japonaise), la premi\u00e8re de l’\u00eele qui fut r\u00e9nov\u00e9e par le fameux Alex Kerr, un auteur am\u00e9ricain passionn\u00e9 par les kominka<\/em>. Le style de Kerr se remarque par l’immense calligraphie qui se trouv\u00e9 \u00e0 l’\u00e9tage du restaurant, qui fut dans le temps un caf\u00e9 ouvrier.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Le restaurant Fujimatsu, inscrit au guide Michelin, se trouve dans une kominka<\/em> r\u00e9nov\u00e9e (maison traditionnelle japonaise)<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nLa famille Fujimatsu faisait partie des familles de riches marchands de l’\u00eele, et leurs anciennes maisons conservent des traces du statut social de la famille. Certaines salles \u00e0 manger surplombent un jardin priv\u00e9<\/strong>, et en vous baladant \u00e0 l’ext\u00e9rieur vous d\u00e9couvrirez des docks priv\u00e9s par lesquels la famille recevait visiteurs et livraisons sp\u00e9ciales de poisson qui partaient directement en cuisine.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLes repas du Fujimatsu sont v\u00e9ritablement somptueux, ce fut le seul moment de mon voyage durant lequel je regrettais d’\u00eatre seul, ces repas sont faits pour \u00eatre partag\u00e9s. Chaque plat est pr\u00e9par\u00e9 \u00e0 partir de produits locaux choisis avec soin par le chef lui-m\u00eame<\/strong>. Le plus impressionnant \u00e9tait peut-\u00eatre cet \u00e9norme plat de sashimis comportant des tranches d’un poisson local aux saveurs d\u00e9licates : l’isaki<\/em>.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul><\/figure>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul><\/figure>\n\n\n\nAller \u00e0 la plage \u00e0 Ojika<\/h2>\n\n\n\n Quelle que soit la saison, les plages d’Ojika sont d’une beaut\u00e9 \u00e0 couper le souffle. Durant les saisons chaudes, la mer est aussi calme et douce que les eaux d’un bain qu’on aurait color\u00e9 en turquoise. Id\u00e9ales pour faire de la plong\u00e9e ou du SUP (stand up paddle<\/em>). \u00c0 d’autres p\u00e9riodes de l’ann\u00e9e, les vagues peuvent se d\u00e9cha\u00eener, et mieux vaut les admirer \u00e0 distance.<\/p>\n\n\n\nLa plage de Kakinohama<\/strong> est la plus populaire de l’\u00eele, aussi bien aupr\u00e8s des touristes que des habitants. Les c\u00f4tes sont de v\u00e9ritables brise-lames naturels rendant la baignade s\u00fbre, m\u00eame pour les enfants. Kakinohama est connue pour sa mer d’une couleur bleue translucide et pour son corail qui grandit \u00e0 une distance raisonnable des c\u00f4tes.<\/p>\n\n\n\nLa plage de Kakinohama est connue pour ses eaux turquoise<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nLe fait que Kakinohama soit la plage la plus fr\u00e9quent\u00e9e de l’\u00eele ne doit pas vous rebuter. L’\u00eele n’est pas tr\u00e8s peupl\u00e9e, donc m\u00eame durant la haute saison la plage est rarement bond\u00e9e<\/strong>. D’ailleurs, au Japon la haute saison baln\u00e9aire se limite g\u00e9n\u00e9ralement au mois d’ao\u00fbt. Il est fort probable que la plage soit toute \u00e0 vous le reste de l’ann\u00e9e. Elle est \u00e9quip\u00e9e de toilettes, de douches, et de plateformes en bois sur lesquels vous pourrez vous assoir ou accrocher un hamac de location (disponible \u00e0 l’office du tourisme).<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul><\/figure>\n\n\n\nNon loin de l\u00e0, vous pourrez admirer le paysage spectaculaire des falaises de Goryo<\/strong>, qui partagent les m\u00eames eaux turquoises de Kakinohama. En revanche, \u00e0 Goryo, la plage est plus affect\u00e9e par la mar\u00e9e et par le temps, il se peut donc que l’on ne puisse pas toujours y trouver un coin o\u00f9 se d\u00e9tendre. \u00c7a n’en est pas moins un lieu magnifique \u00e0 explorer, \u00e0 photographier, et pour y faire un petit plongeon dans l’oc\u00e9an si les conditions le permettent.<\/p>\n\n\n\nLes falaises escarp\u00e9es et les eaux turquoises de la plage de Goryo<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nDe l’autre c\u00f4t\u00e9 de l’\u00eele, vous trouverez la plage d’Akahama<\/strong>. Form\u00e9e de roche volcanique rouge d\u00fbe \u00e0 une \u00e9ruption volcanique qui a eu lieu il y a fort longtemps, selon le temps cette plage peut \u00eatre absolument magnifique un jour et pas franchement attirante le jour suivant. L’\u00eele d’Ojika est petite, \u00e7a vaut donc le coup de tenter sa chance en faisant un tour du c\u00f4t\u00e9 de la plage, de pr\u00e9f\u00e9rence aux alentours du lever ou du coucher de soleil pour y faire les plus belles photos. Il n’est pas conseill\u00e9 d’y nager et vous remarquerez que les habitants de l’\u00eele ne se baignent jamais sur cette plage. D’autant plus qu’elle n’est pas \u00e9quip\u00e9e, bien qu’on trouve des toilettes dans le parc Akahamakaigan qui se trouve \u00e0 c\u00f4t\u00e9.<\/p>\n\n\n\nPeut-\u00eatre n’y a-t-il rien de mieux pour se changer les id\u00e9es que d’\u00eatre t\u00e9moin de la beaut\u00e9 des couchers de soleil d’une \u00eele<\/strong>. Les couchers de soleil d’Ojika sont incroyables, \u00e0 condition de savoir d’o\u00f9 les admirer. G\u00e9n\u00e9ralement, on vous r\u00e9pondra qu’il vous faut vous rendre sur l’\u00eele de Madara, une petite \u00eele \u00e0 l’ouest d’Ojika accessible via un pont. Vous pouvez tenter votre chance par vous-m\u00eame, mais pour \u00eatre s\u00fbr de votre coup mieux vaut r\u00e9server une excursion guid\u00e9e sp\u00e9ciale coucher de soleil \u00e0 l’office du tourisme d’Ojika<\/strong>.<\/p>\n\n\n\nLa beaut\u00e9 des paysages d’Ojika au coucher du soleil<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul><\/figure>\n\n\n\nUn employ\u00e9 de l’office du tourisme vous prendra en voiture pour vous faire faire le tour des plus beaux points de vue de l’\u00eele d’o\u00f9 admirer le coucher de soleil<\/strong>. Ma guide, Victoria, m’a emmen\u00e9 dans un p\u00e2turage que m\u00eames les habitants de l’\u00eele sont peu nombreux \u00e0 conna\u00eetre. Ce paysage se mariait \u00e0 la perfection au coucher de soleil spectaculaire d’Ojika. Puisque nous avons pu commencer l’excursion avant le d\u00e9but du coucher de soleil, elle a aussi eu le temps de me faire d\u00e9couvrir un ancien torii<\/em> blanc pr\u00e8s d’une grotte et quelques lieux pittoresques le long de la route sinueuse qui fait le tour de l’\u00eele de Madara.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Victoria, ma guide, me fit d\u00e9couvrir de magnifiques lieux d’o\u00f9 admirer le coucher de soleil<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nL’\u00eele abandonn\u00e9e de Nozaki, la destination ultime du voyageur solitaire<\/h2>\n\n\n\n Voyager seul vers une destination, c’est une chose. Mais qu’est-ce que \u00e7a serait de se retrouver absolument seul dans un lieu le temps d’une journ\u00e9e\u00a0?<\/strong> C’est une exp\u00e9rience que vous pouvez tenter sur l’\u00eele voisine de Nozaki, et \u00e7a n’est pas aussi dur que \u00e7a en a l’air.<\/p>\n\n\n\nL’\u00eele de Nozaki \u00e9tait habit\u00e9e jusqu’en 2001, l’ann\u00e9e au cours de laquelle les derniers habitants prirent la douloureuse d\u00e9cision de quitter l’\u00eele. Aujourd’hui il n’y a plus qu’un seul habitant enregistr\u00e9 sur l’\u00eele\u00a0: un employ\u00e9 de l’office du tourisme d’Ojika qui veille sur les voyageurs venus la visiter. Un bateau permet aux visiteurs de se rendre \u00e0 Nozaki pour profiter de ses paysages sauvages et des vestiges de la communaut\u00e9 qui occupait l’\u00eele autrefois. Elle est enti\u00e8rement prot\u00e9g\u00e9e et inscrite au patrimoine mondial de L’UNESCO en tant que site t\u00e9moin de l’histoire des \u00ab\u00a0chr\u00e9tiens cach\u00e9s\u00a0\u00bb du Japon.<\/strong><\/p>\n\n\n\nL’\u00e9glise de Nokubi, sur l’\u00eele de Nozaki<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nLa v\u00e9ritable pi\u00e8ce ma\u00eetresse de l’\u00eele est l’ancienne \u00e9glise de Nokubi, un \u00e9glise que la communaut\u00e9 chr\u00e9tienne de l’\u00eele fit construire en 1908, lorsque l’interdiction de leur religion fut lev\u00e9e au Japon<\/strong>. Ce bel \u00e9difice de briques qui tr\u00f4ne fi\u00e8rement au somment d’une colline ne sert plus aujourd’hui de lieu de culte, mais s’est transform\u00e9 en monument qui t\u00e9moigne de l’histoire chr\u00e9tienne des communaut\u00e9s locales.<\/p>\n\n\n\n