{"id":72339,"date":"2020-12-11T10:00:00","date_gmt":"2020-12-11T01:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=72339"},"modified":"2020-12-23T18:37:29","modified_gmt":"2020-12-23T09:37:29","slug":"diamond-route-ibaraki-fukushima-tochigi","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/diamond-route-ibaraki-fukushima-tochigi\/","title":{"rendered":"La Diamond Route\u00a0: un road trip pour d\u00e9couvrir les tr\u00e9sors d’un Japon rural"},"content":{"rendered":"\n
Si l’on prend une carte du Japon et qu’on relie Tokyo aux principaux lieux d’int\u00e9r\u00eat des pr\u00e9fectures d’Ibaraki<\/a>, de Fukushima<\/a>, et de Tochigi<\/a>, on voit appara\u00eetre la forme d’un diamant. Cette \u00e9trange co\u00efncidence a donn\u00e9 naissance \u00e0 la Diamond Route<\/strong>, un circuit qui permet de partir \u00e0 la d\u00e9couverte des innombrables richesses d’un Japon relativement m\u00e9connu. Activit\u00e9s de plein air, histoire, culture, gastronomie… la Diamond Route<\/strong> regorge de tr\u00e9sors !<\/strong><\/p>\n\n\n\n Je commen\u00e7ais mon road trip<\/em> sur la Diamond Route \u00e0 Mito, dans la pr\u00e9fecture d’Ibaraki, qui ne se trouve qu’\u00e0 70 minutes de Tokyo en Shinkansen. D\u00e8s mon arriv\u00e9e je me suis tout de suite dirig\u00e9 vers le parc Kairakuen.<\/p>\n\n\n\n Kairakuen<\/strong> (\u5055\u697d\u5712 ; litt\u00e9ralement \u00ab\u00a0le jardin o\u00f9 tout le monde peut se reposer\u00a0\u00bb) fut cr\u00e9\u00e9 en 1842 par le seigneur f\u00e9odal Nariaki Tokugawa. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, il ne s’agit pas uniquement d’un des plus beaux jardins japonais du Japon<\/strong><\/a>, c’est aussi le deuxi\u00e8me plus grand parc municipal du monde<\/strong>, juste derri\u00e8re Central Park \u00e0 New-York. C’est un v\u00e9ritable bonheur que de d\u00e9ambuler entre les 3000 pruniers plant\u00e9s dans le parc. J’ai aussi pu y visiter Kobuntei<\/strong>, l’ancienne r\u00e9sidence dans laquelle Tokugawa recevait ses invit\u00e9s. \u00c0 l’int\u00e9rieur, j’ai pu d\u00e9couvrir le tout premier monte-plats du Japon, une petite r\u00e9volution \u00e0 l’\u00e9poque.<\/p>\n\n\n\n Apr\u00e8s avoir pleinement profit\u00e9 du parc Kairakuen, je me suis rendu sur le pont suspendu de Ryujin<\/strong>. \u00c0 100 m\u00e8tres de haut, ce pont long de 375 m\u00e8tres offre une magnifique vue panoramique sur les environs et sur le lac Ryujin, dont la forme rappelle celle d’un dragon. Il est possible d’effectuer un saut \u00e0 l’\u00e9lastique<\/strong> depuis le pont, je n’avais pas le temps de m’y essayer cette fois-ci mais c’est une activit\u00e9 que je garde en t\u00eate pour ma prochaine visite.<\/p>\n\n\n\n Apr\u00e8s une agr\u00e9able pause d\u00e9jeuner au caf\u00e9 Ryujin, je pars faire du kayak en pleine nature<\/strong>. Le silence n’\u00e9tait troubl\u00e9 que par le bruit de nos rames, le chant des oiseaux, et le son du vent soufflant dans les arbres. Ces arbres qui nous entouraient s’\u00e9taient par\u00e9s des plus belles couleurs de l’automne, ce qui rendait les paysages d’autant plus impressionnants. La saison des momiji<\/em> est \u00e0 mon avis la plus belle saison pour profiter pleinement de cette exp\u00e9rience.<\/strong><\/p>\n\n\n\n La cascade de Fukuroda <\/strong>(\u888b\u7530\u306e\u6edd) est la troisi\u00e8me plus grande cascade du Japon<\/strong> (apr\u00e8s la cascade de Nachi \u00e0 Wakayama et la cascade de Kegon \u00e0 Nikko). 120 m\u00e8tres de haut pour 73 m\u00e8tres de large, une fois sur place on reste sans voix devant ce spectacle \u00e9poustouflant !<\/p>\n\n\n\n La r\u00e9gion d’Okukuji<\/strong>, au nord de la pr\u00e9fecture d’Ibaraki, est parcourue de magnifiques vall\u00e9es aux paysages typiquement japonais<\/strong>. Un environnement qui se pr\u00eate parfaitement \u00e0 d’agr\u00e9ables ballades \u00e0 v\u00e9lo. Vous pourrez louer un v\u00e9lo \u00e0 la gare de Fukuroda<\/strong> (\u888b\u7530) pour partir explorer les environs. <\/p>\n\n\n\n En chemin, vous pourrez vous arr\u00eater \u00e0 l’\u00e9cole Oyaki, une ancienne \u00e9cole primaire qui propose aujourd’hui des cours de cuisine aux visiteurs qui pourront apprendre \u00e0 confectionner de d\u00e9licieux oyaki<\/em>, sorte de boulettes japonaises qui peuvent \u00eatre aussi bien sal\u00e9es que sucr\u00e9es.<\/p>\n\n\n\n La r\u00e9gion est parcourue par la rivi\u00e8re Kuji qui prend sa source sur le Mont Yamizo qui offre \u00e9galement de somptueux paysages vallonn\u00e9s, parcourus de rizi\u00e8res et parsem\u00e9s \u00e0 l’automne de fleurs d’un rouge \u00e9clatant : les higanbana<\/em>. Devant ce spectacle saisissant, je n’ai pas de doute : je suis bien au c\u0153ur du Japon !<\/p>\n\n\n\n Arriv\u00e9 \u00e0 l’extr\u00e9mit\u00e9 nord de la pr\u00e9fecture d’Ibaraki, il \u00e9tait temps de poursuivre mon chemin sur la Diamond Route et de passer dans la pr\u00e9fecture de Tochigi<\/strong>. Je me rendis \u00e0 Nasu<\/strong>, qui est \u00e0 la fois une r\u00e9gion et une ville. Il y a de quoi faire \u00e0 Nasu : zoos, mus\u00e9es, restaurants, caf\u00e9s en tout genre… Parmi les plus connus on peut citer le mus\u00e9e de l’ours en peluche<\/a><\/strong> qui expose entre autre des peluches repr\u00e9sentant les personnages de Mon Voisin Totoro.<\/p>\n\n\n\n Le mus\u00e9e du trompe-l\u2019\u0153il<\/strong><\/a> vous fait d\u00e9couvrir d’\u00e9tonnantes perspectives, et il me faut citer le zoo Nasu Animal Kingdom<\/strong><\/a> qui me permet de d\u00e9couvrir des animaux que je n’avais encore jamais approch\u00e9s : les suricates<\/strong> (sentinelles du d\u00e9sert) et les capybaras<\/strong>. Il est possible d’entrer dans l’enclos des capybaras pour donner un peu d’herbe \u00e0 ces rongeurs g\u00e9ants, qui ont l’habitude de se plonger dans un grand bassin d’eau fra\u00eeche s’ils ont chaud ou de se d\u00e9tendent dans la chaleur des eaux d’un onsen<\/em> durant l’hiver.<\/p>\n\n\n\n Derri\u00e8re la pr\u00e9fecture de Tochigi, l’immense pr\u00e9fecture de Fukushima <\/strong>s’\u00e9tendait devant moi, derni\u00e8re \u00e9tape de mon cheminement sur la Diamond Route. Je me rendis directement \u00e0 Nihonmatsu, au nord de la pr\u00e9fecture, l\u00e9g\u00e8rement en dessous de la ville de Fukushima.<\/p>\n\n\n\n Apr\u00e8s avoir explor\u00e9 les vestiges du ch\u00e2teau de Nihonmatsu<\/strong> (\u4e8c\u672c\u677e\u57ce) qui appartenait au clan Niwa, r\u00e9gnant sur Nihonmatsu durant la p\u00e9riode Edo, je suis parti \u00e0 la d\u00e9couverte d’une sp\u00e9cialit\u00e9 de la pr\u00e9fecture de Fukushima : le sak\u00e9<\/strong>. Les sak\u00e9 de Fukushima ont re\u00e7u un total de 22 m\u00e9dailles d’or en 2019, faisant de Fukushima la pr\u00e9fecture la plus prim\u00e9e pour son sak\u00e9 durant sept ann\u00e9es cons\u00e9cutives.<\/p>\n\n\n\n Curieux d’en savoir plus sur ce sak\u00e9 exceptionnel, je me suis dirig\u00e9 vers la distillerie de sak\u00e9 Daishichi<\/a><\/strong>. Fond\u00e9e en 1752 par la famille de samoura\u00ef Ohta, cette distillerie a su conserver son savoir-faire traditionnel sur dix g\u00e9n\u00e9rations. Le secret d’une telle r\u00e9ussite ? La m\u00e9thode \u00ab\u00a0kimoto\u00a0\u00bb, un proc\u00e9d\u00e9 de fermentation extr\u00eamement exigeant invent\u00e9 il y a plus de 300 ans<\/strong>. Tirant partie de l’eau pure des montagnes d’Abukuma et de la grande qualit\u00e9 du riz cultiv\u00e9 dans la r\u00e9gion, le sak\u00e9 de Daishichi est devenu une v\u00e9ritable r\u00e9f\u00e9rence si bien que la Revue du Vin de France<\/a> a class\u00e9 le sak\u00e9 de Daishichi \u00e0 la quatri\u00e8me place de son classement des dix meilleures boissons alcoolis\u00e9es du monde en 2019<\/strong>. Une s\u00e9lection qui fait le fiert\u00e9 du pr\u00e9sident de Daishichi, qui a toujours \u00e9t\u00e9 passionn\u00e9 par la France et sa culture.<\/p>\n\n\n\n Si vous aimez la nature, vous tomberez sous le charme des montagnes qui s’\u00e9tendent \u00e0 l’est de Nihonmatsu. Anciens volcans, lacs de montagne, sites historiques<\/strong>, et paysages des plus surprenants vous attendent dans les montagnes de Fukushima.<\/p>\n\n\n\n En fin de journ\u00e9e, j’arrive au mont Azuma<\/strong>, qui se trouve non loin de Nihonmatsu. L’occasion de me reposer quelques instants dans une atmosph\u00e8re traditionnelle, entour\u00e9 par des poup\u00e9es kokeshi<\/a><\/em> (poup\u00e9es traditionnelles en bois tourn\u00e9, originaires du nord du Japon).<\/p>\n\n\n\n La rivi\u00e8re Arakawa qui coule aux pieds du mont Azuma est bord\u00e9e d’agr\u00e9ables onsen<\/em> dont les eaux thermales d’un Ph naturel de 5,5 sont particuli\u00e8rement douces pour la peau.<\/p>\n\n\n\n De l’autre c\u00f4t\u00e9 du mont Azuma, le plateau de Jododaira<\/strong> (\u6d44\u571f\u5e73) offre un panorama unique sur le mont Azuma et la route de Bandai-Azuma. Terres volcaniques et verdoyantes se font face dans un contraste des plus saisissants<\/strong>. D’un c\u00f4t\u00e9 j’ai l’impression de me retrouver dans des d\u00e9cors lunaires dignes d’un film de science fiction\u00a0; de l’autre j’observe une nature luxuriante qui n’aurait pas d\u00e9tonn\u00e9 dans un film d’aventure. Une fois en haut, on domine compl\u00e8tement l’ancien crat\u00e8re d’Azuma Kofuji.<\/p>\n\n\n\n Le pont de Fudosawa<\/strong> est l’un des symboles de la r\u00e9gion d’Azuma. Ses 170 m\u00e8tres de long offrent une vue spectaculaire sur le bassin de Fukushima.<\/p>\n\n\n\n Juste en dessous du mont Azuma, le mont Adatara<\/strong> fait partie de la ceinture volcanique de Nasu et est en r\u00e9alit\u00e9 compos\u00e9 de plusieurs volcans, si bien qu’on parle parfois de la chaine de montagnes d’Adatara. Situ\u00e9 \u00e0 l’extr\u00e9mit\u00e9 du parc national de Bandai Asahi, cette cha\u00eene de montagne s’\u00e9tend sur 9 kilom\u00e8tres. On peut y profiter d’une vue impressionnante sur les pr\u00e9fectures de Fukushima, de Tochigi, et d’Ibaraki. Gravir le sommet du mont Adatara \u00e0 1700 m\u00e8tres d’altitude demande d’avoir un minimum d’exp\u00e9rience, mais je n’eus aucun mal \u00e0 m’y rendre gr\u00e2ce au t\u00e9l\u00e9ph\u00e9rique.<\/p>\n\n\n\n Devant moi, la nature s’\u00e9tend \u00e0 perte de vue<\/strong>. Le pic du mont Adatara est surnomm\u00e9 \u00ab\u00a0le petit t\u00e9ton\u00a0\u00bb (chichikubiyama<\/em> en japonais), et il faut dire que sa forme est en effet particuli\u00e8re. C’est d’ailleurs l’une des montagnes les plus fameuses du Tohoku, mais pour une toute autre raison. Le c\u00e9l\u00e8bre po\u00e8te japonais Kotaro Takamura (1883 – 1956) \u00e9crira, en reprenant les mots de sa femme originaire de la r\u00e9gion, \u00ab\u00a0seul le bleu du ciel du mont Adatara porte la v\u00e9ritable couleur du ciel<\/strong>\u00ab\u00a0.<\/p>\n\n\n\n Le mont Iimori est un lieu culturel et historique<\/strong> de la r\u00e9gion, particuli\u00e8rement connu pour la bataille historique de Boshin<\/strong> au cours de laquelle les derniers shogun affront\u00e8rent les forces imp\u00e9riales.<\/p>\n\n\n\n Les samoura\u00ef, toujours fid\u00e8les au shogun, durent faire face \u00e0 un dilemme corn\u00e9lien : continuer \u00e0 se battre sur le champ de bataille ou se replier dans le ch\u00e2teau pour d\u00e9fendre le shogun. Ils d\u00e9cid\u00e8rent de d\u00e9fendre le shogun, mais une fois arriv\u00e9s de l’autre c\u00f4t\u00e9 du mont Iimori, ils s’aper\u00e7urent que le ch\u00e2teau, au loin, \u00e9tait d\u00e9j\u00e0 en feu. Ces vingt jeunes samoura\u00efs prirent alors la d\u00e9cision de mettre fin \u00e0 leur vie imm\u00e9diatement. Seul un d’entre eux fut retrouv\u00e9 vivant et fut fait prisonnier. Des ann\u00e9es plus tard il raconta ce qu’il avait v\u00e9cu.<\/p>\n\n\n\n Visiter le mont Iimori me donna l’occasion de d\u00e9couvrir le temple de Sazaedo<\/a><\/strong>. Construit en 1796, ce b\u00e2timent fut une prouesse technique pour l’\u00e9poque<\/strong> en raison de l’\u00e9tonnante structure de son double escalier en colima\u00e7on montant \u00e0 16 m\u00e8tres de haut. Un v\u00e9ritable tr\u00e9sor culturel du patrimoine japonais. Ce lieu de culte attire encore de nombreux fid\u00e8les qui s’y rendent pour prier. Il est demand\u00e9 aux visiteurs de ne pas diffuser les photos de l’int\u00e9rieur, il m’est donc impossible de les partager avec vous, mais ce temple fait partie de mes coups de c\u0153urs de ce voyage.<\/p>\n\n\n\n Le lac Inawashiro<\/strong>, entre le mont Iimori et le mont Bandai, est le quatri\u00e8me plus grand lac du Japon<\/strong>. Lorsque le vent ne vient pas troubler la surface de l’eau, le bleu du ciel se refl\u00e8te sur le lac avec une telle clart\u00e9 qu’on le surnomme \u00ab\u00a0le lac du miroir c\u00e9leste<\/strong>\u00ab\u00a0. Durant l’\u00e9t\u00e9, les amateurs de ski nautique s’y retrouvent pour quelques escapades sportives.<\/p>\n\n\n\n De l’autre c\u00f4t\u00e9 du mont Bandai, Urabandai <\/strong>(\u88cf\u78d0\u68af, litt\u00e9ralement \u00ab\u00a0l’arri\u00e8re de Bandai\u00a0\u00bb) est une r\u00e9gion parsem\u00e9e d’\u00e9tangs. Ces hauts plateaux de montagne offrent de magnifiques randonn\u00e9es<\/strong> et sont particuli\u00e8rement r\u00e9put\u00e9es pour le ski durant l’hiver<\/strong>. En automne, le spectacle offert par les couleurs des momiji<\/em> est particuli\u00e8rement magnifique.<\/p>\n\n\n\n Le village d’Ouchijuku<\/strong> (\u5927\u5185\u5bbf) se trouve sur l’ancienne route commerciale d’Aizu-Nishi Kaido. Il servait de relais entre Aizu et Nikko durant la p\u00e9riode Edo. Les restrictions impos\u00e9es par le shogunat obligeaient les voyageurs \u00e0 effectuer leurs longs voyages \u00e0 pied. Pas cons\u00e9quent, de nombreux villages se d\u00e9veloppaient sur ces itin\u00e9raires afin d’offrir h\u00e9bergement et nourriture aux voyageurs. Ouchijuku est l’un de ces anciens villages et il est encore \u00e9tonnamment pr\u00e9serv\u00e9. Si ce n’est les quelques boutiques de souvenirs en bord de route, j’avais litt\u00e9ralement l’impression de me trouver dans le d\u00e9cor d’un film historique<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n Je suis rentr\u00e9 de ce voyage sur la Diamond Route des \u00e9toiles pleins les yeux. D\u00e9couvrir ces trois pr\u00e9fectures fut une exp\u00e9rience inoubliable<\/strong>, et je comprends maintenant mieux toute l’\u00e9tendue de la pr\u00e9fecture de Fukushima qui conserve tous ses attraits et reste particuli\u00e8rement bien pr\u00e9serv\u00e9e sur son versant est.<\/p>\n\n\n\nIbaraki : une pr\u00e9fecture si proche de Tokyo, et pourtant si diff\u00e9rente<\/h2>\n\n\n\n
Le parc Kairakuen<\/h3>\n\n\n\n
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Activit\u00e9s de plein air autour du pont de Ryujin<\/h3>\n\n\n\n
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La cascade de Fukuroda<\/h3>\n\n\n\n
Les vall\u00e9es d’Okukuji<\/h3>\n\n\n\n
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Tochigi : une pr\u00e9fecture au c\u0153ur de Honshu<\/h2>\n\n\n\n
Fukushima : une force de la nature<\/h2>\n\n\n\n
Sak\u00e9 traditionnel \u00e0 Nihonmatsu<\/h3>\n\n\n\n
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Les montagnes autour de Nihonmatsu<\/h3>\n\n\n\n
Le mont Azuma<\/h4>\n\n\n\n
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Le plateau de Jododaira<\/h4>\n\n\n\n
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Le mont Adatara<\/h4>\n\n\n\n
Le mont Iimori<\/h4>\n\n\n\n
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Les lacs de montagne<\/h4>\n\n\n\n
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Ouchijuku : un village historique qui fait voyager dans le temps<\/h3>\n\n\n\n
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