{"id":72412,"date":"2020-11-20T17:00:00","date_gmt":"2020-11-20T08:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=72412"},"modified":"2024-12-20T06:54:49","modified_gmt":"2024-12-19T21:54:49","slug":"iles-goto-voyage-pour-se-ressourcer","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/iles-goto-voyage-pour-se-ressourcer\/","title":{"rendered":"Les \u00eeles Goto\u00a0: un voyage pour prendre soin de soi"},"content":{"rendered":"\n
M\u00eame si certains pays comme le Japon commencent doucement \u00e0 envisager la r\u00e9ouverture de leurs fronti\u00e8res aux touristes, une sentiment d’inqui\u00e9tude risque de persister encore un certain temps, et de pousser les touristes \u00e0 r\u00e9fl\u00e9chir \u00e0 une mani\u00e8re de voyager s\u00fbre et responsable<\/a>. Les conseils que l’on peut lire ici ou l\u00e0 peuvent varier, mais \u00e9viter les foules et les contacts rapproch\u00e9s semble \u00eatre un comportement faisant l’unanimit\u00e9 pour se prot\u00e9ger de ce virus.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Lorsque je songe aux lieux dans lesquels j’aimerais me trouver durant cette p\u00e9riode difficile, mes pens\u00e9es se tournent naturellement vers les \u00eeles Goto, un petit coin de paradis au large de Kyushu<\/a> que j’ai r\u00e9cemment pass\u00e9 trois jours \u00e0 explorer. Les habitants des \u00eeles Goto d\u00e9tiennent le secret d’une vie saine : de grands espaces o\u00f9 se d\u00e9tendre, une cuisine \u00e9quilibr\u00e9e \u00e0 base de produits locaux, et des activit\u00e9s de plein air r\u00e9guli\u00e8res<\/strong>. J’eus l’occasion d’exp\u00e9rimenter chacun de ces aspects de leur quotidien durant mon court s\u00e9jour \u00e0 Goto.<\/p>\n\n\n\n Les terrains escarp\u00e9s des \u00eeles Goto offrent de magnifiques randonn\u00e9es, mais les plus beaux paysages \u00e0 parcourir \u00e0 pied se trouvent peut-\u00eatre au niveau des falaises qui surplombent le phare d’Osezaki<\/strong>. En haut de ces falaises, une plateforme d’observation offre une vue imprenable sur les vagues qui viennent se briser contre les rochers de la c\u00f4te ouest de l’\u00eele de Fukue. Avec Olivier, mon guide de l’office du tourisme de Goto, nous nous sommes gar\u00e9s au d\u00e9but du sentier de randonn\u00e9e qui m\u00e8ne au phare.<\/p>\n\n\n\n Il faut environ une heure pour faire l’aller-retour sur ce sentier de randonn\u00e9e de 3 kilom\u00e8tres. Se rendre au phare donne une impression trompeuse de facilit\u00e9 puisque le chemin est principalement en pente descendante. Au retour, en revanche, mes cuisses et mes mollets \u00e9taient en feu, mais puisque plusieurs octog\u00e9naires se trouvaient dans le groupe de touristes qui nous pr\u00e9c\u00e9dait, je fus convaincu que je pouvais survivre \u00e0 cette \u00e9preuve. Bien que la journ\u00e9e fut chaude et ensoleill\u00e9e, la majeure partie de la randonn\u00e9e se passe \u00e0 l’ombre des arbres de cam\u00e9lias sauvages<\/strong>. Sur le chemin, je pouvais profiter de l’air frais de l’oc\u00e9an sans avoir mon masque sur le visage, \u00e0 l’exception des moments o\u00f9 nous croisions d’autres randonneurs. Apr\u00e8s des mois pr\u00e8s de Tokyo \u00e0 faire attention \u00e0 ne pas sortir de chez moi sans masque, j’avais une sensation d’immense libert\u00e9.<\/p>\n\n\n\n C’est cette m\u00eame impression de libert\u00e9 que je ressentais \u00e0 nouveau depuis le point d’observation du mont Onidake, le plus grand volcan endormi de l’\u00eele de Fukue<\/strong>. De l\u00e0, nous avons pu admirer les ombres qui s’\u00e9tiraient sur le centre ville sous les rayons de soleil rasants de l’apr\u00e8s-midi. L\u00e0 encore, nul besoin de porter mon masque. Mis \u00e0 part une famille avec un enfant en bas \u00e2ge, il n’y avait personne en vue. Si nous avions eu un peu plus de temps, nous aurions pu marcher 20 minutes de plus pour nous rendre au sommet d’Onidake, mais le soleil allait bient\u00f4t se coucher et j’aurai d’autres occasions de m’y rendre. Si vous vous trouvez \u00e0 Goto lors d’une nuit d\u00e9gag\u00e9e, le mont Onidake est le lieu id\u00e9al pour admirer les \u00e9toiles<\/strong>. Tellement id\u00e9al qu’on trouve m\u00eame un observatoire sur la montagne, ouvert aux visiteurs curieux de plonger leur regard dans les profondeurs de l’espace \u00e0 travers un t\u00e9lescope \u00e0 la pointe de la technologie.<\/p>\n\n\n\n Situ\u00e9 sur la c\u00f4te est de l’\u00eele, Goto Leisure<\/a><\/strong> propose des initiations de stand up paddle<\/a> (aussi appel\u00e9 SUP) dans un port aux eaux calmes, prot\u00e9g\u00e9es des grandes vagues. Nous sommes arriv\u00e9s au port par un beau matin ensoleill\u00e9 et je fis la connaissance de mon instructeur, \u00e0 qui incombait la t\u00e2che peu enviable d’apprendre l’art du SUP \u00e0 une personne bien peu sportive et d\u00e9pourvue de toute coordination.<\/p>\n\n\n\n Pour \u00eatre honn\u00eate, j’\u00e9tais un peu inquiet, car mon exp\u00e9rience pr\u00e9c\u00e9dente sur un planche en plein oc\u00e9an avait eu lieu lors d’une le\u00e7on de surf qui m’apprit principalement quel \u00e9tait le go\u00fbt de l’eau de mer. Mais cette fois-ci les conditions de l’oc\u00e9an \u00e9taient kanpeki<\/em> (parfaites) et mon instructeur patient et bienveillant, si bien qu’en un rien de temps je me suis miraculeusement retrouv\u00e9 debout sur ma planche \u00e0 pagayer le long du port.<\/p>\n\n\n\n L’homme \u00e0 l’origine de cette entreprise s’appelle Nakanishi Daisuke, un habitant de Goto originaire de la pr\u00e9fecture de Chiba, pr\u00e8s de Tokyo. Lors de sa premi\u00e8re visite \u00e0 Goto, Daisuke est tomb\u00e9 amoureux du lieu et du style de vie de ses habitants. Il d\u00e9missionna de son travail et d\u00e9buta cette nouvelle activit\u00e9 pour r\u00e9pondre aux besoins des touristes, sans jamais regarder derri\u00e8re lui depuis lors. Il aime tant ces \u00eeles qu’il est devenu particuli\u00e8rement actif au sein de la communaut\u00e9 de la ville de Goto.<\/p>\n\n\n\n Tout en pagayant tranquillement ensemble \u00e0 travers le port, Daisuke m’expliqua d’o\u00f9 lui venait son attirance pour les \u00eeles Goto et la raison pour laquelle il avait choisi de s’y installer. Il croit en la capacit\u00e9 de Goto \u00e0 subvenir \u00e0 ses propres besoins. Ces \u00eeles ont toujours eu assez de ressources naturelles pour subvenir aux besoins de leurs habitants. Mais il pense que les habitants de Goto sont suffisamment ing\u00e9nieux pour cr\u00e9er une \u00e9conomie florissante bas\u00e9e sur un tourisme \u00e9co-responsable<\/strong>. En repensant aux deux endroits incroyables dans lesquels j’ai pass\u00e9 mes nuits sur l’\u00eele, je ne peux qu’\u00eatre d’accord avec lui.<\/p>\n\n\n\n Bien qu’on trouve de nombreux petits h\u00f4tels dans le centre-ville de Goto (et un nouvel h\u00f4tel de luxe), cela semble presque \u00eatre un sacril\u00e8ge de s’enfermer entre quatre murs de b\u00e9ton lorsqu’on se trouve sur une \u00eele o\u00f9 la richesse de la nature et la fraicheur de l’air marin sont \u00e0 port\u00e9e de main. Heureusement, quelques jeunes entrepreneurs se sont attel\u00e9s \u00e0 la t\u00e2che pour cr\u00e9er des h\u00e9bergements luxueux qui restent profond\u00e9ment ancr\u00e9s dans la nature.<\/p>\n\n\n\n<\/figure>\n\n\n\n
Randonn\u00e9e au grand air sur les \u00eeles Goto<\/h2>\n\n\n\n
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Faire du stand up paddle (SUP) \u00e0 Goto<\/h2>\n\n\n\n
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Glamping sous les \u00e9toiles<\/h2>\n\n\n\n
Kinnagoajiro : quand l’ext\u00e9rieur s’invite \u00e0 l’int\u00e9rieur<\/h3>\n\n\n\n