<\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\nEn me r\u00e9veillant le lendemain, t\u00f4t le matin, je suis sorti de ma tente et je suis rest\u00e9 aux abords d’une rizi\u00e8re d’o\u00f9 j’ai pu observer le soleil en train de se lever au-dessus de l’oc\u00e9an et des collines. Passer la nuit dans une tente fut revigorant, si pr\u00e8s des \u00e9l\u00e9ments tout en \u00e9tant confortablement blotti sous une couette en duvet et sur un matelas confortable. Goto est un endroit id\u00e9al pour faire du glamping, pour se rapprocher de la nature et s’\u00e9loigner un peu plus de la ville.<\/p>\n\n\n\n
La cuisine saine et locale de Goto<\/h2>\n\n\n\n Les \u00eeles de Goto sont autosuffisantes en nourriture, gr\u00e2ce \u00e0 ses mers abondantes et \u00e0 la richesse du sol volcanique de ses grandes plaines cultivables. L’\u00eele \u00e9l\u00e8ve \u00e9galement b\u0153ufs, porcs et poulets, rendant ainsi la cuisine locale d’autant plus vari\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n
Puisque le cam\u00e9lia, appel\u00e9 tsubaki <\/em>au Japon, pousse \u00e0 l’\u00e9tat sauvage sur les \u00eeles Goto, l’huile de cam\u00e9lia est devenue l’un des principaux produits d’exportation de la r\u00e9gion. L’huile de cam\u00e9lia regorge d\u2019antioxydants, de vitamines A et B, et aurait des propri\u00e9t\u00e9s anti-vieillissement<\/strong>. On retrouve l’huile de cam\u00e9lia aussi bien dans des produits cosm\u00e9tiques que dans les sp\u00e9cialit\u00e9s culinaires locales.<\/p>\n\n\n\nFruits et graines de cam\u00e9lia (tsubaki<\/em>)<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nVous pourrez go\u00fbter \u00e0 de nombreux plats populaires \u00e0 Tsubaki Chaya<\/strong>. Ce restaurant surplombe les falaises de la plage de Kojushi, vous pourrez y profiter d’une magnifique vue sur l’oc\u00e9an tout en go\u00fbtant \u00e0 la cuisine traditionnelle de Goto qu’on fait griller sur un irori<\/em>.<\/p>\n\n\n\n
Tsubaki Chaya surplombe la plage de Kojushi depuis des falaises<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\nIrori<\/em> est le nom du foyer de braises que l’on utilise \u00e0 la fois pour cuisiner et pour chauffer les maisons traditionnelles japonaises. \u00c0 Tsubaki Chaya vous serez assis autour d’un irori<\/em> qui vous servira \u00e0 faire griller des sp\u00e9cialit\u00e9s locales. Mon menu \u00e9tait compos\u00e9 d’un poisson volant en plat principal, accompagn\u00e9 d’un assortiment de l\u00e9gumes cultiv\u00e9s sur l’\u00eele, de fruits de mer, et d’un kankoro mochi<\/em>, un mochi<\/em> parfum\u00e9 aux patates douces de l’\u00eele.<\/p>\n\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\n <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\nDes nouilles saines et locales \u00e0 Oddontei<\/h3>\n\n\n\n le kankoro mochi<\/em> est l’une des nombreuses sp\u00e9cialit\u00e9s des \u00eeles Goto ; les Goto udon en sont une autre. Pour go\u00fbter \u00e0 ces nouilles atypiques, le mieux est de remonter \u00e0 la source et d’aller manger \u00e0 Oddontei, le restaurant rattach\u00e9 \u00e0 la fabrique d’udon<\/em> Nakamoto Seimen<\/strong>.<\/p>\n\n\n\nSi la fabrique d’udon<\/em> ne se trouvait pas juste \u00e0 c\u00f4t\u00e9, Oddontei pourrait ressembler \u00e0 n’importe quelle sorte de cantine-restaurant japonaise. Mais Oddontei sert cette sp\u00e9cialit\u00e9 des \u00eeles Goto, des nouilles udon<\/em> plus fines et souples que les udon<\/em> classiques<\/strong>. Le secret d’un tel r\u00e9sultat se trouve dans la couche d’huile de cam\u00e9lia qui y est appliqu\u00e9e durant leur fabrication, ce qui permet d’\u00e9tirer les nouilles et de les rendre plus fines sans les briser. L’huile de cam\u00e9lia est aussi sens\u00e9e ajouter quelques saveurs subtiles \u00e0 ces nouilles, si subtiles que mes papilles qui manquent d’entra\u00eenement n’ont pas r\u00e9ussis \u00e0 les d\u00e9celer. Inutile de s’en inqui\u00e9ter, ce sont les condiments qui donnent sa saveur au plat. Vous pourrez go\u00fbter \u00e0 ces udon<\/em> pr\u00e9par\u00e9s en champon<\/em>, un plat typique de la pr\u00e9fecture de Nagasaki, ou les tremper dans une sauce tsuyu<\/em> sucr\u00e9-sal\u00e9e (la saveur sucr\u00e9e est une des caract\u00e9ristiques des sauces de Kyushu, car le sucre y \u00e9tait plus r\u00e9pandu gr\u00e2ce \u00e0 la pr\u00e9sence de nombreuses routes commerciales internationales).<\/p>\n\n\n\nGoto udon cuisin\u00e9s en champon<\/em>, sp\u00e9cialit\u00e9 de Nagasaki<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\n <\/figure>\nOddontei sert une sp\u00e9cialit\u00e9 de Goto : des nouilles udon<\/em> particuli\u00e8rement fines et souples<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nSagara : l’un des restaurant les plus populaires aupr\u00e8s des habitants<\/h3>\n\n\n\n De retour en ville, Sagara<\/strong> est un restaurant particuli\u00e8rement populaire qui se trouve dans une rue tranquille du centre-ville. Nous avons mis notre voiture \u00e9lectrique \u00e0 charger sur une borne pr\u00e8s du port et avons march\u00e9 cinq petites minutes pour arriver au restaurant. Sagara propose des repas \u00e0 un tarif tr\u00e8s accessibles, compos\u00e9s de produits de la r\u00e9gion dont du b\u0153uf et du porc de Goto, et bien s\u00fbr une grande vari\u00e9t\u00e9 de poissons et de fruits de mer. En entrant, vous d\u00e9couvrirez un restaurant spacieux dans lequel le personnel fait attention \u00e0 placer les clients en respectant les r\u00e8gles de la distanciation sociale<\/strong>. Olivier et moi avons eu droit \u00e0 notre propre salle \u00e0 manger privative, \u00e0 l’\u00e9tage, et avons pu nous d\u00e9tendre tout en savourant notre repas compos\u00e9 de tonkatsu<\/em> (porc pan\u00e9), d’oroshi hamburg<\/em> (steak hach\u00e9 parfum\u00e9 surmont\u00e9 de daikon<\/em> r\u00e2p\u00e9), suivi d’un dessert et d’un caf\u00e9. D’accord, prendre un dessert n’\u00e9tait peut-\u00eatre pas le meilleur choix pour un repas \u00e9quilibr\u00e9, mais apr\u00e8s tous les repas incroyables que j’avais pris sur les \u00eeles Goto je me suis dit que je pouvais faire une exception cette fois-ci.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\n <\/figure>\nLes plats du restaurant Sagara sont pr\u00e9par\u00e9s \u00e0 partir de produits locaux : b\u0153uf et porc de Goto et divers poissons et fruits de mer<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n<\/div>\n\n\n\n
Je vais \u00eatre honn\u00eate : trois jours sur les \u00eeles Goto, c’est loin d’\u00eatre suffisant. En fait, nous n’avons jamais quitt\u00e9 l’\u00eele de Fukue, alors que de nombreuses \u00eeles sont accessibles en ferry. Mais trois jours de grand air, de cuisine saine et d\u00e9licieuse, et de nuits sous les \u00e9toiles m’ont donn\u00e9 un aper\u00e7u vivifiant de tout ce que les \u00eeles Goto ont \u00e0 offrir et m’ont donn\u00e9 envie de revenir profiter un peu plus de ce petit coin de paradis de la pr\u00e9fecture de Nagasaki.<\/p>\n\n\n\n