une f\u00eate tr\u00e8s traditionnelle<\/a> qui se passe en famille. Passer le nouvel an avec une famille japonaise nous offrait donc l’occasion unique d’avoir un aper\u00e7u de ces traditions.<\/p>\n\n\n\nNous n’\u00e9tions pas les seuls clients de notre minshuku<\/em> ce soir l\u00e0, trois japonaises se sont jointes \u00e0 nous pour partager le d\u00e9licieux d\u00eener que nos h\u00f4tes nous avaient pr\u00e9par\u00e9. Dans nos assiettes, une myriade de petits plats familiaux \u00e0 base de produits de l’\u00eele parmi lesquels une d\u00e9licieuse salade de papaye. L’in\u00e9vitable mochi<\/em><\/strong> (\u9905) du nouvel an \u00e9tait servi dans un petit bol de bouillon et le repas se terminait sur un bol de soba<\/em><\/strong>, ou plus pr\u00e9cis\u00e9ment de toshikoshi soba<\/em> (\u5e74\u8d8a\u3057\u305d\u3070), les \u00ab\u00a0nouilles qui traversent l’ann\u00e9e\u00a0\u00bb. Ces nouilles japonaises \u00e0 base de sarrasin, fines et longues, sont un symbole de long\u00e9vit\u00e9 et font partie des plats traditionnels indissociables du nouvel an japonais, une mani\u00e8re de se porter chance pour l’ann\u00e9e qui d\u00e9bute.<\/p>\n\n\n\nAmbiance familiale le soir du nouvel an en compagnie de nos h\u00f4tes et des clients de la minshuku<\/em><\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nUne fois les repas termin\u00e9, nos h\u00f4tes nous ont rejoint \u00e0 table pour partager le r\u00e9veillon avec nous, la t\u00e9l\u00e9vision allum\u00e9e sur le Kohaku Uta Gassen<\/strong> (\u7d05\u767d\u6b4c\u5408\u6226), une \u00e9mission musicale diffus\u00e9e depuis plus de 65 ans et qui est entr\u00e9e dans les m\u0153urs des japonais au point de devenir une forme de tradition moderne du nouvel an japonais.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/div>\n\n\n\nLa soir\u00e9e s’est poursuivie jusqu’\u00e0 minuit dans cette ambiance bon enfant, \u00e0 grignoter des boules de riz souffl\u00e9, des arr\u00eates de poisson s\u00e9ch\u00e9 et autres encas japonais plus ou moins \u00e9tranges, tout en essayant de communiquer, avec curiosit\u00e9, malgr\u00e9 la barri\u00e8re de la langue. Un v\u00e9ritable moment de partage<\/strong>, d’une grande simplicit\u00e9 mais si enrichissant et qui laissera de magnifiques souvenirs grav\u00e9s dans nos m\u00e9moires.<\/p>\n\n\n\nLe compte \u00e0 rebours est lanc\u00e9 \u00e0 la t\u00e9l\u00e9vision, et nous voil\u00e0 l’ann\u00e9e suivante. On se souhaite la bonne ann\u00e9e : shinnen akemashite omedeto gozaimasu<\/em> !<\/strong> (\u65b0\u5e74\u660e\u3051\u307e\u3057\u3066\u304a\u3081\u3067\u3068\u3046\u3054\u3056\u3044\u307e\u3059) Puis tout le monde regagne sa chambre pour une nuit paisible dans le confort d’un futon japonais.<\/p>\n\n\n\nVisite des temples d’Okinawa le jour du nouvel an<\/h2>\n\n\n\n Le 1er janvier, les japonais se rendent dans un temple ou un sanctuaire. Cette premi\u00e8re visite de l’ann\u00e9e dans un lieu spirituel porte un nom, c’est le hatsumode<\/em><\/strong> (\u521d\u8a63). Certains japonais s’y rendent d\u00e8s minuit, \u00e0 la fin des 108 coups de cloche qui r\u00e9sonnent dans les temples bouddhistes le soir du 31 d\u00e9cembre. Les trois autres clientes de notre chambre d’h\u00f4te, venues en famille, nous avaient propos\u00e9 de les accompagner le lendemain matin pour leur visite \u00e0 l’un des sanctuaires de l’\u00eele. Des offrandes avaient \u00e9t\u00e9 d\u00e9pos\u00e9es dans le sanctuaire et les japonaises nous apprirent les gestes traditionnels \u00e0 effectuer pour y prier.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Des offrandes sont d\u00e9pos\u00e9es pour le nouvel an dans le sanctuaire de Taketomi<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nApr\u00e8s une derni\u00e8re ballade sur l’\u00eele qui nous mena \u00e0 nouveau vers une plage o\u00f9 quelques p\u00eacheurs esp\u00e9raient faire leurs premi\u00e8res prises de l’ann\u00e9e, il \u00e9tait temps pour nous de quitter cette \u00eele paisible o\u00f9 nous avions eu la chance de partager les traditions des japonais gr\u00e2ce \u00e0 la bienveillance des habitants de Taketomi.<\/p>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nUn court trajet en bateau nous ramena sur l’\u00eele d’Ishigaki<\/strong> et nous retrouv\u00e2mes l’ambiance anim\u00e9e de la ville. Ici les gens se pressent autour des temples pour prier et pour tirer un omikuji<\/em><\/strong> (\u304a\u307f\u304f\u3058). Ces petits bouts de papier que l’on tire au hasard font des pr\u00e9dictions sur votre avenir. On peut tirer des omikuji<\/em> tout au long de l’ann\u00e9e dans les temples et les sanctuaires du Japon, mais il est presque in\u00e9vitable d’aller d\u00e9couvrir ces pr\u00e9sages lors du nouvel an. Ils peuvent \u00eatre de bonne augure ou nettement moins plaisant. Mais qu’\u00e0 cela ne tienne, si un omikuji<\/em> ne pr\u00e9voit rien de bon, il suffit de l’accrocher dans un arbre et de laisser le vent emporter ces mauvais pr\u00e9sages avec lui.<\/p>\n\n\n\n