Informations pratiques<\/a><\/li><\/ul>\n\n\n\nLe ch\u00e2teau de Nagoya, berceau de la ville<\/h2>\n\n\n\n Nagoya fut tr\u00e8s t\u00f4t une cit\u00e9 influente. Elle fut la patrie des trois unificateurs du Japon<\/strong> : Oda Nobunaga (1534-82), Toyotomi Hideyoshi (1536-98), et Tokugawa Ieyasu (1542-1616), ces h\u00e9ros nationaux qui ont tant inspir\u00e9 la culture populaire.<\/p>\n\n\n\nLe ch\u00e2teau de Nagoya<\/strong> (\u540d\u53e4\u5c4b\u57ce, Nagoya-j\u014d<\/em>) est un symbole de la ville, qui justifierait \u00e0 lui seul de visiter Nagoya. En 1610, le shogun Tokugawa Ieyasu, fondateur du dernier shogunat, fit construire ici un ch\u00e2teau pour y si\u00e9ger. Ce ch\u00e2teau fut la r\u00e9sidence du clan Tokugawa<\/strong>, puissante famille de daimyos<\/em>, les seigneurs de guerre japonais. Le donjon, l\u2019une des plus grandes possessions du clan, servait alors de bastion strat\u00e9gique sur la route du Tokaido. Le clan Tokugawa conserva Nagoya dans son giron et la fit prosp\u00e9rer jusqu\u2019\u00e0 la fin de la p\u00e9riode f\u00e9odale, \u00e0 la restauration de Meiji, en 1868.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Le ch\u00e2teau de Nagoya<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nCentre de l’industrie d’armement nippon durant la guerre, Nagoya fut la cible de bombardements strat\u00e9giques en 1945. Le ch\u00e2teau fut incendi\u00e9 lors d’un bombardement, puis reconstruit dans les ann\u00e9es 1950<\/strong>. Une reconstruction qui conserve son style shoin-zukuri<\/em>, une architecture traditionnelle notamment utilis\u00e9e dans les b\u00e2timents militaires et les r\u00e9sidences de l\u2019arm\u00e9e. Le donjon est coiff\u00e9 d\u2019\u00e9l\u00e9gantes toitures inclin\u00e9es. On aper\u00e7oit, sur le sommet, une paire de kinshachi<\/em>, des animaux mythiques \u00e0 t\u00eate de tigre et au corps de poisson ; ils sont les symboles de l\u2019\u00e9difice.<\/p>\n\n\n\nLes r\u00e9novations du palais principal (Honmaru goten<\/em>)<\/strong>, termin\u00e9es en 2018, se sont faites dans le respect des mat\u00e9riaux et des techniques de construction traditionnels. La luminosit\u00e9 du bois frais laisse imaginer les atmosph\u00e8res d\u2019antan, dans l\u2019\u00e9clat des premi\u00e8res heures du ch\u00e2teau. Comme avant, le plancher en bois grince, produisant une musique empreinte de myst\u00e8re. Ce dispositif servait \u00e0 avertir d\u2019\u00e9ventuelles intrusions ennemies. Les superbes fusuma<\/em> (parois coulissantes) s\u2019ornent de repr\u00e9sentations de tigres sur fond dor\u00e9, dans des d\u00e9cors de pins taill\u00e9s et de cerisiers en fleurs.<\/strong> Tandis que l\u2019on imagine les r\u00e9unions des daimyos<\/em> entre ces murs, les peintures nous permettent de nous repr\u00e9senter la vie dans les campagnes au temps des samoura\u00efs.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li>Le yodono shoin<\/em>, bain privatif du shogun<\/figcaption><\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Le palais Honmaru du ch\u00e2teau de Nagoya<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nLe ch\u00e2teau est entour\u00e9 d\u2019un parc, th\u00e9\u00e2tre des grandes manifestations qui rythment l\u2019ann\u00e9e, comme la floraison des cerisiers et le hanami<\/em> (\u82b1\u898b) au printemps, les f\u00eates estivales ou le momijigari <\/em> (\u7d05\u8449\u72e9\u308a) \u00e0 l\u2019automne.<\/p>\n\n\n\nUne ville de traditions<\/h2>\n\n\n\n Nagoya se r\u00e9v\u00e8le plus conservatrice que sa grande s\u0153ur Tokyo, certes moins charmante que Kyoto, mais aussi moins touristique, et par certains aspects plus authentique et plus typique encore que cette noble voisine qui lui fait tant d\u2019ombre.<\/p>\n\n\n\n
Le quartier d\u2019Arimatsu est l’un des plus anciens des quartiers de Nagoya.<\/strong> Cet ancien relais de la route du Tokaido est encore pourvu d\u2019anciennes maisons de bois. Elles datent de la fin de l\u2019\u00e9poque Edo et du d\u00e9but de l\u2019\u00e8re Meiji, et ont \u00e9t\u00e9 miraculeusement pr\u00e9serv\u00e9es des bombardements strat\u00e9giques dont Nagoya fut la cible en 1945.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Quartier d\u2019<\/strong>Arimatsu<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nNagoya regorge de temples et de sanctuaires ayant chacun leurs curiosit\u00e9s et leurs tr\u00e9sors<\/strong>, et o\u00f9 se perp\u00e9tuent les traditions bouddhistes et shinto\u00efstes. Le temple bouddhiste Osu Kannon <\/strong>(\u5927\u9808\u89b3\u97f3\u5bfa) fut d’abord construit dans une province qui se trouve aujourd’hui dans la pr\u00e9fecture de Gifu. Il fut d\u00e9plac\u00e9 ici au XVIIe<\/sup> si\u00e8cle par le shogun Tokugawa Ieyasu. Sujet \u00e0 des incendies, le temple actuel date de 1970. On y v\u00e9n\u00e8re Kannon<\/strong>, d\u00e9esse de la Mis\u00e9ricorde. La biblioth\u00e8que du temple, appel\u00e9e Osu Bunko (\u5927\u9808\u6587\u5eab), rec\u00e8le comme il se doit des sutra, mais \u00e9galement plus de 15 000 textes japonais et chinois classiques, consid\u00e9r\u00e9s comme \u00ab Bien culturels importants \u00bb. Elle abrite en particulier le plus ancien manuscrit du Kojiki<\/em> (Chronique des faits anciens<\/em>), une \u00e9pop\u00e9e mythologique consid\u00e9r\u00e9e comme le premier ouvrage de la litt\u00e9rature japonaise. Les karakuri ningyo<\/em>, des poup\u00e9es m\u00e9caniques fortement li\u00e9es \u00e0 la culture de Nagoya, rejouent chaque jour des sayn\u00e8tes historiques.<\/p>\n\n\n\nTemple Osu Kannon lors de la c\u00e9l\u00e9bration de Setsubun<\/em> (\u7bc0\u5206)<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Temple Osu Kannon<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n\u00c0 l\u2019or\u00e9e de la for\u00eat, le temple bouddhiste Kosho-ji (\u8208\u6b63\u5bfa) est l\u2019ultime \u00e9tape du p\u00e8lerinage des Trente-trois Kannon d\u2019Owari<\/strong>, une s\u00e9rie de temples bouddhistes diss\u00e9min\u00e9s dans tout le Kansai. Un paisible Bouddha assis garde une pagode \u00e0 \u00e9tages en bois. Un march\u00e9 aux puces s\u2019y tient les 5 et 13 de chaque mois. Le cimeti\u00e8re s\u2019\u00e9tend jusque dans la for\u00eat, sur la colline r\u00e9sidentielle de Yagoto.<\/p>\n\n\n\nBouddha assis devant la pagode du temple bouddhiste K\u014dsh\u014d-ji <\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Temple bouddhiste K\u014dsh\u014d-ji <\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nParmi les autres temples bouddhistes, le temple Togan-ji<\/strong> (\u6843\u5dcc\u5bfa) poss\u00e8de une imposante statue de Bouddha assis (Daibutsu). Les jardins m\u00e8nent \u00e0 une bambouseraie et un bassin aux tortues. Le temple Nittai-ji<\/strong> (\u899a\u738b\u5c71\u65e5\u6cf0\u5bfa, Kaku\u014dzan Nittai–<\/strong>ji) vaut le d\u00e9tour pour sa pagode \u00e0 \u00e9tages et pour son march\u00e9 aux puces, le 21 de chaque mois.<\/p>\n\n\n\nDu c\u00f4t\u00e9 des sanctuaires shinto\u00efstes, Atsuta-jingu se cache \u00e0 l\u2019abri d\u2019une for\u00eat de c\u00e8dres du Japon centenaires<\/strong>. Ce sanctuaire, parmi les plus v\u00e9n\u00e9r\u00e9s du Japon, est c\u00e9l\u00e8bre pour abriter l\u2019\u00e9p\u00e9e sacr\u00e9e de Kusanagi (kusanagi no tsurugi)<\/em>. Cette \u00e9p\u00e9e l\u00e9gendaire est l\u2019une des reliques sacr\u00e9es du tr\u00f4ne imp\u00e9rial, les \u00ab Trois Tr\u00e9sors sacr\u00e9s du Japon \u00bb, qui comprend aussi un miroir de bronze, et le magatama<\/em>, une sorte de talisman ou de bijou. L\u2019\u00e9p\u00e9e de Kusanagi n\u2019est pas expos\u00e9e, mais on retrouve un mus\u00e9e du sabre<\/strong> au c\u0153ur de la for\u00eat.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figcaption><\/figure><\/li><\/ul>Dans la for\u00eat du sanctuaire shinto\u00efste Atsuta-jing\u016b<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nNagoya affiche aussi une longue tradition d\u2019artisanat. L\u2019usine de porcelaine et de c\u00e9ramique de Noritake<\/strong> est plus que centenaire. On y d\u00e9couvre les processus de fabrication de la vaisselle, et de divers produits industriels, car l\u2019\u00e9lectronique et les technologies de pointe utilisent \u00e9galement la c\u00e9ramique. Les b\u00e2timents de briques rouges datent des premi\u00e8res ann\u00e9es du XXe<\/sup> si\u00e8cle. L\u2019usine est entour\u00e9e d\u2019un joli jardin o\u00f9 l’ont peut s’essayer \u00e0 la c\u00e9r\u00e9monie du th\u00e9.<\/p>\n\n\n\nNagoya, la ville de Toyota<\/h2>\n\n\n\n Bien loin de rester repli\u00e9e sur son histoire et ses traditions, Nagoya a pris en marche le chemin de l\u2019innovation et du progr\u00e8s qui ont fait la marque de fabrique du Japon.<\/strong> C\u2019est ici, avec Toyota, qu\u2019a d\u00e9marr\u00e9 et que prosp\u00e8re encore l\u2019aventure automobile du Japon. Plusieurs mus\u00e9es rendent hommage \u00e0 l\u2019une des plus grandes \u00e9pop\u00e9es industrielles du pays.<\/p>\n\n\n\nSur le site m\u00eame des premiers ateliers de textile de l’entreprise, le Mus\u00e9e comm\u00e9moratif Toyota de l\u2019Industrie et de la Technologie<\/strong> est install\u00e9 sous une toiture \u00e0 sheds. Le pavillon de la machinerie textile rappelle que l\u2019aventure Toyota a d\u00e9marr\u00e9 sur des machines textiles.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Pavillon de la machinerie textile au Mus\u00e9e comm\u00e9moratif Toyota de l\u2019Industrie et de la Technologie<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nAu d\u00e9but du XXe<\/sup> si\u00e8cle, Kiichiro Toyoda a lanc\u00e9 le premier m\u00e9tier \u00e0 tisser automatique du Japon. En 1937, le fils du fondateur cr\u00e9a la Toyota Motor Corporation. C\u2019est alors que fut chang\u00e9e la derni\u00e8re consonne du nom de famille : le D fut remplac\u00e9 par un T. Il s\u2019agissait ainsi de supprimer, sur le hiragana final du nom, le dakuten<\/em> ou ten-ten<\/em> qui transformait le TA (\u305f) en DA (\u3060), pour que le nom s\u2019inscrive non plus en 10 mais en 8 coups de pinceau, signe porte-bonheur.<\/p>\n\n\n\nLa visite se poursuit dans le pavillon de l\u2019automobile. On y d\u00e9couvre des reconstitutions des premiers ateliers de Toyota<\/strong>, et on y suit les \u00e9tapes de production d\u2019une voiture, depuis la conception de son design jusqu’\u00e0 la carrosserie<\/strong>, en passant par le moteur et la couture des si\u00e8ges. La visite se termine dans un hall occup\u00e9 par des cha\u00eenes de montage et des robots d\u2019assemblage \u00e0 l\u2019\u0153uvre.<\/p>\n\n\n\nReconstitution d\u2019atelier au Mus\u00e9e comm\u00e9moratif Toyota de l\u2019Industrie et de la Technologie<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Mus\u00e9e comm\u00e9moratif Toyota de l\u2019Industrie et de la Technologie, des premiers ordinateurs \u00e0 la robotique<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nCha\u00eene d\u2019assemblage de v\u00e9hicule au Mus\u00e9e comm\u00e9moratif Toyota de l\u2019Industrie et de la Technologie<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nQuant au mus\u00e9e Toyota de l\u2019Automobile, il retrace toute l\u2019histoire de l\u2019automobile sous des airs de showroom.<\/strong> Il pr\u00e9sente pr\u00e8s de 140 v\u00e9hicules de la fin du XIXe<\/sup> si\u00e8cle \u00e0 nos jours, des voitures de la marque Toyota mais aussi d\u2019autres constructeurs internationaux, notamment am\u00e9ricains et europ\u00e9ens. Le mus\u00e9e montre comment les techniques de construction automobile et les design ont \u00e9volu\u00e9 gr\u00e2ce \u00e0 un esprit d’\u00e9mulation entre les diff\u00e9rents constructeurs. Le hall final expose pr\u00e8s de 4000 objets et produits d\u00e9riv\u00e9s : posters, r\u00e9clames, bouchons de radiateur ou mascottes, \u00e9pinglettes, petites voitures\u2026<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Mus\u00e9e Toyota de l\u2019Automobile<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nAujourd\u2019hui, Toyota produit chaque ann\u00e9e plus de 9 millions de v\u00e9hicules, et a export\u00e9 la m\u00e9thode kanban<\/em><\/a> dans le monde entier. Cette success story <\/em>est visible \u00e0 Toyota City, dans la banlieue est de Nagoya. Toyota City comprend le si\u00e8ge de la compagnie, des centres de production, un centre de recherche et de d\u00e9veloppement, le mus\u00e9e Toyota de l\u2019Automobile, et m\u00eame un stade !<\/p>\n\n\n\nSc\u00e8ne culturelle et cit\u00e9 de loisirs<\/h2>\n\n\n\n La dynamique Nagoya fait preuve d\u2019une sc\u00e8ne culturelle tr\u00e8s active<\/strong>, avec toute une palette de mus\u00e9es, d\u2019attractions et de parcs de loisirs.<\/p>\n\n\n\nMonument culturel majeur de Nagoya, le mus\u00e9e d\u2019Art Tokugawa<\/strong> est l\u2019un des mus\u00e9es les plus passionnants de la ville. Il pr\u00e9sente plus de 10 000 objets et \u0153uvres d\u2019art h\u00e9rit\u00e9s du clan Tokugawa, la famille shogunale : sabres, armures, costumes de th\u00e9\u00e2tre n\u00f4, accessoires de c\u00e9r\u00e9monie du th\u00e9\u2026 La collection comprend des reconstitutions d\u2019une r\u00e9sidence de daimy<\/em>o (chambre du daimy<\/em>o et salon de th\u00e9), et d\u2019une sc\u00e8ne de th\u00e9\u00e2tre n\u00f4.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/div>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Jardin du mus\u00e9e d\u2019Art Tokugawa<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nAu milieu d\u2019une belle collection d\u2019\u0153uvres d\u2019art, parfois class\u00e9s \u00ab Biens culturels importants \u00bb, le mus\u00e9e d\u2019Art de Tokugawa poss\u00e8de 9 objets d\u00e9sign\u00e9s \u00ab Tr\u00e9sors nationaux \u00bb. Les<\/strong> pr\u00e9cieux rouleaux illustr\u00e9s du Dit du Genji<\/em> sont la pi\u00e8ce ma\u00eetresse du mus\u00e9e.<\/strong> Ce r\u00e9cit \u00e9pique du XIIe<\/sup> si\u00e8cle est consid\u00e9r\u00e9 comme une \u0153uvre majeure de la litt\u00e9rature japonaise. S\u2019appuyant sur des photos et vid\u00e9os, une section du mus\u00e9e est consacr\u00e9e \u00e0 ce document exceptionnel. Les vrais rouleaux ne sont expos\u00e9s que quelques jours par an.<\/p>\n\n\n\nLe mus\u00e9e d\u2019art Tokugawa prend place dans un charmant jardin japonais. Autour d\u2019un bassin, un pont arrondi enjambe un ruisseau, entre des \u00e9rables du Japon, des champs de pivoines et d\u2019iris.<\/p>\n\n\n\n
Le mus\u00e9e des Sciences<\/strong> est reconnaissable \u00e0 ses murs v\u00e9g\u00e9talis\u00e9s et son plan\u00e9tarium,<\/strong> le plus grand du monde<\/strong>. Ses collections comportent de nombreuses maquettes et reproductions. Le ma\u00eetre-mot : comprendre par le toucher et l\u2019exp\u00e9rimentation.<\/p>\n\n\n\nPlan\u00e9tarium du mus\u00e9e des Sciences<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\nM\u00eame programme au mus\u00e9e de l\u2019\u00c9lectricit\u00e9<\/strong>. Les maquettes expliquent les principes de l\u2019\u00e9lectricit\u00e9 et son acheminement. Une large part de l\u2019exposition est consacr\u00e9e au d\u00e9veloppement durable et aux \u00e9nergies renouvelables.<\/p>\n\n\n\nLe SCMAGLEV and Railway Park<\/strong> retrace quant \u00e0 lui l\u2019aventure du chemin de fer au Japon. Des voitures historiques sont ouvertes \u00e0 la visite. On peut m\u00eame monter \u00e0 bord de trains Shinkansen, et dans une rame reconstitu\u00e9e du Maglev, ce train \u00e0 sustentation magn\u00e9tique \u2013 autant de figures de proue des innovations du rail japonais. Devant la fabuleuse maquette du circuit ferroviaire de Tokyo \u00e0 Osaka, on passerait des heures \u00e0 faire escale de ville en ville, pour admirer les monuments embl\u00e9matiques du Japon.<\/p>\n\n\n\nShinkansen<\/em><\/figcaption><\/figure><\/li>300X<\/em>, une rame prototype Shinkansen<\/em><\/figcaption><\/figure><\/li><\/ul><\/figure>\n\n\n\n <\/figure><\/li><\/ul>Maquette des parcs de loisirs de Nagoya au SCMAGLEV and Railway Park<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nAu sud de la ville, plusieurs parcs d\u2019<\/strong>attractions et de loisirs sont construits sur des polders<\/strong> reli\u00e9s par des ponts suspendus. Le parc \u00e0 th\u00e8me Legoland<\/strong> reconstruit plus grand que nature le royaume d\u00e9cal\u00e9 de la petite brique color\u00e9e. C\u2019est aussi le secteur du port, o\u00f9 se trouve le grand aquarium, l\u2019un des plus grands du Japon<\/strong>. Nagashima Resort<\/strong> comprend plusieurs installations de loisirs : le parc d’attractions Nagashima Spaland, un parc aquatique, un complexe de sources chaudes, un centre commercial, et Nabana no Sato, un jardin paysager fleuri selon la saison.<\/p>\n\n\n\nGare de T\u014dky\u014d et Tour de Tokyo en Lego<\/figcaption><\/figure><\/li>Asakusa \u00e0 Tokyo en Lego<\/figcaption><\/figure><\/li>Port Tower, Mus\u00e9e maritime et Parc Meriken de K\u014dbe en Lego<\/figcaption><\/figure><\/li>Port de Nagoya en Lego<\/figcaption><\/figure><\/li><\/ul>Reconstitutions de sites c\u00e9l\u00e8bres de Tokyo, Nagoya et Kobe au parc Legoland, secteur Miniland<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nEn sa qualit\u00e9 de cit\u00e9 manufacturi\u00e8re, et \u00e0 l\u2019instar du Japon, Nagoya est un royaume de la consommation. Les shopping addicts<\/em> se retrouvent autour de deux p\u00f4les majeurs : les quartiers de la gare et de Sakae.<\/p>\n\n\n\nAu point d\u2019arriv\u00e9e des Shinkansen, au niveau de la gare, les tours jumelles JR Central Towers sont le premier grand point n\u00e9vralgique de Nagoya.<\/strong> Outre des bureaux et des h\u00f4tels, ces \u00ab Twins \u00bb nagoyaises comptent pas moins de deux immenses centres commerciaux. On se perd entre les boutiques de luxe et des food courts<\/em> gargantuesques. Les restaurants s\u2019y comptent par centaines et satisferont toutes vos envies culinaires.<\/p>\n\n\n\nNagoya JR Central Towers au cr\u00e9puscule<\/figcaption><\/figure><\/li>Monument Hisho et Dai Nagoya Building<\/figcaption><\/figure><\/li><\/ul>Autour de la gare de Nagoya<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nAutre c\u0153ur battant de la ville, la tour de t\u00e9l\u00e9vision est l\u2019un des symboles de Nagoya<\/strong>. Elle fut la premi\u00e8re tour du genre au Japon, construite en 1954, avant m\u00eame celle de Tokyo en 1958.<\/p>\n\n\n\n\u00c0 90 m de hauteur, la plateforme d\u2019observation donne une vue \u00e0 360 degr\u00e9s sur la m\u00e9galopole, avec, \u00e0 l\u2019horizon, les pr\u00e9mices des Alpes japonaises. Au pied de la tour de t\u00e9l\u00e9vision,