{"id":80307,"date":"2021-04-22T17:00:00","date_gmt":"2021-04-22T08:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=80307"},"modified":"2024-12-20T06:54:27","modified_gmt":"2024-12-19T21:54:27","slug":"tsuwano-japon-authentique-iwami-shimane","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/tsuwano-japon-authentique-iwami-shimane\/","title":{"rendered":"Tsuwano\u00a0: un coin de Japon authentique \u00e0 d\u00e9couvrir dans la r\u00e9gion d’Iwami"},"content":{"rendered":"\n
Malgr\u00e9 de nombreux voyages \u00e0 travers le Japon et une envie constante de d\u00e9couvrir de nouvelles destinations hors des sentiers battus<\/strong>, je n’avais jamais entendu parler de Tsuwano<\/strong> (\u6d25\u548c\u91ce) avant d’avoir l’occasion de visiter la pr\u00e9fecture de Shimane<\/a> lors d’un voyage \u00e0 travers la r\u00e9gion d’Iwami<\/strong> qui m’a men\u00e9e aux mines d’Iwami Ginzan<\/a> \u00e0 Tsuwano, en passant par la c\u00f4te de la mer du Japon<\/a>. Pourtant, cette petite ville a tout pour plaire : un quartier historique avec des maisons de samoura\u00efs, un sanctuaire Inari auquel on acc\u00e8de en passant par un millier de portes torii, les ruines d’un ch\u00e2teau f\u00e9odal d’o\u00f9 le panorama sur Tsuwano et les montagnes qui l’entourent est \u00e9poustouflant, un artisanat local dynamique, et m\u00eame \u2014 plus surprenant \u2014 des sites chr\u00e9tiens majeurs. <\/p>\n\n\n\n Alors pourquoi Tsuwano reste si peu connue ? Cela tient du myst\u00e8re. Il semblerait qu’elle commence pourtant doucement \u00e0 se faire une r\u00e9putation : on m’a confi\u00e9 que pr\u00e8s de la moiti\u00e9 des visiteurs \u00e9trangers viennent de France, et que beaucoup prennent le temps d’y s\u00e9journer quelques jours pour profiter pleinement de son atmosph\u00e8re paisible et des nombreuses attractions de la ville<\/strong> et des alentours<\/strong>. J’ai eu beau questionner mes interlocuteurs, aucun ne savait vraiment pourquoi tant de fran\u00e7ais s’int\u00e9ressent \u00e0 Tsuwano, alors je vais y aller de ma propre suggestion : c’est peut-\u00eatre tout simplement le bouche \u00e0 oreille\u2026 Tsuwano est exactement le genre de petit coin secret qu’on a envie de recommander \u00e0 ses amis. <\/p>\n\n\n\n On appelle souvent Tsuwano la \u00ab\u00a0petite Kyoto\u00a0\u00bb d’Iwami<\/strong> ou de San’in. Il y a du vrai dans ce surnom, et l’on ne peut par exemple pas s’emp\u00eacher de penser au Fushimi Inari Taisha de Kyoto<\/a> lorsqu’on d\u00e9couvre le sanctuaire Taikodani Inari de Tsuwano. Mais cette ville n’est pas un p\u00e2le avatar de l’ancienne capitale du Japon, bien au contraire : elle a sa propre culture, ses paysages urbains et naturels uniques, et une atmosph\u00e8re paisible qui permet de se plonger dans un Japon authentique<\/strong>, loin des hordes de touristes que l’on rencontre habituellement dans des sites plus connus. <\/p>\n\n\n\n La rue principale du quartier de Tonomachi (\u6bbf\u753a\u901a\u308a, Tonomachi Dori), contrairement aux c\u00e9l\u00e8bres ruelles \u00e9troites de Kyoto, est large et droite, bord\u00e9e par les murs blancs des anciennes demeures de samoura\u00efs<\/strong> et par des canaux o\u00f9 nagent des carpes ko\u00ef<\/strong> et o\u00f9 des iris fleurissent au mois de juin. Un d\u00e9cor de carte postale qui nous plonge dans une autre \u00e9poque, et donne envie de fl\u00e2ner tranquillement. <\/p>\n\n\n\n Cette atmosph\u00e8re pr\u00e9serv\u00e9e<\/strong> a d’ailleurs permis \u00e0 Tsuwano d’\u00eatre class\u00e9e au patrimoine du Japon<\/strong> (Japan Heritage, \u65e5\u672c\u907a\u7523 \u2013 Nihon Isan<\/em>), notamment au travers du Tsuwano Hyakkeizu<\/em> (Cent sc\u00e8nes de Tsuwano<\/em>). Ce recueil d’illustrations, repr\u00e9sentant la ville, les paysages et les traditions de Tsuwano vers 1865, nous permet de constater que les paysages de Tsowano ont \u00e9t\u00e9 incroyablement bien pr\u00e9serv\u00e9s. Un mus\u00e9e en acc\u00e8s libre leur est d\u00e9di\u00e9, et peut \u00eatre une bonne mani\u00e8re de d\u00e9buter la visite de Tsuwano. <\/p>\n\n\n\n Les traditions culinaires<\/strong> perdurent elles aussi, et nous avons pu en d\u00e9couvrir une au restaurant Sara-no-ki Sh\u00f4intei dans la rue Tonomachi : l’Uzume Meshi<\/strong> (\u3046\u305a\u3081\u98ef). \u00c0 l’instar du barazushi d’Okayama<\/a>, cet ochazuke<\/em><\/a> cache de grandes richesses gustatives sous son apparence aust\u00e8re ; tous les ingr\u00e9dients de ce plat se trouvent sous le riz blanc, une astuce pour feindre la frugalit\u00e9 ou manger de la viande \u00e0 l’\u00e9poque d’Edo (1603-1868), lors de laquelle les m\u0153urs \u00e9taient extr\u00eamement strictes sur ces points. <\/p>\n\n\n\n Comme nous voyagions \u00e0 la mi-mars, il aurait d\u00fb \u00eatre trop t\u00f4t pour profiter des cerisiers en fleur \u00e0 Tsuwano<\/strong>, mais ils \u00e9taient en avance cette ann\u00e9e et nous ont fait la belle surprise d’\u00eatre en pleine floraison pour notre visite. On trouve certains des plus beaux arbres au bord de la rivi\u00e8re, \u00e0 quelques pas de la rue Tonomachi. <\/p>\n\n\n\n Certains arbres forment un tunnel au-dessus du mur blanc du mus\u00e9e d’histoire locale Tsuwano Kyodokan (\u6d25\u548c\u91ce\u753a \u90f7\u571f\u9928), cr\u00e9ant un d\u00e9cor parfait pour une s\u00e9ance photo, tandis que les berges de la rivi\u00e8re se pr\u00eatent \u00e0 merveille \u00e0 un pique-nique pour le hanami<\/a><\/em>. <\/p>\n\n\n\n La Taikodani est l’un des cinq sanctuaires Inari les plus importants du Japon<\/strong>. Comme dans tous les sanctuaires d\u00e9di\u00e9s \u00e0 la divinit\u00e9 shinto Inari, on y vient principalement prier pour les r\u00e9coltes et le commerce. Mais il a \u00e9t\u00e9 b\u00e2ti sur les hauteurs, \u00e0 mi-chemin entre la ville et le ch\u00e2teau de Tsuwano<\/strong>, avant tout pour les pouvoirs de protection \u00e9galement pr\u00eat\u00e9s \u00e0 ce kami. <\/p>\n\n\n\n On retrouve au sanctuaire Taikodani Inari<\/strong> (\u592a\u76b7\u8c37\u7a32\u6210\u795e\u793e) tous les \u00e9l\u00e9ments typiques d’un sanctuaire Inari<\/strong>, et notamment les statues de renards et les torii vermillon<\/strong>, qui sont ici environ un millier \u00e0 jalonner le chemin qui monte \u00e0 flanc de montagne jusqu’au b\u00e2timent principal. Un parcours envo\u00fbtant qui donne l’impression de passer de l’autre c\u00f4t\u00e9 du miroir \u2014 et rappelle fortement le Fushimi Inari Taisha de Kyoto<\/strong>, la foule en moins. Les cordes shimenawa<\/em> massives qui ornent les b\u00e2timents rappellent quand \u00e0 elles celles d’un autre sanctuaire situ\u00e9 non-loin de l\u00e0 dans la pr\u00e9fecture de Shimane : le sanctaire Izumo Taisha, consid\u00e9r\u00e9 comme l’un des plus importants du Japon<\/a>. <\/p>\n\n\n\n Apr\u00e8s avoir offert du tofu frit \u00e0 la divinit\u00e9 (on dit qu’elle en raffole), il est possible de continuer la visite en se dirigeant vers les ruines du ch\u00e2teau de Tsuwano gr\u00e2ce \u00e0 un t\u00e9l\u00e9si\u00e8ge situ\u00e9 \u00e0 quelques pas de l\u00e0. <\/p>\n\n\n\n Le ch\u00e2teau de Tsuwano<\/strong> (\u6d25\u548c\u91ce\u57ce\u8de1) fut \u00e9rig\u00e9 au XIIIe si\u00e8cle, mais \u2014 comme la grande majorit\u00e9 des ch\u00e2teaux f\u00e9odaux japonais \u2014 d\u00e9truit apr\u00e8s la restauration de Meiji<\/strong>, dans les ann\u00e9es 1870. Il ne faut donc pas esp\u00e9rer y voir un majestueux donjon \u00e0 l’instar de celui de Matsue<\/a>. Mais le ch\u00e2teau de Tsuwano a conserv\u00e9 de hauts murs de pierre et offre surtout un panorama exceptionnel sur la ville<\/strong> avec ses toits oranges typiques domin\u00e9s par le mont Aono et les montagnes environnantes. <\/p>\n\n\n\n L’acc\u00e8s est facilit\u00e9 gr\u00e2ce \u00e0 un t\u00e9l\u00e9si\u00e8ge<\/strong>. Il ne faut ensuite qu’une quinzaine de minutes de marche pour atteindre le site du ch\u00e2teau. Les plus motiv\u00e9s peuvent cependant faire le choix de monter \u00e0 pied, et m\u00eame de prolonger leur balade en empruntant les sentiers de randonn\u00e9e<\/strong> qui m\u00e8nent au sanctuaire de Hachimangu, o\u00f9 se tient tous les 1er dimanches d’avril le Yabusame (\u6d41\u93d1\u99ac), un festival traditionnel de tir \u00e0 l’arc \u00e0 dos de cheval (comptez environ 1h10 de marche). <\/p>\n\n\n\n Nous n’avons pas pu nous en rendre compte car des travaux \u00e9taient en cours lors de notre visite, mais en temps normal, l’importance de l’histoire chr\u00e9tienne de Tsuwano<\/strong> saute aux yeux : une grande \u00e9glise se dresse dans la rue principale ; vision quelque peu inattendue au milieu des demeures de samoura\u00efs. L’\u00e9glise catholique de Tsuwano<\/strong> (\u30ab\u30c8\u30ea\u30c3\u30af\u6d25\u548c\u91ce\u6559\u4f1a) fut b\u00e2tie \u00e0 la fin du XIXe si\u00e8cle par des missionnaires, puis reconstruite en 1931 suite \u00e0 un incendie. Une de ses particularit\u00e9s est de ne pas avoir de bancs, mais un espace recouvert de tatami o\u00f9 les fid\u00e8les s’assemblent pour la messe. <\/p>\n\n\n\n Mais pourquoi un tel b\u00e2timent dans une petite ville au fin fond de la pr\u00e9fecture de Shimane, plut\u00f4t connue pour son h\u00e9ritage shinto\u00efste ? L’histoire de Tsuwano est li\u00e9e \u00e0 celle des chr\u00e9tiens cach\u00e9s de Nagasaki<\/a>. Alors que certains pensaient pouvoir sortir de l’ombre lors de la restauration de Meiji (1868), ils furent arr\u00eat\u00e9s et pers\u00e9cut\u00e9s, envoy\u00e9s dans diff\u00e9rentes r\u00e9gions au Japon pour y \u00eatre enferm\u00e9s jusqu’\u00e0 ce qu’ils renoncent \u00e0 leur foi. 153 chr\u00e9tiens furent ainsi d\u00e9tenus \u00e0 Tsuwano, o\u00f9 ils subirent une v\u00e9ritable torture pendant 5 ans. 37 sont d\u00e9c\u00e9d\u00e9s et sont aujourd’hui consid\u00e9r\u00e9s comme des martyrs \u2014 que le dioc\u00e8se souhaite faire b\u00e9atifier par le vatican en 2023<\/a>. L’un d’eux aurait m\u00eame \u00e9t\u00e9 t\u00e9moin d’apparitions mariales. <\/p>\n\n\n\n La chapelle Sainte Marie d’Otome Touge (\u4e59\u5973\u5ce0\u30de\u30ea\u30a2\u8056\u5802) fut \u00e9rig\u00e9e en 1951 sur le site m\u00eame de leur d\u00e9tention en m\u00e9moire des martyrs. Elle est situ\u00e9e dans les montagnes derri\u00e8re la gare de Tsuwano, et si le mont\u00e9e est assez raide, elle n’est pas longue et on se trouve r\u00e9compens\u00e9 par la vue de cette petite chapelle en bois, qui m\u00eale harmonieusement influence occidentale et toit de tuiles locales. Lors de ma visite, j’ai m\u00eame eu la chance d’y trouver de magnifiques cerisiers, une vision de calme et de beaut\u00e9 qui tranche avec l’histoire tragique dont le col d’Otome fut t\u00e9moin. M\u00eame s’il n’est pas traduit en anglais, l’\u00e9criteau sur la porte indique qu’elle est ouverte et qu’on peut y entrer librement, mais il ne faut pas oublier de refermer la porte en repartant. <\/p>\n\n\n\n Tous les ans, le 3 mai, une procession est organis\u00e9e entre l’\u00e9glise de Tsuwano et la chapelle d’Otome Touge, attirant des centaines de fid\u00e8les. <\/p>\n\n\n\n On trouve \u00e0 Tsuwano de nombreuses boutiques et ateliers, ou les traditions artisanales et gastronomiques locales<\/strong> se transmettent de g\u00e9n\u00e9ration en g\u00e9n\u00e9ration. Et c’est avec joie que j’ai pu constater que ces traditions sont ici bien vivantes, et pour certaines entre les mains de jeunes g\u00e9n\u00e9rations bien d\u00e9cid\u00e9es \u00e0 les pr\u00e9server<\/strong> et leur donner toute la place qu’elles m\u00e9ritent dans le monde de demain. <\/p>\n\n\n\n En venant \u00e0 Tsuwano, je ne m\u2019attendais pas \u00e0 avoir de longues et passionnantes discussions sur la situation de l\u2019agriculture biologique au Japon et les plantes locales avec un fran\u00e7ais, et pourtant\u2026 Adrien Ricotta et son \u00e9pouse Rumi se sont install\u00e9s \u00e0 Tsuwano en 2017, pour reprendre Komien Kamiryo Chaho<\/a> (\u9999\u5473\u5712\u4e0a\u9818\u8336\u8217) la boutique de th\u00e9 familiale<\/strong> des grand-parents de Rumi, sp\u00e9cialis\u00e9e dans le zaracha<\/em> (\u3056\u3089\u8336)<\/strong> \u2014 un \u00ab\u00a0th\u00e9\u00a0\u00bb local consomm\u00e9 ici quotidiennement depuis l’\u00e9poque d’Edo. <\/p>\n\n\n\n Il faut ici entendre \u00ab\u00a0th\u00e9\u00a0\u00bb au sens japonais, vu qu’il ne s’agit pas de feuilles de th\u00e9 mais de kawaraketsumei<\/em> torr\u00e9fi\u00e9. Cette plante est presque aussi m\u00e9connue au Japon qu’en France, mais elle est r\u00e9put\u00e9e pour ses nombreux bienfaits : antioxydante, anti-inflammatoire, elle contient m\u00eame une substance qui permet de se d\u00e9barrasser des mauvaises graisses. Entre ces qualit\u00e9s et son d\u00e9licieux go\u00fbt proche de celui du hojicha<\/em><\/strong> (th\u00e9 vert torr\u00e9fi\u00e9), autant vous dire que je suis rentr\u00e9e chez moi avec un gros paquet de zaracha<\/em>, et la ferme intention d’en faire ma nouvelle boisson quotidienne. <\/p>\n\n\n\n Adrien est par ailleurs guide et propose des visites de Tsuwano en fran\u00e7ais<\/strong> ou en anglais, qui incluent certains sites difficilement accessibles sans voiture, et une d\u00e9gustation de th\u00e9. Vous pouvez le contacter directement par email<\/a> pour plus d’informations. <\/p>\n\n\n\n Il y a plusieurs h\u00e9bergements \u00e0 Tsuwano<\/a>, de l’h\u00f4tel classique aux machiya<\/em> (maisons traditionnelles) privatives en passant par des minshuku<\/em> (petites auberges familiales). Nous avons pour notre part pass\u00e9 la nuit au Ryokan Wataya<\/strong> (\u6d25\u548c\u91ce\u6e29\u6cc9\u5bbf \u308f\u305f\u5c4b). Ce n’est pas le ryokan<\/em> le plus traditionnel de Tsuwano, mais c’est le seul \u00e0 avoir des bains aliment\u00e9s par un onsen<\/em><\/strong> (source chaude naturelle) en plein air<\/strong> o\u00f9 l’on peut se pr\u00e9lasser en admirant les \u00e9toiles. <\/p>\n\n\n\n Comme toujours dans les ryokan<\/em>, l’accueil y est excellent, le cadre reposant, et les repas aussi d\u00e9licieux que raffin\u00e9s<\/strong> mettent en avant des produits locaux et de saison. <\/p>\n\n\n\n Ce n’\u00e9tait pas du tout la saison, mais en apercevant des yukata<\/strong> color\u00e9s bien rang\u00e9s dans les tiroirs d’une commode ancienne dans le hall du ryokan<\/em>, nous n’avons pas pu r\u00e9sister \u00e0 la tentation de demander au personnel s’il \u00e9tait possible d’en emprunter. Ils sont \u00e0 la libre disposition des clients, et cela n’a pas \u00e9t\u00e9 facile de choisir entre tous les motifs propos\u00e9s. Nous voil\u00e0 donc partis explorer les rues de Tsuwano pour une s\u00e9ance photo improvis\u00e9e<\/strong>. Plut\u00f4t que de nous diriger vers le centre historique, nous avons pris le chemin vers la gare, o\u00f9 nous avons trouv\u00e9 un d\u00e9cor qui, \u00e0 quelques d\u00e9tails pr\u00e8s, semblait fig\u00e9 dans l’\u00e8re Showa (1926-1989). <\/p>\n\n\n\n Vous trouverez plus d’informations sur Tsuwano sur le site Internet de l’association touristique de Tsuwano (en anglais) et sur le site Internet de la r\u00e9gion d’Iwami<\/a>.<\/p>\n\n\n\nUn concentr\u00e9 de Japon, paisible et authentique <\/h2>\n\n\n\n
Le quartier historique de Tonomachi<\/h3>\n\n\n\n
Profiter du hanami \u00e0 Tsuwano<\/h4>\n\n\n\n
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Le sanctuaire Taikodani Inari et ses mille torii<\/h3>\n\n\n\n
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Panorama sur la ville de Tsuwano depuis les ruines du ch\u00e2teau<\/h3>\n\n\n\n
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L’h\u00e9ritage chr\u00e9tien de Tsuwano, une ville japonaise qui a abrit\u00e9 le martyr de chr\u00e9tiens cach\u00e9s de Nagasaki<\/h2>\n\n\n\n
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Une ville o\u00f9 les traditions locales sont pr\u00e9serv\u00e9es par les nouvelles g\u00e9n\u00e9rations<\/h2>\n\n\n\n
Komien Kamiryo Chaho, une boutique de th\u00e9 tenue par un couple franco-japonais<\/h3>\n\n\n\n
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O\u00f9 dormir \u00e0 Tsuwano ? Notre exp\u00e9rience au ryokan Tsuwano Wataya<\/h2>\n\n\n\n
Balade en yukata dans les rues de Tsuwano<\/h3>\n\n\n\n
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Informations pratiques<\/h2>\n\n\n\n
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Comment se rendre \u00e0 Tsuwano ? <\/h3>\n\n\n\n
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