Nous \u00e9tions venus dans la pr\u00e9fecture de Shimane<\/a> pour visiter les alentours de l’ancienne mine d’argent d’Iwami Ginzan<\/a> et le village historique de Tsuwano<\/a>, mais ces deux sites \u00e9tant distants d’environ 130 kilom\u00e8tres, le trajet en voiture de l’un a l’autre s’est transform\u00e9 en une v\u00e9ritable \u00e9tape de notre voyage. Nous en avons profit\u00e9 pour faire plusieurs arr\u00eats le long de la mer du Japon<\/strong>, admirer les paysages et nous enivrer d’air marin. Une travers\u00e9e d’Iwami c\u00f4t\u00e9 mer, qui tranche avec les paysages de montagnes des autres \u00e9tapes de notre voyage. <\/p>\n\n\n\n
Nous nous sommes d’abord arr\u00eat\u00e9s sur les hauteurs qui surplombent la plage d’Asari, dans la ville de Gotsu (\u6c5f\u6d25\u5e02), dans le but de voir la ferme \u00e9olienne de Gotsuhigashi (\u6c5f\u6d25\u6771\u30a6\u30a3\u30f3\u30c9\u30d5\u30a1\u30fc\u30e0\u98a8\u529b\u767a\u96fb\u6240)<\/strong>. Bien que je sois sensible aux efforts faits pour d\u00e9velopper les \u00e9nergies renouvelables, je n’inscris g\u00e9n\u00e9ralement pas les fermes \u00e9oliennes sur mes itin\u00e9raires de voyage. Mais une fois devant le paysage de celle de Gotsuhashi, je n’ai pas regrett\u00e9 cet arr\u00eat. Les onze \u00e9oliennes se dressent le long de la plage de sable clair<\/strong>, colossales, face au vent puissant qui souffle et agite la mer du Japon de vagues violentes. <\/p>\n\n\n\n
Les vents puissants qui balayaient la plage d’Asari en ce jour du mois de mars rendaient la plage aussi belle qu’inhospitali\u00e8re, mais on peut en r\u00e9alit\u00e9 y profiter pleinement des joies baln\u00e9aires \u00e0 la belle saison. La baignade y est surveill\u00e9e<\/strong> et on y trouve toutes les installations n\u00e9cessaires pour profiter de la plage. Raison de plus pour s’y arr\u00eater. <\/p>\n\n\n\n
Pour une pause rapide sur la route, le Yuuhi Park de Hamada <\/a>(\u3086\u3046\u3072\u30d1\u30fc\u30af\u6d5c\u7530)<\/strong> est une excellente option. Cette aire de repos sur l’autoroute nationale 9 <\/strong>offre une vue imprenable sur la mer du Japon, et tout ce qu’il faut pour se restaurer et acheter des souvenirs. Nous nous y sommes arr\u00eat\u00e9s pour d\u00e9jeuner, mais les couchers de soleil<\/strong> y sont particuli\u00e8rement r\u00e9put\u00e9s. <\/p>\n\n\n\n
Notre arr\u00eat suivant, la plage Sanrigahama de Masuda (\u4e09\u91cc\u30b1\u6d5c\u6d77\u5cb8)<\/strong>, est \u00e9galement connu pour ses couchers de soleil, mais aussi pour se pr\u00eater \u00e0 merveille aux sports nautiques. <\/p>\n\n\n\n
On comprends pourquoi quand on se retrouve face \u00e0 la puissance des vagues qui s’abattent sur la plage<\/strong>, au point de l’avoir presque faite dispara\u00eetre. Une digue a \u00e9t\u00e9 \u00e9rig\u00e9e, prot\u00e9geant une fine bande de sable r\u00e9sultant de l’\u00e9rosion des pierres. En s’y aventurant, on se retrouve comme encercl\u00e9 par la mer d\u00e9cha\u00een\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n
Envelopp\u00e9e par les embruns, le tumulte des vagues et les odeurs iod\u00e9es, je me suis sentie \u00e9tonnamment apais\u00e9e. J’y serais bien rest\u00e9e des heures si mes compagnons de voyage ne m’avaient pas rappel\u00e9 que le meilleur de notre petit road trip nous attendait encore, quelques kilom\u00e8tres plus loin. <\/p>\n\n\n\n
Ayant pass\u00e9 mon enfance pas tr\u00e8s loin de l’original, j’\u00e9tais un peu circonspecte quand on m’a pr\u00e9sent\u00e9 le sanctuaire Ebisu de Masuda (\u8863\u6bd8\u9808\u795e\u793e<\/strong>) comme un \u00ab\u00a0Mont-Saint-Michel japonais\u00a0\u00bb<\/strong>. Dans un sens j’avais raison de me m\u00e9fier : c’est un petit sanctuaire, perch\u00e9 sur un rocher auquel on peut acc\u00e9der \u00e0 mar\u00e9e basse mais qui se retrouve cern\u00e9 par les eaux \u00e0 mar\u00e9e haute, il y a donc bien des points de comparaison\u2026 mais en miniature. Pourtant, je ne fus pas d\u00e9\u00e7us, bien au contraire.<\/p>\n\n\n\n
Nous avons eu la chance d’arriver au moment id\u00e9al\u00a0: le sanctuaire \u00e9tait accessible \u00e0 sec, baign\u00e9 dans une lumi\u00e8re dor\u00e9e sur fond de ciel bleu. Apr\u00e8s une pri\u00e8re pour remercier le kami<\/a><\/em> de cet accueil si chaleureux, le tour du rocher pourrait ne prendre que deux minutes, mais c’est sans compter la beaut\u00e9 des paysages<\/strong> que le mer du Japon nous offre\u00a0: sur un versant une c\u00f4te sauvage battue par les vagues, de l’autre un petit village paisible dont les toits de tuile orange, contrastant avec le bleu de la mer nous ont rappel\u00e9 les paysages d’Okinawa<\/a>. <\/p>\n\n\n\n
Le temps d’une ballade sur la plage, et il \u00e9tait temps pour nous de retourner dans les terres d’Iwami, direction Tsuwano. Revigor\u00e9s par l’air frais, et gris\u00e9s par ce petit p\u00e9riple. <\/p>\n\n\n\n
Le trajet entre Iwami Ginzan et Tsuwano peut \u00e9galement se faire en train. Comptez environ 30 minutes de bus entre l’arr\u00eat de bus Omori (\u5927\u68ee\u30d0\u30b9\u505c) et la gare d’Odashi (\u5927\u7530\u5e02\u99c5), puis 1h50 entre Odashi et Tsuwano (\u6d25\u548c\u91ce\u99c5) via la ligne JR San-in (trajet couvert par le Japan Rail Pass<\/a>). Tous les sites mentionn\u00e9s dans cet article se trouvent le long de cette ligne. <\/p>\n\n\n\n
M\u00eame sans faire d’arr\u00eat en chemin, il est possible d’admirer les paysage depuis le train, vu que les voies ferr\u00e9es longent la c\u00f4te. <\/p>\n\n\n\n
Vous trouverez plus d\u2019informations sur le\u00a0site Internet de la r\u00e9gion d\u2019Iwami<\/a>. <\/p>\n\n\n\n
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