{"id":80932,"date":"2021-06-02T18:30:56","date_gmt":"2021-06-02T09:30:56","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=80932"},"modified":"2021-06-02T18:30:59","modified_gmt":"2021-06-02T09:30:59","slug":"production-sake-kobe-hakutsuru","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/production-sake-kobe-hakutsuru\/","title":{"rendered":"Visite de la brasserie de sak\u00e9 japonais Hakutsuru \u00e0 Kobe"},"content":{"rendered":"\n
On ne pr\u00e9sente plus le d\u00e9licieux b\u0153uf de Kobe<\/a> qui fond sur la langue, mais cette agr\u00e9able ville portuaire est \u00e9galement r\u00e9put\u00e9e pour son sak\u00e9. Pour d\u00e9couvrir comment celui-ci est produit, je me suis rendue \u00e0 la brasserie Hakutsuru<\/strong>, \u00e0 Kobe, qui dispose d’un mus\u00e9e expliquant le processus de fabrication du sak\u00e9. Bien qu’habitant au Japon depuis 10 ans, c’\u00e9tait la premi\u00e8re fois que je visitais une brasserie de sak\u00e9 japonais. Direction Nada Go-Go<\/strong> (\u7058\u4e94\u90f7), une r\u00e9gion de la pr\u00e9fecture de Hyogo qui concentre un quart de la production de sak\u00e9 du Japon. Elle regroupe cinq communes productrices de sak\u00e9 japonais<\/strong>\u00a0: Nishi, Mikage et Uozaki \u00e0 Kobe, ainsi que Nishinomiya et Imazu \u00e0 Nishinomiya.<\/p>\n\n\n\n Hakutsuru<\/strong><\/a> est l’une des plus anciennes brasseries de sak\u00e9 de Kobe. Plus grosse production de la r\u00e9gion, on y fait du sak\u00e9 depuis 1743<\/strong>. C’est au beau milieu d’une zone industrielle que se trouve cette \u00e9l\u00e9gante b\u00e2tisse. Sa toiture traditionnelle repose sur des murs d’un blanc immacul\u00e9 qui rappelle leur nom et leur embl\u00e8me\u00a0: Hakutsuru (\u767d\u9db4) qui veut dire en japonais \u00ab\u00a0la grue blanche\u00a0\u00bb<\/strong>. Dans la croyance populaire, voir une grue en vol est signe de bon augure, raison pour laquelle ils ont rattach\u00e9 cette image \u00e0 l’excellente qualit\u00e9 de leur sak\u00e9.<\/p>\n\n\n\n L’entr\u00e9e est \u00e0 elle-seule une mine d’informations. D’abords les barils de sak\u00e9 affichant le nom et l’embl\u00e8me de la brasserie. Ensuite le shimenawa<\/em>, corde torsad\u00e9e en paille de riz similaire \u00e0 celles que l’on trouve dans les sanctuaires<\/a>, rappelant au passage que le sak\u00e9 est la boisson des dieux<\/strong>. Puis le sugidama<\/em>, litt\u00e9ralement \u00ab\u00a0boule de c\u00e8dre\u00a0\u00bb, qui est suspendu au plafond et dont la couleur concorde avec la maturation du sak\u00e9. De couleur verte en d\u00e9cembre, celle-ci finit par brunir au fil des mois. Une fois marron, on sait\u00a0que le sak\u00e9 de l\u2019ann\u00e9e est pr\u00eat \u00e0 \u00eatre d\u00e9gust\u00e9.<\/p>\n\n\n\nLa brasserie de sak\u00e9 Hakutsuru <\/h2>\n\n\n\n