{"id":81811,"date":"2021-10-07T19:43:02","date_gmt":"2021-10-07T10:43:02","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=81811"},"modified":"2024-02-27T15:05:46","modified_gmt":"2024-02-27T06:05:46","slug":"ohara-village-traditionnel-kyoto","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/ohara-village-traditionnel-kyoto\/","title":{"rendered":"Escapade \u00e0 Ohara, petit village rural au nord de Kyoto"},"content":{"rendered":"\n

Il existe un sport que j’appr\u00e9cie encore plus que la chasse aux sakura<\/em> : c’est la chasse aux momiji<\/em>. D\u00e9but novembre, le feuillage des \u00e9rables du Japon a la particularit\u00e9 de rougir de bonheur avant de tomber en hiver. Ainsi, les Japonais aiment d’autant plus se rendre \u00e0 Kyoto (\u4eac\u90fd) en automne, pour admirer ses milliers de momiji<\/em><\/strong> <\/em>rouges et orang\u00e9s. C’est avec plaisir que je me m\u00eale \u00e0 eux chaque ann\u00e9e, \u00e0 la recherche des tr\u00e9sors cach\u00e9s de la r\u00e9gion, arm\u00e9e de mon appareil photo.<\/p>\n\n\n\n

Apr\u00e8s avoir v\u00e9cu plus de deux ans \u00e0 Kyoto, j’avais d\u00e9j\u00e0 eu la chance de d\u00e9couvrir les lieux les plus populaires et fr\u00e9quent\u00e9s de la ville lors de la saison des momiji<\/em>. J’\u00e9tais donc \u00e0 la recherche des joyaux m\u00e9connus et recoins cach\u00e9s de la r\u00e9gion o\u00f9 je pourrais prendre le temps d’admirer les couleurs d’automne. N’ayant pas le permis, je cherchais \u00e0 la fois un lieu recul\u00e9 mais aussi accessible en transports en commun, ce qui n’est pas une mince affaire. C’est alors qu’une de mes amies japonaises m’a parl\u00e9 du petit village d’Ohara, \u00e0 seulement une heure du centre de Kyoto en bus.<\/strong> <\/p>\n\n\n\n

\"Ohara,
Quoi de mieux qu’une for\u00eat de c\u00e8dres pour prendre une grande bouff\u00e9e d’air frais loin de la ville ?<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n

Ce village nomm\u00e9 Ohara (\u5927\u539f), ce qui signifie signifie \u00ab grand champ \u00bb, est nich\u00e9 au c\u0153ur des montagnes au pied du Mont Hiei (\u6bd4\u53e1\u5c71), pas tr\u00e8s loin de sa petite s\u0153ur Yase (\u516b\u702c). Il se trouve au sein de la ville de Kyoto, dans l’arrondissement de Sakyo-ku (\u5de6\u4eac\u533a), bordant la rivi\u00e8re Takano. Ce petit village rural souvent d\u00e9laiss\u00e9 des touristes est la destination id\u00e9ale pour une excursion au c\u0153ur de la nature<\/strong> : for\u00eat de bambous, rizi\u00e8res et for\u00eat de c\u00e8dres qui s’\u00e9tendent \u00e0 perte de vue\u2026 Aucun doute, nous sommes bien dans la campagne japonaise, loin de la fr\u00e9n\u00e9sie de Shijo-Kawaramachi (\u56db\u6761\u6cb3\u539f\u753a), le centre ville de Kyoto, et de ses quartiers anim\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n

Ce petit coin de paradis est charg\u00e9 d’histoire, notamment parce qu’il abrite plusieurs temples issus de la branche Tendai, de quoi entamer un p\u00e8lerinage bouddhiste lors de votre excursion. Mais ce n’est pas tout ! Il s’agit avant tout d’un village agricole, autrefois c\u00e9l\u00e8bre pour sa production de bois de chauffage. \u00c0 l\u2019\u00e9poque o\u00f9 il n\u2019y avait encore ni \u00e9lectricit\u00e9, ni gaz, les femmes d\u2019Ohara se rendaient \u00e0 pied \u00e0 Kyoto en portant sur leur t\u00eate des fagots de branches ou de bois de chauffage afin de les vendre. Elles \u00e9taient alors connues sous le nom d’Oharame (\u5927\u539f\u5973), litt\u00e9ralement \u00ab femmes d’Ohara \u00bb. Chaque ann\u00e9e, le festival d’Oharame fait honneur \u00e0 cette coutume au printemps et \u00e0 l’automne, o\u00f9 les participants d\u00e9filent \u00e0 travers la ville en costumes d’\u00e9poque. <\/p>\n\n\n\n

\nhttps:\/\/www.instagram.com\/p\/B4ENKgbgBjY\/\n<\/div><\/figure>\n\n\n\n

Si vous n’\u00eates toujours pas convaincus, laissez moi vous en dire un peu plus sur ce joyau cach\u00e9 de la campagne japonaise. Suivez-moi \u00e0 la d\u00e9couverte de ce village mythique dans les montagnes de Kyoto !<\/p>\n\n\n\n

Que visiter \u00e0 Ohara ?<\/h2>\n\n\n\n

La campagne de Kyoto est richement pourvue en lieux \u00e0 d\u00e9couvrir et en aventures \u00e0 vivre. Lorsque je me suis rendue \u00e0 Ohara, j’y ai pass\u00e9 la journ\u00e9e avant de rentrer \u00e0 Kyoto \u00e0 la nuit tomb\u00e9e, et je n’ai donc pas eu la chance d’y s\u00e9journer. Toutefois, j’ai eu l’occasion d’en d\u00e9couvrir les lieux incontournables, que j’aimerais partager avec vous.<\/p>\n\n\n\n

Le temple de Sanzen-in, demeure des jizo protecteurs sur leurs tapis de mousse<\/h3>\n\n\n\n

\u300c\u4eac\u90fd \u5927\u539f \u4e09\u5343\u9662
\u604b\u306b\u75b2\u308c\u305f \u5973\u304c\u3072\u3068\u308a\u300d
<\/p>_\u300e\u5973\u3072\u3068\u308a\u300f\u3001\u5927\u6ca2\u6843\u5b50<\/a>\u3002<\/cite><\/blockquote>\n\n\n\n

\u00ab Au Sanzen-in \u00e0 Ohara, Kyoto
Se trouve une jeune femme fatigu\u00e9e par l’amour \u00bb
<\/p>Onna Hitori<\/em> (une jeune femme), Momoko Osawa.<\/cite><\/blockquote>\n\n\n\n

Si vous venez durant l’automne, \u00e0 peine aurez-vous franchi les portes du temple Sanzen-in que vous serez transport\u00e9s dans un oc\u00e9an de couleurs chaudes. \u00c0 la mi-novembre, vous verrez des centaines de momiji <\/em>rouges et orang\u00e9s<\/strong> fi\u00e8rement dress\u00e9s sous vos yeux, attendant que les jours se rafra\u00eechissent afin de se d\u00e9lester de leurs feuilles.<\/p>\n\n\n\n