{"id":85894,"date":"2021-11-16T18:52:53","date_gmt":"2021-11-16T09:52:53","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=85894"},"modified":"2021-11-16T20:05:38","modified_gmt":"2021-11-16T11:05:38","slug":"livres-japon-conseils-joachim","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/livres-japon-conseils-joachim\/","title":{"rendered":"Livres sur le Japon\u00a0: conseils de lecture de Joachim"},"content":{"rendered":"\n
Le Japon a su s’imposer sur la sc\u00e8ne culturelle internationale au travers d\u2019\u0153uvres populaires qui ont fa\u00e7onn\u00e9 l’imaginaire de toute une g\u00e9n\u00e9ration d’enfants. Mangas, animes, jeux vid\u00e9o<\/a>… Le Japon est d\u00e9finitivement une terre de fiction<\/strong> qui attise nombre de fantasmes et de passions. Mettre les pieds pour la premi\u00e8re fois dans le pays est d\u00e9routant tant on a \u00e9t\u00e9 abreuv\u00e9 de cette culture plus ou moins consciemment, tout y est \u00e0 la fois familier et radicalement diff\u00e9rent de l’id\u00e9e qu’on pouvait s’en faire.<\/p>\n\n\n\n Mon int\u00e9r\u00eat pour le pays, je le dois en premier lieu au cin\u00e9ma japonais, c’est donc bien la fiction qui m’a ouvert les portes du Japon. Mais voyager au Japon et y vivre a fait na\u00eetre en moi une nouvelle fascination, celle de ce Japon bien r\u00e9el. Une fascination pour sa culture, son histoire, ses traditions, ses travers aussi. Quand on m’a propos\u00e9 d’\u00e9crire cet article pour faire suite aux conseils de lecture de Cl\u00e9mentine<\/a><\/strong>, je me suis aper\u00e7u que, contrairement \u00e0 mes habitudes de lecture, je lisais peu de romans sur le Japon, et que les livres les plus passionnants que j’avais pu lire parlaient d’une mani\u00e8re ou d’une autre de la soci\u00e9t\u00e9 japonaise. Je vous propose donc aujourd’hui cette s\u00e9lection de livres<\/strong> tr\u00e8s subjective qui permet \u00e0 mon sens de d\u00e9couvrir les diff\u00e9rentes facette de ce pays qui peut parfois sembler insaisissable.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Chronique japonaise<\/strong><\/em> me semble \u00eatre une excellente porte d’entr\u00e9e pour d\u00e9couvrir la soci\u00e9t\u00e9 japonaise, son histoire, ses traditions<\/strong> et ses contradictions. Nicolas Bouvier, grand voyageur qui \u00e9crivit sur bien d’autre pays que le Japon, semble avoir un lien particulier avec ce pays puisqu’il y v\u00e9cut et y travailla \u00e0 plusieurs moments de sa vie. Son livre est \u00e0 mi-chemin entre un carnet de voyage<\/strong> entrecoup\u00e9 de po\u00e8mes, un journal intime<\/strong> offrant ses r\u00e9flexions personnelles sur la soci\u00e9t\u00e9 et son \u00e9poque, et un ouvrage historique<\/strong> sur le Japon allant des mythes fondateurs du pays \u00e0 l’apr\u00e8s Seconde Guerre mondiale.<\/p>\n\n\n\n La fa\u00e7on dont un peuple s’explique son existence en apprend parfois aussi long que celle dont il la vit.<\/p>Nicolas Bouvier, Chronique japonaise<\/em><\/cite><\/blockquote>\n\n\n\n La premi\u00e8re partie du livre, essentiellement consacr\u00e9e \u00e0 l’histoire du Japon<\/strong>, ne se contente pas d’\u00e9noncer les \u00e9v\u00e8nements marquants du pays et d’emprunter \u00e0 des historiens de toutes les \u00e9poques leurs diff\u00e9rentes analyses. Nicolas Bouvier y porte son propre regard, fort de son exp\u00e9rience, sans jamais oublier d’o\u00f9 il parle \u2014 un occidental ext\u00e9rieur \u00e0 la soci\u00e9t\u00e9 japonaise dont il ne fera jamais pleinement partie.<\/p>\n\n\n\n Le reste du livre nous d\u00e9livre le r\u00e9cit de ses propres voyages<\/strong>. Nicolas Bouvier ne voyage pas en touriste, il ne passe pas son temps \u00e0 s’\u00e9merveiller devant le Pavillon d’Or de Kyoto, il plonge dans la soci\u00e9t\u00e9 japonaise, y travaille, tente d’y vivre, d’y survivre, et explore des recoins recul\u00e9s de l’archipel. Il nous d\u00e9crit un Japon que l’on peine parfois \u00e0 reconna\u00eetre tant le pays s’est transform\u00e9 depuis les ann\u00e9es 60. Un Japon encore tr\u00e8s traditionnel en proie \u00e0 de nombreuses difficult\u00e9s, un Japon bien plus proche de celui des films d’Ozu que des villes tentaculaires \u00e0 la pointe de la technologie qu’on conna\u00eet aujourd’hui.<\/p>\n\n\n\n Pourtant, en d\u00e9couvrant ce Japon-l\u00e0, on se rend vite compte que bien des aspects de la soci\u00e9t\u00e9 japonaise sont demeur\u00e9s intacts sous le verni de la modernit\u00e9<\/strong>. Au d\u00e9tour de certains paragraphes, un lecteur ayant d\u00e9j\u00e0 s\u00e9journ\u00e9 au Japon ou y ayant v\u00e9cu reconna\u00eetra sans peine des r\u00e9flexions qu’il a pu se faire ou des exp\u00e9rience qu’il aura v\u00e9cues.<\/p>\n\n\n\n Lire Chronique japonaise<\/em> avant de se rendre au Japon permet de poser un regard diff\u00e9rent et \u00e9clair\u00e9 sur le pays lors de son voyage. Le lire en rentrant du Japon permet de mieux comprendre ce qu’on a v\u00e9cu et nous donne envie d’y retourner.<\/p>\n\n\n\n Il est temps de se plonger dans un Japon plus contemporain. Le Japon est-il vraiment cet endroit s\u00fbr, \u00e0 l\u2019abri des crimes, et \u00e0 la morale implacable que l\u2019on nous d\u00e9crit ? Certes, statistiquement le pays conna\u00eet l\u2019un taux de criminalit\u00e9 les plus bas du monde. Mais ces chiffres ont tendance \u00e0 occulter une autre r\u00e9alit\u00e9 : il existe bien des zones d\u2019ombre au pays du soleil levant<\/a><\/strong>. C’est pr\u00e9cis\u00e9ment ce qui int\u00e9resse Jake Adelstein<\/strong>, journaliste prolifique qui \u00e9crit de mani\u00e8re r\u00e9guli\u00e8re dans le magazine Tempura<\/em><\/a>.<\/p>\n\n\n\n \u00c9crit \u00e0 la mani\u00e8re d\u2019un roman haletant, Tokyo Vice<\/strong><\/em> est un livre autobiographique qui retrace le parcours journalistique de Jake Adelstein au sein de la r\u00e9daction d’un journal japonais, le Yomiuri Shinbun<\/em> \u2014 journal prestigieux dont il fut le premier \u00e9tranger \u00e0 int\u00e9grer la r\u00e9daction. On y d\u00e9couvre d\u2019abord la difficult\u00e9 du monde du travail japonais<\/strong>, qui pousse ce jeune journaliste enthousiaste \u00e0 devoir faire une croix sur sa vie personnelle afin de s\u2019int\u00e9grer au sein d\u2019une r\u00e9daction qui ne semble vivre que pour travailler, puis les \u00e9preuves auxquelles doit faire face un gaijin<\/em> qui tente de se faire accepter au sein de la soci\u00e9t\u00e9 japonaise.<\/p>\n\n\n\n Peu \u00e0 peu, au travers du r\u00e9cit des affaires qu\u2019il est charg\u00e9 de couvrir, il l\u00e8ve un voile sur l\u2019ensemble de la soci\u00e9t\u00e9 japonaise des ann\u00e9es 90, nous permettant de mieux appr\u00e9hender les sp\u00e9cificit\u00e9s du Japon et mettant souvent en lumi\u00e8re ses facettes sombres ou sulfureuses<\/strong>, souvent m\u00e9connues en Occident. Des effets d\u00e9vastateurs du Manuel du parfait suicide <\/em>caracolant dans le top 5 des livres les plus vendus au Japon, aux prostitu\u00e9es \u00e9trang\u00e8res priv\u00e9es de leur passeports et contraintes de travailler sans salaire, on en arrive peu \u00e0 peu aux organisations criminelles qui pullulent au Japon : les yakuzas.<\/p>\n\n\n\n V\u00e9ritable reporter d\u2019investigation, Jake Adelstein n\u2019h\u00e9site pas \u00e0 se mettre en danger dans sa qu\u00eate de v\u00e9rit\u00e9. L\u2019ultime affaire d\u00e9crite dans ce livre nous fait plonger au c\u0153ur de la plus grande organisation de yakuzas du Japon<\/strong>, \u00e0 laquelle il s\u2019est frott\u00e9 \u00e0 ses d\u00e9pens. Une sombre histoire de corruption politique et internationale qui conna\u00eetra un certain retentissement mais qui forcera Jake Adelstein \u00e0 quitter son travail et m\u00eame, pour un temps, le Japon.<\/p>\n\n\n\n Une adaptation de Tokyo Vice en s\u00e9rie t\u00e9l\u00e9vis\u00e9e est en cours de production<\/strong>, ce qui n’a rien de surprenant ; j\u2019ai eu du mal \u00e0 reposer le livre une fois que je l\u2019avais ouvert. Si les r\u00e9alit\u00e9s qui y sont d\u00e9crites sont souvent sombres, sa lecture n\u2019est jamais pesante. Jake Adelstein sait faire preuve d\u2019humour et de l\u00e9g\u00e8ret\u00e9 en rapportant des anecdotes \u00e0 premi\u00e8re vue anodines mais qui en disent tant sur la soci\u00e9t\u00e9 nippone.<\/p>\n\n\n\n Malgr\u00e9 ses d\u00e9boires avec les yakuzas, il n\u2019a jamais cess\u00e9 son travail de journaliste d\u2019investigation qu\u2019il poursuit notamment aupr\u00e8s du Japan Subculture Research Center<\/a> (dont il est le r\u00e9dacteur en chef), du Daily Beast<\/em><\/a> ou du Japan Times<\/em><\/a>, et en publiant d\u2019autres livres tout aussi passionnants : Le dernier des Yakuzas<\/em> et J\u2019ai vendu mon \u00e2me en bitcoins<\/em>, qui tous deux d\u00e9voilent d\u2019autres aspects de la soci\u00e9t\u00e9 japonaise. Je tiens au passage \u00e0 souligner que ses livres sont publi\u00e9s en France par les \u00e9ditions Marchialy<\/a> qui accomplissent un travail remarquable pour faire de leurs livres de magnifiques objets qu\u2019on ne se lasse pas de contempler.<\/p>\n\n\n\n Encore un livre qui s\u2019\u00e9loigne quelque peu de l\u2019image lisse et propre que l\u2019on peut avoir du Japon. Dans Nippon no Haikyo\u00a0: vestiges d\u2019un Japon oubli\u00e9<\/strong><\/em>, Jordy Meow nous fait d\u00e9couvrir un Japon hors des sentiers battus, mais pas n\u2019importe lequel. Si vous n\u2019\u00eates sensibles qu\u2019\u00e0 l\u2019\u00e9clat d\u2019un torii rouge vermillon plant\u00e9 dans une montagne verdoyante ou au chatoiement du mont Fuji dans la lumi\u00e8re du soleil couchant, vous aurez peut-\u00eatre du mal \u00e0 discerner la beaut\u00e9 des clich\u00e9s pr\u00e9sent\u00e9s dans ce livre photo. Ici, vous partirez \u00e0 la d\u00e9couverte de b\u00e2timents industriels en ruine, de parcs d\u2019attraction d\u00e9laiss\u00e9s, rouill\u00e9s et envahis par la v\u00e9g\u00e9tation, ou d\u2019h\u00f4pitaux d\u00e9labr\u00e9s qui pourraient sans mal servir de d\u00e9cors pour des films d\u2019horreur.<\/p>\n\n\n\n Dans son livre, Jordy Meow partage avec nous sa passion pour l\u2019urbex, l\u2019exploration urbaine<\/strong>, que l\u2019on nomme haikyo<\/em> (\u5ec3\u589f) en japonais. Des photos que l\u2019on n\u2019a pas l\u2019habitude de voir et qui nous font voyager dans le temps : les ruines du Japon portent encore les traces des jours anciens o\u00f9 elles \u00e9taient anim\u00e9es et pleines de vie. Il s\u2019y cache une vraie beaut\u00e9, empreinte d\u2019une certaine nostalgie<\/strong> pour qui est sensible aux traces que laisse le passage du temps sur le monde.<\/p>\n\n\n\n Si ce livre fait la part belles aux photos, imprim\u00e9es en pleine page sur un agr\u00e9able papier mat, elles sont accompagn\u00e9es d\u2019explications passionnantes sur l\u2019histoire de ces lieux abandonn\u00e9s et parfois du r\u00e9cit de leur exploration.<\/p>\n\n\n\n C\u2019est notamment le cas de son aventure sur Hashima, une \u00eele aussi appel\u00e9e Gunkanjima<\/strong> (\u00ab\u00a0l\u2019\u00eele navire de guerre\u00a0\u00bb). Cette petite \u00eele enti\u00e8rement urbanis\u00e9e \u00e9tait autrefois une mine de charbon sur laquelle vivait ses ouvriers. Cela en fit, dans les ann\u00e9es 50, le lieu le plus dens\u00e9ment peupl\u00e9 du monde, avant d\u2019\u00eatre compl\u00e8tement d\u00e9sert\u00e9. S\u2019il est aujourd\u2019hui possible de poser un pied sur l\u2019\u00eele gr\u00e2ce \u00e0 des visites guid\u00e9es, \u00e7a n\u2019\u00e9tait pas le cas \u00e0 l\u2019\u00e9poque o\u00f9 Jordy Meow prit les photos que l\u2019on retrouve dans son livre. L’\u00eele \u00e9tant alors totalement interdite d\u2019acc\u00e8s, il r\u00e9ussira \u00e0 s\u2019y faire amener par un p\u00eacheur pour y passer la nuit<\/strong>. Ses photos sont aussi impressionnantes que le r\u00e9cit de sa nuit pass\u00e9e sur cette \u00eele fant\u00f4me.<\/p>\n\n\n\n Si vous aimez le travail de Jordy Meow<\/strong> n’h\u00e9sitez pas \u00e0 consulter son site internet<\/a> ou \u00e0 d\u00e9couvrir ses deux autres livres photos : Cor\u00e9e du Nord : Escale photographique<\/em> et Japon Secret : les villages du Japon<\/em>. Japon Secret est par ailleurs le nom de son blog<\/a> qui regorge d\u2019informations sur le Japon.<\/p>\n\n\n\n Il me sera difficile de parler en d\u00e9tail d’un magazine autant que je l’ai fait des livres pr\u00e9c\u00e9dents, car par nature les th\u00e9matiques trait\u00e9es dans ce p\u00e9riodique changent \u00e0 chaque publication. Mais Tempura<\/strong><\/em> me semble avoir toute sa place dans ces conseils de lecture tant les articles qu’on y trouve explorent en profondeurs la soci\u00e9t\u00e9 japonaise contemporaine.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Ce magazine, encore nouveau dans la constellation des p\u00e9riodiques puisqu’il est apparu en 2020, para\u00eet \u00e0 un rythme trimestriel. Avec des exemplaires de plus de 150 pages, Tempura<\/em> se donne la place de d\u00e9velopper ses dossiers, et c’est tant mieux car on y retrouve des sujets rarement trait\u00e9s. La place du corps dans la soci\u00e9t\u00e9 japonaise, la place des femmes, l’anarchisme au Japon… Les probl\u00e8mes de soci\u00e9t\u00e9 sont explor\u00e9s sans tabous<\/strong> et si Tempura<\/em> est fait par et pour des amoureux du Japon, il n’est jamais question d’\u00e9luder les questions embarrassantes et les aspects moins glorieux du pays. Un ton qui donne toute sa place \u00e0 Jake Adelstein, l’auteur de Tokyo Vice<\/a><\/em>, pour contribuer r\u00e9guli\u00e8rement aux publications du magazine.<\/p>\n\n\n\n Tempura<\/em> est aussi un beau magazine \u00e0 la mise en page soign\u00e9e, qui nous fait d\u00e9couvrir des artistes japonais contemporains, et en particulier des photographes au travail impressionnant.<\/p>\n\n\n\n On m’a fait cadeau l’ann\u00e9e derni\u00e8re d’un abonnement \u00e0 Tempura<\/em> et tous les trois mois, lorsque je d\u00e9couvre mon exemplaire dans la bo\u00eete aux lettres, je remercie cette personne pour son cadeau si bien trouv\u00e9 !<\/p>\n\n\n\n Pour terminer cet article, je voulais parler d’un livre un peu diff\u00e9rent, un autre cadeau que j’ai re\u00e7u avant mon d\u00e9part pour le Japon. Ma s\u0153ur avait eu la bonne id\u00e9e de me donner ce petit guide appel\u00e9 CitiX60 : Tokyo<\/em><\/strong>. J\u2019ai tout de suite aim\u00e9 sa conception avec sa couverture astucieusement recouverte d\u2019une carte illustr\u00e9e de la ville qu\u2019on peut d\u00e9plier. Mais bien trop pris par les pr\u00e9paratifs de mon d\u00e9part, j\u2019avais gliss\u00e9 le livre dans ma valise sans prendre plus le temps de le d\u00e9couvrir. Je n\u2019y ai v\u00e9ritablement pr\u00eat\u00e9 attention que bien plus tard, en retombant dessus par hasard alors que j\u2019\u00e9tais en manque d\u2019inspiration pour profiter d\u2019un week-end pluvieux \u00e0 Tokyo. Vu la taille r\u00e9duite du guide je ne m\u2019attendais pas \u00e0 y trouver autre chose que les destinations les plus connues de la capitale, mais je n\u2019avais pas encore compris le parti pris original qui lui donne toute sa valeur<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n CitiX60 : Tokyo<\/em> donne la parole \u00e0 60 artistes vivant \u00e0 Tokyo<\/strong>, leur permettant \u00e0 chacun de pr\u00e9senter leur lieu pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 de la capitale. Bien s\u00fbr, on y retrouve quelques mus\u00e9es et restaurants bien connus comme le mus\u00e9e d\u2019Edo-Tokyo ou le Robot Restaurant de Shinjuku, mais une grande partie des recommandations de ce guide sont difficilement trouvables et passent g\u00e9n\u00e9ralement sous les radars des voyageurs et m\u00eame des habitants de Tokyo.<\/p>\n\n\n\n C\u2019est comme \u00e7a que je me suis retrouv\u00e9 ce samedi apr\u00e8s-midi, alors que la pluie tombait sans discontinuer, dans une petite galerie de Shibuya, situ\u00e9e au-dessus d\u2019un c\u00e9l\u00e8bre magasin de v\u00eatements, si mal indiqu\u00e9e que j\u2019avais l\u2019impression de passer par des portes de service pour y acc\u00e9der. S\u00e9rigraphies underground, artisanat moderne en tout genre, petits livres graphiques auto-publi\u00e9s\u2026 Cette galerie\/boutique \u00e9tait minuscule mais fascinante ! J\u2019ai donc commenc\u00e9 \u00e0 sortir un peu plus souvent ce petit guide, qui m\u2019a aid\u00e9 \u00e0 explorer quelques recoins de la capitale dans lesquels je n’aurais jamais song\u00e9 \u00e0 me rendre.<\/p>\n\n\n\n Cette s\u00e9lection de livres est loin d’\u00eatre exhaustive, j’esp\u00e8re n\u00e9anmoins qu’elle peut constituer un d\u00e9but pour qui voudrait d\u00e9couvrir la soci\u00e9t\u00e9 japonaise et que ces lectures puissent vous donner l’envie d’en apprendre plus sur ce pays fascinant par bien des aspects !<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Le Japon a su s’imposer sur la sc\u00e8ne culturelle internationale au travers d\u2019\u0153uvres populaires qui ont fa\u00e7onn\u00e9 l’imaginaire de toute…<\/p>\n","protected":false},"author":103,"featured_media":85933,"comment_status":"open","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_acf_changed":false,"footnotes":""},"categories":[473,6],"tags":[502,503],"class_list":{"0":"post-85894","1":"post","2":"type-post","3":"status-publish","4":"format-standard","5":"has-post-thumbnail","7":"category-a-savoir","8":"category-culture","9":"tag-livres-et-publications","10":"tag-societe-japonaise"},"acf":[],"yoast_head":"\n<\/figure><\/div>\n\n\n\n
Un r\u00e9cit de voyage : Chronique japonaise de Nicolas Bouvier<\/h2>\n\n\n\n
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Un reportage : Tokyo Vice de Jake Adelstein<\/h2>\n\n\n\n
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Un livre photo : Nippon no Haikyo de Jordy Meow<\/h2>\n\n\n\n
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Un magazine : Tempura<\/h2>\n\n\n\n
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Bonus : un guide pour d\u00e9couvrir Tokyo diff\u00e9remment<\/h2>\n\n\n\n
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