{"id":85980,"date":"2021-11-30T19:50:03","date_gmt":"2021-11-30T10:50:03","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=85980"},"modified":"2021-12-17T02:50:19","modified_gmt":"2021-12-16T17:50:19","slug":"fushimi-inari-taisha-sanctuaire-kyoto","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/fushimi-inari-taisha-sanctuaire-kyoto\/","title":{"rendered":"Fushimi Inari Taisha, le plus fascinant des sanctuaires de Kyoto"},"content":{"rendered":"\n
Le Fushimi Inari Taisha est aussi connu sous le nom de grand sanctuaire de Fushimi Inari <\/strong>(\u4f0f\u898b\u7a32\u8377\u5927\u793e). Au-del\u00e0 de ses c\u00e9l\u00e8bres portes rouges, nous parlons de l’un des plus importants rep\u00e8res culturels et religieux<\/strong>, tant de Kyoto<\/a> que du Japon dans son ensemble. D\u00e9di\u00e9 \u00e0 la divinit\u00e9 la plus populaire du pays, le Fushimi Inari Taisha est le chef-lieu de plus de 30 000 sanctuaires d\u00e9di\u00e9s \u00e0 Inari \u00e0 travers de l’archipel nippon.<\/p>\n\n\n\n Fond\u00e9 en 711 av. J.-C., le Fushimi Inari Taisha est fort de plus de 1300 ans d’histoire<\/strong>. Le clan Hata, l’un des plus \u00e9minents entre les IIe et VIe si\u00e8cles, d\u00e9cida d’officialiser le culte d’Inar<\/strong>i, une divinit\u00e9 que l’on estime \u00eatre v\u00e9n\u00e9r\u00e9e depuis d\u00e9j\u00e0 quelques si\u00e8cles \u00e0 cette \u00e9poque.<\/p>\n\n\n\n Selon le r\u00e9cit mythique<\/strong> des origines du sanctuaire, que l’on retrouve dans l’\u0153uvre litt\u00e9raire Yamashiro Koku Fudoki<\/em> (\u5c71\u57ce\u56fd\u98a8\u571f\u8a18), un anc\u00eatre de ce clan nomm\u00e9 Hata no Irogu pratiquait le tir \u00e0 l’arc en visant des mochi<\/em> (\u9905 – g\u00e2teaux de riz). Une fl\u00e8che transper\u00e7a l’un des mochi<\/em> et se transforma en cygne qui s’envola jusqu’au sommet de la montagne, o\u00f9 le riz commen\u00e7a \u00e0 pousser. Cet \u00e9v\u00e9nement miraculeux marque le d\u00e9but de la l\u00e9gende d’Inari Okami <\/strong>(\u7a32\u8377\u795e) et donne son nom au mont Inari.<\/p>\n\n\n\n Selon les registres du sanctuaire, l\u2019ann\u00e9e 711 f\u00fbt celle o\u00f9 une procession imp\u00e9riale vint consacrer les divinit\u00e9s locales dans la montagne, apr\u00e8s que les agriculteurs de la r\u00e9gion eurent subi une s\u00e9rie de mauvaises r\u00e9coltes.<\/p>\n\n\n\n Le d\u00e9but de la p\u00e9riode Heian <\/strong>(794-1185) a vu grandir en popularit\u00e9 d’Inari <\/strong>et de son sanctuaire, en raison de la grande influence politique du clan Hata. Lorsque le temple bouddhiste To-ji f\u00fbt construit \u00e0 Kyoto en 796, le clan a fourni du bois provenant des arbres du mont Inari. Inari devint ainsi la divinit\u00e9 gardienne de To-ji.<\/p>\n\n\n\n Pour ceux qui se demandent pourquoi une divinit\u00e9 shinto\u00efste serait la gardienne d’un temple bouddhiste, il est important de de noter que, bien qu\u2019aujourd\u2019hui des distinctions existent entre shinto\u00efsme et bouddhisme<\/a>, \u00e0 cette \u00e9poque il n’existait pas d’opposition entre les deux religions. <\/strong>\u00c0 ce stade, afin de mieux comprendre le culte d’Inari et son histoire, il est n\u00e9cessaire de mentionner que la s\u00e9paration entre le bouddhisme et le shinto\u00efsme n’est rien de plus qu’un artifice r\u00e9cent de l’\u00e8re Meiji, un outil politique qui permit d’ancrer le nouveau pouvoir imp\u00e9rial dans un shinto\u00efsme devenu religion d’\u00c9tat. Jusque l\u00e0, les diff\u00e9rentes croyances \u00e9taient tellement enchev\u00eatr\u00e9es les unes avec les autres (ph\u00e9nom\u00e8ne connu sous le nom de shinbutsu-shugo<\/em> \u795e\u4ecf\u7fd2\u5408) que sur le plan pratique, parler de shinto\u00efsme ou de bouddhisme revenait \u00e0 parler de la m\u00eame chose.<\/p>\n\n\n\n L’importance du sanctuaire s’est encore accrue entre les IXe et Xe si\u00e8cles, lorsqu’une s\u00e9rie de d\u00e9crets imp\u00e9riaux a progressivement \u00e9lev\u00e9 le statut d’Inari au rang de divinit\u00e9, jusqu’\u00e0 ce que Fushimi Inari acquisse en 942 le rang le plus \u00e9lev\u00e9 possible pour un sanctuaire shinto<\/strong>. \u00c0 la m\u00eame \u00e9poque, le sanctuaire profita \u00e9galement des avantages du patronage imp\u00e9rial, privil\u00e8ge r\u00e9serv\u00e9 \u00e0 seulement une vingtaine de sanctuaires. Son statut de passage obligatoire lors de tout p\u00e8lerinage \u00e9tait d\u00e9j\u00e0 \u00e9tabli et consolid\u00e9.<\/p>\n\n\n\n Les principales enceintes que nous connaissons aujourd’hui ont \u00e9t\u00e9 construites entre la fin du XVe si\u00e8cle et le milieu du XVIIe si\u00e8cle. Le Honden<\/em> (\u672c\u6bbf), ou pavillon principal, a \u00e9t\u00e9 reconstruit en 1499 apr\u00e8s avoir \u00e9t\u00e9 d\u00e9truit par un incendie durant la r\u00e9bellion d’Onin en 1468. D\u00e9sign\u00e9 officiellement \u00ab\u00a0propri\u00e9t\u00e9 culturelle majeure\u00a0\u00bb<\/strong>, ses ornements d\u00e9taill\u00e9s et color\u00e9s sont une d\u00e9monstration architecturale grandiose de la p\u00e9riode Azuchi-Momoyama.<\/p>\n\n\n\n Viennent ensuite le pavillon int\u00e9rieur et le pavillon ext\u00e9rieur. Le premier est le lieu o\u00f9 les fid\u00e8les peuvent prier Inari, dans le second ont lieu les kagura<\/em> (\u795e\u697d), les danses rituelles du shinto\u00efsme. Celui-ci a \u00e9t\u00e9 construit \u00e0 la fin de l\u2019\u00e8re Edo en 1840 et est \u00e9galement d\u00e9sign\u00e9 \u00ab\u00a0propri\u00e9t\u00e9 culturelle majeure\u00a0\u00bb. Pour sa part, la grandiose porte Romon (autre propri\u00e9t\u00e9 culturelle majeure) a \u00e9t\u00e9 construite en 1589 \u00e0 la suite d’une importante donation de Toyotomi Hideyoshi, apr\u00e8s le r\u00e9tablissement de sa m\u00e8re pour laquelle il avait pri\u00e9 Inari durant sa maladie.<\/p>\n\n\n\n Il est impossible de donner une raison pr\u00e9cise \u00e0 la popularit\u00e9 d’Inari. Il s’agit de la divinit\u00e9 la plus polyvalente et puissante du Japon. <\/strong>Tout ce qui est en lien avec la prosp\u00e9rit\u00e9 ou la chance en g\u00e9n\u00e9ral rel\u00e8ve de sa responsabilit\u00e9.<\/p>\n\n\n\n Cette divinit\u00e9 est si polyvalente qu’elle peut rev\u00eatir de multiples formes en fonction des go\u00fbts de chacun. Elle peut \u00eatre repr\u00e9sent\u00e9e sous une forme masculine ou f\u00e9minine, ou comme un bodhisattva androgyne. Elle peut adopter des figures si disparates qu\u2019elles vont du renard blanc, son propre messager, au serpent ou au dragon.<\/p>\n\n\n\n Inari est la personnification du shinbutsu-shugo<\/em> mentionn\u00e9 ci-dessus. Sa popularisation dans l’ensemble du Japon se fit parall\u00e8lement \u00e0 l’expansion du bouddhisme dans l’archipel, de sorte que diverses traditions shinto\u00efstes et bouddhistes se sont cristallis\u00e9es autour de sa figure.<\/strong> Ses qualit\u00e9s et attributions divines sont devenues de plus en plus riches, permettant \u00e0 quiconque de pouvoir faire appel \u00e0 cette divinit\u00e9, peu importe ses pr\u00e9f\u00e9rences. \u00c0 tel point qu’on ne parle parfois plus d’une divinit\u00e9 unique mais d’un collectif de kamis.<\/p>\n\n\n\n La p\u00e9riode Edo a \u00e9t\u00e9 particuli\u00e8rement importante pour le culte d’Inari. <\/strong>\u00c0 cette \u00e9poque, elle \u00e9tait \u00e9galement consid\u00e9r\u00e9e comme la divinit\u00e9 protectrice des forgerons et des guerriers, c\u2019est pourquoi de nombreux seigneurs f\u00e9odaux ont \u00e9rig\u00e9 des sanctuaires \u00e0 Inari dans leurs diff\u00e9rents domaines. C’est l’origine des milliers et milliers de sanctuaires Inari subsidiaires de Fushimi Inari Taisha r\u00e9partis dans tout le pays.<\/p>\n\n\n\n La section la plus c\u00e9l\u00e8bre est celle qui se trouve derri\u00e8re le pavillon principal, appel\u00e9e senbon torii<\/em> (\u5343\u672c\u9ce5\u5c45), litt\u00e9ralement mille portes. On y trouve deux rang\u00e9es parall\u00e8les de torii<\/strong> (une pour l’aller et une pour le retour) dens\u00e9ment garnies en portes couleur vermillon<\/strong>, qui constituent l’attraction la plus populaire et la plus photog\u00e9nique de tout le complexe. Mais les toriis ne s’arr\u00eatent pas l\u00e0. Le long des 4 kilom\u00e8tres de rang\u00e9es qui m\u00e8nent au sommet du mont Inari, on trouve \u00e9galement un grand nombre de portes, qui porte le total de torii \u00e0 environ dix mille sur l’ensemble du site.<\/p>\n\n\n\n Ce nombre fluctue car de nouvelles portes sont constamment ajout\u00e9es alors que sont retir\u00e9es celles qui ont succomb\u00e9 au passage du temps. La raison en est que chaque porte est un don au sanctuaire, en offrande \u00e0 Inari. Cela peut venir d\u2019un individu, d’une entreprise ou d’un groupe. N\u2019importe qui peut faire un don, mais le co\u00fbt \u00e9lev\u00e9 de chaque porte (entre 200 000 et 1,6 million de yens) fait que la grande majorit\u00e9 des donateurs sont des entreprises.<\/p>\n\n\n\n La tradition de don de portes a commenc\u00e9 au moment de l’apog\u00e9e du sanctuaire, \u00e0 l’\u00e9poque d’Edo<\/strong>. Lorsque les transactions commerciales ont commenc\u00e9 \u00e0 \u00eatre effectu\u00e9es avec de l’argent et plus seulement avec du riz, l’influence d’Inari, kami tout-puissant en ce qui concerne l’agriculture et la fertilit\u00e9, a \u00e9galement englob\u00e9 tout ce qui \u00e9tait en lien avec le commerce et la finance. Certains hommes d’affaires de l’\u00e9poque ont commenc\u00e9 \u00e0 donner des sommes g\u00e9n\u00e9reuses pour offrir une porte en signe d’offrande, et la coutume s’est popularis\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Mais il n’est pas n\u00e9cessaire de rouler sur l\u2019or pour faire une offrande \u00e0 Inari. \u00c0 diff\u00e9rents points sur le chemin, on peut acheter des mini portes torii, des bouteilles de sak\u00e9 ou des sandales de paille, symbole du p\u00e8lerinage.<\/p>\n\n\n\n Comme nous l’avons indiqu\u00e9, chaque porte est un don. D’un c\u00f4t\u00e9 de chaque porte, on retrouve \u00e0 gauche le kanji \u00ab\u00a0\u7d0d\u00a0\u00bb et \u00e0 droite \u00ab\u00a0\u5949\u00a0\u00bb. Ensemble, lus de droite \u00e0 gauche, ils signifient \u00ab\u00a0offrande\u00a0\u00bb (\u5949\u7d0d – hounou<\/em>). De l’autre c\u00f4t\u00e9, sur la gauche est inscrit le nom de la personne ou de l’organisation qui a fait don de la porte, et \u00e0 droite la date du don.<\/p>\n\n\n\n Gravir les 233 m\u00e8tres d’altitude du Mont Inari ne rev\u00eat pas de complication en particulier, car le chemin est enti\u00e8rement constitu\u00e9 d’escaliers.<\/strong> Mont\u00e9e et descente font environ 4-5 km, ce qui peut prendre environ 3 heures, voire 4 (ou plus) si vous avez un rythme tranquille et que vous voulez couvrir de mani\u00e8re exhaustive toutes les sections existantes et vous arr\u00eater sur les diff\u00e9rents sites le long du chemin.<\/p>\n\n\n\n Okusha Hohaisho (\u5965\u793e\u5949\u62dd\u6240), \u00e9galement connu simplement sous le nom d’Oku-in<\/strong> (\u5965\u9662) se trouve \u00e0 la fin des mille premi\u00e8res portes. Il s’agit d’une enceinte de pri\u00e8re d\u00e9di\u00e9e au Mont Inari.<\/strong> Ici, on peut laisser des offrandes et \u00e9galement faire un v\u0153u devant des lanternes de pierre appel\u00e9es omokaruishi<\/em> (\u91cd\u8efd\u77f3), litt\u00e9ralement \u00ab\u00a0pierre l\u00e9g\u00e8re et lourde\u00a0\u00bb. Elles sont appel\u00e9es ainsi car en faisant un v\u0153u devant l’une d’elles, il faut soulever la pierre sph\u00e9rique qui se trouve au-dessus. La l\u00e9gende raconte que si la pierre est plus l\u00e9g\u00e8re qu’on se l’imaginait, le souhait deviendra r\u00e9alit\u00e9. En revanche, si la pierre semble plus lourde que pr\u00e9vu, cela n\u2019est pas de bon augure pour le souhait. De m\u00eame, l’ascension du Mont Inari est pleine de recoins int\u00e9ressants et de diff\u00e9rents sanctuaires o\u00f9 on peut faire des offrandes ou simplement se reposer, prendre un th\u00e9 et profiter de la vue du paysage.<\/p>\n\n\n\n Les trois principaux sommets et leurs sanctuaires respectifs sont San-no-mine<\/strong> (\u4e09\u30ce\u5cf0), Ni-no-mine<\/strong> (\u4e8c\u30ce\u5cf0) et Ichi-no-mine<\/strong> (\u4e00\u30ce\u5cf0). Litt\u00e9ralement troisi\u00e8me, deuxi\u00e8me et premier sommet. Ichi-no-mine se trouve sur le plus haut sommet, \u00e0 233 m\u00e8tres d\u2019altitude. \u00c0 partir de ce point, il n’est pas n\u00e9cessaire de revenir par le m\u00eame chemin, puisqu\u2019il est possible d\u2019entreprendre la descente de l’autre c\u00f4t\u00e9 de la montagne, o\u00f9 l\u2019on trouve \u00e9galement d’autres lieux o\u00f9 s’arr\u00eater et faire des d’offrandes.<\/p>\n\n\n\n Le fait qu’il soit ouvert 24 heures sur 24 est un \u00e9norme avantage lorsqu\u2019on planifie une visite, car les heures d’ouverture ne sont pas une contrainte. Cela dit, il faut tenir compte du fait que nous parlons du monument le plus c\u00e9l\u00e8bre de Kyoto et probablement de l’un des plus connus de tout le pays. Naturellement, pendant la majeure partie de la journ\u00e9e, le sanctuaire est bond\u00e9 de visiteurs<\/strong>, si le but est de pouvoir visiter le lieu en toute tranquillit\u00e9 et de pouvoir prendre des photos sans trop de monde, il est donc pr\u00e9f\u00e9rable d’y aller \u00e0 l’aube<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n L’\u00e9l\u00e9ment le plus distinctif de tout sanctuaire d\u00e9di\u00e9 \u00e0 Inari est la pr\u00e9sence constante et abondante de kitsune<\/em>, les renards, messagers divins d’Inari.<\/strong> Les kitsune<\/em> sont aussi complexe que la figure d’Inari elle-m\u00eame<\/a>. Ils sont consid\u00e9r\u00e9s \u00e0 la fois comme des kami et des yokai<\/em><\/a> et poss\u00e8dent une nature espi\u00e8gle qui peut \u00eatre bienveillante ou malveillante. Contrairement aux renards en chair et en os, ces cr\u00e9atures mythologiques sont compl\u00e8tement blanches et ont toujours occup\u00e9 une place de choix dans le folklore japonais. On pense que leur lien avec Inari et les bonnes gr\u00e2ces des agriculteurs tiendrait son origine dans le fait que les renards de montagne servaient \u00e0 lutter efficacement contre les parasites. En outre, le renard est \u00e9galement une figure importante dans la mythologie chinoise et cor\u00e9enne, qui a \u00e9galement influenc\u00e9 la culture japonaise.<\/p>\n\n\n\n Il est deux choses tr\u00e8s typiques que les Japonais associent toujours aux renards et aux sanctuaires Inari : le tofu frit (connu sous le nom d’Abura-age) et les sushis Inari. Traditionnellement, on dit que le tofu frit est le plat de pr\u00e9dilection des renards, c\u2019est \u00e9galement la raison de la popularit\u00e9 de l’inari sushi, constitu\u00e9 de riz \u00e0 sushi et de tofu frit. En r\u00e9alit\u00e9, \u00e0 l’origine on pensait que les renards aimaient les souris (certains allant m\u00eame jusqu’\u00e0 parler de souris frites). Mais \u00e9tant donn\u00e9 que l’id\u00e9e de tuer un \u00eatre vivant \u00e9tait consid\u00e9r\u00e9e comme taboue, il fut d\u00e9cid\u00e9 de lui faire des offrandes de soja frit \u00e0 la place. Finalement, on a \u00e9galement commenc\u00e9 \u00e0 remplir le tofu frit de riz, en raison du lien entre cette graine et les origines du culte<\/a> d’Inari, ce qui a donn\u00e9 naissance \u00e0 ce que l’on conna\u00eet aujourd’hui sous le nom d’inari sushis.<\/p>\n\n\n\n Comme on peut s’y attendre, ces plats font partie de l’offre gastronomique habituelle de nombre de restaurants \u00e0 lnariyama et ses alentours, o\u00f9 l’on peut aussi commander un \u00ab\u00a0Kitsune udon\u00a0\u00bb, un plat populaire \u00e0 base de nouilles udon<\/em> et d’abura-age<\/em>. On peut d\u00e9guster ces mets \u00e0 Nishimura Tei <\/a>qui offre de superbes vues sur Kyoto.<\/p>\n\n\n\n Le plus beau, quand on parle de Fujimi Inari Taisha, ce sont ses horaires d’ouverture : 24h\/24 ! C’est un sanctuaire en acc\u00e8s libre qu\u2019il est possible de visiter \u00e0 tout moment de la journ\u00e9e comme de la nuit. Le moyen le plus facile de s\u2019y rendre est de prendre les lignes Keihan Main Line ou Nara Line<\/strong>, respectivement jusqu\u2019aux gares Fushimi-Inari ou Inari.<\/strong> Les deux gares se trouvent tr\u00e8s pr\u00e8s du sanctuaire, \u00e0 seulement 5 minutes \u00e0 pied de la gare de Fushimi-Inari et \u00e0 quelques m\u00e8tres de la gare d’Inari. La gare d\u2019Inari peut \u00eatre atteinte en seulement 5 minutes depuis la gare de Kyoto.<\/p>\n\n\n\nL’histoire de Fushimi Inari Taisha<\/h2>\n\n\n\n
Une divinit\u00e9 v\u00e9n\u00e9r\u00e9e tant dans le shinto\u00efsme que dans le bouddhisme<\/h3>\n\n\n\n
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Pourquoi Inari est-elle si populaire ?<\/h2>\n\n\n\n
Lorsqu’on parle d’Inari, tout est diff\u00e9rent et tout est pareil \u00e0 la fois.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nCombien de portes torii rouges y a-t-il \u00e0 Fushimi Inari ?<\/h2>\n\n\n\n
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\u00c0 quoi correspondent les inscriptions sur les portes torii ?<\/h2>\n\n\n\n
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Combien de temps faut-il pour gravir le Mont Inari ?<\/h2>\n\n\n\n
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Quelle est la meilleure heure pour visiter Fushimi Inari ?<\/h2>\n\n\n\n
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Les renards de Fushimi Inari Taisha<\/h2>\n\n\n\n
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Abura-age et inari sushi, les gourmandises pr\u00e9f\u00e9r\u00e9es des messagers divins<\/h3>\n\n\n\n
Horaires d\u2019ouverture et comment se rendre \u00e0 Fushimi Inari<\/h2>\n\n\n\n