{"id":86447,"date":"2022-02-04T17:00:00","date_gmt":"2022-02-04T08:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=86447"},"modified":"2024-12-02T12:52:59","modified_gmt":"2024-12-02T03:52:59","slug":"ibusuki-detente-onsen-sable","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/ibusuki-detente-onsen-sable\/","title":{"rendered":"S\u00e9jour d\u00e9tente et bien-\u00eatre \u00e0 la station baln\u00e9aire d’Ibusuki"},"content":{"rendered":"\n
Connue pour \u00eatre un paradis d’onsen<\/em>, Ibusuki <\/strong>(\u6307\u5bbf) est l’une des stations baln\u00e9aires les plus populaires de la pr\u00e9fecture de Kagoshima<\/a> (\u9e7f\u5150\u5cf6\u770c) . Elle est situ\u00e9e sur la c\u00f4te \u00e0 Kyushu, \u00e0 l’extr\u00e9mit\u00e9 sud de la p\u00e9ninsule de Satsuma. \u00c0 ses c\u00f4t\u00e9s, le Mont Kaimondake (\u958b\u805e\u5cb3), surnomm\u00e9 \u00ab Satsuma-Fuji \u00bb en raison de sa ressemblance avec le c\u00e9l\u00e8bre mont Fuji, veille sur elle. R\u00e9put\u00e9e pour ses bains de sable noir aux vertus th\u00e9rapeutiques, elle poss\u00e8de \u00e9galement d’une v\u00e9ritable richesse culinaire, entre produits de la mer et douceurs estivales. Embarquez avec moi loin du froid pour des vacances au soleil \u00e0 Ibusuki !<\/p>\n\n\n\n En cette journ\u00e9e ensoleill\u00e9e, nous h\u00e2tons le pas afin de ne pas manquer notre premi\u00e8re visite de la journ\u00e9e : assister au passage du train \u00e0 la gare de Nishi-Oyama<\/strong> (\u897f\u5927\u5c71). Cette petite gare est une mujin-eki<\/em> (\u7121\u4eba\u99c5), une gare sans personnel ni guichet. Celle-ci a ouvert ses portes en 1960, et est toujours en service, assurant le passage quotidient d’une quinzaine de trains. <\/p>\n\n\n\n \u00c0 notre arriv\u00e9e, quelques Japonais attendaient patiemment le train pour prendre une photo souvenir. Une v\u00e9ritable attraction locale ! La raison ? Il s\u2019agit en fait de la station JR la plus au sud du Japon<\/strong>, qui fait la fiert\u00e9 de la r\u00e9gion. D\u2019autant plus qu\u2019elle offre un panorama imprenable sur le Mont Kaimondake, l’une des 100 montagnes les plus c\u00e9l\u00e8bres du Japon<\/strong>. Lorsque le train reprend sa route, la vue est digne d\u2019une carte postale.<\/p>\n\n\n\n Devant la gare se dresse une autre attraction originale : une bo\u00eete aux lettres jaune ! Si cela n\u2019a rien d\u2019extraordinaire pour nous autres Fran\u00e7ais, sachez qu\u2019au Japon, les bo\u00eetes aux lettres sont normalement rouges. Celle-ci est jaune en r\u00e9f\u00e9rence aux fleurs de colza qui fleurissent ici en d\u00e9but d\u2019ann\u00e9e. D’une mani\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale, le jaune incarne la couleur du bonheur pour les Japonais. Cette bo\u00eete aux lettres est donc r\u00e9put\u00e9e porter bonheur \u00e0 ses courriers. Celle-ci est toujours en service et il vous sera possible d\u2019y poster vos lettres pour vos proches. <\/p>\n\n\n\n En face de la gare, ne manquez pas la boutique de souvenirs Kaimon ichiba Kyutaro<\/a> (\u304b\u3044\u3082\u3093\u5e02\u5834 \u4e45\u592a\u90ce). \u00c0 l\u2019int\u00e9rieur, on trouve des sp\u00e9cialit\u00e9s locales, telles que plusieurs vari\u00e9t\u00e9s de tsukemono<\/em> (pickles japonais) ou encore des produits \u00e0 la mangue : pudding, soda, ou glace, il y en a pour tous les go\u00fbts. La mangue est l\u2019une des sp\u00e9cialit\u00e9s d\u2019Ibusuki<\/strong>, alors ne manquez pas de go\u00fbter \u00e0 leurs sorbets aux saveurs d\u2019\u00e9t\u00e9. <\/p>\n\n\n\n Si vous souhaitez \u00e9crire \u00e0 vos proches, vous trouverez des timbres et des cartes postales \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur de la boutique, ainsi que des goodies \u00e0 l\u2019effigie de la gare : magnets, figurines, et m\u00eame tickets de la gare (non utilisables \u00e0 bord du train). De quoi mettre un peu de couleur (et de bonheur) dans votre valise. <\/p>\n\n\n\n En fin de journ\u00e9e, nous nous sommes dirig\u00e9s vers le cap de Nagasakibana<\/strong> (\u9577\u5d0e\u9f3b), le point le plus au sud de la p\u00e9ninsule de Satsuma<\/strong>. Situ\u00e9 en bord de mer, il offre un panorama \u00e0 couper le souffle sur la mer de Chine orientale avec son phare de 11 m\u00e8tres de haut, sa vue imprenable sur le Mont Kaimondake et son monument en forme de c\u0153ur. <\/p>\n\n\n\n Il s\u2019agit d\u2019un lieu de rendez-vous r\u00e9put\u00e9 pour les couples, et son ambiance romantique attire bon nombre de visiteurs. Pendant notre visite, nous avons eu la chance de profiter d’un ciel d\u00e9gag\u00e9 nous laissant admirer le coucher du soleil derri\u00e8re le Mont Kaimondake. Une oasis de couleurs que je ne suis pas pr\u00eate d’oublier !<\/p>\n\n\n\n Ce cap serait \u00e9galement li\u00e9 \u00e0 l’histoire d’Urashima Taro<\/a><\/strong>, protagoniste du plus ancien conte folklorique japonais : la l\u00e9gende de Ryugu. <\/p>\n\n\n\n La l\u00e9gende raconte qu\u2019apr\u00e8s avoir sauv\u00e9 une tortue de mer tourment\u00e9e par des enfants, Urashima Taro fut invit\u00e9 par celle-ci \u00e0 monter sur son dos jusqu\u2019au Ryugu-jo, le palais du Roi Dragon. L\u00e0-bas, il y rencontra la princesse Otohime qui le convia aux festivit\u00e9s du palais. Quelques jours plus tard, Urashima Taro eut le mal du pays et fit part de son d\u00e9part \u00e0 la princesse. Attrist\u00e9e, celle-ci lui offrit un cadeau d\u2019adieu : une bo\u00eete qu’elle lui interdit formellement d’ouvrir.<\/p>\n\n\n\n \u00c0 son retour, Urashima Taro ne reconnut rien de son ancien habitat. Ses proches avaient disparu, tout comme son ancienne demeure. Des si\u00e8cles s\u2019\u00e9taient en fait \u00e9coul\u00e9s depuis son voyage. Il tenta de rappeler la tortue et la princesse, sans succ\u00e8s. Malgr\u00e9 les indications de la princesse, il ouvrit la bo\u00eete, dont il s’\u00e9chappa de la fum\u00e9e qui le m\u00e9tamorphosa en vieillard. <\/p>\n\n\n\n Le Cap Nagasakibana est le d\u00e9cor de plusieurs \u00e9pisodes de la l\u00e9gende d’Urashima Taro, il n’est donc pas surprenant d’y trouver sa statue, en compagnie de la tortue avec laquelle il fera son voyage mythique. On dit que si l\u2019on fait deux fois le tour de la statue (vers la gauche pour les hommes et vers la droite pour les femmes), on rencontrera sa moiti\u00e9. <\/p>\n\n\n\n Au sanctuaire Ryugu, vous pourrez vous procurer un ema<\/em> inhabituel. Ces plaquettes de v\u0153ux sont normalement en bois, mais ici, c\u2019est sur un coquillage que vous pourrez \u00e9crire votre souhait. Une fois fait, il ne vous reste plus qu\u2019\u00e0 le d\u00e9poser parmi les autres coquillages, et esp\u00e9rer que votre v\u0153u soit entendu par Otohime, la divinit\u00e9 du sanctuaire.<\/p>\n\n\n\n Une fois la nuit tomb\u00e9e, direction Ibusuki Hakusuikan<\/a>, un ryokan<\/em> 4 \u00e9toiles o\u00f9 j’allais tester une activit\u00e9 propre \u00e0 Ibusuki : les bains de sable chaud<\/strong>. <\/p>\n\n\n\n Appel\u00e9s sunaburo<\/em> (\u7802\u98a8\u5442) ou sunamushi<\/em> (\u7802\u3080\u3057), il s\u2019agit de bains de sable noir atteignant les 50\u00b0C, r\u00e9put\u00e9s pour leurs vertus th\u00e9rapeutiques<\/strong>. L\u2019exp\u00e9rience consiste \u00e0 se faire ensevelir sous le sable naturellement chauff\u00e9 par les sources thermales volcaniques de la r\u00e9gion. Une petite cure thermale originale tr\u00e8s pris\u00e9 par les Japonais. On peut trouver des bains sunaburo<\/em> dans d’autres parties de Kyushu, mais Ibusuki est le seul lieu au monde \u00e0 proposer ce type d’activit\u00e9 depuis aussi longtemps : plus de trois si\u00e8cles !<\/p>\n\n\n\n Les bains de sable chauds contiennent du chlorure de sodium facilitant la circulation sanguine et apaisant les l\u00e9sions nerveuses. Ils sont notamment recommand\u00e9s pour apaiser les troubles articulaires et respiratoires. Ses propri\u00e9t\u00e9s d\u00e9toxifiantes sont particuli\u00e8rement appr\u00e9ci\u00e9es des femmes car elles ont la particularit\u00e9 d\u2019embellir la peau. L\u2019exp\u00e9rience est toutefois d\u00e9conseill\u00e9e aux femmes enceintes et aux personnes souffrant de difficult\u00e9s cardiaques. <\/p>\n\n\n\n On commence par enfiler un yukata<\/em> avant de s’allonger sur le sable o\u00f9 le personnel vous recouvrira des pieds jusqu\u2019au cou. Bien que je ne sois pas claustrophobe, les premi\u00e8res minutes furent difficiles : j\u2019avais l\u2019impression d\u2019\u00eatre une patate douce et de me faire enterrer. Le poids du sable pesait sur mon corps et je pouvais sentir mon rythme cardiaque acc\u00e9l\u00e9rer. Le personnel fut tr\u00e8s \u00e0 l’\u00e9coute et me proposa de me lib\u00e9rer un peu. Une fois fait, j\u2019ai pu trouver un bon \u00e9quilibre et commencer \u00e0 me d\u00e9tendre. L\u2019exp\u00e9rience dure entre 10 et 15 minutes. Malgr\u00e9 l’effet de surprise au d\u00e9but, le temps passe en un clin d\u2019\u0153il ! <\/p>\n\n\n\n Une fois les 15 minutes pass\u00e9es, on n\u2019a plus qu\u2019\u00e0 rouler pour se d\u00e9gager du sable et prendre une douche bien m\u00e9rit\u00e9e avant de se d\u00e9tendre dans les onsen<\/em>.<\/p>\n\n\n\n Les bains Genroku du Hakusuikan furent une \u00e9norme surprise ! L\u2019endroit est immense, digne de la maison de bains du Voyage de Chihiro<\/em>. Il s\u2019agit d\u2019une reproduction de bains traditionnels de l\u2019\u00e8re Genroku<\/strong> (1688-1703). Un v\u00e9ritable paradis thermal entre bains \u00e0 remous, sauna et onsen<\/em> ext\u00e9rieurs. Cette exp\u00e9rience m\u2019a permis de mieux comprendre la fameuse \u00ab culture des onsen<\/em> \u00bb dont les Japonais raffolent tant.<\/p>\n\n\n\n Le d\u00eener fut tout aussi magique. J\u2019ai eu la chance de d\u00e9guster un repas kaiseki <\/em>compos\u00e9 d’une multitude de petits plats de saison<\/strong> : la gastronomie japonaise \u00e0 l\u2019\u00e9tat pur ! Celle-ci repose sur le go\u00fbt mais \u00e9galement sur l\u2019harmonie des formes, des textures et des couleurs. Il s\u2019agit d\u2019un v\u00e9ritable art \u00e0 part enti\u00e8re dont seuls certains grands restaurants ont le secret. <\/p>\n\n\n\n Il serait difficile de vous \u00e9noncer ce que contenait chacun des 13 plats. Certains plats m\u2019ont toutefois plus marqu\u00e9e que d\u2019autres, \u00e0 commencer par les sashimis de daurade recouverts de feuille d\u2019or<\/strong>. Quel raffinement ! M\u00eame si les feuilles d’or n\u2019ont aucun go\u00fbt particulier, elles apportent une \u00e9l\u00e9gance sans pareil. J\u2019ai pu d\u00e9couvrir certaines sp\u00e9cialit\u00e9s locales, telles que la patate douce grill\u00e9e ou encore le tataki<\/em> de bonite. Mais la star du repas, ce fut sans aucun doute le shabu-shabu<\/em> de b\u0153uf wagyu<\/em><\/strong>. La r\u00e9gion de Kagoshima est r\u00e9put\u00e9e pour son b\u0153uf wagyu<\/em> \u00e0 appellation d\u2019origine contr\u00f4l\u00e9e. Cette fondue \u00e0 la japonaise consiste \u00e0 faire cuire divers ingr\u00e9dients dans un bouillon dashi<\/em>. Un plat savoureux qui r\u00e9chauffe les c\u0153urs durant les froides soir\u00e9es d\u2019hiver. <\/p>\n\n\n\n Pour dig\u00e9rer un tel festin, je suis all\u00e9e faire une petite visite des lieux. Le ryokan<\/em> Ibusuki Hakusuikan est un \u00e9tablissement renomm\u00e9 : on y trouve notamment le Mus\u00e9e Satsuma Denshokan<\/a>, mais \u00e9galement des boutiques, des jardins, des karaok\u00e9s, des restaurants, et m\u00eame une piscine ext\u00e9rieure.<\/p>\n\n\n\n On y trouve aussi un bar \u00e0 shochu<\/em><\/strong>, offrant une grande vari\u00e9t\u00e9 de choix. Cette liqueur de patate douce, d\u00e9licieusement parfum\u00e9e, est une sp\u00e9cialit\u00e9 de Kyushu. Le Shochu Dojo permet de go\u00fbter \u00e0 diff\u00e9rents shochu<\/em>, et une boutique vous permettra d’acheter une bouteille, un souvenir parfait \u00e0 ramener d’Ibusuki pour vos proches.<\/p>\n\n\n\nNishi-Oyama, la gare du bonheur <\/h2>\n\n\n\n
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Le cap de Nagasakibana, berceau de la l\u00e9gende de Ryugu<\/h2>\n\n\n\n
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Ibusuki Hakusuikan, un ryokan qui sent bon le sable chaud<\/h2>\n\n\n\n
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