{"id":88650,"date":"2022-01-20T17:00:00","date_gmt":"2022-01-20T08:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=88650"},"modified":"2022-01-18T23:31:50","modified_gmt":"2022-01-18T14:31:50","slug":"hirosaki-samourai-chateau-temples","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/hirosaki-samourai-chateau-temples\/","title":{"rendered":"Hirosaki\u00a0: une ville marqu\u00e9e par les samoura\u00efs et dot\u00e9e de l’un des rares ch\u00e2teaux d’origine du Japon"},"content":{"rendered":"\n

Durant l’\u00e9poque d’Edo (1603-1868), le puissant clan Tsugaru r\u00e9gnait sur la r\u00e9gion qui s’\u00e9tend aux alentours de l’actuelle Hirosaki<\/strong> (\u5f18\u524d). Une ville marqu\u00e9e par la pr\u00e9sence de samoura\u00efs qui ont laiss\u00e9 des traces que les visiteurs peuvent d\u00e9couvrir. Lorsque j’\u00e9tudiais \u00e0 l’universit\u00e9, j’ai eu l’occasion de rencontrer quelques \u00e9tudiants japonais venus de Hirosaki, qui m’avaient parl\u00e9 avec tant d’enthousiasme de leur ville que je d\u00e9sirais la visiter depuis longtemps. L’automne dernier, j’ai enfin pu m’y rendre et d\u00e9couvrir si oui ou non, cette destination valait la peine d’\u00eatre visit\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n

Quand je suis arriv\u00e9 \u00e0 la gare de Hirosaki<\/strong>, j’ai \u00e9t\u00e9 surpris de constater que la ville avait l’air bien plus petite que ce \u00e0 quoi je m’attendais. Abritant un peu moins de 170\u00a0000 habitants, il s’agit d’une ville de taille modeste selon les standards japonais. On n’y trouve donc ni les vastes centres commerciaux, ni les immenses h\u00f4tels qui pullulent dans les grandes villes du Japon. Personnellement, j’ai un faible pour le mode de vie plus calme des petites villes du pays, je me suis donc senti \u00e0 ma place d\u00e8s mon arriv\u00e9e \u00e0 Hirosaki.<\/p>\n\n\n\n

Le ch\u00e2teau de Hirosaki, l’un des rares ch\u00e2teaux japonais d’origine<\/h2>\n\n\n\n

J’ai d’abord visit\u00e9 le ch\u00e2teau de Hirosaki<\/strong> (\u5f18\u524d\u57ce), le monument le plus embl\u00e9matique de la ville. Il ne s’agit pas seulement du site touristique le plus c\u00e9l\u00e8bre de Hirosaki, ce ch\u00e2teau est aux origines m\u00eame de la ville. Lorsque les guerres prirent fin vers la fin du XVIe si\u00e8cle, le clan Tsugaru<\/strong> prit le contr\u00f4le des terres o\u00f9 se trouve maintenant la ville de Hirosaki. Apr\u00e8s avoir ralli\u00e9 Tokugawa Ieyasu<\/strong>, qui allait devenir le premier shogun de la dynastie Tokugawa \u2014\u00a0qui r\u00e9gna sur le Japon pendant plus de 250 ans\u00a0\u2014 le shogunat confirma la possession de ces terres par le clan Tsugaru, qui entreprit alors la construction du ch\u00e2teau de Hirosaki. C’est depuis ce ch\u00e2teau que le clan Tsugaru r\u00e9gna sur le domaine de Hirosaki, jusqu’\u00e0 l’abolition du syst\u00e8me f\u00e9odal au XIXe si\u00e8cle.<\/p>\n\n\n\n

\"Pont
Les ponts menant au ch\u00e2teau sont recouverts de laque rouge.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n

J’ai travers\u00e9 un pont passant au-dessus des douves, avant de p\u00e9n\u00e9trer dans le parc du ch\u00e2teau par la porte sud, pr\u00e8s de l’office de tourisme municipale<\/strong>. J’ai crois\u00e9 sur mon chemin quelques tourelles qui, tout comme les portes d’entr\u00e9e, les murs et la tour principale, sont d’origine, datant de l’\u00e9poque d’Edo, et donc inscrits au patrimoine culturel du pays<\/strong>. Les ch\u00e2teaux japonais \u00e9tant consid\u00e9r\u00e9s comme un symbole de l’ancien syst\u00e8me f\u00e9odal, la grande majorit\u00e9 d’entre eux furent d\u00e9truits lors de l’abolition de la classe des samoura\u00efs durant l’\u00e8re Meiji. C’est la raison pour laquelle il ne reste aujourd’hui plus qu’une poign\u00e9e de ch\u00e2teaux dont les structures datent de leur \u00e9poque de construction, et c’est le cas du ch\u00e2teau de Hirosaki.<\/p>\n\n\n\n

Malheureusement, tous les b\u00e2timents ne sont pas arriv\u00e9 entiers jusqu’\u00e0 notre \u00e9poque. De nombreuses structures du ch\u00e2teau d’origine ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9construite lorsqu’il devint un lieu de garnison pour la nouvelle arm\u00e9e imp\u00e9riale du Japon \u00e0 la fin du XIXe si\u00e8cle. Peu de temps apr\u00e8s, un parc public<\/strong> fut construit sur les terres du ch\u00e2teau. De nos jours, ce parc est tr\u00e8s appr\u00e9ci\u00e9 des habitants de Hirosaki, surtout au printemps, lorsque des foules affluent pour y contempler les cerisiers en fleurs<\/a>. Pour ma part, je m’int\u00e9ressais avant tout aux vestiges historiques du ch\u00e2teau, je me suis donc directement dirig\u00e9 vers sa tour principale.<\/p>\n\n\n\n

\"La
La tour du ch\u00e2teau fut temporairement d\u00e9plac\u00e9e il y a quelques ann\u00e9es afin d’\u00eatre r\u00e9nov\u00e9e.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n

La tour du ch\u00e2teau fut d\u00e9truite en 1627, frapp\u00e9e par la foudre. Il fallut pr\u00e8s de deux si\u00e8cles pour en construire une nouvelle. Le b\u00e2timent actuel, achev\u00e9 en 1810, est la seule tour de ch\u00e2teau datant de l’\u00e9poque Edo \u00e0 \u00eatre encore debout de nos jours dans la partie nord-est du Japon. Lorsque je suis entr\u00e9 dans la tour, je pouvais ressentir le poids de l’histoire qui impr\u00e9gnait le b\u00e2timent, et il ne m’\u00e9tait pas difficile de m’imaginer comment, des si\u00e8cles plus t\u00f4t, cette tour avait pu devenir le symbole du pouvoir du clan Tsugaru.<\/p>\n\n\n\n

Au plus pr\u00e8s de la vie quotidienne des guerriers, dans les r\u00e9sidences de samoura\u00ef de Hirosaki<\/h2>\n\n\n\n

Je suis sorti du parc par la porte nord pour d\u00e9couvrir plus en profondeur l’h\u00e9ritage que les samoura\u00efs avaient laiss\u00e9 \u00e0 Hirosaki. Dans l’ancien quartier des samoura\u00efs<\/strong>, au nord du ch\u00e2teau, on peut visiter quatre authentiques r\u00e9sidences de samoura\u00efs parfaitement pr\u00e9serv\u00e9es<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n

Les b\u00e2timents se trouvent dans un quartier r\u00e9sidentiel, et on passerait facilement \u00e0 c\u00f4t\u00e9 sans la pr\u00e9sence d’un panneau nous indiquant la direction. La premi\u00e8re maison que j’ai visit\u00e9e \u00e9tait l’ancienne r\u00e9sidence des Sasamori<\/strong>. Lorsque j’ai enlev\u00e9 mes chaussures pour p\u00e9n\u00e9trer dans le b\u00e2timent, je fus accueilli par un habitant du coin qui \u00e9tait ravi de m’expliquer l’histoire de la maison. \u00ab\u00a0Les Sasamori \u00e9taient une famille de samoura\u00efs de classe moyenne. Dans la chambre d’amis, se trouve une armure qui leur appartenait.\u00a0\u00bb m’a-t-il expliqu\u00e9. Apparemment, quelqu’un vivait ici il y a encore 25 ans, mais il a finalement donn\u00e9 la maison \u00e0 la ville, qui l’a restaur\u00e9e pour l’ouvrir au public.<\/p>\n\n\n\n

\"Armure
L’armure et les sabres de samoura\u00ef sont expos\u00e9s dans la chambre d’amis de la r\u00e9sidence des Sasamori.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n

J’ai ensuite visit\u00e9 les trois autres r\u00e9sidences de samoura\u00ef. Chacune poss\u00e8de une architecture distincte et des charmes qui leurs sont propres, mieux vaut donc toutes les visiter.<\/p>\n\n\n\n

\"Maison
La r\u00e9sidence des Umeda poss\u00e8de un toit de chaume traditionnel<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n

L’int\u00e9rieur des maisons semble simple et sans fioriture compar\u00e9 aux grand temples et aux demeures des seigneurs f\u00e9odaux que l’on peut visiter lors d’un voyage au Japon. Mais j’ai aim\u00e9 pouvoir me faire une id\u00e9e de la mani\u00e8re dont vivait un samoura\u00ef de classe moyenne durant la p\u00e9riode Edo.<\/p>\n\n\n\n

D\u00e9couvrir le c\u00e9l\u00e8bre festival des lanternes de Hirosaki au Neputa Mura<\/h2>\n\n\n\n

Aomori<\/strong> (\u9752\u68ee) est c\u00e9l\u00e8bre pour les festivals spectaculaires<\/strong> qui se tiennent dans plusieurs villes de la pr\u00e9fecture. Hirosaki poss\u00e8de sa propre version du festival\u00a0: le Neputa Matsuri<\/strong>, qui a lieu chaque ann\u00e9e d\u00e9but ao\u00fbt. Durant ce festival, pr\u00e8s de 80 chars de lanternes d\u00e9filent dans les rues. Contrairement au Nebuta Matsuri d’Aomori (\u00e9crit avec un \u00ab\u00a0b\u00a0\u00bb au lieu d’un \u00ab\u00a0p\u00a0\u00bb en raison des diff\u00e9rences de dialectes), connu pour ses chars color\u00e9s \u00e0 l’effigie de divinit\u00e9s, les chars du Neputa Matsuri de Hirosaki ressemblent \u00e0 des \u00e9ventails g\u00e9ants orn\u00e9s de repr\u00e9sentations tir\u00e9es du folklore japonais et du th\u00e9\u00e2tre traditionnel.<\/p>\n\n\n\n

\"Un
La forme d’\u00e9ventail est une des caract\u00e9ristiques des chars du Neputa Matsuri.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n

Si vous n’\u00eates pas sur place au moment du festival, vous pourrez en apprendre plus au Neputa Mura<\/strong> (\u306d\u3077\u305f\u6751), un mus\u00e9e d\u00e9di\u00e9 au festival et \u00e0 la culture locale de la ville, situ\u00e9 au nord-est du ch\u00e2teau de Hirosaki. En entrant dans le premier b\u00e2timent, je me suis retrouv\u00e9 dans une pi\u00e8ce o\u00f9 d’immenses chars de lanternes \u00e9taient expos\u00e9s. C’\u00e9tait un spectacle \u00e0 couper le souffle, et je ne peux qu’imaginer ce qu’on doit ressentir lorsque ces chars d\u00e9filent dans les rues de Hirosaki.<\/p>\n\n\n\n

\"Le
L’un des chars fascinants expos\u00e9s au Neputa Mura.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n

Apr\u00e8s m’\u00eatre laiss\u00e9 \u00e9merveiller par ces chars fantastique durant un bon moment, et avoir jou\u00e9 quelques mesures sur deux gros tambours de festival sous l’aimable tutelle du personnel du mus\u00e9e, j’ai eu la chance de pouvoir assister \u00e0 la performance d’un joueur prim\u00e9 de Tsugaru-shamisen<\/strong>. Peut-\u00eatre avez-vous d\u00e9j\u00e0 entendu le son d’un shamisen \u00e0 trois cordes, mais \u00e0 Aomori, on joue de cet instrument de mani\u00e8re un peu diff\u00e9rente. Au lieu de se contenter de gratter les cordes avec une sorte de grand m\u00e9diator, le joueur de shamisen frappe les cordes avec force, faisant sortir un son plus claquant, qui donne plus de puissance \u00e0 la musique. De sa main gauche, le musicien presse les cordes contre le manche de l’instrument, lui permettant d’acc\u00e9l\u00e9rer le rythme de son jeu. La performance \u00e9tait magistrale et j’aurais pu passer des heures \u00e0 l’\u00e9couter.<\/p>\n\n\n\n

\"Lanternes
Les lanternes du festival sont aussi impressionnantes que les immenses chars.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n

Lorsque le concert prit fin, je suis parti d\u00e9couvrir le reste de Neputa Mura. On peut observer des artisans locaux<\/strong> \u00e0 l\u2019\u0153uvre sur des objet en laque, des poup\u00e9es kokeshi<\/em>, des poteries, et d’autres produits d’artisanat. On passe ensuite par un petit jardin, avant d’entrer dans la boutique du mus\u00e9e, o\u00f9 l’on peut acheter diverses sp\u00e9cialit\u00e9s locales. Aomori est le premier producteur de pommes du Japon<\/strong>, on y retrouve donc naturellement de nombreuses p\u00e2tisseries locales \u00e0 base de pommes.<\/p>\n\n\n\n

Ballade autour du temple japonais de Hirosaki<\/h2>\n\n\n\n

S’il est une chose que j’appr\u00e9cie plus encore que de visiter des lieux empreints de l’histoire des samoura\u00efs, c’est visiter des temples. Quelque chose dans l’atmosph\u00e8re calme et spirituelle qui s’en d\u00e9gage m’attire inexorablement. Choshoji<\/strong> (\u9577\u52dd\u5bfa) \u00e9tait le temple familial du clan Tsugaru<\/a><\/strong>, et fut d\u00e9plac\u00e9 en 1610 sur son emplacement actuel, au sud-ouest du ch\u00e2teau. \u00c0 cette m\u00eame \u00e9poque, 32 autres temples d’ob\u00e9dience Soto, un courant du bouddhisme zen, furent \u00e9galement amen\u00e9s ici afin de prot\u00e9ger le ch\u00e2teau des mauvais esprits. La route sur laquelle se trouvent ces 33 temples s’appelle Zenringai (\u7985\u6797\u8857), ce qui veut dire \u00ab\u00a0la route des temples\u00a0\u00bb, mais que l’on pourrait aussi traduire par \u00ab\u00a0la route de la for\u00eat du zen\u00a0\u00bb si l’on prend le sens litt\u00e9ral de chaque caract\u00e8re. C’est un nom tr\u00e8s appropri\u00e9 puisque de grands arbres bordent la rue.<\/p>\n\n\n\n

\"Une
La route Zenringai m\u00e8ne \u00e0 la porte de Choshoji <\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n

Bien que la plupart des temples soient relativement petits, j’ai trouv\u00e9 tr\u00e8s agr\u00e9able de me promener dans cette rue tout en comparant les diff\u00e9rentes architectures des temples, allant de structures modernes en bois \u00e0 des b\u00e2timents brutalistes en b\u00e9ton.<\/p>\n\n\n\n

  • \"Temple
    L’un des 33 temples le long de la Zenringai<\/figcaption><\/figure><\/li>
  • \"Un
    Chaque temple est unique<\/figcaption><\/figure><\/li>
  • \"Statue<\/figure><\/li>
  • \"Un<\/figure><\/li><\/ul><\/figure>\n\n\n\n

    Une impressionnante porte sanmon<\/em> de 16 m\u00e8tres de haut se dresse \u00e0 l’entr\u00e9e de Choshoji, magnifique exemple de l’architecture zen du d\u00e9but de l’\u00e9poque d’Edo<\/strong>. Quand je suis entr\u00e9 dans le hall principal, j’ai voulu retirer mes chaussures et les poser sur les \u00e9tag\u00e8res dispos\u00e9es \u00e0 cet effet \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de la porte, comme il est de coutume de le faire lorsqu’on visite un temple japonais. Mais un moine est alors sorti d’une pi\u00e8ce dans le fond et m’a salu\u00e9 amicalement. \u00ab\u00a0Je suis d\u00e9sol\u00e9, mais seuls les membres de la communaut\u00e9 sont admis \u00e0 l’int\u00e9rieur du temple\u00a0\u00bb, m’a-t-il gentiment indiqu\u00e9. \u00ab\u00a0Dans d’autres lieux, comme \u00e0 Kyoto, les visiteurs sont admis \u00e0 l’int\u00e9rieur des plus grands temples, mais notre temple est r\u00e9serv\u00e9 aux fid\u00e8les du temple. Si de trop nombreux visiteurs se promenaient \u00e0 l’int\u00e9rieur, les membres de notre communaut\u00e9 pourraient h\u00e9siter \u00e0 venir nous voir.\u00a0\u00bb<\/p>\n\n\n\n

    \"Porte
    La porte sanmon<\/em> de Choshoji<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n

    Mais cela ne signifiait pas que les visiteurs n’\u00e9taient pas les bienvenus, ou que je ne pouvais pas jeter un \u0153il au hall principal. Bien au contraire. Le moine m’indiqua un chemin sp\u00e9cialement con\u00e7u pour les visiteurs sur lequel on peut marcher, sans se d\u00e9chausser, jusqu’au sanctuaire int\u00e9rieur.<\/p>\n\n\n\n

    \"Le
    L’int\u00e9rieur du hall principal de Choshoji<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n

    Pr\u00e8s du hall principal, un b\u00e2timent plus petit servait autrefois de salle de m\u00e9ditation. Aujourd’hui, il abrite une statue de Bouddha entour\u00e9e des statues des 500 arhats<\/em><\/strong>, des sages ayant atteint l’illumination. Le nombre de statues est en r\u00e9alit\u00e9 probablement plus proche de la centaine. Dans le cimeti\u00e8re qui se trouve derri\u00e8re le b\u00e2timent, plusieurs membre du clan Tsugaru, autrefois si puissant, reposent en paix.<\/p>\n\n\n\n

    <\/div>\n\n\n\n

    Comment se rendre \u00e0 Hirosaki<\/h2>\n\n\n\n

    Depuis Tokyo, prenez un train du Tohoku Shinkansen<\/strong> jusqu’\u00e0 la gare de Shin-Aomori<\/strong>. Un train local vous am\u00e8nera ensuite \u00e0 la gare de Hirosaki<\/strong> en environ une demi-heure. Dans la ville, vous pourrez vous d\u00e9placer en bus locaux ou en taxi pour vous rendre aux diff\u00e9rents lieux dont il est fait mention dans l’article.<\/p>\n\n\n\n