daimyo<\/em> de la r\u00e9gion fit construire en 1708, en se servant de mat\u00e9riaux utilis\u00e9s pour le palais imp\u00e9rial de Kyoto. Une des pi\u00e8ces est ouverte au public et accessible gratuitement.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nL’ancienne r\u00e9sidence de samoura\u00efs du clan Ashimori<\/h3>\n\n\n\n Contrairement \u00e0 la majorit\u00e9 des maisons de samoura\u00efs qui ne surv\u00e9curent pas \u00e0 l’\u00e8re Meiji, l’ancienne r\u00e9sidence de samoura\u00efs du clan Ashimori (\u65e7\u8db3\u5b88\u85e9\u4f8d\u5c4b\u6577\u907a\u69cb) a \u00e9t\u00e9 si bien conserv\u00e9e que, en 1959, la pr\u00e9fecture l’a d\u00e9sign\u00e9e \u00ab\u00a0bien culturel important\u00a0\u00bb. Il s’agissait autrefois de la r\u00e9sidence de la famille de samoura\u00efs Sugihara, au service du clan Ashimori, et sa construction est estim\u00e9e aux alentours du milieu de l’\u00e9poque d’Edo (1651-1745). Mais sa valeur historique et culturelle ne se limite pas \u00e0 ce que la demeure donne \u00e0 voir du mode de vie des samoura\u00efs. Son architecture est tr\u00e8s repr\u00e9sentative du style Buke-zukuri, largement consid\u00e9r\u00e9 comme le mod\u00e8le qui servit ensuite \u00e0 la construction des maisons d’habitation traditionnelles japonaises.<\/strong><\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/div>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Les portes nagayamon<\/em> et les murs en terre font partie des \u00e9l\u00e9ments les plus caract\u00e9ristiques de cette r\u00e9sidence de samoura\u00efs.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nL’ancienne maison de marchand de Fujita Senneji<\/h3>\n\n\n\n Cette maison et mus\u00e9e est un petit tr\u00e9sor pour les passionn\u00e9s de gastronomie<\/strong>. L’ancienne maison de marchand de Fujita Senneji (\u65e7\u8db3\u5b88\u5546\u5bb6\u85e4\u7530\u5343\u5e74\u6cbb\u90b8) abrite d’anciens barils de sauce soja et d’anciens ustensiles datant de l’\u00e8re Meiji. Il s’agit de l’h\u00e9ritage laiss\u00e9 par Senneji Fujita, un producteur de sauce soja dont l’entreprise familiale, Senneji Shoten, fut en activit\u00e9 de l’\u00e8re Edo jusqu’\u00e0 la derni\u00e8re guerre. Ce magnifique manoir \u00e9tait \u00e0 la fois l’ancienne r\u00e9sidence de la famille et le lieu de production de l’entreprise. Datant de la fin de l’\u00e9poque d’Edo, il fut fid\u00e8lement restaur\u00e9 tel qu’il \u00e9tait durant l’\u00e8re Meiji. Il permet aujourd’hui de d\u00e9couvrir les anciennes techniques de production de sauce soja et l’architecture typique des maisons de marchands de l’\u00e9poque.<\/p>\n\n\n\n Le style architectural du toit, appel\u00e9 style irimoya<\/em>, est typique de l’architecture japonaise.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\nLes anciennes provinces de Bicchu et de Bizen, qui forment aujourd’hui la pr\u00e9fecture d’Okayama, faisaient autrefois partie d’une r\u00e9gion appel\u00e9e Jushu Enden (\u5341\u5dde\u5869\u7530), ce qui signifie \u00ab\u00a0champs de sel des dix provinces\u00a0\u00bb. Le sel, ingr\u00e9dient essentiel \u00e0 la fermentation lors de la production de sauce soja, a probablement jou\u00e9 un r\u00f4le important dans le d\u00e9veloppement de l’activit\u00e9 autour de ce produit dans cette r\u00e9gion, une activit\u00e9 qui a laiss\u00e9 des traces encore visibles de nos jours.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Tradition culinaire et histoire locale se m\u00ealent dans l’ancienne maison de marchand de Fujita Senneji, un magnifique b\u00e2timent traditionnel de l’\u00e9poque d’Edo o\u00f9 sont expos\u00e9es d’anciennes techniques de production de sauce soja.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nLa maison de marchand de Bichu Ashimori Machinamikan<\/h3>\n\n\n\n On trouve, dans le quartier, une autre maison de marchand datant de l’\u00e9poque d’Edo. Bichu Ashimori Machinamikan (\u5099\u4e2d\u8db3\u5b88\u307e\u3061\u306a\u307f\u9928) connut une \u00e9volution int\u00e9ressante, puisqu’elle fut utilis\u00e9e, \u00e0 certaines p\u00e9riodes, comme bureau de poste et comme koban<\/em> (petit commissariat de quartier typique du Japon). Mais le b\u00e2timent ayant finit par montrer des signes de d\u00e9labrement, et le quartier ayant \u00e9t\u00e9 class\u00e9, il fut enti\u00e8rement r\u00e9nov\u00e9 et reprit son apparence d’origine. Il sert \u00e0 pr\u00e9sent d’office de tourisme, anim\u00e9 par des b\u00e9n\u00e9voles, et on y trouve un petit mus\u00e9e sur l’histoire locale.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>D’anciennes photos et des objets d’\u00e9poque se partagent l’espace dans cette maison traditionnelle japonaise.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nLocation d’espaces culturels et repas kaiseki \u00e0 Ashimori Plaza et Kouan Chaya<\/h3>\n\n\n\n Ashimori Plaza (\u8db3\u5b88\u30d7\u30e9\u30b6) n’est pas un b\u00e2timent historique, mais son architecture a \u00e9t\u00e9 con\u00e7ue pour se fondre parmi les b\u00e2timents d’\u00e9poque du centre du quartier. C’est un lieu qui occupe une place int\u00e9ressante dans la vie du quartier. Il dispose d’espaces qui peuvent \u00eatre lou\u00e9s \u00e0 des fins culturelles, comme pour des expositions ou des concerts. On y trouve \u00e9galement une boutique et des infrastructures permettant la tenue d’ateliers de poterie ou de travail du bois, ainsi qu’un office du tourisme.<\/p>\n\n\n\n
Ashimori est un centre culturel important dans le quartier.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\n\u00c0 l’int\u00e9rieur d’Ashimori Plaza, un restaurant, Kouyan Chaya (\u6d2a\u5eb5\u8336\u5c4b), propose d’excellentes sp\u00e9cialit\u00e9s d’Okayama cuisin\u00e9es \u00e0 partir d’ingr\u00e9dients locaux. Pour le d\u00e9jeuner, le restaurant propose un menu kaiseki<\/em> compos\u00e9 de plats de saison servis dans un grand panier en bambou, accompagn\u00e9s en dessert par une g\u00e9n\u00e9reuse tranche de melon cantaloup d’Ashimori. Et comme vous voudrez probablement profiter un peu plus des saveurs exceptionnelles de ce melon, je vous recommande de commander un jus de melon, un d\u00e9lice 100% fruits.<\/p>\n\n\n\n Le tr\u00e8s populaire menu \u00ab\u00a0quatre saisons\u00a0\u00bb de Kouya Chaya <\/figcaption><\/figure><\/li>Jus de melon d’Ashimori<\/figcaption><\/figure><\/li><\/ul><\/figure>\n\n\n\nP\u00e2tisseries traditionnelles japonaises et c\u00e9r\u00e9monie du th\u00e9 \u00e0 Urashima Honpo<\/h2>\n\n\n\n Revenons dans le centre-ville d’Okayama. On y trouve une p\u00e2tisserie traditionnelle japonaise appel\u00e9e Urashima Honpo <\/strong>(\u6d66\u5fd7\u6e80\u672c\u8217). Entreprise familiale fond\u00e9e il y a plus de 80 ans<\/strong>, elle poss\u00e8de plusieurs enseignes implant\u00e9es dans la ville. Dans la magasin principal, pr\u00e8s de la gare de Kitanagase, on peut go\u00fbter \u00e0 leur gamme de p\u00e2tisseries, mais aussi apprendre \u00e0 confectionner ses propres namagashi<\/em> (\u751f\u83d3\u5b50), l’une des p\u00e2tisseries traditionnelles que l’on retrouve g\u00e9n\u00e9ralement en accompagnent d’un bol de th\u00e9 matcha lors de la c\u00e9r\u00e9monie du th\u00e9. Les namagashi<\/em> ont la caract\u00e9ristique d’arborer de charmantes formes et motifs, dont la complexit\u00e9 d\u00e9montre la dext\u00e9rit\u00e9 des p\u00e2tissiers.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Les namagashi<\/em> sont g\u00e9n\u00e9ralement servis avec du th\u00e9 vert matcha lors de la c\u00e9r\u00e9monie du th\u00e9. De nombreux ustensiles sp\u00e9cifiques sont n\u00e9cessaires pour obtenir certaines formes.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nKosuko Miyake m’apprit \u00e0 confectionner des namagashi<\/em> en forme de fleurs : un en forme de chrysanth\u00e8me et un en forme d\u2019\u0153illet. Un choix tr\u00e8s d\u00e9licat de la part de Miyake-san, puisqu’elle savait que je venais d’Espagne et qu’elle a donc d\u00e9cid\u00e9 de m\u00ealer les fleurs nationales de nos deux pays respectifs. Les gestes rapides de Miyake-san donnent l’impression que ce travail est plus simple qu’il ne l’est en r\u00e9alit\u00e9, et c’est un vrai plaisir de voir ces si belles formes appara\u00eetre sous ses mains. Apr\u00e8s avoir confectionn\u00e9 les p\u00e2tisseries, l’atelier s’est poursuivi par une initiation \u00e0 la c\u00e9r\u00e9monie du th\u00e9<\/a>, terminant le tout dans un moment de contemplation, tout en savourant de la compl\u00e9mentarit\u00e9 des saveurs sucr\u00e9es des namagashi<\/em> de l’amertume du matcha.<\/p>\n\n\n\n <\/figure><\/div>\n\n\n\n <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li> <\/figure><\/li><\/ul>Les gestes pr\u00e9cis, r\u00e9p\u00e9t\u00e9s, et ritualis\u00e9s de la c\u00e9r\u00e9monie du th\u00e9 illustrent l’importance de savoir appr\u00e9cier la beaut\u00e9 \u00e9ph\u00e9m\u00e8re de l’ici et du maintenant. L’ordre et la position de chaque \u00e9l\u00e9ment r\u00e9pond \u00e0 des codes pr\u00e9cis.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nComment se rendre \u00e0 Ashimori et \u00e0 Urashima Honpo<\/h2>\n\n\n\n Le quartier class\u00e9 d’Ashimori se trouve \u00e0 environ 30 minutes de voiture de la gare d’Okayama. La gare la plus proche est celle d’Ashimori, desservie par la Kibi Line, mais depuis la gare il vous faudra marcher entre 50 minutes et 1 heure, il est donc pr\u00e9f\u00e9rable de demander \u00e0 un taxi de venir vous chercher \u00e0 la sortie de la gare. Il est possible de se promener librement autour des b\u00e2timents, mais la plupart des lieux y sont ouverts du mardi au dimanche et de 9h30 \u00e0 16h30, \u00e0 l’exception des jours suivant un jour f\u00e9ri\u00e9.<\/p>\n\n\n\n
Urashima Honpo se trouve \u00e0 seulement 15 minutes de voiture de la gare d’Okayama. En train, comptez 5 minutes de trajet jusqu’\u00e0 la gare de Kitanagase, sur la San-yo Line, puis 6 minutes de marche. La boutique est ouverte tous les jours, de 9h \u00e0 19h.<\/p>\n\n\n\n