{"id":89625,"date":"2022-02-22T11:00:00","date_gmt":"2022-02-22T02:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=89625"},"modified":"2024-12-02T12:52:56","modified_gmt":"2024-12-02T03:52:56","slug":"que-faire-iwami-shimane","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/que-faire-iwami-shimane\/","title":{"rendered":"Que faire \u00e0 Iwami\u00a0: \u00e0 la d\u00e9couverte d’une r\u00e9gion magnifique"},"content":{"rendered":"\n

Rares sont les touristes \u00e9trangers \u00e0 conna\u00eetre la pr\u00e9fecture de Shimane. Lorsque c’est le cas, ils ont g\u00e9n\u00e9ralement entendu parler du c\u00e9l\u00e8bre sanctuaire d’Izumo Taisha<\/a>, ou de la ville de Matsue et son ch\u00e2teau<\/a>, qui se trouvent dans l’est de la pr\u00e9fecture. Cette fois, nous allons partir \u00e0 la d\u00e9couverte de l’ouest de Shimane : la r\u00e9gion d’Iwami<\/strong> (\u77f3\u898b\u56fd, Iwami-no kuni<\/em>), qui regorge de merveilles \u00e0 d\u00e9couvrir, hors des sentiers battus.<\/p>\n\n\n\n

Quelles sont les destinations les plus connues de la r\u00e9gion d’Iwami ?<\/h2>\n\n\n\n

Dans la r\u00e9gion d’Iwami, aux abords de la fronti\u00e8re avec la pr\u00e9fecture de Yamaguchi, se trouve Tsuwano (\u6d25\u548c\u91ce), une petite ville surnomm\u00e9e \u00ab\u00a0la petite Kyoto du Sanin\u00a0\u00bb<\/a>. Vous pourrez vous y plonger dans l’histoire du Japon en parcourant un quartier historique de samoura\u00efs, passer sous les mille toriis rouges du sanctuaire Taikodani Inari, et profiter d’une vue panoramique depuis les ruines du ch\u00e2teau. En explorant la richesse culturelle de Tsuwano, vous partirez \u00e0 la d\u00e9couverte d’un Japon authentique, loin des foules de touristes.<\/p>\n\n\n\n

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Tsuwano poss\u00e8de une agr\u00e9able atmosph\u00e8re historique. Photographies : Rom\u00e9o Arnault<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

Un peu plus \u00e0 l’est, Iwami Ginzan<\/strong> (\u77f3\u898b\u9280\u5c71) est tout aussi digne d’int\u00e9r\u00eat. Il s’agit d’une ancienne mine d’argent<\/a>, class\u00e9e au patrimoine de l’UNESCO, que vous pourrez visiter avant de vous balader entre les maisons traditionnelle du quartier historique des alentours. Non loin de l\u00e0, vous pourrez vous rendre \u00e0 Yunotsu Onsen<\/strong> (\u6e29\u6cc9\u6d25\u6e29\u6cc9), des sources thermales mill\u00e9naires. D’anciennes mines et des rues historiques \u00e0 parcourir le jour, et un onsen<\/em> pour se d\u00e9tendre la nuit \u2014 que demander de plus ?<\/p>\n\n\n\n

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D’anciennes mines et des rues historiques \u00e0 parcourir le jour, et un onsen<\/em> pour se d\u00e9tendre la nuit \u2014 que demander de plus ? Photographies : Cl\u00e9mentine Cintr\u00e9 (\u00e0 gauche) et Rom\u00e9o Arnault (au centre et \u00e0 droite)<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

Pour voyager entre ces deux destinations, vous pourrez emprunter une route c\u00f4ti\u00e8re qui vous donnera l’occasion d’admirer des paysages spectaculaires<\/a>. Laissez-moi \u00e0 pr\u00e9sent vous parler de quelques destinations moins connues que vous pourrez visiter en cours de route.<\/p>\n\n\n\n

Partir \u00e0 l’aventure en v\u00e9lo autour du mont Sanbe<\/h2>\n\n\n\n

Le mont Sanbe<\/strong> (\u4e09\u74f6\u5c71) se trouve au centre de la pr\u00e9fecture de Shimane, dans l’enceinte du parc national Daisen-Oki. Mon exp\u00e9dition autour de ce volcan actif a d\u00e9but\u00e9 par un trajet de 40 minutes de bus entre la gare d’Odashi et Sanbesou (\u3055\u3093\u3079\u8358), une auberge traditionnelle japonaise disposant de bains onsen<\/em> en plein air. Une fois arriv\u00e9e, j’ai lou\u00e9 un v\u00e9lo \u00e9lectrique afin de partir \u00e0 la d\u00e9couverte des environs.<\/p>\n\n\n\n

On trouve de nombreuses plaines aux alentours du mont Sanbe, l’environnement id\u00e9al pour faire du v\u00e9lo et profiter du paysage. De petites villes et villages sont diss\u00e9min\u00e9es parmi les for\u00eats et collines verdoyantes de la r\u00e9gion<\/strong>. Ma sortie \u00e0 v\u00e9lo m’a conduite \u00e0 Kiyohara et Ikeda, qui m’ont fait d\u00e9couvrir le Japon rural, entre champs, anciennes maisons, et rues \u00e9troites. Je me suis arr\u00eat\u00e9e dans quelques petits temples et sanctuaires le long du chemin, magnifi\u00e9s par les feuillages de ginkgos devenus jaunes \u00e0 l’automne.<\/p>\n\n\n\n

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\"Paysage<\/figure>\n\n\n\n
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L’un des temples que j’ai visit\u00e9, Jozenji<\/strong> (\u6d44\u5584\u5bfa), est d’ailleurs c\u00e9l\u00e8bre pour son immense ginkgo. Haut d’environ 30 m\u00e8tres et d’un \u00e2ge estim\u00e9 aux alentours de 600 ans, il s’agit du deuxi\u00e8me plus grand ginkgo de la pr\u00e9fecture de Shimane<\/strong>. Les feuilles de cet arbre prennent des teintes dor\u00e9es entre la mi-novembre et d\u00e9but d\u00e9cembre, et lorsque les feuilles tombent au sol, \u00e0 la fin de la saison, les jardins du temple se transforment en une magnifique mer jaune vif. On a l’impression de se promener dans un paradis dor\u00e9, tout particuli\u00e8rement le soir, lorsque des illumination viennent sublimer le lieu \u00e0 la tomb\u00e9e de la nuit.<\/p>\n\n\n\n

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\"Immense<\/figure>\n\n\n\n
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Le temple, envahit par les feuilles du ginkgo, se transforme en paradis dor\u00e9.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

La derni\u00e8re \u00e9tape de mon p\u00e9riple \u00e0 v\u00e9lo fut le lac Ukinunoike<\/strong> (\u6d6e\u5e03\u6c60) et sa plateforme d’observation. La vue sur le lac et le mont Sanbe y est si magnifique que des personnalit\u00e9s comme l’empereur Hiroito et l’imp\u00e9ratrice Nagako y ont fait le d\u00e9placement en avril 1971. On y trouve quelques bancs pour se d\u00e9tendre et profiter de la vue. Un petit sanctuaire a \u00e9t\u00e9 construit sur les rives du lac. La porte torii de ce sanctuaire est plac\u00e9e dans les eaux du lac, ce qui le rend particuli\u00e8rement photog\u00e9nique.<\/p>\n\n\n\n

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La porte torii du sanctuaire Chikashinusahime se trouve sur les eaux du lac.<\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n

J’ai fait une balade \u00e0 v\u00e9lo d’environ trois heures. Il y a bien plus \u00e0 voir et \u00e0 faire aux alentours du mont Sanbe, on y trouve, entre autre, des sentiers de randonn\u00e9es, des terrains de campings, et d’autres lieux \u00e0 explorer. Malheureusement, je n’avais pas assez de temps pour profiter pleinement de la richesse de la r\u00e9gion, mais je vous conseille de passer une nuit sur place pour pouvoir explorer les environs.<\/p>\n\n\n\n

Initiation aux techniques de fabrication du papier washi \u00e0 Iwami<\/h2>\n\n\n\n

Le Sekishu Washi est une forme d’artisanat traditionnel vieux de plus de 1300 ans. Inscrit au patrimoine culturel immat\u00e9riel du Japon, ce papier est encore utilis\u00e9 de nos jours dans la fabrication de certains objets d’artisanat. Il est par exemple n\u00e9cessaire \u00e0 la conception des costumes de l’Iwami Kagura, une danse rituelle sacr\u00e9e de la r\u00e9gion<\/a>. En vous rendant au Sekishu Washi Center<\/strong> (\u77f3\u5dde\u548c\u7d19\u4f1a\u9928), qui a ouvert ses portes en 2008, vous pourrez d\u00e9couvrir l’histoire de cet artisanat et les techniques de fabrication de ce papier japonais<\/strong> au travers de vid\u00e9os, d’expositions, et m\u00eame d’un atelier d’initiation. Vous pourrez, en outre, d\u00e9couvrir diff\u00e9rents objets fabriqu\u00e9s \u00e0 partir de papier washi<\/em>, expos\u00e9s dans le hall principal.<\/p>\n\n\n\n

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Poup\u00e9e en papier washi<\/em><\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
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Un bouquet de mariage<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
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Un serpent pour des repr\u00e9sentations d’Iwami Kahura<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
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Vous trouverez de nombreux produits faits \u00e0 partir de papier washi<\/em> au Sekishu Washi Center<\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n

Le papier washi<\/em> est fabriqu\u00e9 \u00e0 partir de plantes : le kozo<\/em> (\u696e), le mitsumata<\/em> (\u4e09\u690f), et le gampi<\/em> sauvage (\u96c1\u76ae). Le processus de fabrication du papier commence par la coupe des branches que l’on fait cuire \u00e0 la vapeur. On retire ensuite l’\u00e9corce. L’\u00e9corce est plong\u00e9e dans l’eau pour la rendre plus souple, et l’on vient gratter la surface sombre de l’\u00e9corce \u00e0 l’aide d’un couteau. On obtient alors une \u00e9corce blanche, qui est battue \u00e0 l’aide d’un b\u00e2ton de ch\u00eane pour permettre aux fibres de se d\u00e9tacher.<\/p>\n\n\n\n

M\u00e9lang\u00e9es \u00e0 de l’eau et une substance collante obtenue \u00e0 partir de la racine de tororo aoi<\/em> (\u30c8\u30ed\u30ed\u30a2\u30aa\u30a4), les fibres forment une p\u00e2te qui est utilis\u00e9e pour la fabrication du papier washi<\/em>.<\/p>\n\n\n\n

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\"Les
kozo<\/em>, mitsumata<\/em>, et gampi<\/em>, durant les diff\u00e9rentes \u00e9tapes de la fabrication du papier washi<\/em><\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
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Le tororo aoi<\/em><\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n

Une fois qu’on a d\u00e9couvert le processus de fabrication, il est possible d’essayer de faire son propre papier washi<\/em> ! La p\u00e2te \u00e0 papier a \u00e9t\u00e9 pr\u00e9par\u00e9e \u00e0 l’avance et on vous fournit un moule muni d’un tamis. Pour faire du papier washi<\/em>, vous devrez recueillir de la p\u00e2te dans le moule et l’\u00e9taler de mani\u00e8re uniforme en faisant des mouvements r\u00e9guliers. On vide ensuite l’eau, puis on recommence plusieurs fois jusqu’\u00e0 obtenir l’\u00e9paisseur souhait\u00e9e. Le papier washi<\/em> est retir\u00e9 du tamis et press\u00e9 pour retirer l’eau restante. On laisse habituellement le papier sous des poids toute une nuit, avant d’\u00eatre mis \u00e0 s\u00e9cher au soleil. Mais lors de cette initiation, un proc\u00e9d\u00e9 plus simple et plus rapide est utilis\u00e9 pour finaliser le papier, afin que vous puissiez repartir avec votre cr\u00e9ation.<\/p>\n\n\n\n

L’entr\u00e9e au Sekishi Washi Center est gratuit, mais l’initiation co\u00fbte 550 yens et n\u00e9cessite une r\u00e9servation au pr\u00e9alable.<\/p>\n\n\n\n

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Il est possible de cr\u00e9er ses propres cartes postales en papier washi<\/em> au Sekishu Washi Center.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
*L’heure et les jours d’ouverture peuvent varier en fonction de l’\u00e9volution de l’\u00e9pid\u00e9mie de COVID-19. Veuillez consulter le site officiel du Sekishu Washi Center pour plus de pr\u00e9cision<\/a>.<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n

Que voir \u00e0 Masuda, dans la r\u00e9gion d’Iwami<\/h2>\n\n\n\n

Masuda (\u76ca\u7530\u5e02, Masuda-shi), est une ville de la r\u00e9gion d’Iwami qui ne manque pas de sites int\u00e9ressants. Situ\u00e9e sur le littoral de la mer du Japon, Masuda \u00e9tait la capitale de l’ancienne province d’Iwami, si bien qu’on en retrouve m\u00eame la mention dans des livres vieux de 2000 ans. La r\u00e9gion \u00e9tait dirig\u00e9e par le puissant clan Masuda, et certains po\u00e8tes c\u00e9l\u00e8bres viennent \u00e9galement de cette ville. Voici certains des joyaux \u00e0 d\u00e9couvrir \u00e0 Masuda.<\/p>\n\n\n\n

Le sanctuaire Kushishiro Kahime<\/h3>\n\n\n\n

Le sanctuaire Kushishiro Kahime<\/strong> (\u6adb\u4ee3\u8cc0\u59eb\u795e\u793e) fut \u00e9difi\u00e9 en 737 en l’honneur de Kushishiro Kahime no Mikoto, la divinit\u00e9 ancestrale de la tribu Kushishiro qui s’installa dans cette r\u00e9gion. On trouve plusieurs b\u00e2timents dans l’enceinte du sanctuaire. Le b\u00e2timent face au hall principal poss\u00e8de des tuiles rouges, et le hall principal un toit en cuivre. La structure actuelle fut construite en 1765, mais on y retrouve une partie de l’ancienne structure de bois de 1548. Certains rituels shinto\u00efstes y ont lieu au cours de l’ann\u00e9e, comme la c\u00e9r\u00e9monie des aiguilles (\u91dd\u62fe\u795e\u4e8b), la danse du lion (\u7345\u5b50\u821e\u795e\u4e8b), ou des combats de sumo (\u89d2\u529b\u795e\u4e8b).<\/p>\n\n\n\n

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\"L'entr\u00e9e<\/figure>\n\n\n\n
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\"Corde<\/figure>\n
Un sanctuaire paisible situ\u00e9 sur une colline, d’o\u00f9 l’on peut profiter d’une vue plongeante sur Masuda et sur la mer.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

Les magnifiques jardins des temples de Masuda<\/h3>\n\n\n\n

On trouve de nombreux temples et sanctuaires \u00e0 Masuda, mais deux d’entre eux se distinguent par leurs magnifiques jardins.<\/p>\n\n\n\n

Le temple Ikoji<\/strong> (\u533b\u5149\u5bfa), fond\u00e9 en 1363, servait de temple familial au clan Masuda, alors au pouvoir. Entre 1469 et 1487, le pr\u00eatre en charge de ce temple \u00e9tait Sesshu Toyo<\/strong><\/a>, l’un des plus grands pr\u00eatres de l’histoire japonaise<\/strong>. C’est lui qui a con\u00e7u le jardin du temple, dans lequel se trouve un \u00e9tang en forme de grue, dot\u00e9 d’une \u00eele en forme de tortue. Le jardin change d’apparence en fonction des saisons. En mai, les fleurs d’azal\u00e9es apportent des touches de couleur au jardin. L’\u00e9t\u00e9, le jardin se pare de feuillages verts, tandis que les feuilles des \u00e9rables deviennent rouges quand vient l’automne. En hiver, un manteau de neige \u00e9clatante recouvre le jardin.<\/p>\n\n\n\n

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\"Pi\u00e8ce
Prenez le temps de vous asseoir sur les tatamis pour profiter de la vue.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
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Un autre jardin fut con\u00e7u par Sesshu Toyo, celui du temple Manpukuji<\/strong> (\u842c\u798f\u5bfa). Ce temple fut construit durant l’\u00e9poque de Heian (794-1185) et fut d\u00e9plac\u00e9 sur son emplacement actuel en 1374. Il s’agit \u00e9galement d’un temple familial du clan Masuda. Sesshu y con\u00e7ut ce jardin de pierre en 1479, lui donnant une apparence plus minimaliste que le jardin du temple Ikoji. L’\u00e9tang forme ici le kanji signifiant \u00ab\u00a0c\u0153ur\u00a0\u00bb (\u5fc3, kokoro<\/em>). Les visiteurs peuvent profiter de la vue depuis la v\u00e9randa, et y d\u00e9guster une tasse de th\u00e9 matcha (\u00e0 condition d’en avoir fait la r\u00e9servation au pr\u00e9alable).<\/p>\n\n\n\n

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L’automne d\u00e9butait et les feuillages commen\u00e7aient \u00e0 prendre des couleurs lors de ma visite.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

Art et architecture au Shimane Arts Center Grand Toit<\/h3>\n\n\n\n

Pour finir, int\u00e9ressons nous \u00e0 l’architecture singuli\u00e8re du Shimane Arts Center Grand Toit<\/strong> (\u5cf6\u6839\u770c\u82b8\u8853\u6587\u5316\u30bb\u30f3\u30bf\u30fc \u30b0\u30e9\u30f3\u30c8\u30ef). Le nom de ce centre est \u00e0 prendre au sens litt\u00e9ral, car on peut effectivement consid\u00e9rer l’ensemble de ce complexe comme un \u00ab\u00a0grand toit\u00a0\u00bb. Des tuiles Sekishu recouvrent \u00e0 la fois les toits et les murs, donnant au b\u00e2timent une atmosph\u00e8re originale, tout en mettant en avant les traditions et la culture de la r\u00e9gion d’Iwami. \u00c0 l’int\u00e9rieur, l’espace est partag\u00e9 entre un mus\u00e9e d’art, qui permet de d\u00e9couvrir des expositions, une grande salle, et un auditorium plus intimiste. On trouve \u00e9galement un bassin peu profond dans la cour.<\/p>\n\n\n\n

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Des tuiles dans toutes les directions<\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n

Comment se rendre \u00e0 Iwami<\/h2>\n\n\n\n

Il est possible de se rendre \u00e0 Iwami en train depuis la gare Shinkansen de Shin-Yamaguchi, \u00e9galement desservie par des trains locaux. Depuis Hiroshima, des bus JR, couverts par le Japan Rail Pass<\/a>, permettent de rejoindre Hamada en deux heures environ.<\/p>\n\n\n\n

La ligne JR San-in longe le littoral. Masuda, Hamada, Odashi, et Twumano font partie des gares principales qui se trouvent le long de cette ligne de train. Une fois arriv\u00e9 \u00e0 la gare, vous pourrez vous rendre \u00e0 votre destination en empruntant les bus locaux ou en louant une voiture. Gardez en t\u00eate que la fr\u00e9quence de passage des transports en commun peut \u00eatre espac\u00e9e dans cette r\u00e9gion rurale, il faudra donc bien v\u00e9rifier les horaires \u00e0 l’avance.<\/p>\n\n\n\n

Il est \u00e9galement possible de monter \u00e0 bord d’un avion \u00e0 Tokyo pour rejoindre l’a\u00e9roport de Hagi-Iwami en environ 80 minutes, et d’y faire d\u00e9buter votre voyage.<\/p>\n\n\n\n

*Une offre sp\u00e9ciale permet aux voyageurs ne r\u00e9sidant pas au Japon de prendre un bus express entre Hiroshima et Hamada pour 500 yens. (tarif applicable en mars 2022)<\/p>\n\n\n\n