{"id":89968,"date":"2022-03-11T17:00:00","date_gmt":"2022-03-11T08:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=89968"},"modified":"2022-03-10T22:50:29","modified_gmt":"2022-03-10T13:50:29","slug":"sports-hiver-bandai-asahi-tohoku","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/sports-hiver-bandai-asahi-tohoku\/","title":{"rendered":"Sports de glisse et montagnes sacr\u00e9es dans le parc national de Bandai-Asahi"},"content":{"rendered":"\n
Visiter le Japon en hiver est une exp\u00e9rience tr\u00e8s agr\u00e9able. C’est l’occasion de pratiquer des sports d’hiver<\/a>, de d\u00e9guster d\u2019app\u00e9tissants plats de saison, de se r\u00e9chauffer dans de paisibles bains d’eau thermale, et d’admirer des paysages exceptionnels, recouverts de la l\u00e9gendaire neige poudreuse du Japon<\/a>.<\/p>\n\n\n\n Chaque hiver, le nord du Japon b\u00e9n\u00e9ficie d’abondantes chutes de neige, et le parc national de Bandai-Asahi<\/strong> (\u78d0\u68af\u671d\u65e5\u56fd\u7acb\u516c\u5712), dans la r\u00e9gion du Tohoku, fait partie des plus belles destinations pour d\u00e9couvrir la beaut\u00e9 magique de ces paysages d’hiver<\/strong>. Il s’agit du deuxi\u00e8me plus grand parc national japonais au regard de sa surface terrestre, recouvrant une vaste \u00e9tendue, depuis les montagnes Dewa Sanzan au nord, jusqu’au lac Inawashiro et au mont Bandai au sud.<\/p>\n\n\n\n J’ai d\u00e9but\u00e9 mon voyage \u00e0 la station de ski d’Inawashiro<\/strong> (\u732a\u82d7\u4ee3\u30b9\u30ad\u30fc\u5834), situ\u00e9e sur les flancs du mont Bandai, dans la pr\u00e9fecture de Fukushima, \u00e0 laquelle on peut se rendre via une navette gratuite au d\u00e9part de la gare d’Iwanashiro.<\/p>\n\n\n\n J’ai appris \u00e0 skier en Europe, dans les Alpes, lorsque j’\u00e9tais adolescent. Mais j’habitais alors loin des montagnes, et ce n’est qu’apr\u00e8s avoir d\u00e9m\u00e9nag\u00e9 au Japon que j’ai commenc\u00e9 \u00e0 skier de mani\u00e8re plus r\u00e9guli\u00e8re. Par chance, la plupart des 18 parcours de ski de la station d’Inawashiro sont adapt\u00e9s aux skieurs d\u00e9butants et interm\u00e9diaires dont je fais partie. Mais les amateurs de ski ou de snowboard dont le niveau est plus avanc\u00e9 pourront \u00e9galement se faire plaisir. La station poss\u00e8de aussi deux snowparks munis de rampes et de rails qui raviront les amateurs de saut souhaitant faire quelques figures.<\/p>\n\n\n\n Je suis arriv\u00e9 \u00e0 l’heure du d\u00e9jeuner, et je me suis donc directement dirig\u00e9 vers le restaurant de la Center House, dans lequel on peut commander des plats aussi r\u00e9confortants que copieux, comme des ramen<\/em>, du curry japonais<\/a>, ou du poulet frit. Apr\u00e8s le repas, je me suis dirig\u00e9 vers le b\u00e2timent voisin qui propose skis et snowboards \u00e0 la location. Je n’avais rien pris avec moi car je ne souhaitais pas m’encombrer pour le reste de mon voyage, mais ce magasin de location dispose de tout le n\u00e9cessaire<\/strong>, on peut m\u00eame y louer des v\u00eatements et des lunettes de ski.<\/p>\n\n\n\n Comme je suis venu en semaine, les skieurs et snowboardeurs \u00e9taient rares sur les pistes, une excellente nouvelle car je n’avais pas \u00e0 faire la queue pour prendre le t\u00e9l\u00e9si\u00e8ge qui m’emmenait en haut de la montagne.<\/p>\n\n\n\n Depuis le sommet, par temps clair, on peut profiter d’une vue imprenable sur le lac d’Inawashiro<\/strong>. Lorsque j’ai commenc\u00e9 \u00e0 skier, la neige tombait abondamment, et le paysage n’\u00e9tait donc pas aussi envoutant qu’il peut l’\u00eatre. Mais rien qui ne puisse entamer mon enthousiasme, puisque la piste de ski \u00e9tait recouverte d’une merveilleuse couche de neige fra\u00eeche. Avant de venir \u00e0 Iwanashiro, je m’\u00e9tais syst\u00e9matiquement retrouv\u00e9 dans des stations de ski japonaises noires de monde. C’\u00e9tait donc la premi\u00e8re fois de ma vie que j’avais l’occasion de skier sur de la poudreuse encore intacte<\/strong>. Tracer mon chemin dans cette neige l\u00e9g\u00e8re et cotonneuse me procura des sensations tout simplement incroyables.<\/p>\n\n\n\n J’ai pris un taxi \u00e0 la station de ski pour me rendre \u00e0 Urabandai Lake Resort<\/strong> (\u88cf\u78d0\u68af\u30ec\u30a4\u30af\u30ea\u30be\u30fc\u30c8), o\u00f9 je m’appr\u00eatais \u00e0 passer la nuit, mais une navette gratuite fait \u00e9galement le trajet depuis la gare d’Inawashiro. L’h\u00f4tel se trouve sur les rives du lac Hibara, entour\u00e9 de magnifiques paysages<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n Les nombreux plats du d\u00eener kaiseki<\/em><\/strong> servi dans le restaurant de l’h\u00f4tel furent un r\u00e9gal tant pour les yeux que pour les papilles. Le menu, qui change en fonction de la p\u00e9riode de l’ann\u00e9e, met \u00e0 l’honneur les produits de saison. Quelques sp\u00e9cialit\u00e9s locales entrent \u00e9galement dans sa composition, comme la copieuse soupe aizu kozuyu<\/em>, pr\u00e9par\u00e9e \u00e0 partir d’un bouillon de coquilles Saint-Jacques s\u00e9ch\u00e9es et de l\u00e9gumes vari\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n Fukushima \u00e9tant c\u00e9l\u00e8bre pour produire un sak\u00e9 de grande qualit\u00e9<\/strong>, je vous recommande d’accompagner votre repas d’un nomikurabe<\/em>, un plateau compos\u00e9 de trois sak\u00e9s produits localement, ce qui vous donnera l’occasion de d\u00e9couvrir diff\u00e9rentes saveurs.<\/p>\n\n\n\n Rien de mieux pour terminer une journ\u00e9e de ski que de se pr\u00e9lassez dans l’un des bains d’eau thermale<\/strong> de l’h\u00f4tel. Je vous recommande vivement de faire un tour dans le bain ext\u00e9rieur rotemburo<\/em>, qui offre une vue imprenable sur le lac Hibara.<\/p>\n\n\n\n Si vous d\u00e9sirez profiter encore un peu de la soir\u00e9e avant d’aller vous coucher, vous pourrez prendre un verre \u00e0 l’h\u00f4tel du bar, o\u00f9 il vous sera possible de jouer aux fl\u00e9chettes, au billard, au ping-pong, et m\u00eame de faire quelques swings dans un simulateur de golf\u00a0!<\/p>\n\n\n\n Le lendemain, j’allais \u00e0 la rencontre de Watanabe-san, un guide avec qui j’allais partir en raquettes \u00e0 la d\u00e9couverte des \u00e9tangs de Goshikinuma<\/strong> (\u4e94\u8272\u6cbc), \u00e0 seulement quelques minutes \u00e0 pied d’Urabandai Lake Resort. C’\u00e9tait la premi\u00e8re fois que je chaussais des raquettes, mais contrairement au ski, nul besoin d\u2019acqu\u00e9rir les bases de techniques complexes pour se lancer, tout le monde peut se faire plaisir en partant faire une randonn\u00e9e en raquettes.<\/p>\n\n\n\n Goshikinuma d\u00e9signe un ensemble d’\u00e9tangs naturels qui pr\u00e9sentent chacun une couleur bien distincte, allant du vert rouge\u00e2tre au bleu cobalt<\/strong>, ce qui leur vaut ce nom que l’on pourrait vaguement traduire par \u00ab\u00a0les marais aux cinq couleurs\u00a0\u00bb. Ces \u00e9tangs furent cr\u00e9\u00e9s par une \u00e9ruption du mont Bandai en 1888. Cette \u00e9ruption fut si puissante que les paysages aux alentours de la montagne en furent transform\u00e9s, et qu’elle vint d\u00e9poser des min\u00e9raux dans les sous-sols, qui sont \u00e0 l’origine des diff\u00e9rentes couleurs des \u00e9tangs. La r\u00e9gion est d’une telle beaut\u00e9 que le Guide Vert Michelin lui a d\u00e9cern\u00e9 une \u00e9toile en 2016.<\/p>\n\n\n\n Pendant que nous marchions dans cette paisible for\u00eat, d\u00e9nu\u00e9e de tout signe de pr\u00e9sence humaine, nous aurions pu nous croire \u00e0 plusieurs jours de marche de toute civilisation, alors que nous n’\u00e9tions en r\u00e9alit\u00e9 qu’\u00e0 quelques minutes de l’h\u00f4tel \u00e0 pied. Watanabe-san me montra les empreintes que certains animaux avaient laiss\u00e9es dans la neige, ainsi qu’un arbre sur lequel il ours noir avait laiss\u00e9 des traces de griffure.<\/p>\n\n\n\n Mon moment pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 de cette balade fut la d\u00e9couverte d’Aonuma<\/strong> (\u9752\u6cbc), un \u00e9tang d’une couleur bleue si belle qu’il semblait irr\u00e9el. Cette couleur vive entour\u00e9e par le blanc immacul\u00e9 de la neige \u00e9tait absolument fascinante, cr\u00e9ant une sc\u00e8ne que l’on aurait pu croire tout droit sortie d’un conte de f\u00e9es.<\/p>\n\n\n\n Le jour suivant, je me suis rendu au mont Haguro<\/strong> (\u7fbd\u9ed2\u5c71), l’une des trois montagnes de Dewa Sanzan<\/strong> (\u51fa\u7fbd\u4e09\u5c71), dans la pr\u00e9fecture de Yamagata. Durant des si\u00e8cles, ces montagnes ont servi de lieu d’entra\u00eenement aux yamabushi<\/em><\/strong><\/a> (\u5c71\u4f0f), les adeptes du Shugendo (\u4fee\u9a13\u9053), une pratique asc\u00e9tique et folklorique, qui se base sur le culte de la montagne, tout en s’inspirant fortement des croyances shinto\u00efstes et de certains \u00e9l\u00e9ments du bouddhisme \u00e9sot\u00e9rique. Chacune des trois montagnes poss\u00e8de un sanctuaire dans lequel on v\u00e9n\u00e8re des kami<\/em>, les divinit\u00e9s shinto\u00efstes. Faire un p\u00e8lerinage dans ces trois montagnes est consid\u00e9r\u00e9 comme une exp\u00e9rience qui transforme le p\u00e8lerin en profondeur, chaque montagne repr\u00e9sentant une \u00e9tape diff\u00e9rente. Le mont Haguro correspond \u00e0 la vie actuelle, le mont Gassan (\u6708\u5c71) \u00e0 l’au-del\u00e0, et le mont Yunodo (\u6e6f\u6bbf\u5c71) \u00e0 la renaissance.<\/p>\n\n\n\n Le mont Haguro est le plus facile d’acc\u00e8s des trois, et sert de porte d’entr\u00e9e vers Dewa Sanzan. En hiver il s’agit du seul mont qu’il est possible de visiter, en raison des fortes chutes de neige. L’office du tourisme de Gassan se trouve donc sur le mont Haguro, et vous pourrez en apprendre plus sur ces montagnes tout en vous r\u00e9chauffant pr\u00e8s d’un po\u00eale \u00e0 granul\u00e9s, en sirotant un caf\u00e9. Il est \u00e9galement possible d’y louer des raquettes, mais puisque j’avais d\u00e9j\u00e0 eu l’occasion de m’y essayer la veille, j’ai d\u00e9cid\u00e9 de partir dans la montagne \u00e0 l’ancienne\u00a0: avec des kanjiki<\/em>, des raquettes traditionnelles japonaises<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n Quand je suis sorti, j’ai pu constater que l’on s’enfonce beaucoup plus profond\u00e9ment qu’avec des raquettes modernes, ce qui rend la marche plus difficile. Je ne recommanderais donc pas de parcourir de longues distances en kanjiki<\/em>, mais ce fut une exp\u00e9rience tr\u00e8s plaisante, qui m’a permis d’appr\u00e9cier d’autant plus le confort des \u00e9volutions de notre \u00e9poque.<\/p>\n\n\n\n Un chemin, appel\u00e9 Haguro Sando (\u7fbd\u9ed2\u5c71\u53c2\u9053), d\u00e9bute au pied de la montagne et grimpe jusqu’\u00e0 son sanctuaire principal, qui se trouve au sommet. Quelques 2446 marches jalonnent ce chemin d’environ deux kilom\u00e8tres, bord\u00e9 d’immenses c\u00e8dres, vieux de trois \u00e0 cinq cents ans<\/strong> pour la plupart d’entre eux.<\/p>\n\n\n\n La porte rouge Zuishimon<\/strong> (\u968f\u795e\u9580) marque le d\u00e9but du chemin<\/strong>. Elle \u00e9tait autrefois accompagn\u00e9e des statues de deux divinit\u00e9s protectrices bouddhistes, mais elle fut transform\u00e9e en porte shinto\u00efste durant la fin du XIXe si\u00e8cle, quand un fort mouvement anti-bouddhiste traversait le pays.<\/p>\n\n\n\n Pour faire face \u00e0 l’\u00e9paisse couche de neige qui recouvrait le chemin, j’avais lou\u00e9 des bottes en caoutchouc et des b\u00e2tons de randonn\u00e9e au mus\u00e9e Ideha Bunka (\u3044\u3067\u306f\u6587\u5316\u8a18\u5ff5\u9928) qui se trouve \u00e0 proximit\u00e9. Et je fus ravis d’avoir pris cette initiative. Je suivais un sentier que d’autres avaient pris avant moi et dont les pas avaient peu \u00e0 peu tass\u00e9 la neige, mais lorsque, par n\u00e9gligence, je fis un pas hors du sentier, je me retrouvai enfonc\u00e9 dans la neige jusqu’aux genoux, et je fus heureux d’utiliser un \u00e9quipement de randonn\u00e9e adapt\u00e9 qui me prot\u00e9gea.<\/p>\n\n\n\n Je suis pass\u00e9 devant quelques petits sanctuaires, et apr\u00e8s seulement quelques minutes de marche, je me suis retrouv\u00e9 devant un autre b\u00e2timent bouddhiste encore pr\u00e9sent sur les lieux \u2014\u00a0une pagode \u00e0 cinq \u00e9tages<\/strong>. Cette gracieuse structure en bois fut \u00e0 l’origine \u00e9difi\u00e9e au Xe si\u00e8cle, une \u00e9poque au cours de laquelle plusieurs temples \u00e9taient implant\u00e9s sur le mont Haguro. Devant cette pagode, dans un silence que seul rompait le chant des oiseaux et le bruit d’une cascade lointaine, la neige semblait tomber au ralenti, et j’avais l’impression d’\u00eatre dans un autre monde.<\/p>\n\n\n\n Le b\u00e2timent principal du sanctuaire du mont Haguro se dresse au bout du chemin\u00a0: le Sanjin Gosaiden<\/strong> (\u4e09\u795e\u5408\u796d\u6bbf). \u00c9tant donn\u00e9 que les autres montagnes sont difficiles d’acc\u00e8s en hiver, et qu’elles restent compliqu\u00e9es \u00e0 atteindre le reste de l’ann\u00e9e pour ceux qui ne peuvent pas se lancer dans de longues randonn\u00e9es, les divinit\u00e9s des trois sanctuaires peuvent \u00eatre v\u00e9n\u00e9r\u00e9es ici<\/strong>. Son impressionnant toit de chaume mesure 2,1 m\u00e8tres d’\u00e9paisseur, le plus \u00e9pais de tout le Japon.<\/p>\n\n\n\n Quand je suis entr\u00e9, j’ai entendu le son des tambours, et la voix de l’un des pr\u00eatres qui entonnait des pri\u00e8res. Apparemment, un couple \u00e2g\u00e9 s’\u00e9tait rendu au sanctuaire afin de recevoir une b\u00e9n\u00e9diction des dieux.<\/p>\n\n\n\n Si vous visitez les lieux en \u00e9t\u00e9 et que vous d\u00e9sirez vous rendre sur les trois montagnes, il vous sera possible de passer la nuit \u00e0 Saikan<\/strong> (\u658e\u9928), un h\u00e9bergement traditionnel directement reli\u00e9 au Sanjin Gosaiden. Je n’avais pas pr\u00e9vu d’y passer la nuit, mais je m’y suis rendu pour go\u00fbter \u00e0 leur fantastique cuisine shojin ryori<\/strong><\/em> (\u7cbe\u9032\u6599\u7406) que l’on peut y d\u00e9guster \u00e0 l’heure du d\u00e9jeuner. La shojin ryori<\/em> est une cuisine v\u00e9g\u00e9tarienne qui trouve ses origines dans le r\u00e9gime alimentaire des moines bouddhistes<\/a> d’Asie de l’Est. Cette cuisine bouddhiste traditionnelle refl\u00e8te le r\u00e9gime des moines bouddhistes, qui se passent de viande mais aussi de certaines plantes aux saveurs prononc\u00e9es, car on pensait qu’elle stimulaient trop leurs sens, rendant la m\u00e9ditation difficile. La shojin ryori<\/em> est par la suite devenue la cuisine que l’on sert aux h\u00f4tes venant dans les temples.<\/p>\n\n\n\nLa station de ski d’Inawashiro\u00a0: skier sur les flancs du mont Bandai<\/h2>\n\n\n\n
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S\u00e9journer \u00e0 Urabandai Lake Resort<\/h2>\n\n\n\n
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Partir \u00e0 la d\u00e9couverte des \u00e9tangs de Goshikinuma en raquettes<\/h2>\n\n\n\n
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P\u00e9n\u00e9trer dans l’un des domaines spirituels de Dewa Sanzan<\/h2>\n\n\n\n
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Cuisine japonaise shojin ryori \u00e0 Saikan<\/h2>\n\n\n\n
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