On dit que le Taizo-Kaiseki en forme de mandala est une repr\u00e9sentation du monde de la mis\u00e9ricorde.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\nDeux menus kaiseki<\/em> sont particuli\u00e8rement appr\u00e9ci\u00e9s. Le kongo-kaiseki<\/em>, ou mandala de diamant, et le taizo-kaiseki<\/em>, le mandala de la matrice. On dit que le kongo-kaiseki<\/em> repr\u00e9sente le monde de la sagesse, et le taizo-kaiseki<\/em> celui de la mis\u00e9ricorde. Vous pouvez choisir duquel de ces mondes vous pr\u00e9f\u00e9rez b\u00e9n\u00e9ficier (j’ai choisi le taizo-kaiseki<\/em> et c’\u00e9tait d\u00e9licieux !). Bien que le gomatofu<\/em> ne contienne en r\u00e9alit\u00e9 aucun produit \u00e0 base de germe de soja, il a la consistance du tofu habituel \u00e0 base de soja, mais avec un l\u00e9ger go\u00fbt de s\u00e9same.<\/p>\n\n\n\nLe Danjo Garan<\/h2>\n\n\n\n L’immense complexe bouddhiste du Danjo Garan<\/strong> (\u58c7\u4e0a\u4f3d\u85cd) est un lieu central o\u00f9 la vision et l’enseignement de Kukai sont encore tr\u00e8s ancr\u00e9s de nos jours \u2014 c\u2019est pourquoi la majorit\u00e9 des c\u00e9r\u00e9monies et rituels bouddhistes y ont lieu. Comme pour la porte d’entr\u00e9e daimon<\/em>, ses b\u00e2timents ont \u00e9t\u00e9 ravag\u00e9s par le feu au fil des si\u00e8cles, principalement en raison de la foudre, et ils furent reconstruits \u00e0 maintes reprises. On trouve une grande porte centrale, reconstruite en 2015, o\u00f9 quatre divinit\u00e9s gardiennes sont ench\u00e2ss\u00e9es, afin de la prot\u00e9ger de garantir sa protection dans les quatre directions. L\u2019endroit en lui-m\u00eame est impressionnant : chaque b\u00e2timent que l’on y d\u00e9couvre est plus grandiose que le pr\u00e9c\u00e9dent.<\/p>\n\n\n\n\nLa statue de cette divinit\u00e9, de fabrication moderne, est l’un des quatre gardiens qui prot\u00e8gent le complexe de Danjo Garan.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nLa pagode Konpon Daito est une repr\u00e9sentation de l’intersection entre le monde de la mis\u00e9ricorde et celui de la sagesse.<\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\nL’ensemble du lieu fut con\u00e7u par Kukai, et bien qu’il s\u2019agisse d\u2019un complexe bouddhiste, le premier b\u00e2timent qui y fut \u00e9difi\u00e9 \u00e9tait un sanctuaire shinto\u00efste, afin de manifester son respect aux kami-sama<\/em> shinto\u00efste.<\/p>\n\n\n\nLe temple Kongobu-ji<\/h2>\n\n\n\n Le nom de Kongobu-ji (\u91d1\u525b\u5cef\u5bfa) est tir\u00e9 d’un sutra. Ce nom, qui signifie \u201ctemple du pic de diamant\u201d, \u00e9tait celui donn\u00e9 \u00e0 l’origine \u00e0 l\u2019ensemble de la r\u00e9gion de Koyasan. Le temple fut construit il y a 400 ans par Toyotomi Hideyoshi en l’honneur de sa m\u00e8re d\u00e9c\u00e9d\u00e9e, et constitue aujourd\u2019hui le si\u00e8ge du bouddhisme \u00e9sot\u00e9rique Shingon de Koyasan.<\/p>\n\n\n\n
Je jardin sec du temple Kongobu-ji est le plus grand du Japon.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\nL’impressionnant jardin de rocaille qui serpente \u00e0 l’ext\u00e9rieur de l’un des b\u00e2timents du temple est le plus grand du Japon. 140 blocs de granit sont arrang\u00e9s de mani\u00e8re \u00e0 former le motif de deux dragons dans les nuages. Si vous souhaitez assister \u00e0 une c\u00e9r\u00e9monie importante, une c\u00e9l\u00e9bration y a lieu le 14 f\u00e9vrier, veille du passage du Bouddha Shakyamuni vers le nirvana. Les visiteurs peuvent observer les moines chanter dans le hall principal et manger des nouilles udon<\/em> \u00e0 minuit.<\/p>\n\n\n\nLe temple Rengejo-in<\/h2>\n\n\n\n Le temple Rengejo-in (\u84ee\u83ef\u5b9a\u9662) est un superbe temple dot\u00e9 d’am\u00e9nagements modernes et de chambres dans lesquelles on peut s\u00e9journer. \u00c0 17 heures, les clients peuvent s’initier \u00e0 une forme de m\u00e9ditation appel\u00e9e susokukan<\/em> au cours de laquelle on doit compter ses respirations. Il faisait presque noir dehors lorsque nous avons commenc\u00e9. La salle de m\u00e9ditation \u00e9tait \u00e9clair\u00e9e par la lueur chaleureuse de lampes, et nous nous trouvions devant l’espace o\u00f9 les pr\u00eatres bouddhistes s\u2019assoient, dot\u00e9 d’une petite pagode dor\u00e9e \u00e0 deux niveaux en son centre. Le pr\u00eatre est entr\u00e9 et nous a demand\u00e9 de nous asseoir confortablement. Nous avons pris la pose de Bouddha et la m\u00e9ditation a d\u00e9but\u00e9.<\/p>\n\n\n\nM\u00e9ditez avec style dans le temple Rengejo-in<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\nL’id\u00e9e de la m\u00e9ditation susokukan<\/em> est d’inspirer, expirer, puis compter, et ensuite \u00e0 nouveau inspirer, expirer, puis compter. Le but est de compter jusqu’\u00e0 dix, puis de recommencer le d\u00e9compte \u00e0 un. J’\u00e9tais tellement d\u00e9tendu et \u00e9puis\u00e9 pendant cette p\u00e9riode de m\u00e9ditation de 40 minutes que je n’ai r\u00e9ussi \u00e0 tenir le compte jusqu’\u00e0 arriver \u00e0 dix qu’\u00e0 deux reprises.<\/p>\n\n\n\nOkuno-in<\/h2>\n\n\n\n Okuno-in (\u5965\u4e4b\u9662) est l\u2019une des plus vastes n\u00e9cropoles du Japon, si l’on d\u00e9nombre les st\u00e8les comm\u00e9moratives, mais il ne s’agit pourtant pas d’un cimeti\u00e8re. Les st\u00e8les et monuments ne contiennent pas les restes des d\u00e9funts, ou peut-\u00eatre seulement une m\u00e8che de cheveux ou quelques os, amen\u00e9s ici afin d\u2019aider ceux qui ne sont plus parmi nous \u00e0 rejoindre le paradis. C’est \u00e9galement l\u00e0 que se trouve le mausol\u00e9e de Kukai, qui, depuis qu’il a choisi d’entrer dans le mausol\u00e9e en 835, reste en \u00e9tat de m\u00e9ditation \u00e9ternelle. Le souhait de Kukai est le suivant : \u00ab\u00a0si ce monde prend fin, les hommes prendront fin, et lorsque tout le monde aura atteint de nirvana, mon souhait prendra fin.\u00a0\u00bb<\/p>\n\n\n\n
Sous le pont menant au mausol\u00e9e de Kukai, on trouve des caract\u00e8res sanscrits qui repr\u00e9sentent le Bouddha.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\nDans la partie moderne d’Okuno-in, des pierres comm\u00e9moratives ont \u00e9t\u00e9 \u00e9rig\u00e9es par des entreprises, mais \u00e9galement une partie traditionnelle compos\u00e9e de grandes pierres en m\u00e9moire de personnages historiques et de seigneurs f\u00e9odaux. Le lieu est d’une taille impressionnante, tout comme les arbres et les monuments, ce qui donne \u00e0 la promenade une atmosph\u00e8re tr\u00e8s particuli\u00e8re. Je recommande vivement de venir t\u00f4t le matin, quand la lumi\u00e8re du matin perce au travers des arbres. Vous pourrez ainsi profiter de l’immensit\u00e9 de cet espace sans la foule de visiteurs qui arrivera un peu plus tard dans la journ\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n
En route pour Yoshino et le temple Kinpusen-ji<\/h2>\n\n\n\n Yoshino, dans la pr\u00e9fecture de Nara, est encore un petit village au sommet d’une montagne, qu’il convient mieux d\u2019explorer t\u00f4t le matin. Il est surtout connu pour ses vastes bosquets de cerisiers qui fleurissent au d\u00e9but du printemps ; il s\u2019agit d\u2019ailleurs de l’un des meilleurs endroits du Japon pour admirer les cerisiers en fleurs. Parmi l’ensemble des structures en bois que compte le Japon, le hall principal Zao-do du temple Kinpusen-ji<\/strong> (\u91d1\u5cef\u5c71\u5bfa), est le deuxi\u00e8me plus grand, apr\u00e8s le temple Todai-ji de Nara. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, il mesure 34 m\u00e8tres de haut et est soutenu par 68 piliers de bois, dont la taille et le genre varient. Si une grande vari\u00e9t\u00e9 d’arbres a \u00e9t\u00e9 utilis\u00e9e pour cette construction, c’\u00e9tait dans l’id\u00e9e qu’un yamabushi<\/em>, un pratiquant du shugendo<\/em> \u2014 un ensemble de pratiques asc\u00e9tiques devant mener \u00e0 l’illumination \u2014 puisse avoir l’impression de se trouver dans une vall\u00e9e profonde, en pleine montagne, quand bien m\u00eame il s’agit d’un temple.<\/p>\n\n\n\n\nYoshino est c\u00e9l\u00e8bre pour ses cerisiers en fleur, que les pratiquants du shugendo<\/em> venus de l’ensemble du Japon donnaient en offrande pour t\u00e9moigner de leur foi.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nUn kakinoha<\/em> sushi<\/em> envelopp\u00e9 dans une feuille de kaki (sp\u00e9cialit\u00e9 locale des pr\u00e9fectures de Nara et de Wakayama)<\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\nLe shugendo<\/em> est une forme de culte de la montagne, tenant du bouddhisme, du tao\u00efsme et du shinto\u00efsme. Lorsque les Yamabushi<\/em> voient un beau soleil, ils adressent une pri\u00e8re au soleil, lorsqu’ils voient une belle cascade, ils adressent une pri\u00e8re \u00e0 toute la nature. Ces sentiments, m\u00eal\u00e9s \u00e0 diff\u00e9rents enseignements, font du shugendo<\/em> une religion unique, originaire du Japon.<\/p>\n\n\n\nDans le hall principal Zao-do du temple Kinpusen-ji, nous avons observ\u00e9 des moines en formation en train d\u2019utiliser le feu et de chanter. En contraste direct avec la nature calme et ordonn\u00e9e des moines bouddhistes Shingon avec lesquels nous avions \u00e9t\u00e9 en contact pr\u00e9c\u00e9demment, l’entra\u00eenement du shugendo<\/em> \u00e9tait beaucoup plus visc\u00e9ral.<\/p>\n\n\n\nChikurin-in Gunpoen<\/h2>\n\n\n\n Le b\u00e2timent et les terres du temple bouddhiste Chikurin-in Gunpoen (\u7af9\u6797\u9662\u7fa4\u82b3\u5712) poss\u00e8dent plus de 1300 ans d’histoire. Un jardin y fut construit dans les ann\u00e9es 1500, et il est maintenant connu comme \u00e9tant l’un des trois c\u00e9l\u00e8bres jardins Yamato.<\/p>\n\n\n\n\nLe Chikurin-in Gunpoen, qui fut \u00e0 l’origine un temple, est connu pour ses magnifiques jardins.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nL’int\u00e9rieur du Chikurin-in Gunpoen est particuli\u00e8rement impressionnant.<\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\nL’\u00e8re Meiji, qui a d\u00e9but\u00e9 \u00e0 la fin du XIXe si\u00e8cle, a marqu\u00e9 un grand tournant dans l’histoire du temple. \u00c0 cette \u00e9poque, le shinto\u00efsme fut d\u00e9clar\u00e9 religion d’\u00e9tat et on retira toutes les pr\u00e9cieuses statues bouddhistes du temple pour les cacher dans l’enceinte du sanctuaire voisin, Yoshimizu. Un autre moment eu lieu durant la Seconde Guerre mondiale. Les \u00e9tudiants de villes voisines comme Nara et Osaka avaient besoin d’un endroit o\u00f9 se r\u00e9fugier pour \u00e9chapper aux raids a\u00e9riens. Des centaines d’\u00e9tudiants sont ainsi venus s’installer ici. Afin de pouvoir offrir le g\u00eete et le couvert \u00e0 un si grand nombre d’\u00e9tudiants, le Chikurin-in Gunpoen a d\u00fb s’enregistrer aupr\u00e8s des autorit\u00e9s, si bien que de temple, son statut se transforma en celui de ryokan<\/em>. De nombreux membres de la famille imp\u00e9riale y ont s\u00e9journ\u00e9 au cours des si\u00e8cles, y compris Sa Majest\u00e9 l’Empereur \u00e9m\u00e9rite Akihito et Sa Majest\u00e9 l’Imp\u00e9ratrice \u00e9m\u00e9rite Michiko, ainsi que Son Altesse Imp\u00e9riale la princesse Aiko.<\/p>\n\n\n\nLe village d’Asuka : le premier foyer du bouddhisme japonais<\/h2>\n\n\n\n Depuis Yoshino et Shugendo, nous avons ensuite voyag\u00e9 vers le nord, jusqu’au village d’Asuka<\/a> (\u660e\u65e5\u9999\u6751). C’est ici que le bouddhisme a pris racine au Japon, et bien que le temple actuel du village d’Asuka soit assez petit, il t\u00e9moigne du r\u00f4le que le village a jou\u00e9 dans l’introduction du bouddhisme dans le pays. La meilleure mani\u00e8re d’explorer le pittoresque village d’Asuka est d’utiliser un v\u00e9lo \u00e9lectrique<\/a>, qu\u2019il est possible de louer juste \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de la gare d’Asuka. Avec un v\u00e9lo \u00e9lectrique, vous pouvez facilement vous d\u00e9placer dans le village \u00e0 votre guise, sans \u00eatre d\u00e9pendant des bus ou d’autres moyens de transport.<\/p>\n\n\n\nLe temple Asukadera fut le premier v\u00e9ritable temple bouddhiste construit au Japon.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\nSelon les Chroniques du Japon<\/em>, le temple Asukadera<\/strong> (\u98db\u9ce5\u5bfa) fut \u00e9rig\u00e9 en 596, ce qui en fait le premier temple bouddhiste officiel du Japon<\/strong>. Il \u00e9tait alors 20 fois plus grand qu\u2019il ne l\u2019est actuellement. Outre son syst\u00e8me de croyances religieuses, le bouddhisme a \u00e9galement apport\u00e9 au Japon de nouvelles techniques de construction (comme celle des b\u00e2timents \u00e0 plusieurs niveaux et les toits de tuiles) ; pour les aristocrates de l’\u00e9poque, cela annon\u00e7ait une nouvelle \u00e8re technologique.<\/p>\n\n\n\nLe temple Murouji<\/h2>\n\n\n\n Le temple Murouji<\/strong> (\u5ba4\u751f\u5bfa) est l’un des plus anciens b\u00e2timents de la ville d’Uda, \u00e9tablie au VIIIe si\u00e8cle. Il a pu demeurer intact au fil des si\u00e8cles gr\u00e2ce au taux d’humidit\u00e9 de l’air, qui a non seulement prot\u00e9g\u00e9 la structure du b\u00e2timent de la d\u00e9composition, mais \u00e9galement aid\u00e9 \u00e0 pr\u00e9server la peinture sur les murs durant plus de 1000 ans. Jusqu’en 1872, les femmes n’avaient pas le droit d’acc\u00e9der \u00e0 Koyasan, mais elles purent tr\u00e8s t\u00f4t se rendre au temple Murouji, qui fut appel\u00e9 le \u00ab\u00a0Koyasan des femmes\u00a0\u00bb, et qui continue d\u2019\u00eatre une destination populaire pour les femmes encore \u00e0 ce jour. On y trouve \u00e9galement la plus petite pagode \u00e0 cinq \u00e9tages du Japon \u00e0 \u00eatre construite en ext\u00e9rieur, qui fut endommag\u00e9e par un typhon avant d’\u00eatre reconstruite en l’an 2000.<\/p>\n\n\n\nLe temple Murouji est l’en des b\u00e2timents les plus anciens de la ville d’Uda.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n\nNIPPONIA Tawaramoto Maruto Shoyu<\/h2>\n\n\n\n Comme de nombreuses autres r\u00e9gions du Japon, la pr\u00e9fecture de Nara a connut certaines p\u00e9nuries au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, c\u2019est pourquoi les germes de soja et le bl\u00e9 furent utilis\u00e9s en pour se nourrir, au lieu d’\u00eatre employ\u00e9s \u00e0 la fabrication de produits issus de la fermentation, comme la sauce soja. Cela a conduit la brasserie de sauce soja Tawaramoto Maruto Shoyu (vieille de 260 ans) \u00e0 r\u00e9duire sa production, puis \u00e0 fermer.<\/p>\n\n\n\n\nLe restaurant utilise la sauce soja produite sur place.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nPassez la nuit dans cette brasserie de sauce soja merveilleusement r\u00e9nov\u00e9e.<\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\nApr\u00e8s \u00eatre rest\u00e9e en sommeil durant des d\u00e9cennies, l’actuel propri\u00e9taire collabora avec une soci\u00e9t\u00e9 appel\u00e9e NIPPONIA, sp\u00e9cialis\u00e9e dans la restauration d’anciennes maisons traditionnelles japonaises, afin de transformer les b\u00e2timents de la brasserie en \u00e9l\u00e9gant h\u00f4tel\/caf\u00e9\/restaurant<\/strong>. Le restaurant emploie des habitants du coin et met l’accent sur les produits locaux. Pour le d\u00e9jeuner, ils proposent notamment une formule sp\u00e9ciale compos\u00e9e de six plats, chacun accompagn\u00e9 de diff\u00e9rentes sauces soja.<\/p>\n\n\n\nLe sanctuaire Ohmiwa Jinja<\/h2>\n\n\n\n Lorsque les Japonais lisent les kanjis du sanctuaire Ohmiwa Jinja (\u5927\u795e\u795e\u793e), ils les interpr\u00e8tent souvent de mani\u00e8re erron\u00e9e, pensant lire \u201csanctuaire Okami\u201d, ou \u201csanctuaire des dieux\u201d. La principale divinit\u00e9 du sanctuaire Ohmiwa Jinja est la montagne elle-m\u00eame, m\u00ealant donc un culte de la nature et des croyances indig\u00e8nes shinto\u00efstes. Il est n\u00e9cessaire de s’inscrire si l’on souhaite monter au Mont Miwa, car seul un nombre limit\u00e9 de personnes a le droit de se trouver en m\u00eame temps dans ce lieux sacr\u00e9, et des contr\u00f4les stricts y sont effectu\u00e9s. On dit que cette r\u00e9gion est le berceau du sak\u00e9 raffin\u00e9, et le sanctuaire Ohmiwa Jinja b\u00e9n\u00e9ficie d\u2019un lien de longue date avec l’industrie du sak\u00e9 \u2014 si vous \u00eates all\u00e9 dans un izakaya traditionnel (sorte de bar \u00e0 tapas japonais) ou une brasserie de sak\u00e9 au Japon, vous avez peut-\u00eatre remarqu\u00e9 une boule de c\u00e8dre suspendue \u00e0 l\u2019entr\u00e9e du b\u00e2timent \u2014 traditionnellement, cette boule de c\u00e8dre provient du sanctuaire Ohmiwa Jinja<\/strong>. Lorsque la boule de c\u00e8dre est verte, cela signifie qu’un nouveau sak\u00e9 fraichement sorti de la brasserie est disponible dans le lieu.<\/p>\n\n\n\n\nLe sentier qui m\u00e8ne \u00e0 Ohmiwa Jinja<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\nLe sanctuaire b\u00e9n\u00e9ficie d’un lien de longue date avec l’industrie du sak\u00e9.<\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\nLa brasserie Kawai<\/h2>\n\n\n\n La brasserie Kawai<\/strong> (\u6cb3\u5408\u9152\u9020) poss\u00e8de environ 280 ans d’histoire sur les lieux<\/strong>, et son b\u00e2timent principal fut d\u00e9sign\u00e9 Bien Culturel Important par le gouvernement japonais. Nishikawa-san est la pr\u00e9sidente-directrice g\u00e9n\u00e9rale de la brasserie Kawai. L’\u00e9tape qu’elle pr\u00e9f\u00e8re dans le processus de brassage du sak\u00e9 est la fabrication du koji<\/em>, qui permet d’amorcer la fermentation du riz. Cette \u00e9tape dure 48 heures, dans un environnement extr\u00eamement chaud, si bien qu’elle a toujours peur que ses employ\u00e9s ne finissent par s’\u00e9vanouir sous l’effet de la chaleur, mais elle adore ce moment car le koji <\/em>se transforme si rapidement qu’on peut constater des changements visibles chaque jour. La marque signature de la brasserie Kawai s’appelle Shusse Otoko et se vend depuis longtemps, mais Nishikawa-san s\u2019implique \u00e9galement dans le d\u00e9veloppement de la levure et du riz de la pr\u00e9fecture de Nara, pour faire \u00e9merger de nouvelles saveurs.<\/p>\n\n\n\n\nLa brasserie Kawai est vieille d’environ 280 ans.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nShuse Otoko est la marque de sak\u00e9 la plus populaire de la brasserie Kawai.<\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n