{"id":95197,"date":"2022-12-16T17:00:00","date_gmt":"2022-12-16T08:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=95197"},"modified":"2024-12-02T12:52:41","modified_gmt":"2024-12-02T03:52:41","slug":"tokyo-toyama-nature","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/tokyo-toyama-nature\/","title":{"rendered":"De Tokyo \u00e0 Toyama : d\u00e9couvrir la culture japonaise au contact de la nature"},"content":{"rendered":"\n

D\u00e9but octobre, alors que l\u2019odeur sucr\u00e9e des fleurs de kinmokuseki<\/em> embaumait les rues de Tokyo, annon\u00e7ant l\u2019automne, je commen\u00e7ais un voyage qui allait me mener de la capitale japonaise \u00e0 la pr\u00e9fecture de Toyama<\/strong>. J\u2019y ai explor\u00e9 des coins de nature pr\u00e9serv\u00e9s : depuis la vall\u00e9e de Todoroki et le sanctuaire Meiji-jingu, \u00eelots de verdure au c\u0153ur de la bouillonnante ville de Tokyo, jusqu’aux c\u00f4tes de la mer du Japon et au sommet des monts Tateyama \u00e0 Toyama<\/strong>. Un voyage ressour\u00e7ant, o\u00f9 l\u2019immersion dans des espaces naturels s\u2019est accompagn\u00e9e de d\u00e9couvertes culturelles et gastronomiques. <\/p>\n\n\n\n

\"Pont — En octobre, les arbres sont encore verts \u00e0 Tokyo, mais les montagnes de Toyama se parent d\u00e9j\u00e0 de teintes automnales. <\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
Sommaire<\/span>
Tokyo : une ville plus verte qu’il n’y para\u00eet<\/a>
Le sanctuaire Meiji-jingu, une for\u00eat au c\u0153ur de la ville<\/a><\/li>
La vall\u00e9e de Todoroki, un interstice de verdure en plein Tokyo<\/a><\/li>
O\u00f9 se loger et se restaurer \u00e0 Tokyo<\/a>
Restaurant de teppanyaki SAKURA : une exp\u00e9rience gastronomique \u00e0 Shibuya<\/a><\/li>
Barubora-ya : immersion dans le Tokyo nocturne du quartier de Golden Gai<\/a><\/li>
H\u00f4tel sequence MIYASHITA PARK : chambre avec vue \u00e0 Shibuya<\/a><\/li><\/ul><\/li><\/ul><\/li>
Toyama : une pr\u00e9fecture entre mer et montagne<\/a>
Gokayama, l\u2019autre village japonais class\u00e9 pour ses maisons aux toits de chaume<\/a><\/li>
Les gorges de Kurobe, un paysage \u00e0 d\u00e9couvrir \u00e0 pied, en train, ou plong\u00e9 dans un onsen<\/a><\/li>
La route alpine de Tateyama Kurobe, un p\u00e9riple \u00e0 travers les Alpes japonaises<\/a><\/li>
La c\u00f4te d’Amaharashi, mer et montagne r\u00e9unies dans une des plus belles baies du monde <\/a><\/li>
O\u00f9 se loger et se restaurer \u00e0 Toyama<\/a>
Les sushis de la baie de Toyama : une fra\u00eecheur qui fait toute la diff\u00e9rence<\/a><\/li>
Enraku : un ryokan d’exception \u00e0 Unazuki Onsen<\/a><\/li>
Hotel Morinokaze Tateyama : le luxe des meilleurs ryokan, adapt\u00e9 pour les familles<\/a><\/li>
Healthian-wood : architecture contemporaine, produits locaux, et aromath\u00e9rapie<\/a><\/li><\/ul><\/li><\/ul><\/li>
Comment se rendre \u00e0 Toyama depuis Tokyo<\/a><\/li><\/ul><\/div><\/div>\n\n\n\n
Tokyo : une ville plus verte qu’il n’y para\u00eet<\/h2>\n\n\n\n
Quand on \u00e9voque Tokyo, on imagine souvent de hauts buildings, des foules denses, des enseignes lumineuses color\u00e9es… Une ville immense, hyperactive, fascinante. Mais on y trouve aussi des quartiers calmes, et des espaces de nature o\u00f9 il fait bon se r\u00e9fugier avant de replonger dans l\u2019enivrant bouillonnement urbain de la capitale japonaise<\/strong>. Ils sont bien plus nombreux qu\u2019on pourrait le croire, \u00e0 l\u2019image des deux que j\u2019ai pu visiter pendant ce voyage. <\/p>\n\n\n\n
Le sanctuaire Meiji-jingu, une for\u00eat au c\u0153ur de la ville<\/h3>\n\n\n\n
Le Meiji-jingu<\/strong> (\u660e\u6cbb\u795e\u5bae) est sans doute l\u2019un des havres de paix les mieux connus de Tokyo<\/strong>. Il semble se tenir l\u00e0 de toute \u00e9ternit\u00e9, entour\u00e9 d\u2019une for\u00eat dense<\/strong> qui \u00e9touffe les bruits de la ville, d\u00e9cuplant celui de nos pas sur le gravier des all\u00e9es. Le pr\u00eatre qui guidait notre visite nous expliqua que le sanctuaire ne fut fond\u00e9 qu\u2019en 1920, et que 110\u2009000\u00a0jeunes volontaires venus de tout le Japon ont plant\u00e9 les arbres de cette for\u00eat. Depuis lors, les arbres ont poursuivi leur cycle naturel sans intervention humaine, pour devenir la magnifique for\u00eat qui prot\u00e8ge aujourd’hui les \u00e2mes de l’empereur Meiji et de l’imp\u00e9ratrice Shoken, et un poumon vert pour Tokyo. <\/p>\n\n\n
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$\"Grand$
Le Meiji-jingu est un lieu sacr\u00e9, au sein duquel il faut respecter des r\u00e8gles \u2014 comme celle de ne pas marcher au centre des all\u00e9es, celui-ci \u00e9tant r\u00e9serv\u00e9 aux kami<\/em>, les divinit\u00e9s shinto. <\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n
Acc\u00e8s libre du lever au coucher du soleil.
Plus d\u2019information sur le site officiel<\/a> (en anglais).
Il est recommand\u00e9 de poursuivre avec la visite du Meiji Jingu Gyoen (500\u00a0\u00a5), un jardin cr\u00e9\u00e9 par l\u2019empereur Meiji pour que l\u2019imp\u00e9ratrice Shoken, qui \u00e9tait fr\u00eale, puisse s’y promener. <\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
La vall\u00e9e de Todoroki, un interstice de verdure en plein Tokyo<\/h3>\n\n\n\n
Un petit vertige m\u2019a pris en haut des escaliers qui m\u00e8nent dans la vall\u00e9e de Todoroki<\/strong> (\u7b49\u3005\u529b\u6e13\u8c37) : \u00e0 quelques pas de la gare du m\u00eame nom, apr\u00e8s une quinzaine de minutes de train depuis Shibuya, je pouvais entrevoir sous mes pieds une vall\u00e9e arbor\u00e9e, au fond de laquelle coulait une rivi\u00e8re<\/strong>. Cela semblait fabuleux, comme dans ces histoires o\u00f9 un passage secret m\u00e8ne dans un monde parall\u00e8le. Mais celui-ci est bien r\u00e9el, offrant un cadre inattendu \u00e0 Tokyo pour une promenade au son de l\u2019eau et des chants d\u2019oiseaux, dans la fra\u00eecheur de l\u2019ombre des arbres \u2014 ce n\u2019est pas une image : il y a en moyenne 2\u00b0C de diff\u00e9rence entre le fond de la vall\u00e9e et les rues en surface. <\/p>\n\n\n
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$\"Personnes$ <\/figure><\/div>\n\n\n
Des surprises nous attendaient au bout de la promenade d\u2019environ un kilom\u00e8tre, la rendant encore plus envo\u00fbtante : le temple Fudoson<\/strong> (\u7b49\u3005\u529b\u4e0d\u52d5\u5c0a), avec sa cascade sacr\u00e9e et les escaliers bord\u00e9s de lanternes vermillon qui m\u00e8nent au b\u00e2timent principal, et le jardin japonais Nihon Teien<\/strong> (\u65e5\u672c\u5ead\u5712), o\u00f9 faire une pause avant de remonter en ville. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Lanterne$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Marches$
Photographie : \u00a9Todoroki Fudoson<\/em><\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
$\"Temple$
Photographie : \u00a9Todoroki Fudoson<\/em><\/em><\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Acc\u00e8s libre 24h\/24.
Jardin japonais : 9h-17h (mars-octobre) 9h-16h30 (novembre-f\u00e9vrier).
Plus d\u2019informations sur cette page (en japonais) et sur notre article<\/a> (en anglais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
O\u00f9 se loger et se restaurer \u00e0 Tokyo<\/h3>\n\n\n\n
Je ne vais pas pr\u00e9tendre ici \u00e0 une quelconque exhaustivit\u00e9 tant l’offre d’h\u00e9bergements et de restaurants \u00e0 Tokyo est riche et vari\u00e9e, mais voici quelques recommandations glan\u00e9es au cours de mon s\u00e9jour. <\/p>\n\n\n\n
Restaurant de teppanyaki SAKURA : une exp\u00e9rience gastronomique \u00e0 Shibuya<\/h4>\n\n\n\n
SAKURA (\u685c-SAKURA-) est un restaurant de teppanyaki<\/em> haut de gamme<\/strong>, o\u00f9 le chef pr\u00e9pare des produits soigneusement s\u00e9lectionn\u00e9s dans un cadre \u00e9l\u00e9gant et intimiste<\/strong>. Du b\u0153uf wagyu<\/em>, clou du menu, mais aussi des l\u00e9gumes, des poissons et fruits de mer, et m\u00eame des desserts. \u00c9couter le chef expliquer la provenance des ingr\u00e9dients avec passion, et le voir les cuisiner avec virtuosit\u00e9, donne encore plus de saveur \u00e0 cette exp\u00e9rience gastronomique. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Chef$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"B\u0153uf$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
D\u00e9jeuner\u00a0:\u00a06850-20\u2009000\u00a0\u00a5, d\u00eener\u00a0:\u00a018 650-37 300\u00a0\u00a5.
Plus d\u2019information sur cette page<\/a> (en anglais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Barubora-ya : immersion dans le Tokyo nocturne du quartier de Golden Gai<\/h4>\n\n\n\n
Golden Gai est un quartier phare de la vie nocturne tokyo\u00efte<\/strong>, avec ses centaines de minuscules bars et izakaya<\/em> qui firent le bonheur de tout ce que la capitale japonaise comptait d\u2019artistes et d\u2019intellectuels dans les ann\u00e9es 1960-70. Si certains \u00e9tablissements se sont modernis\u00e9s, il fait bon se replonger dans cette ambiance nostalgique au comptoir du Barubora-ya<\/strong> (\u3070\u308b\u307c\u3089\u5c4b), un izakaya<\/em> hors du temps, qui n\u2019est pas sans rappeler vaguement le restaurant de La Cantine de minuit<\/a><\/em>. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Entr\u00e9e$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Mains$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Int\u00e9rieur$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Lundi-samedi\u00a0: 18h-6h.
Carte en anglais. Boissons\u00a0:\u00a0400-550\u00a5, plats\u00a0: 300-1100\u00a5.
Plus d\u2019information sur cette page<\/a> (en japonais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
H\u00f4tel sequence MIYASHITA PARK : chambre avec vue \u00e0 Shibuya<\/h4>\n\n\n\n
Ouvert en 2020 \u00e0 quelques pas de la gare de Shibuya, MIYASHITA PARK<\/strong><\/a> est vite devenu un point de rendez-vous populaire pour les Tokyo\u00eftes. On y trouve un parc, un centre commercial<\/strong>, mais aussi, pour ce qui nous int\u00e9resse ici, des caf\u00e9s, des restaurants et l\u2019h\u00f4tel sequence<\/strong>. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Japonaise$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Vue$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Vue$ <\/figure>\n
L’h\u00f4tel propose des chambres avec vue imprenable sur Tokyo, et son caf\u00e9 est ouvert \u00e0 tous.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
Caf\u00e9\u00a0VALLEY PARK STAND dans le lobby de l’h\u00f4tel sequence: 8h-22h (WiFi gratuit). Chambres \u00e0 partir de 22\u2009900\u00a0\u00a5 (en fonction de la saison).
Plus d\u2019informations sur le site officiel<\/a> (en anglais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Toyama : une pr\u00e9fecture entre mer et montagne<\/h2>\n\n\n\n
De superbes c\u00f4tes le long de la mer du Japon, des hautes montagnes domin\u00e9es par les monts sacr\u00e9s Tateyama, chers aux p\u00e8lerins comme aux randonneurs, des villages pr\u00e9serv\u00e9s, comme ceux de Gokayama, class\u00e9s au patrimoine de l\u2019UNESCO : voici quelques-uns des paysages de la pr\u00e9fecture de Toyama<\/strong>. Ils abritent des traditions locales, et un terroir riche en saveurs. Et comme la ville de Toyama<\/a> se situe \u00e0 seulement 2 heures de train de Tokyo<\/strong>, les possibilit\u00e9s d\u2019escapades au grand air depuis la capitale japonaise sont nombreuses. <\/p>\n\n\n\n
Gokayama, l\u2019autre village japonais class\u00e9 pour ses maisons aux toits de chaume<\/h3>\n\n\n\nUn village nich\u00e9 dans les Alpes japonaises, hors du temps, avec ses hautes maisons presque enti\u00e8rement recouvertes par des toits de chaume pointant vers le ciel. On pense tout de suite \u00e0 Shirakawa-go<\/a> en d\u00e9couvrant le hameau d\u2019Ainokura \u00e0 Gokayama<\/a><\/strong>. \u00c0 raison. Les deux furent class\u00e9s ensemble au patrimoine mondial de l\u2019UNESCO<\/strong> en 1995, pour leurs paysages pr\u00e9serv\u00e9s et leur style architectural gassho-zukuri<\/em><\/strong>, dict\u00e9 par les conditions climatiques et le style de vie local. <\/p>\n\n\n\n
Avec ses 23 chaumi\u00e8res class\u00e9es, Ainokura (\u76f8\u5009) a un avantage sur son voisin : \u00eatre moins connu, et donc ne pas avoir \u00e0 souffrir les inconv\u00e9nients qui accompagnent la c\u00e9l\u00e9brit\u00e9. Ici, j\u2019ai pu profiter de l\u2019atmosph\u00e8re tranquille<\/strong> qui plane sur le village, en me promenant sur ses sentiers de terre \u00e0 la recherche des plus beaux points de vue. <\/p>\n\n\n
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$\"Maisons$
Gokayama vit au rythme de la nature et des saisons. Un exemple concret : quand le toit d’une maison a besoin d’\u00eatre refait, l’ancien chaume sert \u00e0 pailler les champs du village. Un cycle simple, qui prend tout son sens face aux d\u00e9fis \u00e9cologiques actuels. <\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n
Possibilit\u00e9 de s\u00e9journer et de se restaurer sur place, ainsi que de participer \u00e0 un atelier d\u2019initiation \u00e0 la fabrication du papier washi<\/em>.
Plus d\u2019information sur cette page<\/a> (en anglais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Les gorges de Kurobe, un paysage \u00e0 d\u00e9couvrir \u00e0 pied, en train, ou plong\u00e9 dans un onsen<\/h3>\n\n\n\n
J\u2019ai ressenti une excitation enfantine, proche de celle qu\u2019on \u00e9prouve dans le train d\u2019un parc d\u2019attractions, en prenant place sur les bancs d\u2019un des wagons ouverts du petit train \u00ab\u2009torokko\u2009\u00bb qui longe les gorges de Kurobe<\/strong> (\u9ed2\u90e8\u6e13\u8c37), passant par des tunnels, des ponts, et des petites gares, le tout \u00e0 flanc de montagne. Mais les paysages qui m\u2019attendaient \u00e9taient bien plus excitants pour moi qu\u2019un d\u00e9cor en carton-p\u00e2te. Et aussi plus surprenants : au c\u0153ur des paysages naturels grandioses<\/strong>, quelques barrages et centrales \u00e9lectriques apparaissaient r\u00e9guli\u00e8rement, t\u00e9moignant que cette voie ferr\u00e9e n\u2019a pas initialement \u00e9t\u00e9 con\u00e7ue dans un but touristique.<\/p>\n\n\n
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$\"Les$
Dans les gorges de Kurobe, formations naturelles et installations humaines cohabitent.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n
Apr\u00e8s 1h18 de ce parcours en train, arriv\u00e9e au terminus : Keyakidaira<\/strong> (\u6b05\u5e73). Une courte promenade m\u2019a permis d\u2019observer des macaques japonais<\/strong> et de me plonger dans un onsen<\/strong><\/em> br\u00fblant, ouvert sur le paysage de ces gorges recouvertes d\u2019arbres encore verts en ce d\u00e9but d\u2019automne, au fond desquelles coule une rivi\u00e8re turquoise. Le temps nous a manqu\u00e9 pour explorer plus avant avant de prendre le train du retour, mais Keyakidaira abrite d\u2019autres onsen<\/em>, et offre de nombreuses possibilit\u00e9s de promenades et de randonn\u00e9es<\/strong>. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Train$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Macaque$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Onsen$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Plus d\u2019information sur le site officiel de Kurobe Gorge Railway<\/a> (en anglais).
Meiken Onsen Kurobe : onsen<\/em> : 800\u00a5, h\u00e9bergement : 17 000-18 500\u00a5 par personne, d\u00eener et petit d\u00e9jeuner inclus. Plus d’informations sur le site officiel<\/a> (en japonais).
Possibilit\u00e9 de d\u00e9jeuner \u00e0 Keyakidaira au Rest-in Keyaki<\/a>, 10h30-15h30, 700-1100\u00a5. <\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
La route alpine de Tateyama Kurobe, un p\u00e9riple \u00e0 travers les Alpes japonaises<\/h3>\n\n\n\n
Dans le funiculaire, puis le bus qui me menaient \u00e0 Murodo<\/strong> (\u5ba4\u5802\u5e73), point culminant de la route alpine<\/strong> (2450 m), je guettais les feuilles rouges, ayant entendu dire que d\u00e9but octobre \u00e9tait le moment id\u00e9al pour admirer les couleurs de l\u2019automne sur les monts Tateyama<\/strong>. Et en effet, elles n\u2019ont pas tard\u00e9 \u00e0 remplacer le vert de la v\u00e9g\u00e9tation, le long de cette route connue pour \u00eatre bord\u00e9e d\u2019immenses murs de neige au printemps. <\/p>\n\n\n
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$\"Paysage$
La route alpine de Kurobe Tateyama offre \u00e0 tous la possibilit\u00e9 d\u2019acc\u00e9der sans effort \u00e0 des paysages de haute montagne. <\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n
La route alpine traverse une partie des Alpes japonaises<\/strong> en passant par les vastes paysages volcaniques de Tateyama<\/strong> (\u7acb\u5c71), et par le monumental barrage de Kurobe<\/strong> (\u9ed2\u90e8\u30c0\u30e0), construit apr\u00e8s guerre gr\u00e2ce au travail de 10 millions d\u2019ouvriers. Pour ce faire, on emprunte six moyens de transport successifs<\/strong>, dont des funiculaires et un t\u00e9l\u00e9ph\u00e9rique, avec la possibilit\u00e9 de s\u2019arr\u00eater \u00e0 divers endroits pour une pause d\u2019une heure ou d\u2019une nuit, un encas avec vue, une promenade, ou une v\u00e9ritable randonn\u00e9e. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Statues$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Funiculaire$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"For\u00eat$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Vue$ <\/figure>\n
Les d\u00e9couvertes sont vari\u00e9es le long de la route : spiritualit\u00e9 et mythologie sur les monts Tateyama, paysages naturels m\u00e9tamorphos\u00e9s par les saisons, ouvrages industriels monumentaux avec le barrage de Kurobe et les tunnels creus\u00e9s dans les montagnes pour permettre sa construction. <\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
Plus d’information sur le site officiel<\/a>. <\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
La c\u00f4te d’Amaharashi, mer et montagne r\u00e9unies dans une des plus belles baies du monde <\/h3>\n\n\n\n
Arriv\u00e9e sur la c\u00f4te d\u2019Amaharashi<\/strong> (\u96e8\u6674\u6d77\u5cb8) par temps couvert, je n\u2019ai pas eu la chance de pouvoir photographier ce qui fait la r\u00e9putation de ce paysage\u00a0: les monts Tateyama se d\u00e9tachant en arri\u00e8re-plan du rocher Onnaiwa<\/strong>, dress\u00e9 dans la mer du Japon. Mais \u00e7a ne m\u2019a pas emp\u00each\u00e9 d\u2019admirer ce paysage marqu\u00e9 par les l\u00e9gendes de la mythologie locale, et faisant partie du club ferm\u00e9 des plus belles baies du monde<\/a>. <\/p>\n\n\n
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$\"Vue$ <\/figure><\/div>\n\n\n
\u00c0 quelques pas de la c\u00f4te, nous avons ensuite visit\u00e9 le temple Shoko-ji<\/strong> (\u52dd\u8208\u5bfa). J\u2019ai \u00e9t\u00e9 \u00e9tonn\u00e9e de d\u00e9couvrir ce temple, dont je n\u2019avais jamais entendu parler malgr\u00e9 ses 12 b\u00e2timents class\u00e9s \u00ab\u00a0biens culturels importants<\/strong>\u00a0\u00bb \u2014 dont le principal construit \u00e0 la fin du 18e si\u00e8cle sur le mod\u00e8le de l\u2019Amida-do du Nishi Hongan-ji de Kyoto. Il n\u2019a pas \u00e0 p\u00e2lir devant d\u2019autres, bien plus c\u00e9l\u00e8bres, et pr\u00e9sente l\u2019avantage appr\u00e9ciable de pouvoir se visiter paisiblement.<\/p>\n\n\n\n
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$\"B\u00e2timent$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Porte$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Divers$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Plus d’information sur la c\u00f4te d’Amaharashi sur cette page<\/a> (en japonais).
Temple Shoko-ji : 9h-16h, 500\u00a5, plus d’information sur le site officiel<\/a> (en japonais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
O\u00f9 se loger et se restaurer \u00e0 Toyama<\/h3>\n\n\n\n
Tout comme pour Tokyo, ces recommandations ne constituent pas une liste exhaustive d’endroits o\u00f9 s\u00e9journer ou se restaurer \u00e0 Toyama, mais ont \u00e9t\u00e9 test\u00e9es et approuv\u00e9s lors de mon voyage. <\/p>\n\n\n\n
Les sushis de la baie de Toyama : une fra\u00eecheur qui fait toute la diff\u00e9rence<\/h4>\n\n\n\n
Habitant au Japon depuis quelques ann\u00e9es d\u00e9j\u00e0, j\u2019ai d\u00e9j\u00e0 eu l\u2019occasion de d\u00e9guster quelques sushis\u2026 mais ceux pr\u00e9par\u00e9s sous mes yeux, et pos\u00e9s l\u2019un apr\u00e8s l\u2019autre devant moi sur le comptoir par le chef d\u2019un restaurant \u00e0 Toyama sont de loin les meilleurs, \u00e0 tel point que je n\u2019y ai pas ajout\u00e9 une goutte de sauce de soja. Cela est d\u00fb au savoir-faire et \u00e0 la g\u00e9n\u00e9rosit\u00e9 du chef, ainsi qu\u2019\u00e0 la qualit\u00e9 des poissons et crustac\u00e9s de la baie de Toyama<\/a><\/strong>. Les eaux profondes, \u00e9tonnamment proches des c\u00f4tes, renferment 500\u00a0des 800\u00a0esp\u00e8ces que compte l\u2019archipel\u00a0: la garantie d\u2019une fra\u00eecheur incomparable<\/strong>, et de sushis savoureux<\/strong>. <\/p>\n\n\n
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$\"Un$ <\/figure><\/div>\n\n\n
2500-11 000\u00a5 selon le menu dans les restaurants list\u00e9s sur cette page<\/a>. Plus d\u2019information sur les sushis de la baie de Toyama sur ce site web<\/a> (en anglais). Une brochure (accessible en ligne<\/a>) a \u00e9t\u00e9 con\u00e7ue pour faciliter la communication dans les restaurants pour les personnes ne parlant pas japonais. <\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Enraku : un ryokan d’exception \u00e0 Unazuki Onsen<\/h4>\n\n\n\n
Le ryokan<\/em> Enraku<\/strong> (\u5ef6\u697d), \u00e0 quelques pas de la gare d\u2019o\u00f9 part le petit train des gorges de Kurobe, offre la quintessence d\u2019un s\u00e9jour dans une auberge japonaise. J\u2019y ai s\u00e9journ\u00e9 dans une chambre traditionnelle avec vue sur les gorges<\/strong>, o\u00f9 j\u2019ai troqu\u00e9 jean et chaussures de marche pour un yukata<\/em>, avant de me plonger dans ses onsen<\/strong><\/em> (dont un en bois de cypr\u00e8s, exhalant un parfum envo\u00fbtant), et de savourer un d\u00eener kaiseki<\/em><\/strong> mettant \u00e0 l\u2019honneur les produits locaux et de saison. Luxe, calme et volupt\u00e9. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Verre$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Chambre$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Plus d\u2019informations sur le site officiel <\/a>(en anglais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Hotel Morinokaze Tateyama : le luxe des meilleurs ryokan, adapt\u00e9 pour les familles<\/h4>\n\n\n\n
L\u2019Hotel Morinokaze Tateyama<\/strong> (\u30db\u30c6\u30eb\u68ee\u306e\u98a8\u7acb\u5c71) est id\u00e9alement situ\u00e9 pr\u00e8s du d\u00e9part de la route alpine de Tateyama Kurobe. Ses chambres, japonaises ou occidentales, sont spacieuses, et ses services adapt\u00e9s aux familles<\/strong>. On y trouve un grand onsen<\/strong><\/em> public, mais aussi des onsen<\/em> priv\u00e9s dans certaines chambres, et dans ses \u00ab\u2009villas\u2009\u00bb. J\u2019ai pu y d\u00e9guster un d\u00eener kaiseki<\/em> <\/strong>faisant la part belle aux saveurs automnales, avec notamment un dobin-mushi<\/em>, bouillon d\u2019automne au go\u00fbt subtil, cuit et servi dans une th\u00e9i\u00e8re. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Chambre$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"D\u00eener$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Plus d\u2019informations sur le site officiel <\/a>(en japonais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Healthian-wood : architecture contemporaine, produits locaux, et aromath\u00e9rapie<\/h4>\n\n\n\n
Healthian-wood <\/strong>est l\u2019endroit r\u00eav\u00e9 pour faire une pause et prendre soin de soi : restaurant \u00e9toil\u00e9, villa-sauna, spa, b\u00e2timents con\u00e7us par Kengo Kuma dans des mat\u00e9riaux naturels<\/strong>, au milieu de champs de lavande et d\u2019aromates utilis\u00e9s dans les cuisines du restaurant et l\u2019atelier d\u2019aromath\u00e9rapie<\/strong>. Le lieu, cr\u00e9\u00e9 par la soci\u00e9t\u00e9 d\u2019aromath\u00e9rapie Taroma, pr\u00e9voit de s\u2019agrandir dans les prochaines ann\u00e9es, notamment avec un h\u00f4tel. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Halle$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Restaurant$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Bouteille$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Plus d\u2019informations sur le site officiel <\/a>(en japonais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Comment se rendre \u00e0 Toyama depuis Tokyo<\/h2>\n\n\n\n
Toyama est accessible en Shinkansen depuis Tokyo en seulement 2 heures.<\/strong> Le trajet est couvert par le Japan Rail Pass<\/a> ou le Hokuriku Arch Pass<\/a>. Des trains et bus permettent ensuite de se rendre sur les diff\u00e9rents sites pr\u00e9sent\u00e9s dans cet article. <\/p>\n\n\n\n<\/iframe>\n\n\n\n<p>Au-del\u00e0 des <strong>paysages<\/strong> qui avaient \u00e9veill\u00e9 mon envie d’escapade, ce <strong>voyage d\u2019automne entre Tokyo et Toyama<\/strong> m\u2019a permis de d\u00e9couvrir les <strong>ouvrages cr\u00e9es par les habitants de ces r\u00e9gions au fil du temps pour s\u2019adapter \u00e0 leurs besoins<\/strong>, des intemporelles maisons au toit de chaume de Gokayama, \u00e0 l\u2019ultramoderne complexe de MIYASHITA PARK, r\u00e9cemment inaugur\u00e9 \u00e0 Shibuya, en passant par le monumental barrage de Kurobe, construit apr\u00e8s-guerre. Ce fut aussi une <strong>excursion gastronomique<\/strong>, o\u00f9 j\u2019ai pu go\u00fbter le meilleur des produits locaux, magnifi\u00e9s par le talent de chefs passionn\u00e9s. Une exp\u00e9rience \u00e0 reproduire au fil des saisons.<\/p>\n\n\n\n<p class=\"has-small-font-size\"><em>Article \u00e9crit en partenariat avec le <a aria-label=\"Tokyo Convention & Visitors Bureau (opens in a new tab)\" href=\"https:\/\/www.hokurikuandtokyo.org\/pref_2\/\" target=\"_blank\" rel=\"noreferrer noopener nofollow sponsored\" class=\"ek-link\">Tokyo Convention & Visitors Bureau<\/a> <\/em><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"<p>D\u00e9but octobre, alors que l\u2019odeur sucr\u00e9e des fleurs de kinmokuseki embaumait les rues de Tokyo, annon\u00e7ant l\u2019automne, je commen\u00e7ais un…<\/p>\n","protected":false},"author":96,"featured_media":95201,"comment_status":"open","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_acf_changed":false,"footnotes":""},"categories":[1,474,11,18],"tags":[527,47,28,80,134,63,32,212,195,488,521],"class_list":{"0":"post-95197","1":"post","2":"type-post","3":"status-publish","4":"format-standard","5":"has-post-thumbnail","7":"category-article-partenaire","8":"category-chubu","9":"category-kanto","10":"category-tourisme","11":"tag-automne","12":"tag-montagne","13":"tag-nature","14":"tag-onsen","15":"tag-toyama","16":"tag-ryokan","17":"tag-sanctuaire","18":"tag-specialites-locales","19":"tag-temple","20":"tag-tokyo-ville","21":"tag-ville"},"acf":[],"yoast_head":"\n<title>Escapades nature au Japon, entre Tokyo et Toyama<\/title>\n<meta name=\"description\" content=\"Des parcs de Tokyo aux vastes \u00e9tendues de la pr\u00e9fecture de Toyama, la nature est partout, forgeant la culture et les traditions du 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\"Les — En octobre, les arbres sont encore verts \u00e0 Tokyo, mais les montagnes de Toyama se parent d\u00e9j\u00e0 de teintes automnales. <\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
Sommaire<\/span>
Tokyo : une ville plus verte qu’il n’y para\u00eet<\/a>
Le sanctuaire Meiji-jingu, une for\u00eat au c\u0153ur de la ville<\/a><\/li>
La vall\u00e9e de Todoroki, un interstice de verdure en plein Tokyo<\/a><\/li>
O\u00f9 se loger et se restaurer \u00e0 Tokyo<\/a>
Restaurant de teppanyaki SAKURA : une exp\u00e9rience gastronomique \u00e0 Shibuya<\/a><\/li>
Barubora-ya : immersion dans le Tokyo nocturne du quartier de Golden Gai<\/a><\/li>
H\u00f4tel sequence MIYASHITA PARK : chambre avec vue \u00e0 Shibuya<\/a><\/li><\/ul><\/li><\/ul><\/li>
Toyama : une pr\u00e9fecture entre mer et montagne<\/a>
Gokayama, l\u2019autre village japonais class\u00e9 pour ses maisons aux toits de chaume<\/a><\/li>
Les gorges de Kurobe, un paysage \u00e0 d\u00e9couvrir \u00e0 pied, en train, ou plong\u00e9 dans un onsen<\/a><\/li>
La route alpine de Tateyama Kurobe, un p\u00e9riple \u00e0 travers les Alpes japonaises<\/a><\/li>
La c\u00f4te d’Amaharashi, mer et montagne r\u00e9unies dans une des plus belles baies du monde <\/a><\/li>
O\u00f9 se loger et se restaurer \u00e0 Toyama<\/a>
Les sushis de la baie de Toyama : une fra\u00eecheur qui fait toute la diff\u00e9rence<\/a><\/li>
Enraku : un ryokan d’exception \u00e0 Unazuki Onsen<\/a><\/li>
Hotel Morinokaze Tateyama : le luxe des meilleurs ryokan, adapt\u00e9 pour les familles<\/a><\/li>
Healthian-wood : architecture contemporaine, produits locaux, et aromath\u00e9rapie<\/a><\/li><\/ul><\/li><\/ul><\/li>
Comment se rendre \u00e0 Toyama depuis Tokyo<\/a><\/li><\/ul><\/div><\/div>\n\n\n\n
Tokyo : une ville plus verte qu’il n’y para\u00eet<\/h2>\n\n\n\n
Quand on \u00e9voque Tokyo, on imagine souvent de hauts buildings, des foules denses, des enseignes lumineuses color\u00e9es… Une ville immense, hyperactive, fascinante. Mais on y trouve aussi des quartiers calmes, et des espaces de nature o\u00f9 il fait bon se r\u00e9fugier avant de replonger dans l\u2019enivrant bouillonnement urbain de la capitale japonaise<\/strong>. Ils sont bien plus nombreux qu\u2019on pourrait le croire, \u00e0 l\u2019image des deux que j\u2019ai pu visiter pendant ce voyage. <\/p>\n\n\n\n
Le sanctuaire Meiji-jingu, une for\u00eat au c\u0153ur de la ville<\/h3>\n\n\n\n
Le Meiji-jingu<\/strong> (\u660e\u6cbb\u795e\u5bae) est sans doute l\u2019un des havres de paix les mieux connus de Tokyo<\/strong>. Il semble se tenir l\u00e0 de toute \u00e9ternit\u00e9, entour\u00e9 d\u2019une for\u00eat dense<\/strong> qui \u00e9touffe les bruits de la ville, d\u00e9cuplant celui de nos pas sur le gravier des all\u00e9es. Le pr\u00eatre qui guidait notre visite nous expliqua que le sanctuaire ne fut fond\u00e9 qu\u2019en 1920, et que 110\u2009000\u00a0jeunes volontaires venus de tout le Japon ont plant\u00e9 les arbres de cette for\u00eat. Depuis lors, les arbres ont poursuivi leur cycle naturel sans intervention humaine, pour devenir la magnifique for\u00eat qui prot\u00e8ge aujourd’hui les \u00e2mes de l’empereur Meiji et de l’imp\u00e9ratrice Shoken, et un poumon vert pour Tokyo. <\/p>\n\n\n
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$\"Grand$
Le Meiji-jingu est un lieu sacr\u00e9, au sein duquel il faut respecter des r\u00e8gles \u2014 comme celle de ne pas marcher au centre des all\u00e9es, celui-ci \u00e9tant r\u00e9serv\u00e9 aux kami<\/em>, les divinit\u00e9s shinto. <\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n
Acc\u00e8s libre du lever au coucher du soleil.
Plus d\u2019information sur le site officiel<\/a> (en anglais).
Il est recommand\u00e9 de poursuivre avec la visite du Meiji Jingu Gyoen (500\u00a0\u00a5), un jardin cr\u00e9\u00e9 par l\u2019empereur Meiji pour que l\u2019imp\u00e9ratrice Shoken, qui \u00e9tait fr\u00eale, puisse s’y promener. <\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
La vall\u00e9e de Todoroki, un interstice de verdure en plein Tokyo<\/h3>\n\n\n\n
Un petit vertige m\u2019a pris en haut des escaliers qui m\u00e8nent dans la vall\u00e9e de Todoroki<\/strong> (\u7b49\u3005\u529b\u6e13\u8c37) : \u00e0 quelques pas de la gare du m\u00eame nom, apr\u00e8s une quinzaine de minutes de train depuis Shibuya, je pouvais entrevoir sous mes pieds une vall\u00e9e arbor\u00e9e, au fond de laquelle coulait une rivi\u00e8re<\/strong>. Cela semblait fabuleux, comme dans ces histoires o\u00f9 un passage secret m\u00e8ne dans un monde parall\u00e8le. Mais celui-ci est bien r\u00e9el, offrant un cadre inattendu \u00e0 Tokyo pour une promenade au son de l\u2019eau et des chants d\u2019oiseaux, dans la fra\u00eecheur de l\u2019ombre des arbres \u2014 ce n\u2019est pas une image : il y a en moyenne 2\u00b0C de diff\u00e9rence entre le fond de la vall\u00e9e et les rues en surface. <\/p>\n\n\n
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$\"Personnes$ <\/figure><\/div>\n\n\n
Des surprises nous attendaient au bout de la promenade d\u2019environ un kilom\u00e8tre, la rendant encore plus envo\u00fbtante : le temple Fudoson<\/strong> (\u7b49\u3005\u529b\u4e0d\u52d5\u5c0a), avec sa cascade sacr\u00e9e et les escaliers bord\u00e9s de lanternes vermillon qui m\u00e8nent au b\u00e2timent principal, et le jardin japonais Nihon Teien<\/strong> (\u65e5\u672c\u5ead\u5712), o\u00f9 faire une pause avant de remonter en ville. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Lanterne$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Marches$
Photographie : \u00a9Todoroki Fudoson<\/em><\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
$\"Temple$
Photographie : \u00a9Todoroki Fudoson<\/em><\/em><\/figcaption><\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Acc\u00e8s libre 24h\/24.
Jardin japonais : 9h-17h (mars-octobre) 9h-16h30 (novembre-f\u00e9vrier).
Plus d\u2019informations sur cette page (en japonais) et sur notre article<\/a> (en anglais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
O\u00f9 se loger et se restaurer \u00e0 Tokyo<\/h3>\n\n\n\n
Je ne vais pas pr\u00e9tendre ici \u00e0 une quelconque exhaustivit\u00e9 tant l’offre d’h\u00e9bergements et de restaurants \u00e0 Tokyo est riche et vari\u00e9e, mais voici quelques recommandations glan\u00e9es au cours de mon s\u00e9jour. <\/p>\n\n\n\n
Restaurant de teppanyaki SAKURA : une exp\u00e9rience gastronomique \u00e0 Shibuya<\/h4>\n\n\n\n
SAKURA (\u685c-SAKURA-) est un restaurant de teppanyaki<\/em> haut de gamme<\/strong>, o\u00f9 le chef pr\u00e9pare des produits soigneusement s\u00e9lectionn\u00e9s dans un cadre \u00e9l\u00e9gant et intimiste<\/strong>. Du b\u0153uf wagyu<\/em>, clou du menu, mais aussi des l\u00e9gumes, des poissons et fruits de mer, et m\u00eame des desserts. \u00c9couter le chef expliquer la provenance des ingr\u00e9dients avec passion, et le voir les cuisiner avec virtuosit\u00e9, donne encore plus de saveur \u00e0 cette exp\u00e9rience gastronomique. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Chef$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"B\u0153uf$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
D\u00e9jeuner\u00a0:\u00a06850-20\u2009000\u00a0\u00a5, d\u00eener\u00a0:\u00a018 650-37 300\u00a0\u00a5.
Plus d\u2019information sur cette page<\/a> (en anglais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Barubora-ya : immersion dans le Tokyo nocturne du quartier de Golden Gai<\/h4>\n\n\n\n
Golden Gai est un quartier phare de la vie nocturne tokyo\u00efte<\/strong>, avec ses centaines de minuscules bars et izakaya<\/em> qui firent le bonheur de tout ce que la capitale japonaise comptait d\u2019artistes et d\u2019intellectuels dans les ann\u00e9es 1960-70. Si certains \u00e9tablissements se sont modernis\u00e9s, il fait bon se replonger dans cette ambiance nostalgique au comptoir du Barubora-ya<\/strong> (\u3070\u308b\u307c\u3089\u5c4b), un izakaya<\/em> hors du temps, qui n\u2019est pas sans rappeler vaguement le restaurant de La Cantine de minuit<\/a><\/em>. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Entr\u00e9e$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Mains$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Int\u00e9rieur$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Lundi-samedi\u00a0: 18h-6h.
Carte en anglais. Boissons\u00a0:\u00a0400-550\u00a5, plats\u00a0: 300-1100\u00a5.
Plus d\u2019information sur cette page<\/a> (en japonais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
H\u00f4tel sequence MIYASHITA PARK : chambre avec vue \u00e0 Shibuya<\/h4>\n\n\n\n
Ouvert en 2020 \u00e0 quelques pas de la gare de Shibuya, MIYASHITA PARK<\/strong><\/a> est vite devenu un point de rendez-vous populaire pour les Tokyo\u00eftes. On y trouve un parc, un centre commercial<\/strong>, mais aussi, pour ce qui nous int\u00e9resse ici, des caf\u00e9s, des restaurants et l\u2019h\u00f4tel sequence<\/strong>. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Japonaise$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Vue$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Vue$ <\/figure>\n
L’h\u00f4tel propose des chambres avec vue imprenable sur Tokyo, et son caf\u00e9 est ouvert \u00e0 tous.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
Caf\u00e9\u00a0VALLEY PARK STAND dans le lobby de l’h\u00f4tel sequence: 8h-22h (WiFi gratuit). Chambres \u00e0 partir de 22\u2009900\u00a0\u00a5 (en fonction de la saison).
Plus d\u2019informations sur le site officiel<\/a> (en anglais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Toyama : une pr\u00e9fecture entre mer et montagne<\/h2>\n\n\n\n
De superbes c\u00f4tes le long de la mer du Japon, des hautes montagnes domin\u00e9es par les monts sacr\u00e9s Tateyama, chers aux p\u00e8lerins comme aux randonneurs, des villages pr\u00e9serv\u00e9s, comme ceux de Gokayama, class\u00e9s au patrimoine de l\u2019UNESCO : voici quelques-uns des paysages de la pr\u00e9fecture de Toyama<\/strong>. Ils abritent des traditions locales, et un terroir riche en saveurs. Et comme la ville de Toyama<\/a> se situe \u00e0 seulement 2 heures de train de Tokyo<\/strong>, les possibilit\u00e9s d\u2019escapades au grand air depuis la capitale japonaise sont nombreuses. <\/p>\n\n\n\n
Gokayama, l\u2019autre village japonais class\u00e9 pour ses maisons aux toits de chaume<\/h3>\n\n\n\nUn village nich\u00e9 dans les Alpes japonaises, hors du temps, avec ses hautes maisons presque enti\u00e8rement recouvertes par des toits de chaume pointant vers le ciel. On pense tout de suite \u00e0 Shirakawa-go<\/a> en d\u00e9couvrant le hameau d\u2019Ainokura \u00e0 Gokayama<\/a><\/strong>. \u00c0 raison. Les deux furent class\u00e9s ensemble au patrimoine mondial de l\u2019UNESCO<\/strong> en 1995, pour leurs paysages pr\u00e9serv\u00e9s et leur style architectural gassho-zukuri<\/em><\/strong>, dict\u00e9 par les conditions climatiques et le style de vie local. <\/p>\n\n\n\n
Avec ses 23 chaumi\u00e8res class\u00e9es, Ainokura (\u76f8\u5009) a un avantage sur son voisin : \u00eatre moins connu, et donc ne pas avoir \u00e0 souffrir les inconv\u00e9nients qui accompagnent la c\u00e9l\u00e9brit\u00e9. Ici, j\u2019ai pu profiter de l\u2019atmosph\u00e8re tranquille<\/strong> qui plane sur le village, en me promenant sur ses sentiers de terre \u00e0 la recherche des plus beaux points de vue. <\/p>\n\n\n
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$\"Maisons$
Gokayama vit au rythme de la nature et des saisons. Un exemple concret : quand le toit d’une maison a besoin d’\u00eatre refait, l’ancien chaume sert \u00e0 pailler les champs du village. Un cycle simple, qui prend tout son sens face aux d\u00e9fis \u00e9cologiques actuels. <\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n
Possibilit\u00e9 de s\u00e9journer et de se restaurer sur place, ainsi que de participer \u00e0 un atelier d\u2019initiation \u00e0 la fabrication du papier washi<\/em>.
Plus d\u2019information sur cette page<\/a> (en anglais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Les gorges de Kurobe, un paysage \u00e0 d\u00e9couvrir \u00e0 pied, en train, ou plong\u00e9 dans un onsen<\/h3>\n\n\n\n
J\u2019ai ressenti une excitation enfantine, proche de celle qu\u2019on \u00e9prouve dans le train d\u2019un parc d\u2019attractions, en prenant place sur les bancs d\u2019un des wagons ouverts du petit train \u00ab\u2009torokko\u2009\u00bb qui longe les gorges de Kurobe<\/strong> (\u9ed2\u90e8\u6e13\u8c37), passant par des tunnels, des ponts, et des petites gares, le tout \u00e0 flanc de montagne. Mais les paysages qui m\u2019attendaient \u00e9taient bien plus excitants pour moi qu\u2019un d\u00e9cor en carton-p\u00e2te. Et aussi plus surprenants : au c\u0153ur des paysages naturels grandioses<\/strong>, quelques barrages et centrales \u00e9lectriques apparaissaient r\u00e9guli\u00e8rement, t\u00e9moignant que cette voie ferr\u00e9e n\u2019a pas initialement \u00e9t\u00e9 con\u00e7ue dans un but touristique.<\/p>\n\n\n
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$\"Les$
Dans les gorges de Kurobe, formations naturelles et installations humaines cohabitent.<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n
Apr\u00e8s 1h18 de ce parcours en train, arriv\u00e9e au terminus : Keyakidaira<\/strong> (\u6b05\u5e73). Une courte promenade m\u2019a permis d\u2019observer des macaques japonais<\/strong> et de me plonger dans un onsen<\/strong><\/em> br\u00fblant, ouvert sur le paysage de ces gorges recouvertes d\u2019arbres encore verts en ce d\u00e9but d\u2019automne, au fond desquelles coule une rivi\u00e8re turquoise. Le temps nous a manqu\u00e9 pour explorer plus avant avant de prendre le train du retour, mais Keyakidaira abrite d\u2019autres onsen<\/em>, et offre de nombreuses possibilit\u00e9s de promenades et de randonn\u00e9es<\/strong>. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Train$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Macaque$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Onsen$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Plus d\u2019information sur le site officiel de Kurobe Gorge Railway<\/a> (en anglais).
Meiken Onsen Kurobe : onsen<\/em> : 800\u00a5, h\u00e9bergement : 17 000-18 500\u00a5 par personne, d\u00eener et petit d\u00e9jeuner inclus. Plus d’informations sur le site officiel<\/a> (en japonais).
Possibilit\u00e9 de d\u00e9jeuner \u00e0 Keyakidaira au Rest-in Keyaki<\/a>, 10h30-15h30, 700-1100\u00a5. <\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
La route alpine de Tateyama Kurobe, un p\u00e9riple \u00e0 travers les Alpes japonaises<\/h3>\n\n\n\n
Dans le funiculaire, puis le bus qui me menaient \u00e0 Murodo<\/strong> (\u5ba4\u5802\u5e73), point culminant de la route alpine<\/strong> (2450 m), je guettais les feuilles rouges, ayant entendu dire que d\u00e9but octobre \u00e9tait le moment id\u00e9al pour admirer les couleurs de l\u2019automne sur les monts Tateyama<\/strong>. Et en effet, elles n\u2019ont pas tard\u00e9 \u00e0 remplacer le vert de la v\u00e9g\u00e9tation, le long de cette route connue pour \u00eatre bord\u00e9e d\u2019immenses murs de neige au printemps. <\/p>\n\n\n
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$\"Paysage$
La route alpine de Kurobe Tateyama offre \u00e0 tous la possibilit\u00e9 d\u2019acc\u00e9der sans effort \u00e0 des paysages de haute montagne. <\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\n
La route alpine traverse une partie des Alpes japonaises<\/strong> en passant par les vastes paysages volcaniques de Tateyama<\/strong> (\u7acb\u5c71), et par le monumental barrage de Kurobe<\/strong> (\u9ed2\u90e8\u30c0\u30e0), construit apr\u00e8s guerre gr\u00e2ce au travail de 10 millions d\u2019ouvriers. Pour ce faire, on emprunte six moyens de transport successifs<\/strong>, dont des funiculaires et un t\u00e9l\u00e9ph\u00e9rique, avec la possibilit\u00e9 de s\u2019arr\u00eater \u00e0 divers endroits pour une pause d\u2019une heure ou d\u2019une nuit, un encas avec vue, une promenade, ou une v\u00e9ritable randonn\u00e9e. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Statues$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Funiculaire$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"For\u00eat$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Vue$ <\/figure>\n
Les d\u00e9couvertes sont vari\u00e9es le long de la route : spiritualit\u00e9 et mythologie sur les monts Tateyama, paysages naturels m\u00e9tamorphos\u00e9s par les saisons, ouvrages industriels monumentaux avec le barrage de Kurobe et les tunnels creus\u00e9s dans les montagnes pour permettre sa construction. <\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n
Plus d’information sur le site officiel<\/a>. <\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
La c\u00f4te d’Amaharashi, mer et montagne r\u00e9unies dans une des plus belles baies du monde <\/h3>\n\n\n\n
Arriv\u00e9e sur la c\u00f4te d\u2019Amaharashi<\/strong> (\u96e8\u6674\u6d77\u5cb8) par temps couvert, je n\u2019ai pas eu la chance de pouvoir photographier ce qui fait la r\u00e9putation de ce paysage\u00a0: les monts Tateyama se d\u00e9tachant en arri\u00e8re-plan du rocher Onnaiwa<\/strong>, dress\u00e9 dans la mer du Japon. Mais \u00e7a ne m\u2019a pas emp\u00each\u00e9 d\u2019admirer ce paysage marqu\u00e9 par les l\u00e9gendes de la mythologie locale, et faisant partie du club ferm\u00e9 des plus belles baies du monde<\/a>. <\/p>\n\n\n
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$\"Vue$ <\/figure><\/div>\n\n\n
\u00c0 quelques pas de la c\u00f4te, nous avons ensuite visit\u00e9 le temple Shoko-ji<\/strong> (\u52dd\u8208\u5bfa). J\u2019ai \u00e9t\u00e9 \u00e9tonn\u00e9e de d\u00e9couvrir ce temple, dont je n\u2019avais jamais entendu parler malgr\u00e9 ses 12 b\u00e2timents class\u00e9s \u00ab\u00a0biens culturels importants<\/strong>\u00a0\u00bb \u2014 dont le principal construit \u00e0 la fin du 18e si\u00e8cle sur le mod\u00e8le de l\u2019Amida-do du Nishi Hongan-ji de Kyoto. Il n\u2019a pas \u00e0 p\u00e2lir devant d\u2019autres, bien plus c\u00e9l\u00e8bres, et pr\u00e9sente l\u2019avantage appr\u00e9ciable de pouvoir se visiter paisiblement.<\/p>\n\n\n\n
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$\"B\u00e2timent$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Porte$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Divers$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Plus d’information sur la c\u00f4te d’Amaharashi sur cette page<\/a> (en japonais).
Temple Shoko-ji : 9h-16h, 500\u00a5, plus d’information sur le site officiel<\/a> (en japonais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
O\u00f9 se loger et se restaurer \u00e0 Toyama<\/h3>\n\n\n\n
Tout comme pour Tokyo, ces recommandations ne constituent pas une liste exhaustive d’endroits o\u00f9 s\u00e9journer ou se restaurer \u00e0 Toyama, mais ont \u00e9t\u00e9 test\u00e9es et approuv\u00e9s lors de mon voyage. <\/p>\n\n\n\n
Les sushis de la baie de Toyama : une fra\u00eecheur qui fait toute la diff\u00e9rence<\/h4>\n\n\n\n
Habitant au Japon depuis quelques ann\u00e9es d\u00e9j\u00e0, j\u2019ai d\u00e9j\u00e0 eu l\u2019occasion de d\u00e9guster quelques sushis\u2026 mais ceux pr\u00e9par\u00e9s sous mes yeux, et pos\u00e9s l\u2019un apr\u00e8s l\u2019autre devant moi sur le comptoir par le chef d\u2019un restaurant \u00e0 Toyama sont de loin les meilleurs, \u00e0 tel point que je n\u2019y ai pas ajout\u00e9 une goutte de sauce de soja. Cela est d\u00fb au savoir-faire et \u00e0 la g\u00e9n\u00e9rosit\u00e9 du chef, ainsi qu\u2019\u00e0 la qualit\u00e9 des poissons et crustac\u00e9s de la baie de Toyama<\/a><\/strong>. Les eaux profondes, \u00e9tonnamment proches des c\u00f4tes, renferment 500\u00a0des 800\u00a0esp\u00e8ces que compte l\u2019archipel\u00a0: la garantie d\u2019une fra\u00eecheur incomparable<\/strong>, et de sushis savoureux<\/strong>. <\/p>\n\n\n
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$\"Un$ <\/figure><\/div>\n\n\n
2500-11 000\u00a5 selon le menu dans les restaurants list\u00e9s sur cette page<\/a>. Plus d\u2019information sur les sushis de la baie de Toyama sur ce site web<\/a> (en anglais). Une brochure (accessible en ligne<\/a>) a \u00e9t\u00e9 con\u00e7ue pour faciliter la communication dans les restaurants pour les personnes ne parlant pas japonais. <\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Enraku : un ryokan d’exception \u00e0 Unazuki Onsen<\/h4>\n\n\n\n
Le ryokan<\/em> Enraku<\/strong> (\u5ef6\u697d), \u00e0 quelques pas de la gare d\u2019o\u00f9 part le petit train des gorges de Kurobe, offre la quintessence d\u2019un s\u00e9jour dans une auberge japonaise. J\u2019y ai s\u00e9journ\u00e9 dans une chambre traditionnelle avec vue sur les gorges<\/strong>, o\u00f9 j\u2019ai troqu\u00e9 jean et chaussures de marche pour un yukata<\/em>, avant de me plonger dans ses onsen<\/strong><\/em> (dont un en bois de cypr\u00e8s, exhalant un parfum envo\u00fbtant), et de savourer un d\u00eener kaiseki<\/em><\/strong> mettant \u00e0 l\u2019honneur les produits locaux et de saison. Luxe, calme et volupt\u00e9. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Verre$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Chambre$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Plus d\u2019informations sur le site officiel <\/a>(en anglais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Hotel Morinokaze Tateyama : le luxe des meilleurs ryokan, adapt\u00e9 pour les familles<\/h4>\n\n\n\n
L\u2019Hotel Morinokaze Tateyama<\/strong> (\u30db\u30c6\u30eb\u68ee\u306e\u98a8\u7acb\u5c71) est id\u00e9alement situ\u00e9 pr\u00e8s du d\u00e9part de la route alpine de Tateyama Kurobe. Ses chambres, japonaises ou occidentales, sont spacieuses, et ses services adapt\u00e9s aux familles<\/strong>. On y trouve un grand onsen<\/strong><\/em> public, mais aussi des onsen<\/em> priv\u00e9s dans certaines chambres, et dans ses \u00ab\u2009villas\u2009\u00bb. J\u2019ai pu y d\u00e9guster un d\u00eener kaiseki<\/em> <\/strong>faisant la part belle aux saveurs automnales, avec notamment un dobin-mushi<\/em>, bouillon d\u2019automne au go\u00fbt subtil, cuit et servi dans une th\u00e9i\u00e8re. <\/p>\n\n\n\n
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$\"Chambre$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"D\u00eener$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Plus d\u2019informations sur le site officiel <\/a>(en japonais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Healthian-wood : architecture contemporaine, produits locaux, et aromath\u00e9rapie<\/h4>\n\n\n\n
Healthian-wood <\/strong>est l\u2019endroit r\u00eav\u00e9 pour faire une pause et prendre soin de soi : restaurant \u00e9toil\u00e9, villa-sauna, spa, b\u00e2timents con\u00e7us par Kengo Kuma dans des mat\u00e9riaux naturels<\/strong>, au milieu de champs de lavande et d\u2019aromates utilis\u00e9s dans les cuisines du restaurant et l\u2019atelier d\u2019aromath\u00e9rapie<\/strong>. Le lieu, cr\u00e9\u00e9 par la soci\u00e9t\u00e9 d\u2019aromath\u00e9rapie Taroma, pr\u00e9voit de s\u2019agrandir dans les prochaines ann\u00e9es, notamment avec un h\u00f4tel. <\/p>\n\n\n\n
\n
$\"Halle$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Restaurant$ <\/figure>\n\n\n\n
$\"Bouteille$ <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\n
Plus d\u2019informations sur le site officiel <\/a>(en japonais).<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\n
Comment se rendre \u00e0 Toyama depuis Tokyo<\/h2>\n\n\n\n
Toyama est accessible en Shinkansen depuis Tokyo en seulement 2 heures.<\/strong> Le trajet est couvert par le Japan Rail Pass<\/a> ou le Hokuriku Arch Pass<\/a>. Des trains et bus permettent ensuite de se rendre sur les diff\u00e9rents sites pr\u00e9sent\u00e9s dans cet article. <\/p>\n\n\n\n<\/iframe>\n\n\n\n<p>Au-del\u00e0 des <strong>paysages<\/strong> qui avaient \u00e9veill\u00e9 mon envie d’escapade, ce <strong>voyage d\u2019automne entre Tokyo et Toyama<\/strong> m\u2019a permis de d\u00e9couvrir les <strong>ouvrages cr\u00e9es par les habitants de ces r\u00e9gions au fil du temps pour s\u2019adapter \u00e0 leurs besoins<\/strong>, des intemporelles maisons au toit de chaume de Gokayama, \u00e0 l\u2019ultramoderne complexe de MIYASHITA PARK, r\u00e9cemment inaugur\u00e9 \u00e0 Shibuya, en passant par le monumental barrage de Kurobe, construit apr\u00e8s-guerre. Ce fut aussi une <strong>excursion gastronomique<\/strong>, o\u00f9 j\u2019ai pu go\u00fbter le meilleur des produits locaux, magnifi\u00e9s par le talent de chefs passionn\u00e9s. Une exp\u00e9rience \u00e0 reproduire au fil des saisons.<\/p>\n\n\n\n<p class=\"has-small-font-size\"><em>Article \u00e9crit en partenariat avec le <a aria-label=\"Tokyo Convention & Visitors Bureau (opens in a new tab)\" href=\"https:\/\/www.hokurikuandtokyo.org\/pref_2\/\" target=\"_blank\" rel=\"noreferrer noopener nofollow sponsored\" class=\"ek-link\">Tokyo Convention & Visitors Bureau<\/a> <\/em><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"<p>D\u00e9but octobre, alors que l\u2019odeur sucr\u00e9e des fleurs de kinmokuseki embaumait les rues de Tokyo, annon\u00e7ant l\u2019automne, je commen\u00e7ais 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