Le chef Takahiko Kishimoto (\u00e0 droite).<\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\nIssu d’une famille de fermiers qui cultivait du riz, Takahiko Kishimoto a toujours navigu\u00e9 dans les bons produits, avec la ferme volont\u00e9 d’aider ses parents et de prendre part ensuite \u00e0 la mise en valeur des bonnes productions de la r\u00e9gion de Kobe. C’est depuis l’enfance que le chef souhaite prendre le chemin des cuisines, et pr\u00e9cis\u00e9ment celles de l’h\u00f4tel Portopia. Concernant le b\u0153uf de Kobe, il met d\u00e9sormais en valeur la production de la ferme Morimoto, qu’il retourne r\u00e9guli\u00e8rement visiter pour \u00e9changer avec l’\u00e9leveur.<\/p>\n\n\n\n
Du b\u0153uf de Kobe au d\u00eener <\/h4>\n\n\n\n Apr\u00e8s la discussion, Takahiko Kishimoto s’efface au profit de l’un des chefs les plus qualifi\u00e9s du restaurant de teppanyaki<\/em>. Le Tajima, qui est donc un restaurant de cuisine sur plaque chauffante, est nomm\u00e9 d’apr\u00e8s l’ancienne province homonyme, au nord de l’actuelle pr\u00e9fecture de Hyogo. Celle-ci est toujours une aire de production r\u00e9put\u00e9e pour ses volailles. Avec un tel patronyme, l’\u00e9tablissement met \u00e9videmment l’accent sur les produits d’excellence de toute la r\u00e9gion<\/strong>, que ce soit les volailles, les l\u00e9gumes, mais aussi l’embl\u00e9matique b\u0153uf persill\u00e9 connu dans le monde entier comme \u00ab b\u0153uf de Kobe \u00bb.<\/p>\n\n\n\nLe d\u00eener est une f\u00eate pour les yeux avant d’\u00eatre un ravissement pour le ventre, qui commence avec quelques amuse-bouches de saison (terrine, porc noir, noix de Saint-Jacques, avec du yuzu<\/em>, etc.), puis continue avec une salade Caesar revisit\u00e9e, enti\u00e8rement compos\u00e9e sur la plaque chauffante du teppanyaki<\/em>. Voici la fameuse volaille de Tajima, au-dessus d’une laitue dont les feuilles sont cuites \u00e0 l’\u00e9touff\u00e9e, sous un couvercle, et avec des gla\u00e7ons afin de temporiser l’\u00e9vaporation de l’eau.<\/p>\n\n\n\nLes l\u00e9gumes sont locaux, et le plus saisonnier est l’oignon qui vient de l’\u00eele voisine d’Awaji, l’un des toponymes les plus r\u00e9put\u00e9s pour le bulbe. Mais l’\u00e9tape principale du repas est bien le b\u0153uf de Kobe de la ferme Morimoto, dont le chef nous pr\u00e9sente finalement des filets magnifiques. Takahiko Kishimoto nous disait que la fa\u00e7on peut \u00eatre la plus id\u00e9ale d’appr\u00e9cier le b\u0153uf de Kobe serait la cuisson sur plaque chauffante<\/strong>, et je comprends pourquoi en voyant la viande doucement griller. Saisie, elle est rapidement retourn\u00e9e par le chef, puis d\u00e9coup\u00e9e adroitement.<\/p>\n\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\n <\/figure>\n\n\n\n <\/figure>\n<\/figure>\n\n\n\nChacun des convives r\u00e9cup\u00e8re alors quelques lamelles tr\u00e8s pr\u00e9cis\u00e9ment cuites. Celles-ci se d\u00e9gustent telles quelles, avec un peu de sel, de poivre, de ponzu<\/em> ou de daikon oroshi<\/em>, la pur\u00e9e de radis japonais. Nous avons la chance d’avoir aussi comme condiment du yamawasabi <\/em>frais – il s’agit en japonais du raifort, le chef nous ayant expliqu\u00e9 qu’il constituait son accompagnement favori de la viande d’excellence. Nous l’arrosons \u00e9galement d’un sak\u00e9 tout sp\u00e9cialement pens\u00e9 pour se marier avec elle, produit par Kiku Masamune.<\/p>\n\n\n\nL’exp\u00e9rience gastronomique est incroyable, et restera longtemps dans ma m\u00e9moire. Quelle chance que d’avoir pu go\u00fbter au b\u0153uf de Kobe dans un tel contexte !<\/p>\n\n\n\n
Le repas se termine tranquillement avec un dessert fusion, o\u00f9 se croisent de la glace \u00e0 la vanille, des warabi mochi<\/em> \u00e0 la foug\u00e8re et du gorgonzola. Une bonne nuit de sommeil et je serai pr\u00eat pour l’exploration de Kobe demain.<\/p>\n\n\n\nKobe est tr\u00e8s facile d\u2019acc\u00e8s en\u00a0shinkansen<\/em><\/a>\u00a0depuis Tokyo (2h40) et Shin-Osaka (15 min) en descendant \u00e0 la gare de Shin-Kobe. Depuis Osaka rejoignez la gare centrale de Kobe en train JR en 20 min de trajet. La circulation en ville est ensuite assez simple avec les lignes de m\u00e9tro et le train local. L’h\u00f4tel Portopia se situe au niveau de l’arr\u00eat Shiminhiroba de la ligne Portliner, \u00e0 cinq arr\u00eats (10 min) de la gare centrale de Sannomiya.<\/p>\n\n\n\n