{"id":97024,"date":"2023-12-24T15:00:00","date_gmt":"2023-12-24T06:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/?p=97024"},"modified":"2023-12-28T15:28:00","modified_gmt":"2023-12-28T06:28:00","slug":"sanctuaire-charpentes-streetfood-journee-kobe","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/voyapon.com\/fr\/sanctuaire-charpentes-streetfood-journee-kobe\/","title":{"rendered":"Sanctuaire, charpentes et streetfood en une journ\u00e9e \u00e0 Kobe"},"content":{"rendered":"\n
De passage \u00e0 Kobe pour en apprendre plus sur le b\u0153uf du m\u00eame nom<\/a>, j’ai tout de m\u00eame eu le temps de me balader un peu en ville, de d\u00e9couvrir quelques points d’int\u00e9r\u00eats m\u00e9connus<\/strong>, mais aussi de revoir les sites principaux de cette grande cit\u00e9 du Kansai, dont l’ancien quartier des r\u00e9sidents \u00e9trangers. Et j’ai appris que Kobe poss\u00e8de d’autres sp\u00e9cialit\u00e9s que sa viande iconique<\/strong> !<\/p>\n\n\n\n Kobe est une ville du Kansai, le c\u0153ur historique et populaire du Japon, dont les villes les plus connues sont Kyoto et sa voisine Osaka. Kobe est aussi un port qui fut l’un des premiers \u00e0 \u00eatre ouvert aux cultures occidentales<\/strong>. Avec un tel pass\u00e9, sa gastronomie est donc r\u00e9put\u00e9e pour \u00eatre riche, vari\u00e9e, le b\u0153uf de Kobe n’\u00e9tant que la sp\u00e9cialit\u00e9 la plus connue et la plus prestigieuse. De l’autre c\u00f4t\u00e9 du spectre, se trouve l’une des sp\u00e9cialit\u00e9s populaires de la ville<\/strong>, qui date de l’apr\u00e8s-guerre et par laquelle je commence mon exploration.<\/p>\n\n\n\n Le sobameshi<\/em> est un plat qui a les m\u00eames origines que l’okonomiyaki<\/em> de Hiroshima et Osaka, et que toutes ces d\u00e9clinaisons de plats pr\u00e9par\u00e9s sur plaque chauffante. Il s’agit au d\u00e9part d’accommoder de mani\u00e8re attractive une quantit\u00e9 d’ingr\u00e9dients limit\u00e9s<\/strong>, en temps de privation. Le sobameshi<\/em> est un plat de nouilles coup\u00e9es en courts tron\u00e7ons sur la plaque, avec les spatules, assorties de chou, auxquelles on ajoute du riz, ce qui est un mariage in\u00e9dit !<\/p>\n\n\n\n Le sobameshi<\/em> se d\u00e9guste par exemple \u00e0 Nagata Tankusuji, restaurant au sous-sol de l’un des grands centres commerciaux situ\u00e9 imm\u00e9diatement \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de la gare de Sannomiya, en plein c\u0153ur de la ville. Le restaurant est nomm\u00e9 d’apr\u00e8s le quartier de Nagata, celui l\u00e0 m\u00eame o\u00f9 l’histoire de ce plat a commenc\u00e9, quand des ouvriers demandaient aux restaurateurs de r\u00e9chauffer leur gamelle de riz sur sa plaque chauffante<\/strong>. Les nouilles coup\u00e9es ont \u00e9t\u00e9 petit \u00e0 petit ajout\u00e9es.<\/p>\n\n\n\n Une mani\u00e8re agr\u00e9able de d\u00e9guster ce plat populaire est de fa\u00e7on bokkake sobameshi<\/em>, avec des cubes de b\u0153ufs saut\u00e9s et du konyaku<\/em>, le second \u00e9tant une p\u00e2te caoutchouteuse obtenue \u00e0 partir du tubercule de la plante du m\u00eame nom. Le plat dans son ensemble, avec le service et la boisson, ne co\u00fbte m\u00eame pas dix euros par personne<\/strong> !<\/p>\n\n\n\n Apr\u00e8s le d\u00e9jeuner, je prends la temps de visiter plusieurs sites patrimoniaux et culturels du quartier des brasseries, Nadagogo, \u00e0 d\u00e9couvrir dans l’article d\u00e9di\u00e9. Retour \u00e0 Kobe sous une belle lumi\u00e8re de fin d’apr\u00e8s-midi pour explorer l’un des grands sites sacr\u00e9s de la ville.<\/p>\n\n\n\n Le grand sanctuaire Ikuta<\/a> est l’un des principaux du centre-ville de Kobe, \u00e0 distance de marche de la gare de Sannomiya et des restaurants qui s’y trouvent. Il est facilement reconnaissable \u00e0 sa grande porte rouge orang\u00e9e et \u00e0 ses nombreux pavillons de la m\u00eame couleur. Le site shinto\u00efste est consacr\u00e9 \u00e0 une divinit\u00e9 li\u00e9e aux textiles, ce qui est localement associ\u00e9 aux relations humaines<\/strong>. Beaucoup d’habitants de la ville viennent donc ici en esp\u00e9rant que le kami<\/em>, l’esprit divin, les aidera \u00e0 avoir des rencontres fructueuses, amicales ou amoureuses.<\/p>\n\n\n Un pavillon secondaire est d\u00e9di\u00e9 \u00e0 Inari, la d\u00e9esse des moissons dont le messager est le renard. Comme tous les sites qui lui sont consacr\u00e9s, celui-ci pr\u00e9sente un bel alignement de torii <\/em>rouges, tr\u00e8s photog\u00e9niques<\/strong>. Une petite for\u00eat urbaine abritant de nombreux arbres centenaires se trouve \u00e0 proximit\u00e9 imm\u00e9diate, dans laquelle il est possible de tirer des omikuji<\/em>, de petites divinations qui renseigneront le visiteur sur sa situation amoureuse \u00e0 venir.<\/p>\n\n\n\n Vue la r\u00e9putation des lieux, je croise beaucoup de personnes seules, mais finalement tr\u00e8s peu de touristes, ce qui me donne l’impression de m’immerger dans le quotidien des locaux.<\/p>\n\n\n\n Le lendemain, je poursuis la d\u00e9couverte des points d’int\u00e9r\u00eat de Kobe en prenant la direction d’un grand mus\u00e9e peu connu, \u00e0 proximit\u00e9 imm\u00e9diate de la gare de Shin-Kobe, celle o\u00f9 s’arr\u00eate le shinkansen<\/em>.<\/p>\n\n\n La grande firme de construction Takenaka fait la part belle \u00e0 l’histoire du b\u00e2ti dans ce grand mus\u00e9e d\u00e9di\u00e9 aux outils utilis\u00e9s pour l’art subtil des charpentes<\/strong> : le Takenaka Carpentry tools museum<\/a>. La charpente japonaise est r\u00e9put\u00e9e dans le monde entier pour sa finesse, la pr\u00e9cision de ces assemblages, l’absence de clous, etc., et l’on d\u00e9couvre ici ce qui fait le fondement de cette r\u00e9putation, \u00e0 savoir les outils de l’excellence.<\/p>\n\n\n\n Tout commence avec l\u2019abattage des arbres, la d\u00e9coupe des troncs pour en faire des poutres, poutrelles, chevrons, puis leur pr\u00e9paration avec minutie afin de pouvoir les assembler avec habilit\u00e9 dans des enchev\u00eatrements complexes. En plus des outils qui sont pr\u00e9sent\u00e9s \u00e9tape par \u00e9tape, le mus\u00e9e propose aux visiteurs de nombreuses interactions didactiques avec des \u00e9l\u00e9ments de charpentes en miniature, \u00e0 assembler, d\u00e9monter, reconstituer<\/strong>, afin de s’immerger dans les techniques anciennes, toujours pr\u00e9serv\u00e9es aujourd’hui. Une partie des expositions se consacrent aux fili\u00e8res d’excellence dans la production des outils, pendant que le rez-de-chauss\u00e9e accueille des expositions temporaires en lien avec le bois. Le lieu accueille aussi des ateliers pour apprendre \u00e0 chacun les gestes de base du m\u00e9tier de charpentier.<\/p>\n\n\n\n Le mus\u00e9e est v\u00e9ritablement passionnant<\/strong> et je me surprends \u00e0 y passer beaucoup de temps, pour essayer d’emboiter ou de d\u00e9boiter tout ce qui peut l’\u00eatre, \u00e9couter l’audioguide (accessible via le navigateur de son smartphone) et admirer les artisanats d’excellence en exposition temporaire.<\/p>\n\n\n\n Apr\u00e8s cela, une courte marche suffit pour rejoindre le t\u00e9l\u00e9ph\u00e9rique du jardin aromatique de Nunobiki, \u00e9galement \u00e0 proximit\u00e9 de la gare.<\/p>\n\n\n\n Situ\u00e9 sur le flanc Sud d’une montagne qui domine Kobe, le jardin d’herbes aromatiques de Nunobiki est l’un des plus grands du genre au Japon, avec plus de 75 000 herbes de 200 vari\u00e9t\u00e9s,<\/strong> des potagers, des vergers, des espaces de d\u00e9tentes et un caf\u00e9 offrant une superbe ville sur la m\u00e9tropole \u00e9l\u00e9gante du Kansai.<\/p>\n\n\n Le plus simple pour explorer le lieu est de commencer par en atteindre le sommet en t\u00e9l\u00e9ph\u00e9rique, \u00e0 400 m\u00e8tres d’altitude, ce qui permet de le d\u00e9couvrir progressivement apr\u00e8s avoir admir\u00e9 la belle cascade Nunobiki<\/strong> en contrebas. Le contraste est frappant entre la vie urbaine rapidement quitt\u00e9e et la plong\u00e9e dans la nature luxuriante. Une fois en haut, il suffit de fl\u00e2ner pour redescendre, en admirant les herbes, les nombreuses fleurs de saison, les potagers et la vue – si le temps est assez d\u00e9gag\u00e9, ce qui n’est pas tout \u00e0 fait le cas aujourd’hui.<\/p>\n\n\n\n Une pause est bienvenue au caf\u00e9 La V\u00e9randa at Kobe<\/a>, qui offre un choix raffin\u00e9 de p\u00e2tisserie mettant en valeur les productions locales. J’opte pour un cheesecake basque aux mikan<\/em> de Unshu, ces cl\u00e9mentines si d\u00e9licieuses. <\/p>\n\n\n\n Ensuite, descente en t\u00e9l\u00e9ph\u00e9rique. Une rapide balade avec vue me permet alors de rallier l’ancien quartier des r\u00e9sidents \u00e9tranger de Kobe, appel\u00e9 Kitano Ijinkan-gai.<\/p>\n\n\n\n<\/figure>\n\n\n\n
Du riz et des nouilles ?! Le \u00ab\u00a0sobameshi\u00a0\u00bb<\/h2>\n\n\n\n
Sobameshi<\/em>, une sp\u00e9cialit\u00e9 populaire de Kobe<\/h3>\n\n\n\n
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Le restaurant Nagata Tankusuji<\/h3>\n\n\n\n
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Le sanctuaire Ikuta, rendez-vous des c\u00e9libataires<\/h2>\n\n\n\n
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Passion charpente au Takenaka Carpentry tools museum<\/h2>\n\n\n\n
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Du c\u00f4t\u00e9 de la cascade de Nunobiki : t\u00e9l\u00e9ph\u00e9rique et potager<\/h2>\n\n\n\n
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Kitano Ijinkan-gai, un quartier historique \u00e0 Kobe<\/h2>\n\n\n\n