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Hiroshima Naka Incineration Plant

L'usine d'incinération de Naka à Hiroshima, inaugurée en 2004, est un exemple remarquable d'intégration entre fonctionnalité industrielle et esthétique architecturale. Conçue par l'architecte japonais Yoshio Taniguchi, également connu pour la rénovation du Museum of Modern Art (MoMA) à New York, cette installation s'inscrit dans le projet "Hiroshima 2045 : Ville de la paix et de la créativité", visant à repenser l'urbanisme de la ville après les événements de 1945 .

Située à l'extrémité sud de Yoshijima-dori, l'usine est bâtie sur un terrain gagné sur la mer, en alignement direct avec le parc du Mémorial de la paix. Son élément central, l'"Ecorium", est un couloir vitré traversant l'installation, offrant aux visiteurs une vue directe sur les processus de traitement des déchets. Ce passage symbolise la transparence et l'accessibilité, transformant une infrastructure souvent cachée en un espace éducatif et esthétique .

L'usine traite environ 400 tonnes de déchets par jour, générant de l'électricité à partir de la combustion, suffisante pour alimenter environ 20 000 foyers par an . Des rénovations entreprises en 2019 ont visé à prolonger la durée de vie de l'installation et à améliorer son efficacité énergétique, avec une réduction prévue des émissions de CO₂ de 9,6 % par an .

Accessible au public, l'usine propose des visites libres de l'Ecorium, ainsi que des visites guidées sur réservation. Son design innovant et son engagement en faveur de la durabilité en font un lieu d'intérêt pour les amateurs d'architecture, les écologistes et les visiteurs curieux de découvrir comment une installation industrielle peut devenir un symbole de transparence et de beauté fonctionnelle.