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Koshimizu est l’endroit idéal pour profiter de la beauté des paysages naturels d’Hokkaido. Les routes relativement plates et faciles à parcourir à vélo font du cyclisme l’une des activités idéales pour profiter de la région.

L’association de Tourisme de Koshimizu offre des circuits à vélo guidés pour tous ceux qui seraient intéressés d’en apprendre plus sur la région tout en s’y baladant à deux roues. Lors de ces visites, les participants peuvent s’immerger pleinement dans la nature, à travers champs, tout en faisant de l’exercice. Depuis le Lac Tofotsu jusqu’à des champs de fleurs sauvages ou de légumes verts parfaitement alignés, en passant par le Mt. Shari surplombant ces grandes étendues, le cadre est idéal pour une balade à vélo.

Circuit à vélo guidé à travers Koshimizu à Hokkaido, Japon
Parcourir l’est d’Hokkaido à vélo est le meilleur moyen de découvrir la beauté naturelle de la région.

Pour les visiteurs préférant voyager léger, l’office du tourisme propose des vélos hybrides à la location, ainsi que des casques. Les vélos sont faciles à utiliser, équipés d’un système de vitesse très simple. Le parcours auquel je participais s’étirait sur une durée d’une heure et demie.

Retour sur notre visite guidée de l’est d’Hokkaido à vélo

Démarrant à l’office du tourisme tout près de la gare Hama-Koshimizu, nous commencions par nous diriger au nord est avec un premier arrêt au Furetoi Scenic Viewpoint.

Furetoi Scenic Viewpoint sur le circuit à vélo guidé à travers Koshimizu à Hokkaido, Japon

Le Furetoi Scenic Viewpoint est une structure en forme de pyramide offrant un point de vue à 360 degrés sur Koshimizu. Il surplombe la Mer d’Okhotsk côté nord et le Lac Tofutsu de l’autre côté. Je pouvais apercevoir de la fumée s’élever des champs dans la chaleur du petit matin, ajoutant au paysage une ambiance cinématographique. On distingue au pied du Furetoi Scenic Viewpoint un camping pratiquement installé sur la plage.

Fleurs sauvages et observation d’oiseaux au bord du lac Tofutsu

Après avoir quitté la plateforme d’observation, nous sommes remontés sur nos vélos pour nous diriger un peu plus bas sur la route 244, avant de partir sur la gauche en direction du lac Tofutsu. Parmi les champs traversés, nous avons distingué une grande variété de fleurs sauvages, ponctuant le paysage de touches de violet, de rose et de magenta.

Fleurs sauvages observées en chemin sur le circuit à vélo guidé à travers Koshimizu à Hokkaido, Japon

Nous avons ensuite traversé le lac Tofutsu en passant par le pont Heiwa avant de pénétrer dans une zone boisée de toutes parts. J’avais appris le jour précédent que compte tenu de la proximité du lac avec le bord de mer, la moitié des espèces d’oiseaux d’Hokkaido pouvaient être observées dans cette zone. C’est d’ailleurs pour cette raison que Koshimizu une destination très prisée des ornithologues et des photographes en quête d’aigles, de faucons, de hérons, de grues, et de plus petites espèces telles que des pinsons et des moineaux, ainsi que bon nombre d’oiseaux migratoires. Mon guide m’expliqua qu’au début du printemps, il n’est pas rare que plusieurs cygnes chanteurs fassent le voyage depuis la Russie pour rejoindre le lac. Tandis que nous passions dans les bois, elle me montra du doigt des oiseaux en train de chanter dans les arbres. Elle me fit réaliser que c’est à vélo que l’on peut profiter au mieux des différents chants de ces oiseaux, un trajet en voiture étant trop bruyant et rapide pour apprécier pleinement cet environnement naturel.

Les arbres de chaque côté de la route défilaient à toute allure. Tandis que nous dévalions la pente, l’air frais qui courait sur nos visages était agréablement rafraichissant. De temps à autre, la forêt s’ouvrait sur des champs, sur lesquels se détachaient quelques fermes anciennes. Rouler à vélo à travers ces champs avait quelque chose de pittoresque et d’apaisant. Nous nous rapprochions dans le même temps de l’une de nos premières collines.

Champs agricoles sur le circuit à vélo guidé à travers Koshimizu à Hokkaido, Japon

Nous nous accordions une pause au sommet de la colline surplombant un champ de pommes de terre. Ma guide me confiait que les bourgeons des plants de pommes de terre offraient un paysage magnifique au mois de Juillet, recouvrant tout le champ de fleurs blanches. Ce tour à vélo s’avéra être un bon exercice physique, récompensé au sommet par la vue sur les champs plus bas et, bien sûr, les sensation procurées par la descente. Ma guide me rappelait de ne pas freiner trop brusquement.

La route menant au paradis

Après avoir encore traversé d’autres champs, nous avons de nouveau fait un arrêt en haut d’une troisième colline offrant une vue dégagée sur une route parfaitement droite. Ma guide m’expliqua que les routes de ce genre sont typiques d’Hokkaido. La région s’est en effet développée bien plus tard que le reste du Japon, jusqu’à il y a tout juste 150 ans, ce qui a conduit à organiser les villes de manière plus simple, sur le modèle d’un damier. En résultent des routes similaires à celle-là, s’étirant à perte de vue, ou tout du moins jusqu’à ce qu’elles redescendent puis remontent sur les hauteurs d’une colline. Ma guide me précisa que la route que nous avions sous les yeux s’étirait sur plus de 20km. Elle porte le nom de Ten-ni-tsuzuku Michi ou « la route menant au paradis ». Juste à notre droite, nous pouvions profiter d’une vue sur le Mt Shari.

La route menant au paradis sur le circuit à vélo guidé à travers Koshimizu à Hokkaido, Japon
Ten-ni-tsuzuku Michi, ou « la route menant au paradis », est typique des routes longues et droites d’Hokkaido.

Nous avons ensuite redescendu la colline ce qui nous donna suffisamment d’élan pour grimper en haut de la suivante avant de nous arrêter entre deux champs bien verts. Des rangées et des rangées de plants parfaitement alignés s’étiraient de chaque côté. Il y a quelque chose de très apaisant et paisible à se retrouver au beau milieu de cet environnement naturel. Koshimizu est réputé pour ses pommes de terre, son blé et ses betteraves sucrières.

Crackers japonais senbei à Hogaja Factory

Sur le trajet retour jusqu’à l’office du tourisme, nous avons fait un dernier arrêt à la Hogaja Factory, spécialisée dans la production de Hogaja senbei (crackers japonais) à base de pomme de terre, d’algue kombu, de coquille Saint-Jacques et de bien d’autres ingrédients. Ma guide me mit au défi de deviner ce à quoi servait le bâtiment avant de devenir une usine. À en juger par le télescope installé en haut du bâtiment, je penchais pour un observatoire. Elle me révéla finalement qu’il s’agissait d’une école primaire.

De nos jours, il est possible de visiter l’usine afin de découvrir comment ces snacks sont fabriqués. On y trouve également une boutique de souvenirs dans laquelle il est possible de s’installer pour prendre une pause.

Depuis la Hogaja Factory le trajet fut très court pour retourner à notre point de départ, l’office du tourisme. Un trajet qui nous fit passer devant un charmant petit stand de légumes sur le bord de la route, et toujours plus de champs agricoles luxuriants en arrière-plan.

Comment réserver une visite guidée à vélo de l’est d’Hokkaido

Pour réserver un parcours à vélo avec guide privé pour un groupe jusqu’à quatre personnes, il vous faudra en faire la demande au moins sept jours à l’avance. Pour plus d’information, sur les visites guidées en vélo mais aussi sur d’autres activités comme l’observation d’oiseaux, des initiation au kayak ou aux raquettes, rendez-vous sur le site internet de la Koshimizu Tourism Association.et.

Cette promenade à vélo m’aura vraiment permis de me faire une idée de ce qui fait d’Hokkaido une destination si unique. C’est une expérience qui permet de profiter pleinement du grand air et de la beauté naturelle des paysages du nord du Japon.

Traduction : Marion Pont
Article réalisé en partenariat avec l’Association de Tourisme de Koshimizu.

Jeremy Doccola

Jeremy Doccola

From the US, I first came to Japan on a study abroad program and didn’t want to leave. I came back as soon as I could to live, first to the quiet mountains of Nagano and then to the busy and exciting Tokyo. My goal is to travel to all of the 47 prefectures and share each of the local specialties and treasures through my photography. I hope to inspire people to want to see and experience the sights, culture and food for themselves.

www.jdnjpn.com

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