Découverte du parc Suizenji en partenariat avec Kumamoto Prefectural Tourism Association.
Arrêt incontournable lors d’un passage à Kumamoto, après la visite du château emblématique, le charmant parc Suizenji se trouve à seulement 15 minutes de tramway du centre ville. Il s’agit à l’origine un pavillon de thé créé en 1632, durant le période Edo, par le seigneur Hosokawa Tadatoshi. Puis le parc alentours a été fondé par Hosokawa Tsunatoshi, avant de devenir aujourd’hui l’un des jardins japonais les plus réputés du pays, avec plus de 75 000 m² de verdure.
L’entrée du jardin rue Sando
Après avoir traversé la rue Sando, où se trouvent de nombreux commerces locaux, je découvre l’entrée officielle du Parc Suizenji. Une vaste étendue où couleurs et formes harmonieuses s’entremêlent autour d’un pont typique, qui me permet de commencer le parcours qui entoure le lac.
Le paisible sanctuaire Izumi
À quelques mètres à peine de l’entrée, se trouve sur la gauche le sanctuaire Izumi. Avec un beau chemin dallé qui mène jusqu’à son entrée, il est presque impossible de ne pas y faire un arrêt ! Comme dans tout site sacré japonais, on trouve à l’entrée la fontaine dédiée au rituel de purification : le temizu, ainsi qu’un espace ou sont accroché les ema, ces petites plaques en bois décorées où sont inscrits des vœux.
L’art traditionnel japonais de tailler les arbres
Après ce petit arrêt, je reprend finalement mon chemin dans le jardin, où je me retrouve entouré d’une multitude de magnifiques arbres taillés, issus de l’art traditionnel japonais. Tout aussi parfait les uns que les autres, ils sont régulièrement entretenus par le personnel, qui les taille d’une main méticuleuse.
Conseil photo : N’hésitez pas à vous approcher du bord de l’eau, pour y admirer le reflet parfait des arbustes sur l’étang !
Le Tokaido en version miniature
Désormais en plein cœur du Suizenji, je continue ma route sur un chemin vallonné, où se dresse de petites collines aux allures de montagnes. Cette partie a été initialement pensée comme une reproduction du Tokaido, la route côtière reliant Edo, l’actuelle Tokyo, et Kyoto, ainsi que de ces 53 étapes. Je peux donc y retrouver une représentation miniature du mont Fuji, aux couleurs éclatantes.
Une fois les collines contournées, un autre petit chemin étroit apparaît. Je le longe paisiblement jusqu’à rejoindre le bord du lac, où je profite maintenant d’une vue sur l’entrée, agrémenté de petites pierres qui font surface. Bien que le jardin soit réputé pour ses couleurs printanières, j’apprécie particulièrement le contraste qu’offre la palette hivernale avec le vert sapin des arbres et le jaune doré du gazon.
Les commerces du jardin
Après quinze minutes de marche, je termine la boucle pour rejoindre l’allée principale du jardin. Sur la gauche se tiennent divers petits commerce de produit locaux et de souvenirs en tout genre, alors que de l’autre côté, il est possible de passer un moment de détente dans un salon de thé japonais qui possède un espace ouvert donnant le jardin.
Sur les tatamis, j’aperçois deux amies, buvant leur thé et appréciant la vue ravissante sur l’étang.
Je quitte finalement le jardin Suizenji par la porte principale, avec un sentiment d’apaisement et de sérénité, si indissociable du Japon. Ce parcours historique m’a fait voyager sur plus de quatre cent cinquante kilomètres en l’espace de trente minutes, en suivant ce mini Tokaido et en oubliant presque que j’étais en réalité, au cœur de la ville !
Et comme l’air pur ouvre l’appétit, je profite de mon dernier passage par la rue Sando pour m’offrir une petite collation locale.