Incontournables, les nombreux châteaux de la préfecture de Hyogo témoignent d’un passé riche et glorieux où les seigneurs féodaux de la région démontraient leur force et leur influence. L’exemple le plus parlant est le château de Himeji (姫路城), inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. L’immense jardin Koko-en (好古園) adjacent au château permet de s’éloigner de la foule et de découvrir l’essence de l’esthétisme japonais. Quand à la gastronomie, la préfecture de Hyogo, bercée par les influences étrangères, a développé un art du bœuf aujourd’hui mondialement reconnu avec le bœuf de Kobe.
Le château de Himeji ou château du héron blanc
Construit sous l’ère Edo (1603-1868) en 1609, la plupart des éléments du château de Himeji sont restés intacts malgré la guerre et les nombreuses catastrophes naturelles qu’a subi la région. Le château est rapidement surnommé « château du héron blanc » à cause de son envergure, de sa couleur, et de la forme de ses toits qui font penser à un héron prenant son envol.
Outre la beauté de son architecture, le château est connu pour ses nombreux mécanismes de défense, pensés pour contrer les attaques ennemies dans un Japon où les guerres de clans faisaient rage. Ainsi, ce sont meurtrières, trappes de lancement de pierres, pièces cachées, râteliers à armes, doubles portes, qui témoignent de l’ingéniosité des constructeurs.
Le jardin japonais de Himeji
Construit en 1992, le jardin du château a été construit sur les modèles de jardins japonais de l’ère Edo. Immense, il couvre une superficie de plus de 3,5 hectares et se compose de neuf jardins aux styles différents. On aperçoit une partie du château depuis certains jardins. La promenade invite à une paisible pause au cœur de la ville. Au détour d’un étang de carpes koï, on passe sur un petit pont qui nous emmène nous perdre dans les dédales de ces jardins jusqu’à une maison de thé, ou encore un ruisseau.
Mouriya, goûter au bœuf de Kobe traditionnel
Que l’on soit à Kyoto, Osaka ou Himeji, de nombreuses lignes de train permettent de se rendre à Kobe en toute simplicité.
Depuis l’ère Meiji et l’ouverture du Japon au commerce international, la ville de Kobe, a noué des liens étroits avec l’extérieur grâce à son port commercial. De nombreux étrangers occidentaux se sont installés à Kobe dès le XIXe siècle, apportant avec eux leurs habitudes culinaires et une demande en viande bovine. Un anglais aurait été notamment séduit par une espèce bovine de la région de Tajima, dans la préfecture de Hyôgo, qui sont aujourd’hui la race d’origine des bœufs de Kobe.
Autorisée depuis peu à l’exportation, cette viande nourrit encore de nombreux fantasmes chez les gourmets et amateurs de viande.
Nous avons testé le restaurant Mouriya (モーリヤ), établi à Kobe depuis plus de 130 ans. Au comptoir du restaurant, un chef nous prépare des morceaux de viande en teppan yaki. Les morceaux crus nous sont présentés comme des petits joyaux avant d’être saisis sur la plaque chauffante. Marbrée de gras, ce sont ces matières grasses qui donnent à la viande sa consistante fondante. Le repas est à la hauteur des attentes que l’on avait. La viande est juteuse, savoureuse, parfaite.
Article sponsorisé par la préfecture de Hyogo