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Loin du stress et de l’activité bouillonnante des grandes métropoles japonaises, j’ai posé mon sac à dos sur l’île d’Ojika. Un lieu au charme fou dans la préfecture de Nagasaki, à 5 heures de bateau de Fukuoka. Un pur bonheur ! Et quand l’expérience se prolonge par le partage du quotidien d’une famille japonaise habitant l’île, je suis conquise !

Le sens de l’accueil des japonais est régulièrement salué, à juste titre, par les touristes en voyage dans le pays du Soleil Levant. Mais dans des villes comme Tokyo où l’on vit à mille à l’heure, il est plutôt rare de pouvoir faire l’expérience d’un échange authentique avec des locaux (en dehors des bars, restaurants et commerces…). Pouvoir être reçu sous le toit d’une famille japonaise et échanger un moment unique de convivialité et d’humanité, c’est l’assurance d’une incroyable expérience.

Vous l’aurez compris, à Ojika nous avons pu faire cette expérience magique d’un échange autour d’un repas confectionné à quatre mains. Une expérience qui laisse une empreinte forte : la joie d’avoir pu échanger un peu de nos cultures respectives et surtout la découverte du quotidien d’une famille japonaise.

Et j’ai envie de dire que l’accueil que j’ai reçu sur l’île d’Ojika est notamment dû au fait que sur une petite île au bout du monde, où tous se connaissent, l’hospitalité est un véritable cadeau offert aux visiteurs ayant traversé de longues contrées pour venir jusque chez eux. Ainsi, on se sent bienvenue dès notre arrivée au petit port d’Ojika.

Partager un peu du quotidien d’une famille japonaise

L’office de tourisme d’Ojika ouvert dès 6h30 joue un rôle important dans cette sensation d’accueil. Le personnel chaleureux est un atout non négligeable pour apprécier son séjour sur l’île à 200%. C’est grâce à Victoria, une des membres de l’équipe dynamique, que j’ai pu rencontrer Yoshiko Yamada san !

À l’image de tout le séjour, le dîner partagé avec la famille de Yamada san, aura été une grande réussite. Dans pareil moment, on se rend pleinement compte que plus que le langage oral, c’est le langage du cœur qui compte, et celui-ci est ponctué de nombreux éclats de rire.

Quant au repas de Yamada san, Ce serait mentir que de dire que c’était juste bon… c’était succulent et pantagruélique. Les produits de la mer sont encore à l »honneur pour mon plus grand plaisir. Yamada San, généreuse et chaleureuse, est une cuisinière hors pair. Passionnée de cuisine, elle s’enquiert de votre appétit comme le ferait votre grand-mère.  

Une expérience unique

Durant les échanges avec le couple Yamada, on en apprend beaucoup sur les marées, la lune et la fraîcheur des poissons. On en apprend tout autant sur la vie paisible des habitants de l’île, loin du brouhaha d’une ville comme Tokyo où je n’ai encore jamais eu l’occasion d’être reçue dans la maison d’un ami japonais. Mais au delà de cela, on se prend surtout à rêvasser d’une retraite aussi paisible.

Ces paysages, cet accueil, cette authenticité, ils sont propres à la ruralité. Il ne faut pas avoir peur de sortir des sentiers balisés pour s’aventurer sur une île comme Ojika où vous vivrez une expérience comme peu l’auront vécue en venant faire du tourisme en terre nippone.

Je pense avoir fait honneur à Yamada san en cuisinant à ses cotés et en dégustant l’ensemble de ses plats. J’avoue être même repartie avec un petit tupperware à la plus grande joie de Yamada san, et la mienne.

Comment se rendre à Ojika ?

On peut penser que l’accessibilité d’une telle île est difficile. Détrompez-vous. Depuis Tokyo, Osaka, Nagoya ou encore Hokkaido, rejoindre l’île d’Ojika est loin d’être insurmontable. L’accès à l’île se fait par une arrivée en bateau (la traversée, uniquement de nuit, dure 5 heures ) depuis le port de Hakata, facilement accessible en bus à une vingtaine de minutes de la gare de Hakata à Fukuoka. Si vous arrivez par avion de Tokyo, Osaka, Nagoya et Sapporo à Hokkaido, cette gare JR est à deux stations de métro de l’aéroport de Fukuoka.

Article réalisé en partenariat avec l’île d’Ojika

rachida

rachida

Lilloise à Tokyo férue de voyages, mon moteur c'est la curiosité. Et rien de tel que ce passionnant métier de rédactrice pour combler mes envies de connaissances et partager mes découvertes avec les lecteurs.

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