La ville de Kofu (甲府市), située au Nord-Est de la préfecture de Yamanashi, est connue pour l’abondance de la nature qui l’entoure et pour ses nombreuses montagnes voisines. À 1 heure 30 en train express depuis la gare de Shinjuku, Kofu est une destination idéale pour une escapade d’une journée (ou plus) depuis Tokyo. Malgré sa proximité avec la capitale, Kofu reste quelque peu méconnue des touristes étrangers et permet de s’aventurer hors des sentiers battus.
Notamment réputée pour sa vallée de Shosenkyo et sa vue imprenable sur le Mont Fuji, Kofu saura ravir les amoureux de randonnée et de nature. Les passionnés d’histoire y trouveront également leur compte tant cette ville est restée liée au Japon féodal que l’on célèbre encore de nos jours, notamment au travers du festival Shingen-ko, ou encore du somptueux château Maizuru, qu’il est possible de visiter. Enfin, les gourmets sauront apprécier l’agriculture locale, riche de ses nombreux vignobles et vergers, une bonne occasion de déguster de délicieux fruits frais, ou même de participer à leur cueillette. Suivez-moi au cœur des montagnes de la préfecture de Yamanashi !
Les lieux à visiter à Kofu
Il existe de nombreuses visites touristiques dans la ville de Kofu. Je n’ai malheureusement pas pu en visiter chaque recoin, mais j’aimerais partager avec vous mes endroits préférés :
Le château Maizuru de Kofu, sur les traces des samouraïs du clan Tokugawa
Saviez-vous qu’il y a un château à Kofu ? Suivez-moi pour un voyage dans le passé !
Parlons un peu histoire pour comprendre l’importance de ce lieu. Le château Maizuru fut construit par le clan Tokugawa sur ordre du célèbre daimyo Toyotomi Hideyoshi vers 1583. À l’époque, il s’agissait alors du deuxième plus grand château du Kanto après celui de la capitale. Cependant, vers 1877, celui-ci fut partiellement détruit suite à un incendie, et resta à l’abandon pour un temps à la fin du shogunat. Rebâti au XXe siècle, il fut déplacé pour laisser place à l’actuelle gare de Kofu, construite sur les ruines de l’ancienne enceinte du château. Le parc du château de Maizuru se trouve aujourd’hui juste à proximité de la gare. Bien que l’emplacement du château ait changé, les murs sont toujours d’époque, érigés il y a plus de 400 ans, et sont considérés comme de vrais trésors nationaux.
La particularité de ce château réside dans son emplacement : le site offre une très belle vue sur le célèbre mont Fuji ainsi que sur toute la ville et ses montagnes avoisinantes. Il s’agit donc d’un endroit particulièrement photogénique à ne pas manquer lors de votre visite. Bien sûr, il faut être chanceux et avoir droit à une journée ensoleillée pour profiter pleinement de la vue, mais lorsque le ciel est dégagé, le spectacle est à couper le souffle !
Le parc renferme également la porte Yamanote-gomon au nord du château (côté nord de la gare), où se trouve une petite salle d’exposition en accès libre avec une plateforme d’observation d’où l’on peut voir le mont Fuji et la tour Yagura. Le meilleur dans tout ça ? L’entrée du parc est gratuite et le parc du château abrite de nombreux cerisiers, ce qui rendra votre visite inoubliable si vous vous y rendez durant la saison des cerisiers en fleur.
Le sanctuaire de Takeda, sur les traces du grand Takeda Shingen
Le sanctuaire de Takeda est un lieu historique important, lié — comme vous l’aurez surement deviné à son nom — à Takeda Shingen.
Ce sanctuaire shintoïste fut construit en 1919 en l’honneur de Takeda Shingen, le samouraï protecteur de la région de Kai (aujourd’hui préfecture de Yamanashi) notamment connu comme étant l’un des samouraïs les plus vaillants de l’époque des guerres de clans (1477-1573). Il fut le seul à avoir été capable de rivaliser avec Oda Nobunaga et Tokugawa Ieyasu dans leurs efforts de conquête du Japon, et beaucoup se demandent ce qu’il serait devenu s’il n’était pas mort subitement, car l’unification du Japon aurait pu prendre un tournant tout à fait différent. Le sanctuaire Takeda a été spécifiquement bâti sur les vestiges de la résidence fortifiée du clan Takeda, ce qui donne à ce lieu une grande importance historique. Une véritable salle aux trésors se trouve à l’intérieur du sanctuaire. On y retrouve de nombreux objets d’époque (armures, éventails, etc.), dont notamment l’épée Yoshioka-ichimonji qui fut désignée trésor national.
Je tiens toutefois à vous avertir : aux premiers abords, il semble que ce sanctuaire n’ait rien de bien extraordinaire. Celui-ci ne laisse pas forcément une première impression marquante. Si vous ne vous intéressez pas particulièrement à l’histoire du Japon et que vous manquez de temps ce n’est peut-être pas un lieu à visiter en priorité.
Mais les plus curieux trouveront leur compte dans le musée ouvert il y a peu juste en face du sanctuaire. Vous pourrez y trouver de plus amples explications sur Takeda Shingen et la vie qu’il a vécue. Le musée met en perspective l’histoire du clan Takeda. Je recommande d’ailleurs de commencer votre visite par le musée avant de vous attaquer au sanctuaire. Ainsi, vous comprendrez mieux le contexte et aurez alors l’impression de marcher sur les traces des samouraïs.
L’exposition permanente est gratuite, et l’exposition temporaire ne coûte que quelques centaines de yens. Il y a même un café et une boutique souvenir à l’intérieur du musée, idéal pour faire une petite pause.
Au final, même si la visite n’est pas un « must », on passe tout de même un bon moment si l’on prend le temps de s’arrêter par le musée. De plus, la route qui mène au sanctuaire est parsemée de cerisiers, ce qui rend la visite très agréable au printemps.
Non loin du sanctuaire, vous trouverez sur votre chemin plusieurs stands de nourriture, et pourrez déguster de délicieux Shingen mochi au kinako (gâteau de riz gluant avec de la poudre de soja grillée) ou vous rafraîchir avec une glace au mochi en période estivale.
Activités à essayer à Kofu
Si vous êtes fatigué des visites touristiques et que vous souhaitez prendre le temps de profiter de certaines activités, voici la liste de mes activités préférées à faire à Kofu !
Randonnée dans la vallée de Shosenkyo, l’un des plus beaux parcs naturels du Japon
Si, comme moi, vous n’êtes pas un grand fan de randonnée, cette activité ne va a priori pas vous enthousiasmer ; mais ce fut en fait l’un des meilleurs moments de mon voyage, et cela valait vraiment la peine de passer outre mes appréhensions.
Officiellement inscrit au patrimoine national en juin 2020, la vallée de Shosenkyo est un véritable trésor caché, très populaire auprès des randonneurs japonais. Ici, vous serez littéralement au cœur des montagnes et de la forêt, dans un monde proche de l’univers magique de Princesse Mononoke. Très peu connu des touristes étrangers, la vallée de Shosenkyo est un véritable havre de paix, particulièrement réputée pour ses feuilles d’automne rouges et orangées. Nous avons eu la chance de visiter la vallée en automne, et nous n’avons pas été déçus !
Trois arrêts de bus permettent de se rendre dans la vallée de Shosenkyo : « Shosenkyo-guchi » au début des gorges, « Greenline shosenkyo » là où commence le parcours le plus pittoresque des gorges, et enfin « Shosenkyo taki ue » près des chutes. Bien qu’il soit tentant de prendre le bus jusqu’à la fin du parcours, nous nous sommes motivés et avons choisi le chemin de randonnée, car c’est bien là le meilleur moyen de découvrir la vallée. D’autant plus que la montée ne prend que deux heures environ (pour environ 4 kilomètres).
Nous avons donc commencé notre périple au pont Nagatoro. Sur la route, on croise toute sorte de rochers en forme d’animaux (ours, singe, etc.) très amusants, et nous nous sommes rapidement retrouvés sur le pont Ai no Hashi (le pont de l’amour). La légende dit que si l’on traverse ce pont avec la personne que l’on aime, on aura la chance de passer une longue vie heureuse en sa compagnie. De nature très romantique, je suis toujours très friande de ce genre de légendes, et c’est avec amusement que mon époux et moi avons traversé ce pont.
Nous avons également beaucoup apprécié le sanctuaire Yakumo au sommet du téléphérique, lui aussi réputé pour porter chance en amour. Bon nombre de personnes viennent ici prier pour leur bonheur au sein du mariage. Anecdote qui fera peut-être de belles histoires à raconter !
Après plusieurs minutes de marche, on arrive alors à la cascade Sengataki. Elle fait environ 30 mètres de haut, et c’est l’un des sites le plus célèbre de la randonnée dans la vallée de Shosenkyo. Perdus au cœur de la forêt, on se laisse bercer par le bruit de l’eau. Nous avons même eu la chance de voir apparaître un arc-en-ciel passant sur l’eau. Une atmosphère magique ! Non loin de la cascade se trouve un escalier menant à une petite allée commerçante, idéale pour acheter quelques souvenirs ou manger un morceau.
En montant encore quelques minutes, il est alors possible d’emprunter le téléphérique afin de rejoindre la plateforme d’observation du mont Rakanji, à plus de 1000 mètres d’altitude. L’aller-retour coûte 1300 yens et le trajet dure 5 minutes.
Depuis l’observatoire, la vue sur le mont Fuji et les montagnes voisines est renversante. Pendant toute la randonnée, je me motivais intérieurement en me disant qu’avec encore quelques efforts et un peu de chance, j’allais voir le mont Fuji. La vue fut la plus belle des récompenses après l’effort ! Elle le fut même d’avantage en continuant la marche pendant une petite quinzaine de minutes jusqu’au pic Yasaburo-dake. On se trouve alors sur une plateforme rocheuse sans aucune barrière et on se sent comme au sommet du monde avec une vue à 360° sur toutes les montagnes environnantes y compris le mont Fuji.
De vous à moi, je dois avouer que je ne suis d’ordinaire pas une grande adepte de randonnée. Avoir les pieds dans la boue et grimper toute la journée ne m’a jamais fait rêver. Mais croyez-moi quand je vous dis que la vallée de Shosenkyo est un must si vous passez par Kofu. Les différents chemins de randonnée sont facilement accessibles (moyennant bien sûr de bonnes chaussures de randonnée) et le décor est à tomber, si bien que la journée passe sans même qu’on ne s’en rende compte. On trouve tout de même quelques aires de repos, restaurants et boutiques souvenirs sur le chemin, où vous pourrez faire une pause à un prix raisonnable. À tester sans hésitation !
Cueillette de fruits frais, à la découverte de l’agriculture locale
Envie de mettre un chapeau de paille, de profiter du soleil et de vous mettre dans la peau d’un paysan pour récolter de délicieux fruits ? Vous êtes au bon endroit !
La préfecture de Yamanashi est réputée pour la variété et la qualité de ses fruits. Située dans une cuvette topographique, la région possède un climat particulier et ensoleillé. Saviez-vous que Kofu bénéficie d’une des plus longues durées d’ensoleillement quotidien du Japon ? Ce qui est donc très propice à la production locale de vin et de vergers. Myrtilles, fraises, pêches, cerises, prunes, poires, raisins et plus encore, vous avez l’embarras du choix ! L’un de nos rédacteurs, Todd, était d’ailleurs parti à la découverte des pêchers en fleur dans la préfecture de Yamanashi.
Lors de notre visite, nous avons décidé de mettre la main à la patte et de participer à la cueillette des pêches afin d’en apprendre plus sur l’agriculture locale. Direction Misaka Farm Grape House dans la ville de Fuefuki (connue comme étant la « peach city » de la région). Accessible en seulement 35 minutes en bus direct depuis la gare de Kofu jusqu’à l’arrêt Natsume, Misaka Farm Grape House est avant tout spécialisée dans la production de raisins, mais est également largement réputée pour sa cueillette de pêches ouverte au public. Il n’est pas nécessaire de réserver à l’avance (sauf dans le cas d’un groupe de plus de 10 personnes), et le personnel peut même vous accueillir les jours de pluie.
On vous propose d’abord plusieurs tarifs allant de 900 à 3500 yens par adulte. Le plus courant étant le tarif à 1300 yens, vous autorisant à cueillir 2 pêches par vous-même et à les ramener chez vous. Ce tarif vous permet également d’avoir accès à un buffet à volonté de pêches disponible sur place, où vous pourrez vous délecter de pêches jusqu’à plus soif. Les tarifs supérieurs incluent également un repas, avec la possibilité de rapporter quelques souvenirs.
Après avoir choisi son tarif, le personnel vous explique d’abord comment choisir et cueillir ses pêches. Celles-ci mûrissent sur l’arbre et se gorgent de sucre au contact des rayons du soleil, il vaut donc mieux privilégier les branches en hauteur, en utilisant les escabeaux et les échelles mis à disposition. On privilégie également les pêches bien odorantes, rondes et symétriques, avec une peau tirant sur le rouge. Mais il faut toutefois éviter de triturer plusieurs pêches pour jauger leur « qualité », au risque de les abîmer à la longue. La cueillette se fait donc en fonction de la vue et de l’odorat.
Les fruits sont d’une telle qualité que l’on peut même manger la peau ! La partie du fruit en contact avec la peau est la plus sucrée donc on lave bien la pêche avec des bacs prévus à cet effet, et on la découpe telle quelle. Cette expérience est pour le moins très amusante et vous permet de passer un bon moment à l’extérieur et de profiter de la nature tout en vous délectant de délicieux fruits frais. On vous recommande d’éviter de venir vers midi, heure d’affluence, et de privilégier le matin si vous souhaitez prendre votre temps pour la cueillette.
Le festival Shingen-ko, la plus grande parade de samouraïs au monde
Chaque année à Kofu, il est possible de remonter le temps et d’assister à la reconstitution de l’une des plus grandes batailles de samouraïs, qui s’est produite il y a quelques centaines d’années.
Chaque année début avril, se tient un événement à échelle colossale dans la ville de Kofu. Le festival Shingen-ko, officiellement reconnu dans le livre des records comme étant la plus grande parade de samouraïs au monde, fait honneur au précédemment cité Takeda Shigen. Kofu est d’ailleurs l’une des seules villes au Japon à célébrer pareil évènement en hommage à son ancien seigneur. C’est dire le respect que les habitants lui portent encore aujourd’hui ! Malheureusement, suite à la pandémie due au Covid-19, le festival a été annulé en 2020, mais avril 2021 marquera un tournant important, car il s’agira alors du 500e anniversaire de Takeda Shigen. En espérant donc que la situation sanitaire future soit propice à une belle célébration.
Pour l’occasion, c’est plus de 1000 participants vêtus de costumes de samouraïs incarnant le clan des Takeda qui défilent dans la ville, afin de rendre hommage à leur ancien seigneur. La parade part de la gare de Kofu et défile dans l’ancien domaine du clan avant d’arriver au parc du château Maizuru.
L’évènement dure normalement trois jours et est constitué de plusieurs parties, dont une reconstitution de la bataille de Kawanakajima au sanctuaire Takeda. La scène est très amusante car extrêmement théâtrale. Pour beaucoup de Japonais, cela n’a rien d’un jeu et c’est un acte très important afin de perpétuer la mémoire de leur ancien souverain.
Chaque année, le festival attire plus de 100 000 visiteurs japonais et internationaux, et constitue une véritable fierté pour la ville de Kofu. Il est même possible aux étrangers de participer à la parade, moyennant une candidature préalablement déposée à l’avance ainsi qu’une participation financière. Qui n’a jamais rêvé d’être un samouraï le temps d’un festival ?
Où et que manger à Kofu ?
Envie de goûter à la cuisine locale de Kofu ? Si vous souhaitez essayer quelque chose d’un peu différent, vous êtes au bon endroit !
Hormis la grande variété de fruits frais qui s’offre à vous, sachez que la spécialité de Kofu n’est autre que le hôtô (ほうとう), un plat constitué de nouilles épaisses dans un bouillon de miso (pâte de soja fermentée) accompagné de légumes de saison. Le bouillon a également plusieurs variantes, avec ou sans viandes.
La texture des nouilles ressemble beaucoup à celle des udon, mais en plus plates. Quant au bouillon, il est assez salé et la texture est très agréable en bouche. De quoi vous rassasier après une randonnée dans la vallée de Shosenkyo ! Nous avons justement trouvé un restaurant sur notre route où l’on en servait. Idéal pour vous réchauffer, ce plat à un je-ne-sais-quoi de réconfortant, qu’il est très agréable de partager. On dit même que le hôtô était le plat consommé par Takeda Shingen et ses soldats avant une bataille. Quoi qu’il en soit, ce plat n’est pas très onéreux (environ 1000 yens) et vaut le détour.
Autre spécialité locale très intéressante à découvrir : le torimotsuni (鳥もつ煮), des abats de poulet revenus dans une sauce au soja, qui ont notamment gagné le B-1 Grand Prix (un prix récompensant les meilleurs plats locaux du Japon) il y a quelques années. La texture est particulière mais se marie très bien avec l’assaisonnement à la sauce soja. Kiri (きり), juste au nord de la gare de Kofu, est une très bonne adresse où vous pourrez déguster du torimotsuni accompagnés de nouilles soba.
À essayer pour les plus curieux !
Où séjourner à Kofu ?
Je vous recommande le Shiro no Hotel (城のホテル). Celui-ci n’a ouvert que très récemment, et est idéalement situé entre la gare et le château de Kofu. Les prix sont relativement abordables, et bien qu’il s’agisse d’un hôtel classique, il offre une très belle vue du dernier étage, surplombant toute la ville, d’où il est possible d’apercevoir le somptueux mont Fuji. Vous y trouverez également un onsen où vous pourrez barboter, idéal pour se relaxer après une journée de visite.
Si vous souhaitez un hébergement un peu plus authentique, on trouve de nombreux ryokan dans le quartier thermal de Yumura Onsenkyo. Ce quartier thermal fut souvent visité par l’écrivain Dazai Osamu, et on dit que c’est ici que Takeda Shingen venait soigner ses blessures. Composé d’une dizaine d’onsen, il est possible de se munir d’un pass qui permet d’essayer les différents établissements du quartier. Le pass est très avantageux si l’on souhaite se rendre dans plusieurs onsen. Plusieurs options à considérer en fonction de votre budget et de vos attentes.
Informations pratiques
Voici quelques sites où vous pourrez trouver de plus amples informations sur les visites :
- Site de l’office du tourisme de Kofu (en anglais)
- Site de l’office du tourisme de la préfecture de Yamanashi (en français)
- Site de l’association touristique de la vallée de Shosenkyo (en anglais)
- Page Facebook de la ville de Kofu (français disponible)
- Page Instagram de la ville de Kofu (français disponible)
- Site de Misaka Farm Grape House (uniquement en japonais)
Accès
Depuis le Kanto
- Depuis Shinjuku : 1h30 en train LTD express (Azusa ou Kaiji), ou 2h10 en bus.
- Depuis l’aéroport de Haneda : 3h10 en bus.
- Depuis l’aéroport de Narita : 3h45 en bus.
Depuis le Kansai
- Depuis la gare de Shin-Osaka : environ 4 heures. Prendre le Shinkansen jusqu’à Shizuoka, puis le train LTD express Fujikawa jusqu’à Kofu.
Se rendre à la vallée de Shosenkyo
- Depuis la gare de Kofu : 30 minutes en bus. Descendre à « Shosenkyo-guchi », « Greenline Shosenkyo » ou « Shosenkyo taki ue » en fonction de la distance que vous souhaitez parcourir en randonnée (à noter qu’en haute saison du 1er avril au 30 novembre, le dernier bus vers Kofu en partance de Shosenkyo taki ue est à 17h32).
Se rendre à Misaka Farm Grape House
- Depuis la gare de Kofu : 35 minutes en bus. Descendre à l’arrêt Natsume.
Kofu et la préfecture de Yamanashi sont parcourus de paysages somptueux, enveloppés dans une nature abondante ; une destination que je recommande vivement. Que l’on soit adepte des randonnées ou non, la vallée de Shosenkyo vaut le détour, avec ses vues imprenables sur le mont Fuji. La ville de Kofu peut être visitée toute l’année, mais il semble plus judicieux de s’y rendre au printemps pour profiter des cerisiers en fleur et du festival Shingen-ko, ou alors en automne afin de profiter des feuilles d’automne dans la vallée de Shosenkyo.
Merci à Fanny Orange et à la mairie de Kofu pour leur collaboration. Pour plus d’informations en français sur Kofu et ses environs, n’hésitez pas à aller visiter la page Facebook et Instagram de la ville.