Article réalisé en partenariat avec la ville d’Asahikawa
Lorsque le taxi m’a déposé à la station de ski Kamui Ski Links, j’ai tout de suite été frappé par le nombre de familles qui se préparaient à passer la journée sur les pistes. Le bâtiment était plein de skieurs et de snowboardeurs de tous âges, satisfaits d’attendre le début de leur journée en plein air bien au chaud à l’intérieur.
Après deux jours passés sur les pistes reculées du mont Asahidake, j’avais hâte de découvrir ces pistes de ski alpin, aussi populaires auprès des habitants de la région qu’accessibles, puisqu’elles ne sont situées qu’à 40 minutes de route du centre d’Asahikawa, la deuxième plus grande ville d’Hokkaido. Surtout, j’avais hâte de skier sur la poudreuse de la région, réputée internationalement, et qui attire les amateurs de ski du monde entier.
Une journée sur les pistes du Kamui Ski Links
Je me suis dirigé directement vers le vestiaire pour revêtir la combinaison louée à l’Office du tourisme situé dans la gare d’Asahikawa. Bien que je skie depuis le plus jeune âge, je ne possède pas mon propre équipement et j’ai dû louer des skis, des chaussures et un casque dans la boutique de la station.
Le personnel était amical et professionnel. En moins de dix minutes, ils m’ont fourni tout le nécessaire et m’ont indiqué le comptoir où acheter mon pass. Le ticket de remontées d’une journée coûte 3100 yen. Mon pass en poche, j’ai acheté un nikuman (brioche fourée à la viande) à un vendeur pour prendre quelques calories et de l’énergie avant de me lancer sur les pistes.
J’ai toujours aimé commencer une journée de ski en douceur sur les pistes vertes. Alors que certaines stations ne satisfont que les amateurs de pistes noires, j’étais heureux de découvrir la grande variété de difficultés que l’on trouve au Kamui Ski Links. Les pistes vertes y sont nombreuses, et il n’est pas surpenant de voir de nombreux débutants s’entraîner au ski ou au snowboard en empruntant le télésiège situé juste à côté du bâtiment principal.
J’ai été tout de suite impressionné par la qualité de la neige d’Hokkaido, qui était tout à fait à la hauteur de sa réputation. Plutôt que de vous enfoncer dans plaques verglassées, vous glissez sur une épaisse couche de poudreuse légère. Après quelques descentes, pour m’habituer à mes skis de location et m’échauffer, je me suis dirigé vers le téléphérique.
Poudreuse fraîche au sommet du mont Kamui
La Kamui Gondola est un téléphérique qui vous emmène rapidement du bâtiment principal jusqu’au sommet de la sation, à 751 mètres d’altitude. Le trajet est époustoufflant, avec une vue dégagée sur les plaines d’Ishikari, recouvertes d’une épaisse couche de neige. Quand je suis sorti du téléphérique, au sommet, je me suis d’abord mis à l’abri des vents violents dans le Café Mt. 751, un restaurant qui offre une vue panoramique sur les montagnes alentours et les terres agricoles qui s’étendent au loin. J’ai admiré le paysage avec une tasse de chocolat chaud, assis près de la cheminée, un refuge comme on peut en rêver.
Après m’être reposé au café, j’ai décidé de quitter les pistes vertes pour partir explorer les parties de la station où se trouvent les pistes de niveau intermédiaire et avancé. Pour profiter pleinement de la qualité de la neige locale, le Kamui Ski Links laisse certaines des pistes non-entretenues, dont une piste noire sur l’autre versant de la montagne. Si vous avez dépassé le niveau des pistes pour débutants, c’est là que vous devez aller plonger vos skis dans la poudreuse fraîche et dévaler la montagne.
Certaines de ces pistes non-entretenues étaient un peu trop difficiles pour moi, mais j’ai été fier de pouvoir descendre une piste à 30 degrés. J’ai dû mettre mes cuisses à contribution, éprouvant juste assez de brûlure pour sentir que j’avais accompli quelque chose, mais pas assez pour épuiser mes forces et m’empêcher de pendre le télésiège pour recommencer.
Après une journée entière à skier au Kamui Ski Links, il y a de nombreuses options pour la soirée. Une navette relie le parking de la sation à la gare d’Asahikawa en 40 minutes. Vous pourrez vous reposer dans le quartier, attablé devant un plat de fruits de mer locaux ou un bol de ramen, puis boire quelques verres dans l’une des nombreuses izakaya (pub japonais), et vous remettre sur pied pour une deuxième journée à la montagne.
Article original d’Andrew Deck, traduit par Clémentine.
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