Test du wifi gratuit et découvertes de Yanesen et Kagurazaka avec le Tokyo Metropolitan Government
Wifi gratuit à Tokyo accessible en quelques clics
La ville de Tokyo a eu la bonne idée de mettre à disposition des points d’accès Wifi gratuits un peu partout dans la ville. De nombreux spots Wi-Fi sont ainsi disponibles dans les endroits les plus touristiques de la métropole. Parcs, musées, jardins… vous pourrez découvrir Tokyo tout en restant connecté ! Toutes les informations du réseau et la carte des différentes bornes sont accessibles sur le site internet dédié.
Test du côté de Yanesen, près d‘Ueno, et à Kagurazaka.
À quelques pas de la garde d’Ueno, le spot Wifi est facilement identifiable. Arborant le titre de « Discover & Tokyo« , c’est un panneau d’information numérique à écran tactile qui renferme la précieuse borne Wifi qui vous permettra de vous connecter gratuitement à internet. Il vous donnera également accès aux principales informations touristiques du quartier.
La marche à suivre pour se connecter au Wifi est extrêmement simple. Après avoir activé le Wifi sur votre appareil, il vous suffira de sélectionner le réseau FREE Wi-Fi & TOKYO.
Une fois la connexion établie, il vous faudra ouvrir votre navigateur internet pour tomber automatiquement sur le site internet de Free Wi-Fi & Tokyo. Vous aurez accès au réseau après vous être enregistré.
De la même manière que pour de nombreux réseaux wifi au Japon accessibles après quelques étapes faciles, rien de bien compliqué : la connexion sera établie en quelques secondes ! Vous aurez pour cela le choix entre entrer votre adresse e-mail ou vous connecter via les réseaux sociaux.
Choisissez l’option que vous préférez et… ça y est ! Vous pouvez profitez d’une connexion internet de qualité mise à disposition gratuitement !
Le parc d’Ueno et l’étang de Shinobazu
Le temps de vérifier le chemin sur Google maps, auquel j’ai accès maintenant que je suis connecté au Wifi, et je prends la direction de l’étang de Shinobazu. L’immense étang naturel, en plein cœur de Tokyo fait partie des lieux à ne pas manquer lorsqu’on est de passage à Ueno. Depuis que je vis à Tokyo, je me suis rendu un bon nombre de fois autour de cet étang, et je ne me lasse jamais de l’ambiance paisible qui règne aux abords de ses eaux. Le paysage urbain est impressionnant, les immenses gratte-ciels se reflètent dans le plan d’eau et l’on aperçoit la silhouette élancée de la Tokyo Skytree.
Une partie de l’étang est entièrement recouverte par des lotus, si denses que l’eau est à peine visible au printemps. Aujourd’hui, c’est l’hiver. La neige tombée à Tokyo quelques jours plus tôt n’a pas encore tout à fait fondue et les lotus secs recouvrent l’étang de leurs couleurs chaudes.
Plus loin, une personne profite des quelques rayons de soleil de la journée assis sur un banc, en compagnie des oiseaux qui se rassemblent par dizaines pour venir picorer les quelques grains de riz qu’il leur a apportés. Une personne brave courageusement le froid de cette journée d’hiver pour naviguer sur les eaux paisibles de l’étang. Une bulle semble se former au cœur de la ville, rappelant que la nature est toujours au centre de la vie des Japonais, même dans une mégapole aussi étendue et connectée que Tokyo.
Si ces scènes quotidiennes ne me sont pas inconnues, je découvre en revanche que l’ensemble du parc d’Ueno et son étang sont parsemés de spots Wi-Fi. Je n’ai qu’à trouver le réseau FREE Wi-Fi & TOKYO et j’ai accès à internet sans avoir besoin de me réenregistrer. La connexion est bonne, et je peux envoyer les photos que je prend à mes amis, très rapidement.
Le cèdre de l’Himalaya de Yanaka
Non loin d’Ueno, la zone de Yanesen (le surnom-raccourci qui englobe les quartiers de Yanaka, Nezu et Sendagi), est connue pour avoir conservé l’atmosphère du « vieux Tokyo« . C’est l’une des rares zones de Tokyo à avoir survécu aux bombardements de la Seconde guerre mondiale et aux grands tremblements de terre ayant frappé la ville. N’ayant pas non plus connu de grands projets d’urbanisme, les gratte-ciels n’y sont pas omniprésents comme ils peuvent l’être dans beaucoup de quartiers de Tokyo.
Marcher dans ces rues permet de découvrir un aspect complètement différent de Tokyo. Les rues calmes et étroites regorgent de vieux bâtiments traditionnels et de temples.
Au milieu de ces ruelles pousse aussi un arbre à l’histoire particulière. Ce cèdre de l’Himalaya (Himaraya sugi en japonais) y fut planté il y a environ 90 ans par le grand père de l’actuel gérant d’une petite boutique qui se trouve au pied de l’arbre. Simple bonzaï mis en terre, il finit par prendre des dimensions impressionnantes. Un tronc qui fait jusqu’à 3 mètres de diamètre pour une hauteur estimée de 20 mètres.
Le mur de Tsuiji
Suite de la visite avec un symbole du quartier de Yanaka, le mur de Tsuiji, long de 37,6 mètres. Construit durant l’ère Edo (1603-1868), il est composé de couches successives de terre et de briques. S’il a été partiellement détruit durant le tremblement de terre de 2011, il a été depuis entièrement restauré et donne un aperçu de l’architecture de Tokyo il y a plus de deux cent ans.
La rue Yanaka Ginza
Yanaka Ginza est une petite rue incontournable lorsque l’on s’aventure dans Yanesen. Souvent bondée le week-end, cette rue marchande, un peu étroite, aux étalages de poisson se mêlant aux boutiques de souvenirs, donne l’impression de découvrir le Tokyo d’avant-guerre.
Je m’y rends régulièrement depuis que je vis à Tokyo, pour profiter d’une après midi ensoleillée à déambuler à la recherche d’une petite boutique intéressante ou pour prendre quelques chats en photo. Les chats y sont si omniprésents qu’ils sont devenus les mascottes du quartier.
Le sanctuaire de Nezu-Jinja
Le Nezu-Jinja est un sanctuaire shintoïste inauguré en 1705. Ma visite de ce sanctuaire est venue conclure en beauté mon excursion dans la zone de Yanesen. On oublie rapidement que l’on est en plein cœur de la ville lorsque l’on pénètre dans le parc qui entoure le sanctuaire. Jardin japonais et petits ponts qui enjambent quelques cours d’eaux, le sanctuaire est toujours visité par quelques Japonais qui viennent y faire une prière. Ce jour là, la neige qui s’accrochait donnait une ambiance particulière au lieu, le rendant plus dépaysant encore.
Mais ce qu’il y a de plus remarquable au Nezu-Jinja, ce sont ses allées de torii. Ces petits portails rouges qui se succèdent pour créer un véritable tunnel. Difficile de ne pas penser au très célèbre Fushimi-Inari de Kyoto et à ses interminables allées si photogéniques. Si les allées du Nezu-Jinja sont bien moins longues, et les torii moin hauts, cela reste un véritable plaisir de faire quelques pas sous ces portails rouges.
Le Nezu-Jinja offre un bel aperçu de ces structures typiquement japonaises, sans même quitter Tokyo.
Le Wifi est aussi accessible dans les stations de métro
Pour terminer ma journée à la recherche d’authenticité et de tradition à Tokyo, j’ai pris le métro en direction de Kagurazaka. En arrivant à la station de métro d’Iidabashi, j’ai pu à nouveau tester le Wifi gratuit de Tokyo.
On trouve en effe, dans la plupart des stations de métro et de bus de la ville des bornes Wifi, grâce à un partenariat entre le gouvernement de Tokyo et le réseau nommé Metro Wi-Fi. Car, oui, il y a différentes sources de Wi-Fi à Tokyo, ce qui peut avoir l’air bien compliqué à première vue… Mais il n’en est rien : une fois enregistré sur le réseau FREE Wi-Fi & TOKYO, vous aurez accès, entre autre, aux réseaux du métro de Tokyo, des lignes Toei et des bus Toei.
Il vous faudra cette fois-ci trouver METRO FREE Wi-Fi, et vous arriverez sur la page d’accueil du réseau.
Cliquer sur « Access the internet here » vous connectera au Wifi sans avoir besoin de vous enregistrer à nouveau. L’occasion de profiter de la connexion pour s’amuser un peu avec Google traduction qui traduit en direct les mots en japonais depuis l’appareil photo du smartphone. Le résultat n’est pas toujours d’une grande exactitude, mais se révèle être une aide précieuse lorsqu’on ne peut pas déchiffrer les kanji japonais.
Kagurazaka, le « petit Kyoto » de Tokyo
Me voilà donc dans les rues de Kagurazaka, aussi surnommé le « petit Kyoto » de Tokyo. Ce surnom lui vient de la présence des nombreuses maisons de geisha qui se sont développées au début du XXe siècle. Le quartier est agréable, animé.
On y trouve plusieurs temples bouddhistes, notamment le Zenkokuji qui a plus de deux cents ans. Mais il existe aussi un sanctuaire à l’allure plutôt moderne : le Akagi Jinja qui, bien que fondé autour de l’an 1300, a été récemment entièrement rénové et présente aujourd’hui un design intéressant façonné à partir de bois et de verre.
Kagurazaka est également connu comme étant le quartier français de Tokyo. Depuis que l’institut Français du Japon et le lycée Franco-Japonais y ont élu domicile, la présence de ressortissants français y est devenue très significative. On trouve du coup de nombreux restaurants ou pâtisseries françaises.
