Découverte d’Uki en partenariat avec Kumamoto Prefecture Tourism Federation.
La vieille ville d’Uki est un petit paradis offrant un panorama exceptionnel à seulement une heure de route de l’aéroport d’Aso-Kumamoto. Elle possède un superbe paysage de petites îles en pointillé et de baies découpées, du genre que l’on ne trouve habituellement que dans les calendriers faits pour faire rêver. De l’ancienne cité portuaire de Misumi à la ville-étape de Matsuai, en passant par un sanctuaire immergé, vous ne saurez plus où donner de la tête !
Le voyage à Uki
Après la descente de l’avion, le mieux est définitivement de louer une voiture, la meilleure option pour explorer pleinement la région. Il suffit ensuite de viser l’un des sites touristiques, et de s’arrêter quand on veut en chemin pour découvrir de bonnes surprises. Et croyez-moi, entre les paysages, les boutiques locales, et des architectures étonnantes, vous vous arrêterez plus d’une fois !
Premier arrêt au sanctuaire immergé Einoo-jinja
Le sanctuaire Einoo-Jinja a été fondé en 713, mais a depuis longtemps glissé vers les flots de la mer – jusqu’à y plonger ! L’un des bons côtés du site est qu’il est quasi-inratable. En arrivant en voiture, vous l’apercevrez rapidement, vous attirant irrémédiablement vers les flots comme un sirène !
Mais malgré cela, il vaut mieux programmer le GPS pour l’atteindre, car les routes étroites qui y mènent ne sont pas les plus faciles pour s’orienter. Une fois près du littoral, dans les allées venteuses, il suffit de trouver un endroit où se garer pour ensuite s’approcher du torii. Le mieux est de venir au coucher du soleil, quand la mer reflète les couleurs chaudes du ciel.
Pensez aussi à vérifier les horaires des marées : le mieux est de visiter le sanctuaire à marée haute (bien que la marée basse permette de son côté de s’approcher du portail, en marchant dans la boue).
Le sanctuaire Einoo-jinja est à 50 minutes de l’aéroport de Kumamoto en voiture, juste à côté de notre destination suivante, la ville-étape de Matsuai.
Vers la ville-étape de Matsuai
Il faut reprendre la voiture pour à peine 5 minutes pour atteindre l’ancienne étape de Matsuai, une ville qui s’est développée pendant la période Edo (1603-1868) comme un centre important de production de saké et de sauce soja. L’atmosphère de la petite cité est très bien conservée, permettant une balade dans l’histoire, dans un paysage traditionnel de la période.
Dernière étape : le port de Misumi West
Le port de Misumi West se trouve à environ 30 minutes de route de l’ancienne ville-étape de Matsuai – une étape qui suit une belle route littorale. Encore une fois, il y a de fortes chances que vous vous arrêtiez quelques fois pour faire marcher l’appareil photo !
Le port de Misumi West date de 1887 et, au moment de l’ouverture du pays au monde extérieur, contribua fortement à la modernisation du Japon. Ce qui a valu au site d’être l’un de ceux classés au patrimoine mondial de l’Unesco en 2015, comme témoignage de la révolution industrielle de Meiji. Cependant, malgré son développement rapide comme un port de commerce d’exportation de charbon et, à un niveau moindre, de riz, de blé et de farine, le port dépérit rapidement, après le développement des chemins de fer.
Ce qui fait que le port de Misumi West n’a été actif que dix ans. Mais il reste un instantané inchangé d’une époque primordiale.
Un peu comme un plateau de cinéma !
Quand vous atteignez finalement le port, vous remarquerez que l’ambiance est radicalement différente de partout ailleurs au Japon. La ville est ancienne, mais dans un style intégralement occidental, avec de longues rues pavées. Une ambiance étonnante qui ferait penser à un plateau de cinéma.
Ceci est particulièrement vrai pour l’ancien ryokan, à l’arrière d’un gazon si inhabituel au Japon. Pour mon plus grand plaisir, l’ancien hébergement a été réhabilité en café. Et pas n’importe quel café. Celui-ci sert un petit chef d’œuvre gustatif, et possède une décoration rétro où sont pendues de grandes robes extravagantes (que l’on peut essayer pour 500 yens). Le deuxième niveau et son balcon sont souvent loués pour des mariages.
La mer d’Ariake
Le deuxième chose que vous remarquerez certainement après l’ancien ryokan est la vue dégagée sur la mer d’Ariake. Marchez le long des anciens canaux, traversés de pont de briques, ou asseyez-vous simplement sur un banc pour observer le panorama. Il se ferme sur un immense pont blanc. Mais si le temps est venteux, l’ancien entrepôt voisin est lui-aussi devenu un café, cette fois à l’ambiance tamisée.
Traduction de Julien.