Ceci est la première partie d’une série de 3 articles sur la Nouvelle « Route d’Or », une région du Japon facilement accessible grâce au Hokuriku Arch Pass. Pour lire les 2 autres articles de la série, cliquez sur les liens suivants:
- Partie 2: Visite de Chubu avec le Hokuriku Arch Pass
- Partie 3: Visite du Kansai avec le Hokuriku Arch Pass
La « Route d’Or » (ou « Golden Route ») est un itinéraire touristique populaire auprès des touristes étrangers en visite au Japon. Elle passe par Tokyo, Hakone, le Mont Fuji, Nagoya, Kyoto et Osaka. Mais saviez-vous qu’il existe en fait une autre route reliant Tokyo à Osaka ? On l’appelle « la Nouvelle Route d’Or« .
Cette route, qui relie Tokyo à Osaka via la région du Hokuriku, vous donne ainsi l’occasion de vous arrêter dans des régions moins fréquentées du Japon — généralement des zones rurales et peu peuplées —, de découvrir des lieux plus paisibles, renfermant de nombreux sites historiques et monuments culturels, et dont les paysages sont à couper le souffle. Pour faire ce voyage palpitant en toute simplicité, il existe le Hokuriku Arch Pass, qui permet des trajets illimités sur des lignes dédiées pendant sept jours consécutifs.
Les informations relatives au pass seront présentées à la fin de cet article. Tout d’abord, je voudrais partager avec vous quelques endroits particulièrement attrayants de la région du Kanto que vous pouvez visiter en utilisant le Hokuriku Arch Pass.
La région du Kanto (関東地方) est située sur Honshu (本州 – la plus grande île du Japon) et est la région la plus urbaine et la plus densément peuplée du pays. Cette région comprend sept préfectures : Gunma, Tochigi, Ibaraki, Saitama, Tokyo, Chiba et Kanagawa. La région du Kanto est le principal centre politique et économique du Japon.
- La métropole de Tokyo
- La préfecture de Saitama
- La préfecture de Gunma
- Présentation du Hokuriku Arch Pass
La métropole de Tokyo
Tokyo (東京) est la capitale du Japon et la métropole la plus peuplée du monde. Elle est constituée de 23 arrondissements et comporte de nombreuses villes, communes et villages en dehors du centre-ville. Tokyo offre à la fois tradition et innovation, des possibilités illimitées de restauration et de shopping, et un vaste choix de divertissements et d’activités culturelles. Mais étonnamment, Tokyo regorge aussi de grands parcs, de magnifiques jardins et de nombreux espaces verts.
Koishikawa Korakuen, une oasis au cœur de Tokyo
Le Koishikawa Korakuen (小石川後楽園), situé au cœur de l’arrondissement de Bunkyo, est l’un des plus anciens et des plus beaux jardins japonais de Tokyo. Son nom provient d’un poème encourageant un dirigeant à profiter de la vie après avoir permis à son peuple de trouver le bonheur.
Ce jardin a été construit au début de la période Edo (1603-1868) et réunit des éléments paysagers chinois et japonais. Le Koishikawa Korakuen était à l’origine la résidence de la branche Mito du clan Tokugawa, alors au pouvoir.
Comme la plupart des jardins japonais traditionnels, le Koishikawa Korakuen tente de reproduire des paysages célèbres d’inspiration japonaise et chinoise par le biais d’étangs, de pierres, d’arbres et de collines artificielles. Comme dans beaucoup de jardins japonais, on y trouve un étang et un chemin le contournant. Au milieu de l’étang, se trouve un sanctuaire dédié à Benten, l’une des sept divinités du bonheur.
Le Koishikawa Korakuen est agréable en toute saison, mais il est particulièrement attrayant pendant l’automne, de fin novembre à début décembre. Les nuances éclatantes des feuilles d’érable oranges et rouges contrastent avec les pins verts et se reflètent dans les étangs du jardin. Le lieu est également magnifique pendant la saison des pruniers et des cerisiers en fleurs.
Comment se rendre au Koishikawa Korakuen
Le Koishikawa Korakuen se trouve à 5 minutes à pied de la gare d’Iidabashi (飯田橋駅) sur la ligne Toei Oedo (都営地下鉄大江戸線), la ligne JR Chuo (中央線), la ligne Tozai (東京メトロ東西線), la ligne Yurakucho (ト線) et la ligne Namboku (東京メトロ南北線). Ou à 10 minutes à pied de la gare de Korakuen (後楽園駅) sur la ligne Marunouchi (東京メトロ丸ノ内線) ou sur la ligne Namboku (東京メトロ南北線).
Si vous aimez les jardins japonais, vous aimerez peut-être aussi visiter le jardin Yokokan (養浩館庭園) dans la préfecture de Fukui ou encore le Kenrokuen (兼六園) à Kanazawa, tous deux accessibles avec le Hokuriku Arch Pass.
Ryogoku Kokugikan, le foyer des lutteurs de sumo
Ryogoku Kokugikan (両国国技館), connu comme le foyer spirituel des sumo, est une visite incontournable pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur l’un des sports nationaux les plus populaires du Japon.
Le bâtiment est situé dans le quartier de Ryogoku, considéré comme le centre de la culture sumo. Dans cette zone se trouvent de nombreuses écuries de sumo, les lieux où vivent et s’entraînent les lutteurs de sumo, ainsi que d’autres attractions liées au sujet. Jusqu’au début du XXe siècle, les tournois de sumo avaient lieu dans les temples et sanctuaires. En 1909, la première arène de sumo permanente fut construite dans le quartier de Ryogoku en raison de la popularité croissante des sumo. L’actuel Ryogoku Kokugikan a été construit en 1985 et peut accueillir plus de 10 000 spectateurs.
La structure accueille trois des six plus grands événements de sumo de l’année. Les tournois de sumo Hatsu (Nouvel An), Natsu (été) et Aki (automne) ont lieu chaque année au Ryogoku Kokugikan. L’arène accueille également d’autres événements sportifs et de divertissement tout au long de l’année, et les visiteurs peuvent y entrer gratuitement lorsqu’il n’y a pas d’événements en particulier. Au premier étage se trouve le Musée du sumo (entrée gratuite) où ont lieu des expositions temporaires liées à l’histoire de la lutte sumo.
Comment se rendre au Ryogoku Kokugikan
Ryogoku Kokugikan se trouve à une minute à pied de la gare Ryogoku (両国駅) sur la ligne JR Sobu (総武緩行線) ou à cinq minutes à pied de la gare Ryogoku sur la ligne Oedo (江戸線).
teamLab, musées numériques sans limites
teamLab (チームラボ) est un projet créé par Toshiyuki Inoko en 2001 avec une mission : libérer l’art de son domaine physique et dépasser ses limites grâce au numérique. Depuis deux décennies, teamLab a créé de nombreuses expositions et lieux artistiques dans plusieurs pays. Mais ce n’est qu’en juin 2018 que les portes du premier musée d’art numérique au monde ont été définitivement ouvertes à Tokyo : le teamLab Borderless. Quelques semaines plus tard, teamLab Planets était également implanté à Tokyo, à titre temporaire, jusqu’à fin 2022.
Chacun de ces deux musées possède son propre concept. teamLab Planets propose une expérience « d’immersion corporelle« , où disparaissent les frontières entre l’art et le corps qui ne forment plus qu’un. C’est une expérience multisensorielle qui stimule le toucher, la vue, l’ouïe, l’odorat et l’imagination.
D’un autre côté, teamLab Borderless est un monde d’œuvres d’art sans frontières ni barrières. Les œuvres se déplacent à travers les salles, communiquant et s’influençant mutuellement. Certaines d’entre elles n’ont pas d’emplacement fixe et nul ne peut dire où l’on peut les trouver d’un jour à l’autre.
teamLab Planets et teamLab Borderless sont des lieux uniques où les visiteurs peuvent se promener et découvrir un nouveau lien entre les humains et la Nature, et entre soi-même et le monde, et ce à travers l’art.
Comment se rendre à teamLab Planets et teamLab Borderless
teamLab Planets : La gare la plus proche de teamLab Planets est Shin-Toyosu 新豊洲駅 (Yurikakome Tokyo Waterfront New Transit Waterfront Line ゆりかもめ東京臨海新交通臨海線). La station Toyosu (豊洲駅) (ligne Yurakucho du métro de Tokyo 東京メトロ有楽町線) se trouve également non loin du musée, à 10 minutes à pied.
teamLab Borderless : La gare la plus proche de teamLab Borderless est Aomi 青海駅 (Yurikakome Tokyo Waterfront New Transit Waterfront Line ゆりかもめ東京臨海新交通臨海線). La station Tokyo Teleport (東京テレポート) (ligne Rinkai りんかい線) se trouve quant à elle à 5 minutes à pied.
Le Mont Takao, la montagne sacrée de Tokyo
Le Mont Takao (高尾山) est l’une des destinations les plus populaires pour une excursion d’une journée depuis Tokyo en raison de son emplacement idéal, de sa vue imprenable, de sa cuisine délicieuse et de son temple historique. Aussi connue sous le nom de « Takao-san », cette montagne est située dans la région de Tama, à l’est de Tokyo, et s’élève à 599 mètres d’altitude, facilement accessible en randonnée.
Six itinéraires d’escalade et de randonnée permettent de se rendre au sommet et vous feront passer par de nombreux sites touristiques. La plupart des gens choisissent le premier itinéraire, le sentier Omotesando, qui est le plus facile, principalement pavé et passant par tous les principaux sites touristiques. Cette randonnée dure environ 90 minutes de la base jusqu’au sommet. Mais le temps peut être réduit de moitié en empruntant le téléphérique ou le télésiège à mi-parcours, qui vous déposera près de la plateforme d’observation de Kasumidai et du parc des singes. À partir de là, le sommet se trouve à environ 40 minutes de marche.
Le Mont Takao est un lieu sacré depuis la période Edo (1603-1868). Les moines yamabushi (ermites ascètes des montagnes) s’entraînaient dans la montagne durant leur formation, y pratiquant la méditation zen, la lecture de sutra et des pratique d’ascèse sous des cascades. Selon certaines légendes, le Mont Takao abriterait un tengu, un type de yokai faisant office de messager divin protégeant les montagnes sacrées.
Un lieu incontournable situé le long du premier itinéraire, près du sommet du Mont Takao, est le temple Yakuoin, connu comme l’un des principaux temples du courant bouddhiste Shingon. Ce lieu est remarquable pour ses images et statues de tengu, que l’on peut trouver dans l’ensemble du temple et de ses bâtiments.
Le sommet du Mont Takao offre une magnifique vue sur le Mont Fuji (富士山) par temps clair, en particulier durant l’hiver. De plus, certains restaurants au sommet proposent la spécialité culinaire de Takao : les tororo soba. Il s’agit d’un simple plat de nouilles soba recouvert de tororo (purée de radis râpés), dont on vante ses vertus nutritionnelles fortifiantes.
Mont Fuji Nouilles chaudes Tororo Soba
Comment se rendre au Mont Takao
La gare la plus proche du Mont Takao est Takaosanguchi (高尾山口駅) sur la ligne Keio (京王線), facilement accessible depuis Shinjuku en 50 minutes environ. Des trains directs semi-express partent de la gare de Shinjuku toutes les 20 minutes.
Si vous aimez faire de la randonnée dans les montagnes tout en découvrant l’histoire et la culture japonaises, vous pouvez également faire de la randonnée au Mont Tennozan dans la préfecture de Kyoto.
La préfecture de Saitama
La préfecture de Saitama (埼玉県) est située juste au nord de Tokyo et est souvent appelée « Le Grand Tokyo » en raison de sa proximité avec la capitale japonaise. Cette préfecture est dotée de nombreuses rivières et montagnes, une région qui a su préserver de nombreuses traditions locales et des pans de son histoire. Avec des paysages urbains traditionnels et une nature abondante, la préfecture de Saitama offre de nombreuses opportunités pour découvrir la culture, la spiritualité et l’histoire du Japon.
Le village de bonzaï d’Omiya, à la découverte de la culture du bonzaï
Le bonzaï (盆栽) est un arbre miniature dont la culture imite la forme et et les proportions des arbres de taille réelle. Un art traditionnel typiquement japonais ! On dit qu’un bonzaï n’est jamais achevé et que chaque pièce est une œuvre d’art vivante en constante évolution.
Après le grand tremblement de terre du Kanto en 1923, les artisans de bonzaï à Tokyo ont déménagé à Omiya (大宮) dans la préfecture de Saitama, à la recherche d’un endroit avec un sol de qualité, beaucoup d’eau claire et une nature abondante. En 1925, le village de bonzaï d’Omiya (大宮盆栽村) a vu le jour. Cette communauté autonome de jardiniers de bonzaï est devenue l’un des principaux sites de bonzaïs au Japon. Les amateurs de bonzaïs à l’étranger et les professionnels du monde entier viennent visiter le village d’Omiya.
Dans le village, six jardins proposent divers types de bonzaïs et d’outils de jardinage à la vente. Chaque jardin possède une atmosphère et une disposition différente, et tous sont ouverts au public mais il n’est pas possible d’y prendre des photos. On y voit souvent les propriétaires travailler dur.
Le Musée d’art du bonzaï à Omiya
Le Musée d’art du bonzaï à Omiya (大宮盆栽的) a ouvert au public en 2010 et est le premier musée public au monde consacré uniquement aux bonzaïs. Le musée offre une excellente introduction à l’histoire et aux traditions du bonzaï. Ce musée abrite plus de 120 chefs-d’œuvre (certains vieux de près de 1000 ans) et des objets liés au bonzaï, comme des pierres miniatures pour les paysages, des plateaux à bonzaïs ou encore du matériel d’art.
Le Musée d’art du bonzaï à Omiya présente plus de 70 bonzaïs sélectionnés en fonction de la saison, permettant aux visiteurs de profiter de la beauté du bonzaï pendant les quatre saisons de l’année. Pour ceux qui ne peuvent pas voyager à travers le pays, c’est une excellente occasion de voir la beauté et les merveilles de la nature japonaise au travers de ces arbres miniatures, on peut y admirer des fleurs de prunier, les cerisiers ou encore les feuilles d’automne des érables japonais.
Comment se rendre au village de bonzaï d’Omiya
Le Musée d’art du bonzaï à Omiya se trouve à environ cinq minutes à pied de la sortie est de la gare JR Toro (土呂駅), et le village de bonzaï d’Omiya est situé entre la gare JR Toro et la gare Omiya Koen (大宮公園駅), à quelques minutes à pied du musée.
Si vous aimez les villages à thème traditionnels, vous pouvez également profiter de Shigaraki Tougei Mura (信楽陶芸村) dans la préfecture de Shiga, accessible avec le Hokuriku Arch Pass.
Le pèlerinage de Chichibu et ses 34 sites sacrés dédiés à Kannon : en apprendre plus sur les temples et sanctuaires japonais
Chichibu (秩父), une région située dans la préfecture de Saitama, est l’un des joyaux cachés du Kanto qui regorge d’histoire, de culture et de traditions. On y retrouve le pèlerinage de Chichibu et ses 34 sites sacrés dédiés à Kannon (秩父札所34か所), dispersés à Chichibu et ses montagnes environnantes, considérés comme sacrés depuis des siècles.
Photo de Todd Fong
Il est dit que le pèlerinage de Chichibu remonte au début du 13e siècle, et est devenu très populaire durant l’époque d’Edo. Des pèlerins se mirent alors à visiter ces 34 temples afin de prier Kannon, la déesse de la miséricorde, et de lui offrir un dévouement sans limite.
Les pèlerins peuvent visiter les temples dans n’importe quel ordre. La plupart des temples de ce circuit sont situés dans des zones urbaines. Une autre partie de l’itinéraire consiste à faire de la randonnée et découvrir des temples nichés dans des grottes ou cachés à côté de cascades. Cette tradition de pèlerinage à Chichibu est une occasion unique d’en apprendre plus sur le bouddhisme en allant à la découverte de temples locaux.
Comment se rendre au circuit de pèlerinage de Chichibu et ses 34 sites sacrés dédiés à Kannon
Cela dépend du temple que vous souhaitez visiter. La gare de Seibu Chichibu (西武秩父駅) est à environ 80 minutes en train express depuis la gare d’Ikebukuro (池袋駅).
Le Parc national de Musashi Kyuryo, une escapade dans la nature loin de la foule
Le Parc national de Musashi Kyuryo (国営武蔵丘陵森林公園), communément appelé « Shinri Koen », ouvrit en 1974 et fut le premier « National Government Park » du Japon. Il est situé sur une vaste zone vallonnée de 304 hectares dans laquelle les visiteurs peuvent parcourir un abondant mélange de nature, d’étangs et de prairies. Le Shinrin Koen abrite également de nombreux animaux sauvages et une flore variée. On peut y pratiquer diverses activités de plein air pour les enfants comme pour les adultes.
Ce parc regorge également de terrains de jeux, on y trouve entre autre le plus grand trampoline aérien du Japon, un terrain de sport en pleine forêt et des endroits pour jouer dans l’eau, où les familles peuvent s’amuser et se dépenser ensemble. Cliquez ici pour voir la carte du parc.
Shinrin Koen est populaire auprès de nombreux Tokyoïtes qui viennent y profiter d’une escapade en pleine nature, idéale pour passer une journée dans la nature et loin des foules de la ville. Le parc comprend également une piste cyclable d’une longueur totale de 17 kilomètres, dépourvue d’accès piéton, permettant ainsi aux cyclistes de rouler à une bonne vitesse en toute sécurité, même pour les cyclistes inexpérimentés ou ceux qui pédalent avec des enfants. Vous pouvez apporter votre propre vélo ou en louer un sur place à l’intérieur du parc. Il vous faut compter 420 yens pour louer un vélo adulte pendant 3 heures et 270 yens pour un vélo enfant.
Comment se rendre au Parc national de Musashi Kyuryo
La gare la plus proche est la gare de Shinrin Koen (森林公園駅), à environ une heure de la gare d’Ikebukuro (池袋駅) sur la ligne Tobu Tojo (東武東上 線). Depuis la sortie nord de Shinrin Koen, prenez un bus à destination de la gare de Kumagaya (熊谷駅) ou de l’université Rissho (立正大学) (environ 5 minutes de trajet).
La préfecture de Gunma
Gunma (群 馬 県), est une préfecture souvent mal connue, située au nord-ouest de la région du Kanto et entourée de volcans et de montagnes où il est possible de pratiquer des sports d’hiver, de faire de la randonnée ou encore de contempler de superbes paysages naturels. C’est aussi l’endroit idéal pour découvrir la culture des onsen (stations thermales japonaises). Les onsen à Gunma sont d’une qualité supérieure, grâce à des eaux thermales aux nombreuses vertus, une visite incontournable dans la région. Enfin, la préfecture de Gunma possède également un artisanat florissant. Découvrons à présent l’artisanat traditionnel de Gunma.
Les poupées Kokeshi de l’atelier Usaburo
Vous avez probablement déjà entendu parler de l’artisanat traditionnel japonais et des poupées kokeshi (こけし), l’un des souvenirs japonais les plus populaires. Ces poupées datent du milieu de la période Edo (1603-1868) et se déclinent en différentes tailles et modèles. Les kokeshi fabriquées à Gunma sont appelés « Sosaku Kokeshi » et sont différentes des poupées traditionnelles car elles de par leurs formes et leurs dessins originaux.
Le studio Usaburo Kokeshi (卯三郎こけし) est situé dans une région paisible, entourée de montagnes et riche en ressources naturelles. Il a été fondé par Usaburo Okamoto, qui a commencé à fabriquer des kokeshi en 1950 et a inventé de nouveaux styles en utilisant différents matériaux et de nouvelles techniques. Aujourd’hui, le studio d’Usaburo sert à la fois de boutique, d’usine de kokeshi et d’atelier. Les poupées peuvent être achetées en ligne et exportées dans 18 pays différents. Une des caractéristiques uniques d’Usaburo est qu’il conçoit également des kokeshi inspirées de personnages populaires.
Photo de Todd Fong Photo fournie par le sponsor
Durant l’atelier, les visiteurs peuvent peindre leur propre poupée kokeshi, limités seulement par leur imagination. Trois options différentes sont disponibles : pour 880 yens il est possible de peindre une kokeshi de la taille d’un porte-clef, pour 1320 yens vous aurez une kokeshi de petite taille et pour 1980 yens une kokeshi de taille normale (tout le matériel nécessaire est fourni). Ce sera sans aucun doute un souvenir unique de votre séjour au Japon.
Comment se rendre à Usaburo Kokeshi
La gare la plus proche est la gare de Yagihara (八木原駅) sur la ligne JR Joetsu (上越線). Depuis la gare il vous faudra compter environ dix minutes en taxi. Veuillez prendre le Hokuriku Shinkansen de la gare de Tokyo (東京駅) à la gare de Takasaki (高崎駅, 50 minutes), puis prendre la ligne JR Joetsu ou Agatsuma à la gare de Takasaki jusqu’à la gare de Yagihara (八木原駅, 20 minutes).
Kusatsu Onsen, l’une des meilleures villes thermales du Japon
Il existe une chanson folklorique populaire de Gunma dont les paroles sont : « Kusatsu yoi toko, ichido wa oide ». Ce qui signifie : « Kusatsu est un bon endroit, venez ici au moins une fois ». C’est là en effet l’une des stations thermales les plus connues du Japon.
Kusatsu Onsen (草津 温泉) est une petite ville thermale nichée dans les montagnes de Gunma. La qualité de l’eau de ses sources thermales était déjà appréciée durant l’époque d’Edo, en particulier par les Shogun (dirigeants militaires) pendant le shogunat d’Edo (1603-1868). Les eaux thermales naturelles de Kusatsu représentent le plus grand volume d’eaux thermales du Japon, et on dit que ces eaux peuvent guérir toutes les maladies, à part peut-être la maladie d’amour.
Kusatsu Onsen, Yumomi (mélange de l’eau)
Yubatake, situé dans le centre-ville, est un véritable symbole de Kusatsu et on y trouve l’une des principales sources thermales pour les onsen de la région. De nombreux ryokan, boutiques et restaurants sont regroupés autour de Yubatake, et il est courant d’y voir des visiteurs porter un yukata traditionnel.
Une petite station de ski se trouve au-dessus de la ville thermale, très pratique pour les amateurs de ski et de snowboard, débutants comme intermédiaires. Il faut moins de 10 minutes pour s’y rendre grâce à une navette gratuite au départ de la station thermale.
Comment se rendre à Kusatsu Onsen
Prenez le Hokuriku Shinkansen (北陸新幹線) depuis la gare de Tokyo (東京駅) à la gare de Karuizawa (軽井沢駅, 75 minites), puis un bus de Karuizawa à Kusatsu Onsen (85 minutes). Le Pass Hokuriku Arch n’est pas valable sur les bus entre Karuizawa et Kusatsu.
Si vous êtes un passionné d’onsen, vous apprécierez peut-être de visiter aussi Okuhida Onsen (奥飛騨温泉) dans la préfecture de Gifu, accessible grâce au Hokuriku Arch Pass.
Pour en savoir plus sur la « Nouvelle Route d’Or », téléchargez la brochure et découvrez les trésors du Japon qui se cachent le long de cette route.
Présentation du Hokuriku Arch Pass
Le Hokuriku Arch Pass est un pass ferroviaire régional réservé aux touristes étrangers permettant des voyages illimités pendant sept jours consécutifs sur certaines lignes de train Japan Rail (JR) et d’autres lignes privées entre Tokyo et Osaka via la région du Hokuriku. Vous pouvez ainsi faire des arrêts dans certaines régions moins connues du Japon, généralement plus rurales et moins peuplées, de découvrir des lieux plus paisibles, renfermant de nombreux sites historiques et monuments culturels, et dont les paysages sont à couper le souffle.
Comment acheter le Pass Hokuriku Arch:
Le Hokuriku Arch Pass peut être acheté en ligne, sur le site Web de Japan Rail ou auprès de certaines agences de voyages en dehors du Japon. Il est également vendu dans les principales gares ou aéroports du Japon des régions concernées.
Adulte | Enfant | |
Acheté en ligne ou en dehors du Japon | 24,500 yen | 12,250 yen |
Acheté au Japon | 25,500 yen | 12,750 yen |
Les lignes accessibles grâce au Hokuriku Arch Pass
Le Hokuriku Arch Pass offre des voyages illimités sur les trains JR entre Tokyo et Osaka, l’accès aux sièges réservés dans le Hokuriku Shinkansen (Tokyo à Kanazawa), et l’accès aux lignes express limitées, trains locaux et lignes de monorail de Tokyo dans la zone concernée pendant sept jours consécutifs.
Vous trouverez ci-dessous la carte des lignes de train pouvant être utilisées avec le Hokuriku Arch Pass:
Informations complémentaires sur le Hokuriku Arch Pass
Vous pourrez trouver toutes les informations relatives au pass sur le site Web du Hokuriku Arch Pass.
En outre, le site Explore Japan offre des conseils utiles sur la meilleure façon de tirer parti de votre Hokuriku Arch Pass. Il existe également des modèles d’itinéraires pour tous les types de voyageurs.
Dans cet article, nous avons présenté quelques endroits particulièrement intéressants de la région du Kanto que vous pourrez visiter en utilisant votre Hokuriku Arch Pass. Pour découvrir la suite de nos recommandations le long de cette « Nouvelle Route d’Or » allant de Tokyo à Osaka, lisez nos deux autres articles :
- Partie 2: Visite de Chubu avec le Hokuriku Arch Pass
- Partie 3: Visite du Kansai avec le Hokuriku Arch Pass
Ce qui rend le Japon si étonnant, c’est sa diversité. Chaque ville ou village est unique et les habitants s’identifient fortement à leur préfecture d’origine, leurs cultures et leurs traditions. Si vous êtes un voyageur attiré par les sites incroyables que le Japon a à offrir, ou si vous envisagez de vous aventurer en dehors des grands classiques, vous devriez peut-être envisager de vous procurer le Hokuriku Arch Pass. Que cela soit votre premier voyage au Japon ou que vous veniez régulièrement, cet itinéraire vous donnera non seulement une vue globale de l’histoire et de la culture japonaises, mais vous ouvrira également les yeux sur le véritable mode de vie et de voyage des Japonais.
Article écrit en partenariat avec le Hokuriku-Shin’etsu District Transport Bureau, JR West et JR East.
Traduit de l’anglais par Manon