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Quand on pense au Kansai, c’est avant tout Kyoto et Osaka qui nous viennent généralement à l’esprit. Ces deux villes majeures synthétisent à elles seules les deux facettes bien connues du Japon : la modernité à Osaka, dont les rues sont illuminées la nuit par des néons aux couleurs vives, et la tradition à Kyoto, ancienne capitale du Japon qui déborde de temples et de sanctuaires. Pourtant, le Kansai est une région bien plus vaste et regorge de destinations méconnues, qui vous feront plonger au cœur de la culture, de l’histoire, et de la spiritualité du Japon.

Découvrir le Kansai, un voyage empreint d’histoire, de culture, et de spiritualité

Les nombreuses préfectures du Kansai sont marquées par la longue et riche histoire de la région, et ont également vu naître certains des courants spirituels les plus importants du pays. Temples, sanctuaires, châteaux, artisanat, architecture, cuisine… Quelles que soient les facettes du Japon qui vous attirent le plus, vous trouverez votre bonheur dans le Kansai. Voici un petit tour d’horizon pour vous aider à définir l’itinéraire de vos rêves.

Carte du Kansai et de ses différentes régions

Les mythes et mystères du San’in, le long de la mer du Japon

Le San’in est une région côtière du Japon qui s’étend le long de la mer du Japon, parcourant les préfectures de Tottori, de Hyogo, et le le nord de la préfecture de Kyoto. Relativement loin des grandes métropoles japonaises, le San’in n’a pas connu de modernisation outrancière et a pu préserver le charme traditionnel du Japon. C’est par exemple le cas du village de pêcheurs d’Ine, dans la préfecture de Kyoto, qui abrite près de 230 « maisons bateaux », appelées funaya, construites durant l’ère Showa (1926-1989).

Le village de pêcheurs d'Ine et ses maisons funaya à Kyoto
Le village de pêcheurs d’Ine. Photographie : Clémentine Cintré

Les amoureux de la nature ne seront pas non plus en reste, et pourront parcourir le parc national du San’inkaigan, qui comprend entre autres les célèbres dunes de Tottori, où vous découvrirez des paysages que vous ne soupçonneriez pas de trouver au Japon. Sans oublier l’incroyable Amanohashidate, connue pour être l’une des trois vues les plus célèbres du Japon (日本三景, Nihon sankei) : une bande de sable de 3,6 km, où poussent près de 5000 pins, traverse la baie de Miyazu, donnant l’impression d’un pont flottant au milieu de l’eau. Selon la mythologie shintoïste, ce pont relierait notre monde au monde céleste.

Car la mythologie japonaise est particulièrement présente dans de nombreux sites du San’in, et certains n’ont pas encore dévoilé tous leurs mystères. Il n’est donc pas étonnant qu’un artiste originaire de la région, comme le mangaka Mizuku Shigeru, auteur de Kitaro le repoussant, y ait trouvé l’inspiration pour créer son univers peuplé de yokai.

Le canal de la station thermale de Kinosaki Onsen la nuit
Kinosaki Onsen. Photographie : Hyogo Tourism Office

Le San’in possède également son lot d’onsen pour se détendre après une journée bien remplie. Citons notamment Yumura Onsen, niché dans les montagnes, et Kinosaki Onsen, une station thermale datant de la période de Nara (710-794), noté deux étoiles au Guide Vert Michelin.

Le lac Biwa et la région du Hokuriku : un voyage spirituel aux abords du plus grand lac du Japon

Le lac Biwa, profond de plus de 100 mètres et s’étendant sur une surface d’environ 670 km², est le plus grand lac du Japon. Vieux de près de 4 millions d’années, il s’agit même de l’un des lacs les plus anciens du monde, et on y trouve une soixantaine d’espèces endémiques. Cette vaste étendue d’eau est propice aux activités de plein air comme le canoë, et les abords du lac se prêtent volontiers à d’agréables balades à pied ou à vélo.

Vue panoramique sur le lac Biwa à Shiga
Le lac Biwa. Photographie : Luca Denser

Petite ville historique dotée d’un canal et de maisons construites durant l’époque d’Edo (1603-1868), Omihachiman est surnommée « la petite Venise verte du lac Biwa ». Son ambiance paisible vous fera voyager dans le temps, en visitant notamment les vestiges du château d’Azuchi où vécut Oda Nobunaga du temps de Toyotomi Hideyoshi.

Canaux et bâtiments traditionnels japonais à Omihachiman
Omihachiman. Photographie : Manon Chauvris

Aux alentours du lac Biwa, et plus au nord, dans la région du Hokuriku, de nombreux temples et sanctuaires vous permettront de vous plonger dans la spiritualité japonaise. Dans la préfecture de Fukui, vous pouvez découvrir l’immense temple Eihei-ji, où des moines bouddhistes suivent les pratiques rigoureuses du zen. Le mont Hiei, situé à la frontière entre les préfectures de Kyoto et de Shiga, offre une vue panoramique sur le lac d’un côté, et sur Kyoto de l’autre. Mais c’est surtout un lieu spirituel de grande importance, inscrit au patrimoine de l’UNESCO, qui abrite le temple Enryaku-ji, où furent formés les fondateurs de plusieurs courants bouddhistes japonais.

Et pour approfondir votre compréhension de la spiritualité japonaise, rendez-vous à Hiyoshi Taisha, un complexe de près de 40 sanctuaires qui s’inscrivent dans le courant bouddhiste Tendai. N’y manquez pas le festival de Sanno, l’un des trois festivals les plus importants du lac Biwa.

L’est du lac Biwa et la préfecture de Mie : l’histoire du Japon au travers des arts et de l’artisanat

Les alentours du lac Biwa regorgent également d’artisanat traditionnel. Au nord, dans la province d’Echizen, la production artisanale de papier washi, de coffres tansu, d’objets en laque, et de couteaux japonais, bénéficie d’une renommée internationale, et vous pourrez y apprendre certaines techniques ancestrales lors d’ateliers d’initiation.

Les céramiques produites à Shigaraki, à partir de l’argile des alentours du lac Biwa, font partie des plus connues du Japon. La céramique de Shigaraki (shigaraki-yaki) figure en effet parmi les Six Anciens Fours du Japon, qui rassemble les plus anciens et prestigieux styles de céramique du pays. Cette ville de potiers est particulièrement célèbre pour ses tanuki en céramique que l’on retrouve partout dans le pays.

Tanuki en céramique à Shigaraki
Tanukis de Shigaraki. Photographie : Clémentine Cintré

Tout proche du lac, le château de Hikone témoigne du savoir-faire des artisans de la région. Achevé en 1622 après 20 années de construction, il s’agit de l’un des très rares châteaux japonais à être demeuré intact depuis son époque de construction. Une occasion rare de découvrir l’intérieur d’un château tel qu’il était à l’époque des samouraïs.

Le château japonais de Hikone à Shiga
Château de Hikone. Photographie : Joachim Ducos

Plus au sud, dans la préfecture de Mie, vous pourrez partir sur les traces des ninjas d’Iga. Ces mercenaires, rigoureusement entraînés, maîtrisaient de nombreuses techniques que vous pourrez découvrir au musée des ninjas d’Iga-ryu, où vous pourrez même assister à une impressionnante démonstration de ninjutsu.

Démonstration de ninja à Iga, Mie
Musée des ninjas d’Iga-ryu. Photographie : Clémentine Sandner

Harima : découvrir l’histoire des samouraïs le long des paysages pittoresques de la mer intérieure de Seto

L’ancienne province de Harima, qui se trouve aujourd’hui dans la préfecture de Hyogo, longe les côtes de la mer intérieure de Seto, qui sépare l’île de Honshu et l’île de Shikoku. Les samouraïs tiennent une place particulière dans l’histoire de la région. C’est notamment le cas d’Ako, une petite ville d’où sont originaires les 47 ronin, un groupe de samouraïs sans maîtres qui a inspiré de nombreux films, romans, et pièces de théâtre.

Douves des ruines du château japonais d'Ako
Vestiges du château d’Ako. Photographie : Ako City Education Committee

Visite incontournable lorsqu’on se rend dans la région, le château de Himeji, surnommé « le château du héron blanc », est resté en grande partie intact malgré les catastrophes naturelles et les ravages de la guerre, il s’agit donc, comme le château de Hikone, de l’un des rares châteaux japonais d’origine. Entièrement blanc, son esthétique sans pareille lui vaut d’être inscrit au patrimoine de l’UNESCO. Dans les forêts du mont Shosha, aux abords de Himeji, vous pourrez également découvrir le temple Engyo-ji, qui compte plus de 1000 ans d’existence.

Le château de Himeji sous les cerisiers sakura en fleurs
Château de Himeji. Photographie : Lucia Tsujiguchi

Mais l’histoire à Harima rime aussi avec détente. Arima Onsen est l’un des trois plus anciens onsen du Japon, autrefois fréquenté et apprécié par Toyotomi Hideyoshi, l’un des unificateurs du pays. Et après vous être détendu dans un agréable bain d’eau thermale, vous pourrez goûter au saké de Nada Gogo, une région dans laquelle on produit près de 25 % du saké japonais !

Tamba : une région où l’on vit en symbiose avec la nature

L’ancienne province de Tamba chevauche les préfectures de Kyoto et de Hyogo. Située à l’intérieur des terres, entourée de montagnes, Tamba a vu naître au fil du temps une agriculture de qualité. On y cultive du soja, du thé, des châtaignes, mais aussi, bien évidemment, du riz. Un riz de premier choix qui sert à la production d’excellents sakés, comme celui de la brasserie Choro Shuzo.

Tamba vous emmènera à la rencontre des traditions du Japon qui perdurent encore aujourd’hui. Kayabuki no sato, un hameau de la ville de Miyama, compte 39 maisons traditionnelles au toit de chaume. Similaires aux toits de Shirakawa-go sans pour autant être identiques, ces toits qu’il faut renouveler tous les 20 ans environ se sont fait rares au Japon ; il s’agit donc d’un des quelques villages où l’on peut encore admirer ces constructions traditionnelles.

Maisons japonaises traditionnelles à toit de chaume dans les rizières à Miyama Kayabuki no Sato
Miyama Kayabuki no sato. Photographie : Clémentine Cintré

Autre tradition très présente à Tamba : la céramique. Tout comme celle de Shigaraki, les céramiques de Tamba (tamba-yaki) figurent dans la prestigieuse liste des Six Anciens Fours. La production de céramique aurait débuté à Tamba durant la fin de l’époque de Heian (794-1185) et se poursuit encore de nos jours.

Enfin, vous pourrez découvrir l’histoire de Tamba en visitant le château de Sasayama, édifié sous l’impulsion de Tokugawa Ieyasu, et qui fut la propriété du clan Aoyama durant 123 ans. Pour en apprendre plus sur ce clan, vous pourrez vous rendre au village historique d’Aoyama, construit autour d’une ancienne villa leur ayant appartenu et qui regorge aujourd’hui d’objets et de documents en relation avec l’histoire des Aoyama.

Nara et Ise : à la découverte des anciennes capitales du Japon et des origines de la spiritualité japonaise

Nara est déjà une destination incontournable pour la majorité des touristes qui se rendent dans le Kansai. Cette ancienne capitale du Japon, à proximité de Kyoto et d’Osaka, est célèbre dans le monde entier pour son parc peuplé de daims qui gambadent en toute liberté entre de magnifiques temples. Mais la préfecture de Nara cache des merveilles bien moins connues des touristes étrangers. On y compte notamment un nombre impressionnant d’anciennes capitales du Japon. Outre la ville de Nara, ce fut aussi le cas de Koryo et d’Asuka. Ces anciennes capitales si chargées d’histoire restent beaucoup plus rurales et nous offrent un point de vue différent sur le Japon d’autrefois. Vous pourrez même séjourner dans une ferme à Asuka.

Toujours dans la préfecture de Nara, le fascinant mont Yoshino est sans conteste l’une des plus belles destination pour admirer les cerisiers en fleurs. Au printemps, ce sont près de 30 000 cerisiers qui se couvrent de fleurs roses et blanches, offrant un spectacle absolument inoubliable. Tout le reste de l’année vous pourrez aussi y découvrir le temple de Kinpusen-ji, deuxième plus grande structure en bois du Japon.

À l’est de Nara, la préfecture d’Ise abrite le sanctuaire le plus important du shintoïsme. Nommé Ise Jingu, il s’agit en réalité d’un ensemble de 125 sanctuaires, dont le sanctuaire de Geku, reconstruit à l’identique tous les 20 ans, et le sanctuaire de Naiku, dont certains espaces ne sont accessibles qu’aux prêtres et à la famille impériale.

Sanctuaire au toit doré à Ise jingu
Ise Jingu. Photographie : Gianpiero Mendini

Ise, ce sont aussi les incroyables plongeuses ama qui partent dans les profondeurs en apnée pour y dénicher fruits de mer et coquillages. Une pêche traditionnelle séculaire que vous pourrez découvrir en leur compagnie, dans l’une de leurs cabanes, en dégustant de succulents fruits de mer pêchés le jour même.

Plongeuse ama dans la baie d'Ise
Plongeuse ama. Photographie : Manon Chauvris

Kumano Kodo : un pèlerinage traversant des paysages spectaculaires

Dans la péninsule de Kii, les chemins du Kumano Kodo attirent les pèlerins depuis plus de 1000 ans. Il s’agit du seul pèlerinage à être inscrit au patrimoine de l’UNESCO avec le chemin de Compostelle, et parcourir les routes du Kumano Kodo permet de mieux comprendre le rapport que les japonais entretiennent avec la religion, car le pèlerinage mène aussi bien à des temples bouddhistes qu’à des sanctuaires shintoïstes.

L’ambiance y est mystique et spirituelle, mais marcher le long de ces sentiers de pèlerinage permet également d’admirer de véritables tableaux, à commencer par le paysage que l’on peut découvrir au grand sanctuaire Kumano Nachi Taisha, sans doute le plus iconique du Kumano Kodo : une pagode rouge qui se dresse au sommet d’une colline, face à l’une des plus grandes cascades du Japon.

En retrait des chemins de pèlerinage du Komano Kodo, Koyasan est l’un des sites les plus sacrés du bouddhisme japonais. Lieu de pèlerinage depuis le XIe siècle, on y trouve aujourd’hui 117 temples, dont le Kongobu-ji, où vous pourrez vous initier aux pratiques spirituelles transmises par le célèbre moine Kobo Daishi, qui fonda Koyasan et qui fut à l’origine de l’école bouddhiste Shingon. L’occasion également de goûter au goma tofu, l’une des spécialités de la région que l’on retrouve dans la délicieuse cuisine végétarienne des temples, une cuisine traditionnelle appelée shojin ryori.

Le jardin zen du temple Kongobu-ji de Koyasan sous la neige
Temple Kongobu-ji. Photographie : Claudia Mitsubori

L’île d’Awaji et Tokushima : une traversée de la mer intérieure de Seto vers une terre de danse

Depuis Kobe, on peut accéder à l’île d’Awaji via le pont Akashi-Kaikyo, le plus long pont suspendu du monde. On y trouve notamment le sanctuaire d’Izanagi, un sanctuaire dédié, comme son nom l’indique, à Izanagi-no-mikoto, une divinité shintoïste qui, avec sa femme Izanami-no-mikoto, aurait créé le Japon — et le monde. Ce sanctuaire serait le plus vieux sanctuaire du Japon, fondé là même où Izanagi-no-mikoto aurait choisi de résider.

Torii de pierre du sanctuaire shinto Izanagi
Sanctuaire d’Izanagi. Photographie : Izanagi-jingu Shinto-shrine

Au sud de l’île, on peut apercevoir le tourbillon de Naruto. Ce phénomène naturel particulièrement impressionnant a lieu deux fois par jour, dans le détroit de Naruto. La marée de l’océan pacifique interagit avec celle de la mer intérieure de Seto pour former un tourbillon pouvant atteindre 20 km/h et 20 mètres de diamètre. Le pont Onaruto vous offrira l’une des meilleures vues sur le tourbillon de Naruto. Vous pourrez ensuite le traverser pour rejoindre Naruto, sur l’île de Shikoku, dans la préfecture de Tokushima, et y découvrir de délicieuses spécialités culinaires comme la daurade qu’on déguste aussi bien grillée qu’en sashimi, et les patates douces Naruto kintoki.

Les tourbillons de Naruto sous le pont Onaruto
Pont Onaruto. Photographie : Tokushima Prefecture Tourism Association

C’est dans la préfecture de Tokushima que débute le pèlerinage des 88 temples de Shikoku. Aux abords du temple de Ryozen-ji, vous croiserez des pèlerins vêtus de leur veste blanche et vous pourrez partir à la découverte des nombreux temples de la préfecture, nichés dans une nature luxuriante.

Représentation de danse japonaise Awa Odori
Awa Odori. Photographie : Union of Kansai government

Mais Tokushima, c’est aussi une terre de danse. La danse Awa Odori est née ici, il y a plus de 400 ans. Il est donc tout naturel qu’on y retrouve l’un des plus importants festivals de danse traditionnelle du Japon. Le festival Awa-odori, qui a lieu entre le 12 et le 15 août, attire souvent plus d’un million de visiteurs ! Un rendez-vous à ne pas manquer si vous êtes de passage dans la région à ce moment là.

Séjourner dans des lieux chargés d’histoire lors de votre voyage dans le Kansai

Pour une véritable immersion dans la culture japonaise, rien de mieux que de séjourner dans des lieux chargés d’histoire et de tradition. Voici quelques hébergement traditionnels qui vous offriront des chambres luxueuses et confortables tout en vous donnant l’opportunité de goûter à la cuisine du Kansai au travers de repas gastronomiques.

Nara Tsukihitei : dormir dans une auberge au cœur de la forêt primitive de Kasugayama

Nara Tsukihitei est une petite auberge nichée dans la forêt primitive de Kasugayama, une forêt inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un séjour dans un cadre intimiste, puisque l’auberge n’accueille jamais plus de 3 groupes en même temps. Vous pourrez y déguster un merveilleux repas kaiseki préparé avec des produits de saison et servi dans une salle privée avec vue sur les arbres centenaires de la forêt. Vous pourrez ensuite passer une nuit confortable dans votre luxueuse chambre de style traditionnel, bercé par le murmure de la rivière Yoshiki qui passe aux abords de l’auberge.

Intérieur d'un ryokan japonais à Nara
Nara Tsukihitei. Photographie : Tsukihitei

Yunotani Senkei : une chambre avec onsen privatif dans le village de Totsukawa

Les neuf chambres indépendantes de Yunotani Senkei possèdent tout le confort dont on peu rêver, et même plus puisqu’elles sont toutes dotées de bains onsen privatifs. Les eaux de la plus ancienne source thermale de Totsukawa alimentent, dans votre chambre, non seulement un bain intérieur, mais aussi un bain extérieur dont vous pourrez profiter à votre guise. Le repas gastronomique, préparé avec des ingrédients de saison, vous fera découvrir les saveurs de Totsukawa et de la péninsule de Kii. Un hébergement d’exception pour partir à la découverte de Totsukawa, le plus grand village du Japon qui s’étend sur plus de 600 km² dans la préfecture de Nara.

Yunotani Senkei la nuit, hébergement luxueux dans des bâtiments traditionnels japonais
Yunotani Senkei. Photographie : Joachim Ducos

Amami onsen Nanten-en : séjourner dans un bâtiment historique classé au patrimoine national

Amami onsen Nanten-en vous offre l’opportunité exceptionnelle de séjourner dans l’un des bâtiments conçus par Kingo Tatsuno, l’architecte connu pour son travail sur la gare de Tokyo. Ce bâtiment historique, inscrit au patrimoine national, propose des chambres traditionnelles luxueuses offrant de sublimes vues sur le jardin japonais de l’auberge. Après un agréable moment de détente de le bain onsen de l’auberge, vous pourrez vous régaler de son repas kaiseki, qu’il est possible de se faire servir dans sa chambre, et dont la composition change tous les mois pour s’adapter aux produits de saison. Notons que l’auberge propose également des menus végétariens et halal. Amami Onsen Nanten-en ne se trouve qu’à 40 minutes d’Osaka, un petit coin de paradis idéalement situé pour partir à la découverte du Kansai.

Ryokan japonais de luxe vu de nuit
Amami onsen Nanten-en. Photographie : Nanten-en

Le Westin Miyako Hotel Kyoto Kasuien : dormir dans une annexe surplombant Kyoto

Située à Kyoto, dans le quartier historique de Higashiyama, l’annexe Kasuien du Westin Miyako Hotel Kyoto fut construite en 1959 par l’architecte Togo Murano. Considéré comme une œuvre d’architecture de style Sukiya, le bâtiment propose 12 chambres luxueuses dans un style purement traditionnel. Chaque chambre est équipée de bains privatifs alimentés par de l’eau thermale puisée à 1200 mètres de profondeur. Vous aurez tout le loisir de profiter du magnifique jardin de Kasuien, inscrit au patrimoine culturel de Kyoto pour sa beauté pittoresque (名勝, meishō), avant de partir à la découverte de l’ancienne capitale du Japon grâce à la navette gratuite qui vous ramènera à la gare de Kyoto.

Annexe Kasuien du Westin Miyako Kyoto dans un cadre de verdure
Westin Miyako Hotel Kyoto Kasuien. Photographie : 2020 The Westin Miyako Kyoto. All Rights Reserved

Vous avez à présent toutes les clefs en main pour préparer votre propre itinéraire dans la vaste région du Kansai. Tradition, culture, histoire, spiritualité, artisanat… Quelles que soient les raisons pour lesquelles vous voyagez au Japon, vous trouverez votre bonheur dans les nombreuses préfectures du Kansai, que vous ne vous lasserez pas de visiter encore et encore !

Article écrit en partenariat avec le Kinki District Transport Bureau et le KANSAI Tourism Bureau

Joachim Ducos

Joachim Ducos

Passionné par le cinéma japonais, j'ai voulu découvrir la vie quotidienne de ce pays que je ne connaissais qu'à travers la fiction. En 2017 je quittais ma France natale pour poser mes valises à Tokyo sans savoir que j'y resterai si longtemps. Après presque deux années à poursuivre mes activités de photographe et de vidéaste en parcourant l'archipel japonais, le Japon exerce toujours sur moi une mystérieuse fascination qui me pousse à vouloir en explorer chaque recoin.

tokidokiyuki.fr/

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