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À mi-chemin entre Tokyo et Kyoto, Nagoya cultive tous les charmes des traditions nipponnes. Méconnue, Nagoya la discrète a grandi à l’ombre des mégalopoles qui l’entourent, et avec lesquelles elle forme la Taiheiyo Belt, la mégalopole japonaise : Tokyo, Kyoto et Osaka. Plus conservatrice que Tokyo, on y voit encore certaines habitantes arpenter les rues du centre-ville en kimono, entre les gratte-ciels. Car Nagoya est aussi une mégalopole moderne, qui a su prendre en marche le train du progrès. Sa success-story a vu le jour avec celle du Japon, dans les années 1980-90. Au cœur de l’archipel, entre mer et montagnes, la capitale de la préfecture d’Aichi est aujourd’hui la 4e ville la plus peuplée du Japon. Escale dans une ville à la fois pétrie de traditions et embrassant la modernité.

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Le château de Nagoya, berceau de la ville

Nagoya fut très tôt une cité influente. Elle fut la patrie des trois unificateurs du Japon : Oda Nobunaga (1534-82), Toyotomi Hideyoshi (1536-98), et Tokugawa Ieyasu (1542-1616), ces héros nationaux qui ont tant inspiré la culture populaire.

Le château de Nagoya (名古屋城, Nagoya-jō) est un symbole de la ville, qui justifierait à lui seul de visiter Nagoya. En 1610, le shogun Tokugawa Ieyasu, fondateur du dernier shogunat, fit construire ici un château pour y siéger. Ce château fut la résidence du clan Tokugawa, puissante famille de daimyos, les seigneurs de guerre japonais. Le donjon, l’une des plus grandes possessions du clan, servait alors de bastion stratégique sur la route du Tokaido. Le clan Tokugawa conserva Nagoya dans son giron et la fit prospérer jusqu’à la fin de la période féodale, à la restauration de Meiji, en 1868.

Centre de l’industrie d’armement nippon durant la guerre, Nagoya fut la cible de bombardements stratégiques en 1945. Le château fut incendié lors d’un bombardement, puis reconstruit dans les années 1950. Une reconstruction qui conserve son style shoin-zukuri, une architecture traditionnelle notamment utilisée dans les bâtiments militaires et les résidences de l’armée. Le donjon est coiffé d’élégantes toitures inclinées. On aperçoit, sur le sommet, une paire de kinshachi, des animaux mythiques à tête de tigre et au corps de poisson ; ils sont les symboles de l’édifice.

Les rénovations du palais principal (Honmaru goten), terminées en 2018, se sont faites dans le respect des matériaux et des techniques de construction traditionnels. La luminosité du bois frais laisse imaginer les atmosphères d’antan, dans l’éclat des premières heures du château. Comme avant, le plancher en bois grince, produisant une musique empreinte de mystère. Ce dispositif servait à avertir d’éventuelles intrusions ennemies. Les superbes fusuma (parois coulissantes) s’ornent de représentations de tigres sur fond doré, dans des décors de pins taillés et de cerisiers en fleurs. Tandis que l’on imagine les réunions des daimyos entre ces murs, les peintures nous permettent de nous représenter la vie dans les campagnes au temps des samouraïs.

Le château est entouré d’un parc, théâtre des grandes manifestations qui rythment l’année, comme la floraison des cerisiers et le hanami (花見) au printemps, les fêtes estivales ou le momijigari  (紅葉狩り) à l’automne.

Une ville de traditions

Nagoya se révèle plus conservatrice que sa grande sœur Tokyo, certes moins charmante que Kyoto, mais aussi moins touristique, et par certains aspects plus authentique et plus typique encore que cette noble voisine qui lui fait tant d’ombre.

Le quartier d’Arimatsu est l’un des plus anciens des quartiers de Nagoya. Cet ancien relais de la route du Tokaido est encore pourvu d’anciennes maisons de bois. Elles datent de la fin de l’époque Edo et du début de l’ère Meiji, et ont été miraculeusement préservées des bombardements stratégiques dont Nagoya fut la cible en 1945.

Nagoya regorge de temples et de sanctuaires ayant chacun leurs curiosités et leurs trésors, et où se perpétuent les traditions bouddhistes et shintoïstes. Le temple bouddhiste Osu Kannon (大須観音寺) fut d’abord construit dans une province qui se trouve aujourd’hui dans la préfecture de Gifu. Il fut déplacé ici au XVIIe siècle par le shogun Tokugawa Ieyasu. Sujet à des incendies, le temple actuel date de 1970. On y vénère Kannon, déesse de la Miséricorde. La bibliothèque du temple, appelée Osu Bunko (大須文庫), recèle comme il se doit des sutra, mais également plus de 15 000 textes japonais et chinois classiques, considérés comme « Bien culturels importants ». Elle abrite en particulier le plus ancien manuscrit du Kojiki (Chronique des faits anciens), une épopée mythologique considérée comme le premier ouvrage de la littérature japonaise. Les karakuri ningyo, des poupées mécaniques fortement liées à la culture de Nagoya, rejouent chaque jour des saynètes historiques.

Temple Osu Kannon lors de la célébration de Setsubun (節分)

À l’orée de la forêt, le temple bouddhiste Kosho-ji (興正寺) est l’ultime étape du pèlerinage des Trente-trois Kannon d’Owari, une série de temples bouddhistes disséminés dans tout le Kansai. Un paisible Bouddha assis garde une pagode à étages en bois. Un marché aux puces s’y tient les 5 et 13 de chaque mois. Le cimetière s’étend jusque dans la forêt, sur la colline résidentielle de Yagoto.

Bouddha assis devant la pagode du temple bouddhiste Kōshō-ji 

Parmi les autres temples bouddhistes, le temple Togan-ji (桃巌寺) possède une imposante statue de Bouddha assis (Daibutsu). Les jardins mènent à une bambouseraie et un bassin aux tortues. Le temple Nittai-ji (覚王山日泰寺, Kakuōzan Nittaiji) vaut le détour pour sa pagode à étages et pour son marché aux puces, le 21 de chaque mois.

Du côté des sanctuaires shintoïstes, Atsuta-jingu se cache à l’abri d’une forêt de cèdres du Japon centenaires. Ce sanctuaire, parmi les plus vénérés du Japon, est célèbre pour abriter l’épée sacrée de Kusanagi (kusanagi no tsurugi). Cette épée légendaire est l’une des reliques sacrées du trône impérial, les « Trois Trésors sacrés du Japon », qui comprend aussi un miroir de bronze, et le magatama, une sorte de talisman ou de bijou. L’épée de Kusanagi n’est pas exposée, mais on retrouve un musée du sabre au cœur de la forêt.

Nagoya affiche aussi une longue tradition d’artisanat. L’usine de porcelaine et de céramique de Noritake est plus que centenaire. On y découvre les processus de fabrication de la vaisselle, et de divers produits industriels, car l’électronique et les technologies de pointe utilisent également la céramique. Les bâtiments de briques rouges datent des premières années du XXe siècle. L’usine est entourée d’un joli jardin où l’ont peut s’essayer à la cérémonie du thé.

Nagoya, la ville de Toyota

Bien loin de rester repliée sur son histoire et ses traditions, Nagoya a pris en marche le chemin de l’innovation et du progrès qui ont fait la marque de fabrique du Japon. C’est ici, avec Toyota, qu’a démarré et que prospère encore l’aventure automobile du Japon. Plusieurs musées rendent hommage à l’une des plus grandes épopées industrielles du pays.

Sur le site même des premiers ateliers de textile de l’entreprise, le Musée commémoratif Toyota de l’Industrie et de la Technologie est installé sous une toiture à sheds. Le pavillon de la machinerie textile rappelle que l’aventure Toyota a démarré sur des machines textiles.

Au début du XXe siècle, Kiichiro Toyoda a lancé le premier métier à tisser automatique du Japon. En 1937, le fils du fondateur créa la Toyota Motor Corporation. C’est alors que fut changée la dernière consonne du nom de famille : le D fut remplacé par un T. Il s’agissait ainsi de supprimer, sur le hiragana final du nom, le dakuten ou ten-ten qui transformait le TA (た) en DA (だ), pour que le nom s’inscrive non plus en 10 mais en 8 coups de pinceau, signe porte-bonheur.

La visite se poursuit dans le pavillon de l’automobile. On y découvre des reconstitutions des premiers ateliers de Toyota, et on y suit les étapes de production d’une voiture, depuis la conception de son design jusqu’à la carrosserie, en passant par le moteur et la couture des sièges. La visite se termine dans un hall occupé par des chaînes de montage et des robots d’assemblage à l’œuvre.

Reconstitution d’atelier au Musée commémoratif Toyota de l’Industrie et de la Technologie
Chaîne d’assemblage de véhicule au Musée commémoratif Toyota de l’Industrie et de la Technologie

Quant au musée Toyota de l’Automobile, il retrace toute l’histoire de l’automobile sous des airs de showroom. Il présente près de 140 véhicules de la fin du XIXe siècle à nos jours, des voitures de la marque Toyota mais aussi d’autres constructeurs internationaux, notamment américains et européens. Le musée montre comment les techniques de construction automobile et les design ont évolué grâce à un esprit d’émulation entre les différents constructeurs. Le hall final expose près de 4000 objets et produits dérivés : posters, réclames, bouchons de radiateur ou mascottes, épinglettes, petites voitures…

Aujourd’hui, Toyota produit chaque année plus de 9 millions de véhicules, et a exporté la méthode kanban dans le monde entier. Cette success story est visible à Toyota City, dans la banlieue est de Nagoya. Toyota City comprend le siège de la compagnie, des centres de production, un centre de recherche et de développement, le musée Toyota de l’Automobile, et même un stade !

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Scène culturelle et cité de loisirs

La dynamique Nagoya fait preuve d’une scène culturelle très active, avec toute une palette de musées, d’attractions et de parcs de loisirs.

Monument culturel majeur de Nagoya, le musée d’Art Tokugawa est l’un des musées les plus passionnants de la ville. Il présente plus de 10 000 objets et œuvres d’art hérités du clan Tokugawa, la famille shogunale : sabres, armures, costumes de théâtre nô, accessoires de cérémonie du thé… La collection comprend des reconstitutions d’une résidence de daimyo (chambre du daimyo et salon de thé), et d’une scène de théâtre nô.

Au milieu d’une belle collection d’œuvres d’art, parfois classés « Biens culturels importants », le musée d’Art de Tokugawa possède 9 objets désignés « Trésors nationaux ». Les précieux rouleaux illustrés du Dit du Genji sont la pièce maîtresse du musée. Ce récit épique du XIIe siècle est considéré comme une œuvre majeure de la littérature japonaise. S’appuyant sur des photos et vidéos, une section du musée est consacrée à ce document exceptionnel. Les vrais rouleaux ne sont exposés que quelques jours par an.

Le musée d’art Tokugawa prend place dans un charmant jardin japonais. Autour d’un bassin, un pont arrondi enjambe un ruisseau, entre des érables du Japon, des champs de pivoines et d’iris.

Le musée des Sciences est reconnaissable à ses murs végétalisés et son planétarium, le plus grand du monde. Ses collections comportent de nombreuses maquettes et reproductions. Le maître-mot : comprendre par le toucher et l’expérimentation.

Planétarium du musée des Sciences

Même programme au musée de l’Électricité. Les maquettes expliquent les principes de l’électricité et son acheminement. Une large part de l’exposition est consacrée au développement durable et aux énergies renouvelables.

Le SCMAGLEV and Railway Park retrace quant à lui l’aventure du chemin de fer au Japon. Des voitures historiques sont ouvertes à la visite. On peut même monter à bord de trains Shinkansen, et dans une rame reconstituée du Maglev, ce train à sustentation magnétique – autant de figures de proue des innovations du rail japonais. Devant la fabuleuse maquette du circuit ferroviaire de Tokyo à Osaka, on passerait des heures à faire escale de ville en ville, pour admirer les monuments emblématiques du Japon.

Au sud de la ville, plusieurs parcs dattractions et de loisirs sont construits sur des polders reliés par des ponts suspendus. Le parc à thème Legoland reconstruit plus grand que nature le royaume décalé de la petite brique colorée. C’est aussi le secteur du port, où se trouve le grand aquarium, l’un des plus grands du Japon. Nagashima Resort comprend plusieurs installations de loisirs : le parc d’attractions Nagashima Spaland, un parc aquatique, un complexe de sources chaudes, un centre commercial, et Nabana no Sato, un jardin paysager fleuri selon la saison.

Le temple du shopping

En sa qualité de cité manufacturière, et à l’instar du Japon, Nagoya est un royaume de la consommation. Les shopping addicts se retrouvent autour de deux pôles majeurs : les quartiers de la gare et de Sakae.

Au point d’arrivée des Shinkansen, au niveau de la gare, les tours jumelles JR Central Towers sont le premier grand point névralgique de Nagoya. Outre des bureaux et des hôtels, ces « Twins » nagoyaises comptent pas moins de deux immenses centres commerciaux. On se perd entre les boutiques de luxe et des food courts gargantuesques. Les restaurants s’y comptent par centaines et satisferont toutes vos envies culinaires.

Autre cœur battant de la ville, la tour de télévision est l’un des symboles de Nagoya. Elle fut la première tour du genre au Japon, construite en 1954, avant même celle de Tokyo en 1958.

À 90 m de hauteur, la plateforme d’observation donne une vue à 360 degrés sur la mégalopole, avec, à l’horizon, les prémices des Alpes japonaises. Au pied de la tour de télévision, le parc Hisaya Odori a été entièrement rénové et réhabilité en 2020. De part et d’autre d’une allée de pelouse, il déroule sur près de 2 kilomètres un chapelet de boutiques, bars et restaurants. Le parc Hisaya Odori apporte un vent de renouveau au secteur de Sakae, qui s’était quelque peu assoupi dans les années 1990. C’est devenu « the place to be » pour « chiller » en terrasse, au grand air.

Parc Hisaya Ōdori

À deux pas de la tour de télévision et du parc, le centre commercial Oasis 21 est recouvert par la Galaxy Platform, partiellement translucide. On s’y promène sur la Sky Promenade, la plus haute plateforme d’observation en plein air de la région du Tokai (220 m). Le bassin de la plateforme, sur fond de verre, éclaire l’atrium de reflets aquatiques mouvants.

Plus au sud, près du temple Osu Kannon, l’Osu Shopping District est une rue commerçante (shotengai) typique. Sous ses arcades couvertes, elle étale des boutiques traditionnelles de kimonos et d’antiquités, mais aussi des magasins pour les passionnés de pop culture japonaise : vêtements pour cosplay, goodies pour fans d’anime et d’idoles japonaises, CD pour amateurs de J-pop… On y trouve aussi friperies, boutiques vintage, magasins d’occasion et d’électronique. Un marché aux puces célèbre dans toute la ville y est organisé les 18 et 28 de chaque mois.

Ailleurs, le tissu urbain est émaillé de multiples centres commerciaux. Dans le quartier de Hoshigaoka, Mitsukoshi regorge de marques internationales de prêt-à-porter et de cosmétiques. Komehyo Osu, dans le quartier d’Osu Kannon, est le 2e plus grand magasin d’occasion du Japon.

La Nagoya meshi, spécialités culinaires de Nagoya

Sur la scène culinaire, Nagoya n’est pas en reste. Considérée comme l’une des capitales gastronomiques du Japon, elle réserve des spécialités qui n’appartiennent qu’à son terroir.

Le miso rouge est l’ingrédient incontournable de la « Nagoya meshi », cette cuisine qui ne manque pas de sel. Le miso katsu est un plat de côtelettes de porc pané recouvertes de miso rouge. Les miso-nikomi udon sont elles aussi servies dans un bouillon de miso rouge. Plat local incontournable, l’hitsumabushi est un plat d’anguille (unagi) cuite au feu de bois, assaisonnée de condiments divers, et servie sur un bol de riz. Les nouilles kishimen, des nouilles de blé plates et épaisses, sont cuisinées dans un bouillon à la bonite. Car les produits de la mer, comme le Pacifique, ne sont jamais loin. Le Nagoya Cochin est, quant à lui, une race de poulet réputée pour sa viande rosée et sa texture tendre.

Repas teishoku de miso katsu, une spécialité de Nagoya
Plat de miso katsu dans un restaurant de Nagoya | Photographie : David Pursehouse

Du côté des sucreries, on croque dans les gâteaux du diable (oni manju), à base de patate douce. Le riz n’est jamais loin de la table des desserts, avec des en-cas sucrés-salés. Les gohei mochi sont quant à elles des brochettes de riz à la sauce miso. Autre spécialité régionale, le tenmusu est une boule de riz enveloppée dans une feuille d’algue nori, farcie d’une crevette en tempura.

Gohei mochi, une spécialité de Nagoya
Gohei mochi | Photographie : Yusuke Kawasaki

Informations pratiques

Nagoya est située sur un nœud ferroviaire sur la ligne Tokaido du Shinkansen reliant Tokyo et Kyoto, cette ligne se poursuivant jusqu’à Osaka. Le train Shinkansen Nozomi (のぞみ), l’un des trains à grande vitesse japonais les plus célèbres du Japon, s’arrête à la gare de Nagoya. Nagoya se situe à 1h40 de Shinkansen de Tokyo, 35 minutes de Kyoto, et 55 minutes d’Osaka. Attention, le train Shinkansen Nozomi n’est pas accessible avec le Japan Rail Pass.

En voiture, Nagoya se trouve à environ 4h30 de Tokyo, 2h de Kyoto, et 2h30 d’Osaka.

Idéalement située au centre de l’Archipel, Nagoya est au cœur géographique du Japon, entre les Alpes japonaises et l’océan Pacifique. Elle permet des excursions dans les montagnes et les forêts de la préfecture d’Aichi, ou bord de ses longues plages désertes, et peut également servir de point de départ pour des escapades dans les montagnes du Chubu.

  • Informations sur le tourisme à Nagoya : Visit Nagoya, office de tourisme de Nagoya

Façonnée par les traditions et tournée vers l’innovation industrielle, Nagoya est parfaitement représentative du Japon et ses paradoxes.

Au lendemain de la guerre, et en quelques décennies seulement, Nagoya s’est reconstruite pour devenir la ville moderne que l’on connaît aujourd’hui, avec ses larges avenues à angle droit, bordées de gratte-ciels, ses galeries souterraines qui regorgent de boutiques, et ses parcs où respirer au grand air. Nagoya a su se relever pour réussir, tant sur la scène industrielle que culturelle et culinaire.

Elle est désormais un grand centre industriel, commercial et ferroviaire. C’est une agréable escale entre Tokyo et Kyoto qui peut servir de base pour explorer les Alpes japonaises. Et si l’on met le cap à l’ouest, de l’autre côté de la baie de Nagoya, la péninsule d’Ise Shima, dans la préfecture de Mie vous fera découvrir ses montagnes et forêts, terres sacrées de pèlerinage et de traditions maritimes.

Marie Borgers

Marie Borgers

Après une préparation intense, la lecture de dizaines de livres et des centaines d'heures d'étude du japonais, j'ai tout quitté pour venir m'installer au Japon, à Nagoya. En tant qu'éditrice et rédactrice, j'aime partager les émotions suscitées par l’évasion, et transmettre la connaissance d'autres cultures, berceau de la tolérance.

Un commentaire

  • Avatar Christophe dit :

    Merci
    Je suis allé 4 fois au Japon et 4 fois à Nagoya
    Nous adorons cette ville
    Les gens sont adorables, plus décontractés qu’à Tokyo
    Peu de touristes
    Et de multiples choses à voir
    Nous adorons le quartier de Osu et aussi Sakae les soir de Juillet avec des groupes de musique c’est génial

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