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Découverte de la minshuku Sandayu en partenariat avec l’office du tourisme de Yamakoshi.

Après une journée d’exploration de Yamakoshi, où le soleil n’est apparu que le temps de quelques photos, il fait bon rentrer au chaud et se détendre. Je suis chanceux à ce niveau là, car j’ai une réservation à la pension fermière Sandayul’une des cinq minshuku du village de la préfecture de Niigata.

La minshuku Sandayu est tenue par une adorable famille japonaise. La pension constitue l’hébergement idéal pour s’immerger dans la campagne japonaise, en discutant avec les locaux, et surtout en goûtant les délicieux produits locaux de Yamakoshi !

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Arrivée chaleureuse à Sandayu

Dès mon entrée à Sandayu, vers 17h, je sens la chaleur affluer en moi – ce qui me permet de réaliser à quel point la journée avait été froide et neigeuse. Ce sont la grand-mère et son fils qui m’accueillent, l’époux de la femme qui tient la pension. Ils m’invitent rapidement à m’installer sous le kotatsu de la grande pièce commune puis disparaissent à l’unisson en cuisine.

Le mari revient rapidement avec une tasse de thé chaud. Puis c’est sa mère qui réapparait avec son petit-fils, plusieurs assiettes et un sachet de mochi. Mais ceux-ci ne sont pas comme d’habitude, mous et ronds. Ces mochi de Niigata sont de petits pavés rectangulaire et rigides, qui trouvent rapidement le chemin de l’irori.

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Celui-ci, ce foyer central de la grande pièce à vivre, est là encore différent de ceux que j’ai déjà vu. Là où cet espace traditionnel est souvent au milieu de plusieurs tatami, dans des pièces traditionnelles d’abord préservées pour montrer au voyageurs, l’irori est ici au centre d’un beau parquet usé par la famille. Il constitue véritablement le cœur de la maison, et est utilisé au quotidien en hiver !

C’est ensuite son petit-fils qui surveille la cuisson des mochi, sur le grill directement au-dessus des braises. Il est bientôt rejoint par son petit-frère tout juste revenu de l’école.

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La minshuku Sandayu

Après ce snack inattendu pour fêter mon arrivée à Sandayu – l’occasion d’apprendre un nouveau mot en japonais, o-yatsu pour en-cas – je découvre ma chambre. Elle est située à l’étage, intégralement réservé aux visiteurs. Comme je suis le seul à dormir à Sandayu ce soir-là, j’aurais le bain pour moi tout seul.

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La chambre est un grand espace tout simple se déployant sur plusieurs tatami. Comme il s’agit d’une pension et non d’un ryokan, c’est à moi d’installer tout seul mon futon. De nombreux matelas en mousse sont disponibles si besoin, pour ramollir un peu le couchage.

Au même étage, deux petites bibliothèques contiennent de nombreux mangas et quelques livres, dont des livres photos consacrés à Yamakoshi. Les parcourir me donne définitivement envie de revenir découvrir le village à d’autres saisons, et d’en apprendre plus sur l’élevage des carpes – que Liam a déjà eu la chance de découvrir.

Yamakoshi

Yamakoshi

Délicieux repas à Sandayu

Mais l’heure du dîner arrive bientôt ! Comme je suis le seul client, je m’imagine un moment manger seul dans la grande pièce commune. Mais après avoir fini de disposer tous les plats, mon hôte s’installe finalement à proximité pour discuter. Un bon moment pour en apprendre plus sur la vie dans le village, et pratiquer un peu de japonais.

Elle est toujours prompte à me proposer un nouveau bol de riz – ce que je ne refuse pas après une journée au grand air. D’autant que le riz, cultivé par sa famille, est fidèle à la réputation du riz de Niigata – totalement délicieux, avec des saveurs subtiles que je n’imaginais pas ! Le reste du diner est tout aussi délicieux, avec des légumes de Yamakoshi succulents, ayant poussés grâce à l’eau de la fonte des neige.

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Sur la table, un nabe simple et savoureux – et généreux en quantité, des racines de lotus, des petits légumes tranchés, du potiron et du lard, entre autres. Tout est délicieux.

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Après une nuit de sommeil, très calme dans le village enneigé, les découvertes gustatives reprennent au petit-déjeuner, pour toujours autant de saveurs. Deux bols de riz, du saumon – une autre spécialité de Niigata, des légumes et un peu de goya – au goût aigre revigorant !

L’heure du départ arrive ensuite, bien trop tôt. Il faudra revenir pour profiter plus longtemps de la tranquillité campagnarde de Yamakoshi !

Séjourner à Sandayu

Pour réserver une nuit à la minshuku Sandayu, deux options : contacter l’office du tourisme de Yamakoshi, ou envoyer directement un message à yamakoshi-sandayu@titan.ocn.ne.jp. Compter 6500 yen la nuit avec les deux repas, par personne.

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Julien

Julien

Freelance travel consultant based in Tokyo, I have been living in Japan for a couple of years. In France, I have published three books about Japanese destinations and culture, the first one being the description in texts and photos of a hundred views in Japan. I am deeply interested in sustainability and a more human-based way of traveling.

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