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Après le trekking à Nozaki, retour sur l’île d’Ojika pour un séjour dans une maison japonaise traditionnelle. Cette île de la préfecture de Nagasaki qui se situe à 5 heures de bateau de Fukuoka. Elle a conservé un charme fou et ses habitants se distinguent par leur accueil chaleureux. On ne se lasse pas de l’atmosphère paisible qui règne sur cette île dont la principale activité est la pêche et l’agriculture, mais qui préserve également un artisanat local riche et varié. Une île au caractère unique, une douceur de vivre et une authenticité qu’on apprécie d’autant plus que le soleil a décidé de poursuivre l’aventure avec nous.

Notre présence sur Ojika est, entre autres choses, l’occasion de faire l’agréable expérience d’une nuit dans une maison japonaise traditionnelle, communément appelé kominka. Fruit du projet d’un homme, Alex Kerr, soucieux de la préservation de l’habitat japonais traditionnel, cette kominka tient amplement ses promesses.

Maisons japonaises traditionnelles, dites folkloriques, les kominka évoquent le Japon ancestral et authentique, des maisons connectées à leur environnement naturel. Conçues entre autres à partir de bois, d’argile et de paille, elles sont une alternative exotique et raffinée aux traditionnels ryokan. L’architecture typique des kominka se caractérise par la présence d’une grande pièce à vivre avec des portes coulissantes traditionnellement en papier et bambou. Ouverte vers l’extérieur, cette vaste pièce de vie allie praticité et confidentialité, le tout dans une atmosphère toute particulière.

Malheureusement, les habitants quittant l’île peu à peu, ces maisons se sont retrouvées abandonnées.

Mais c’est sans compter sur la détermination d’un homme, le japanophile Alex Kerr. Cet américain, écrivain japonologue, découvre au cours d’un séjour sur l’île d’Ojika la maison japonaise traditionnelle dans laquelle les locaux le reçoivent : la kominka. Il est conquis. Et c’est en explorant cette île pour laquelle il a un véritable coup de cœur qu’Alex Kerr identifie plusieurs kominka abandonnées qui possèdent encore charme et caractère. L’idée de restaurer ces élégantes habitations et d’en faire profiter les visiteurs finit de germer dans l’esprit de l’entrepreneur américain.

Raffinement, calme et authenticité : séjourner dans une maison japonaise traditionnelle

Le projet Kominka est né de l’envie commune d’Alex Kerr et des habitants de l’île d’Ojika de redonner une seconde vie à ces maisons japonaises traditionnelles. Et le pari est aujourd’hui gagné ! Alors que ce patrimoine historique, artisanal et culturel menaçait de disparaître, le projet Kominka, étendu à l’ensemble de l’île d’Ojika, est une occasion unique de vivre en immersion aux côtés des habitants d’une île japonaise reculée et de faire une expérience originale en logeant dans une confortable kominka.

Après la nuit passée dans cette charmante et très confortable kominka sur l’île d’Ojika, on ne peut que saluer un tel projet ! La nuit dans cette atmosphère cosy et authentique était d’autant plus appréciable que le réveil se fait face au port de pêche d’Ojika et de sa rue jonchée de maisons japonaises traditionnelles. Pour qui recherche dépaysement et repos, c’est le lieu idéal. Et les prestations (salle de bain, installations modernes qui se fondent dans l’espace…) n’ont clairement pas à rougir de celles proposées par un hôtel dit haut de gamme.

En logeant dans ce type de maison, on a également le plaisir de déambuler aux abords du village et de découvrir ici un supermarché, là une boulangerie gourmande, là-bas le petit commerce de produits artisanaux d’une habitante de l’île. Le temps du séjour, on a véritablement la joie de goûter à la douceur de vivre d’une île aux multiples richesses.

L’expérience authentique et raffinée se poursuit dans l’assiette

Et qui dit île japonaise, dit produits de la mer et plus précisément, poissons d’une exceptionnelle fraîcheur. Ainsi, non contente d’avoir dormi dans une superbe maison japonaise traditionnelle grâce au projet Kominka, on profite d’un repas d’une exceptionnelle fraîcheur dans le restaurant Fujimatsu d’Ojika, qui fait également partie du projet de restauration des maisons traditionnelles folkloriques.

Et ici, on est tout aussi émerveillé ! D’abord avec l’ancienne demeure devenue restaurant qui a préservé tout son cachet et ensuite plein les papilles avec la cuisine du chef qui est d’ailleurs distingué par le fameux guide rouge Michelin. Le tout à prix très doux.

Comment se rendre sur l’île d’Ojika ?

On peut penser que l’accessibilité d’une telle île est difficile. Détrompez-vous. Depuis Tokyo, Osaka, Nagoya ou encore Hokkaido, rejoindre l’île d’Ojika est loin d’être insurmontable. L’accès à l’île se fait par une arrivée en bateau (la traversée, uniquement de nuit, dure 5 heures ) depuis le port de Hakata, facilement accessible en bus à une vingtaine de minutes de la gare de Hakata à Fukuoka. Si vous arrivez par avion de Tokyo, Osaka, Nagoya et Sapporo à Hokkaido, cette gare JR est à deux stations de métro de l’aéroport de Fukuoka.

Article réalisé en partenariat avec la ville d’Ojika

rachida

rachida

Lilloise à Tokyo férue de voyages, mon moteur c'est la curiosité. Et rien de tel que ce passionnant métier de rédactrice pour combler mes envies de connaissances et partager mes découvertes avec les lecteurs.

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