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J’ai découvert l’okonomiyaki en arrivant au Japon. Après cette expérience, ma vision de la gastronomie nippone a pris une nouvelle dimension. Je l’avoue, mis à part les sushis et les onigiri, je n’y connaissais pas grand-chose !

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La première fois que j’ai dégusté ce plat, c’était dans un tout petit restaurant près du quartier d’Asakusa, en plein mois d’août. Comme il faisait environ 36 degrés, la chaleur émanant de la plaque de métal qui sert de table et sur laquelle on prépare l’okonomiyaki, était assez difficile à supporter. Cela dit, ça ne m’a pas empêché de profiter de la dégustation ! Oishiidesuyo (délicieux) ! Aujourd’hui, l’okonomiyaki est un de mes plats japonais préféré.

Photo d'un okonomiyaki, spécialité culinaire japonaise, sur sa plaque chauffante.

L’okonomiyaki késako ?

« Okonomi » signifie « ce que vous voulez » et « yaki » veut dire « grillé ». L’okonomiyaki c’est une pâte à mi-chemin entre le pancake et l’omelette, garnie des ingrédients de votre choix, grillée par vos soins sur une table chauffante. Pour chaque okonomiyaki, on vous apporte un bol avec les ingrédients de la recette que vous aurez choisie (fraîcheur garantie). Il suffit ensuite de mélanger énergiquement les ingrédients à la pâte, de déposer le tout sur la plaque et de surveiller la cuisson. Quand votre okonomiyaki est prêt, vous pouvez l’assaisonner avec la sauce okonomi Otafuku (originaire d’Hiroshima, la marque a imposé son produit comme LA sauce incontournable de l’okonomiyaki) qui ressemble un peu à de la sauce barbecue et avec un genre de mayonnaise. Enfin, vous pourrez ajouter du Katsuo bushi en touche finale et observer les copeaux de poisson séché danser sous l’effet de la chaleur. Une préparation ludique qui contribue au plaisir de la dégustation ! Itadakimasu (équivalent de notre « bon appétit », à dire en début de repas) !

Le meilleur moyen de dégoter de bons restaurants d’okonomiyaki, est encore de demander aux habitants leurs petites adresses secrètes, qui ne sont en général, pas très loin de chez eux. Je vous en donne déjà trois, testée par mes soins aux alentours de Tokyo (avec de petits bonus) :

Konamon, un bon restaurant d'okonomiyaki à Setagaya près de Tokyo

les restaurants où manger une okonomiyaki

Konamon à Setagaya (près de la station Sakurashinmachi) :

Avec sa façade en bois, Konamon est un élégant restaurant qui ressemblerait presque à un chalet de montagne ; en plein milieu de la banlieue Tokyoïte, c’est assez fort ! De grandes fenêtres donnent sur le jardin qui entoure l’établissement pour un effet bucolique. C’est une adresse prisée et même si le restaurant est assez grand, il vaut mieux réserver si vous souhaitez vous y rendre à une heure de repas (12h-14h/18h-21h). Le restaurant est ouvert de 11h30 à 23h les samedis et dimanches. Le reste de la semaine, il est fermé entre 15h et 17h.

Konamon, un bon restaurant d'okonomiyaki à Setagaya près de Tokyo

Un menu en anglais est disponible et vous pouvez même faire un pré-repérage en regardant sur le site de Gurunavi. Les prix tournent autour de 1000¥ et vous pourrez payer par carte bancaire.

Bonus :  vous pouvez en profiter pour aller vous relaxer dans l’un des neko cafés (cafés à chats) situés à proximité.
Nekochaya – Ouvert de 12h à 20h les samedis et dimanches (1500¥ l’entrée avec une boisson et un gâteau).
Cat Café « Rien » – Ouvert de 13h à 17 samedi, dimanche et les jours fériés, de 18h à 21h les mercredis, jeudis et vendredis. Fermé lundi et mardi (1800¥ pour 1h avec les boissons à volonté).

 

Monja megumi, un bon restaurant d'okonomiyaki à Tachikawa près de Tokyo

Monja Megumi (près de la station Tachikawa) :

Ma deuxième adresse, un restaurant de quartier plus petit, se trouve dans une ruelle près de la station Tachikawa. Selon l’affluence, vous pourrez choisir de vous asseoir sur des chaises, à l’occidentale ou sur des tatamis, à la japonaise. Les recettes basiques d’okonomiyaki ne coûtent qu’entre 500¥ et 800¥. Vous pouvez en profiter pour tester le monjayaki, une version plus liquide de l’okonomiyaki et/ou commander d’autres petits plats comme les noix de Saint-Jacques et pousses de soja que pourrez faire rissoler au beurre sur la plaque chauffante. Le restaurant est ouvert du lundi au samedi de 17h à minuit et le dimanche de midi à minuit.

Photo d'un okonomiyaki, spécialité culinaire japonaise, sur sa plaque chauffante.

Bonus :  vous pourrez faire une promenade digestive dans le parc Showa Kinen, situé à quelques pas du restaurant. Ouvert tous les jours de 9h30 à 17h (entrée, 410¥). 

 

Tsuchi botaru, un bon restaurant d'okonomiyaki à Azamino près de Tokyo

Tsuchi Botaru – 土蛍 (près de la station Azamino) :

Enfin, le troisième restaurant que je vous conseille se trouve près de la gare d’Azamino dans la préfecture de Kawasaki. Son principal attrait ? Il est ouvert tous les jours jusqu’à 5h du matin (de 17h à 5h du lundi au vendredi et de 11h30 à 5h les samedis et dimanches) ! Au-delà de ses horaires exceptionnels, Tsuchi Botaru est une petite adresse charmante à l’ambiance jeune et à la déco un peu rétro (affiches de geishas buvant de la bière, petit stand de bonbons à l’entrée). Les prix sont sensiblement les mêmes que ceux de Monja Megumi et vous pourrez payer par carte bancaire.

Stand de bonbons à l'entrée de Tsuchi botaru, un bon restaurant d'okonomiyaki près de Tokyo

Bonus : autour de la gare d’Azamino, vous trouverez un grand nombre de commerces. C’est un endroit assez sympathique pour faire du shopping !

Et pour finir : Gochisôsama deshita (signifie que vous avez bien mangé ; à placer en fin de repas pour le plus grand bonheur de vos hôtes) !

Adélaïde Jalabert

Adélaïde Jalabert

Adélaïde a grandi aux Antilles et garde une âme d'insulaire mixant les cultures et les influences diverses. Catapultée à Paris, elle étudie les Arts Plastiques et la communication à La Sorbonne pendant 6 ans. Puis sa soif d'ailleurs la pousse, à 26 ans, à s'expatrier au Japon afin de découvrir le pays et d'apprendre la langue. Elle partage aujourd'hui les habitudes nippones, entre autres l'art de vivre et la gastronomie. Ce qu'elle aime ? L'Art, le cinéma, la photographie, l'histoire, mais aussi l'écologie, les plats végétariens et la Nature sauvage.

https://adelaidejalabert.wordpress.com/

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